Cette idée nous a été soufflée par un habitué du blog et de la boutique, nous avons décidé de vous la proposer à notre tour via ce tutorial.

L’idée, liée au chauffage, consiste à utiliser un seul module pour deux utilisations :

1. piloter le radiateur via son fil pilote, et
2. mesurer la consommation du radiateur en question.

Installation du module et de la diode fil pilote

Je ne reviendrai pas en détails sur le fonctionnement du fil pilote : je vous invite à lire pour ceci notre article sur comment piloter un radiateur via son fil pilote, ou la fiche produit de la diode fil pilote dont le principe est de convertir une tension normale en ordre fil pilote.

Il faut juste retenir ceci : un radiateur a une entrée dédiée sur laquelle nous pouvons envoyer différentes tensions qui correspondent à différents ordres.

Sur cette entrée, l’absence de tension permet d’allumer le radiateur jusqu’à la température définie sur son thermostat interne (donc un module on/off sur « OFF » va allumer le radiateur), et une tension qui passe à travers une diode fil pilote (demi-alternance positive) donne l’ordre « Arrêt ». Avec un seul relais, nous avons les ordres « Confort » et « Arrêt », respectivement correspondant à « OFF » et « ON ».

Quelques doutes ? Voici un tableau récapitulatif pour vous y retrouver.

En d’autres termes, pour piloter un radiateur nous n’avons besoin que d’un seul relais OFF/ON. Bien sûr, il est impossible de mesurer la consommation du radiateur sur ce relais vu qu’il ne sert qu’à transmettre des ordres (si vous suivez bien, à chaque fois que le chauffage est allumé, il n’y a aucune tension sur ce relais).

Pour contrôler notre chauffage tout en mesurant son énergie, nous allons utiliser le Module Z-Wave encastrable 2 relais avec mesure d’énergie de Qubino. Il est en Z-Wave, il dispose de 2 relais avec mesure d’énergie.

De plus, il dispose d’un bonus assez sympathique : il est possible d’y brancher une sonde de température et la température mesurée est transmise en Z-Wave au contrôleur. Donc avec ce seul module, nous pouvons faire un système de thermostat en plus d’avoir la mesure d’énergie.

Le relais 1 sera directement relié à l’alimentation électrique du radiateur et nous servira donc à mesurer sa consommation. Le relais 2 nous servira à contrôler le radiateur via son fil pilote.

• Au niveau de l’installation : la phase de l’alimentation du radiateur va être enlevée de celui-ci, pour passer par le module (en entrant par L et en sortant par Q1).
• Le neutre du radiateur reste sur celui-ci et doit également être relié à la borne N du module.
• Nous rajoutons un câble entre la sortie Q2 du module et l’entrée fil pilote du chauffage.
• Il ne faut rien brancher sur I1, sinon cet interrupteur aura la capacité d’éteindre et allumer violemment le chauffage (sans passer par son fil pilote, donc équivalent à une coupure de courant).
• On peut éventuellement brancher un interrupteur sur I2 pour un accès local aux modes « Confort » et « Éteint », mais l’intérêt d’un tel branchement est assez limité.

Paramétrage du module dans la box domotique

Incluons le module dans l’eeDomus. Si possible, la méthode la plus simple si vous venez d’installer le module est de mettre l’eeDomus en mode inclusion puis de rétablir le courant dans le sous-circuit où sont installés le module et le chauffage. Cela parce qu’à la mise sous tension, un Qubino 2 relais non inclus dans un réseau Z-Wave se met automatiquement en mode inclusion. Sinon, un appui pendant un peu plus de 2 secondes sur le bouton S (situé au dos de l’antenne sur le module) permet également de le mettre en mode inclusion.

Le module apparaît dans l’eeDomus. Nous pouvons directement l’éditer et voir les différents canaux. Vous pouvez directement nommer ce module « Chauffage » (c’est donc le relais 1 qu’on appelle chauffage) et sauvegarder.

Ce relais 1 est branché sur l’alimentation du chauffage en On/Off, donc nous pouvons le laisser comme « lampe », ça n’a pas vraiment d’importance (éventuellement changer les icones pour qu’elles reflètent l’état On/off).

Passons au canal appellé « Interrupteur n°2″. Celui-là, nous allons le nommer « Commande Chauffage » (ou « Fil Pilote chauffage ») et choisir son usage en fonction de cela. Choisissons donc « Chauffage » (Fil Pilote Simple).

Après avoir sauvegardé, si vous jetez un coup d’œil à l’onglet « Valeurs », vous verrez qu’il y a bien le « Off » du relais qui correspond au radiateur en mode « Confort ».

Le « On » du relais, quant à lui, correspond au mode « Eco » par défaut. Puisqu’on a une diode FP, vous pouvez le renommer en « Éteint » et choisir l’icone adéquate (la bibilothèque d’icone, dans la catégorie « radiateur », dispose de tous les ordres possibles pour un fil pilote). Vous obtiendrez donc les valeurs suivantes :

Je renomme aussi « Consommation relais 1″ en « Consommation Chauffage ». La consommation du relais 2, quant à elle, n’est pas significative (NS) : c’est la consommation du fil pilote, donc qui ne nous apporte pas vraiment d’information utile.

Nous obtenons donc les modules suivants :

Nous approchons du but ! Mais deux icones ne sont pas utiles sur cet écran :

• « Chauffage » correspond à l’alimentation directe du chauffage, or il vaut mieux éviter d’éteindre le chauffage par ce biais. En principe il sera à « On » en permanence.
• Comme dit ci-dessus, la consommation du relais 2 ne nous est pas vraiment utile.

Ce n’est pas un problème sur l’eeDomus, où chaque canal peut être caché selon le besoin. En allant dans les paramètres du module, et en cliquant sur le canal « Commande Chauffage » (correspondant au relais 2), on peut cacher les deux canaux « Chauffage » et « Conso relais 2″ juste en cliquant sur l’icone d’œil associée :

Au final, voici le résultat obtenu :

Juste ce dont nous avons besoin : la commande du chauffage, la température de la sonde branchée sur le module, et la consommation en cours.

Mise en place du thermostat

Une fois ces manœuvres effectuées, la suite très simple avec les assistants de programmation eeDomus.

Il vous suffit d’aller dans la section « Configuration », onglet programmation et de choisir une nouvelle programmation de type « Zone de Chauffage ». Là, vous pouvez directement sélectionner le thermomètre relié au module ainsi que la « Commande Chauffage » de type Fil pilote que nous avons configuré précédemment.

Et voilà ! Une fois ce scénario sauvegardé et placé dans une pièce, vous verrez apparaître le module correspondant dans l’eeDomus, où vous pouvez directement sélectionner la température de consigne.

Évidemment, vous pouvez ajouter les valeurs de température de votre choix, et gérer cette température sur le système d’agenda de l’eeDomus, en créant des journées-types et en les assignants au cours de la semaine, du mois, etc.

En somme, nous avons ici un système complet pour la mesure d’énergie et un système de thermostat, le tout avec un seul module !

Il y a bien sûr des possiblités d’aller plus loin, par exemple obtenir la mesure totale cumulée d’énergie. Cette fonctionnalité devrait être implantée dans le futur par eeDomus, et d’ici là, on peut envisager un système qui récupère la donnée de consommation à intervalle régulier (via l’API eeDomus) pour en faire le total. Mais ceci est une autre histoire…

S’il vous faut une puissance supérieure, il faudra passer par deux modules Qubino 1 relais, capables de commuter des charges jusqu’à 2300W.

En guise de conclusion, quelques paramétages Z-Wave qu’il est possible de faire sur le Qubino 2 relais pour optimiser le fonctionnement du module dans ce système :

• Paramètre 10 fixé à 0 pour éviter qu’un ALL ON ou ALL OFF envoyé par un contrôleur sur votre réseau Z-Wave ne perturbe tout le système.
• Paramètres 41 et 43 à 0 pour désactiver les rapports d’énergie venant sur le relais 2 (donc celui branché sur le fil pilote) étant donné qu’il ne sont pas utiles pour ce cas.
• Par défaut, le module conserve l’état des relais en cas de coupure de courant, donc il n’est pas nécessaire de modifier un paramètre pour ce réglage.

Déployée le 24 juin dernier, la dernière mise à jour de l’eeDomus ajoute de nouveaux protocoles radio via le RFXtrx et le RFXCom compatible Somfy.

Passons en revue cette mise à jour ensoleillée, avec l’eeDomus qui adore apprendre de nouveaux langages…

Radio 433 MHz : support du RFY, du Blyss et du X10

RFY / Somfy RTS

Le RFXCom USB compatible Somfy, référencé RFX14103 et RFXtrx433E (le E distinguant ce modèle du modèle 433 standard), permet de piloter, en plus des périphériques 433 MHz déjà compatible RFXCom et pris en compte par l’eeDomus, le protocole RFY.

Le protocole RFY concerne notamment les volets en Somfy RTS. Pour créer un périphérique, il vous suffit de créer un périphérique de type actionneur RFXCOM USB, puis de sélectionner le nouvel usage « Actionneur RFY » et le protocole « RFY ».

Là, vous pouvez saisir une adresse de votre choix de la forme XXXXXX:NN (chaque X est un chiffre de 0 à 9 ou une lettre de A à F, et NN étant compris entre 01 et 02). L’idée est de faire une adresse unique à envoyer au périphérique RFY.

Vous pouvez donc mettre votre périphérique RFY en mode « programmation »  (avec sa télécommande d’origine), puis envoyer l’action « Program » depuis l’eeDomus. Le périphérique RFY devient pilotable via les commandes Fermer / Ouvrir / Stop.

Blyss et X10 en expérimental

L’eeDomus, avec tous les RFXtrx (pas uniquement celui décrit au paragraphe précédent) peut désormais piloter le Blyss et le X10 en mode expérimental.

Blyss est une gamme de produits domotique appartenant à l’enseigne Castorama. Attention, seuls les périphériques Blyss 433 MHz seront compatibles.

Le X10 est un protocole radio et courants porteurs plutôt ancien, basé sur un système de codes avec une lettre (« code maison », de A à P) et un chiffre (« code unité », de 1 à 16). Cette compatibilité concerne le X10 radio (ou X10RF) mais il est possible de piloter du X10 courants porteurs via X10RF avec un convertisseur comme le TM13.

N’hésitez pas à communiquer tous vos retours d’expérience à l’équipe de Connected Object, en attendant le lancement « officiel » des supports Blyss et X10.

Activation de la sirène du détecteur de fumée KD101

Le détecteur de fumée KD101 de Avidsen fonctionne en radio 433MHz. Il est désormais possible d’actionner sa sirène.

Autres nouveautés

Les autres nouveautés de cette mise à jour, sans classement particulier :

Sirène Z-Wave SSA2 

Support de la Sirène SSA2 de Fortrezz, une sirène Z-wave avec flash visuel et sirène sonore. La Fortrezz SSA3, sirène extérieure, faisait déjà partie des périphériques pris en charge par l’eeDomus.

Analyse automatique lors d’une interaction HTTP via l’API

Une analyse des règles est déclenchée automatiquement en cas de modification d’un capteur ou actionneur HTTP via l’API, ce qui permet une plus grande réactivité.

Génération de Cookies

Il est possible de générer des cookies via la fonction httpQuery() et ainsi de mémoriser des données côté navigateur dans le cadre des scripts eeDomus.

Les e-mails de notifications prennent du volume

La limite de caractère des e-mails de notification dans les règles est augmentée à 500 caractères. Exemple avec un seul caractère de trop, pour avoir une idée de la longueur :

API : nouveau paramétre pour la fonction periph.macro 

La fonction periph.macro, permettant d’activer une macro sur un périphérique, dispose d’un paramètre dynamique, « dynamic_value ». Il est donc possible de spécifier le paramètre dynamique d’une macro lors de l’utilisation dans une requête.

Corrections

• La surveillance intrusion n’était pas toujours correctement désactivée si un critère de désactivation était défini.
• Les historiques importants de données ne devraient plus poser de problème au téléchargement

Conclusion : une mise à jour apportant un bon nombre de nouveautés, comme on en a l’habitude. L’eeDomus étend encore ses possibilités de communication, et elle est loin d’avoir dit son dernier mot !

Si vous nous suivez régulièrement vous savez que notre vision est de promouvoir la domotique pour tous.

Depuis 5 ans déjà, notre volonté est de donner la possibilité pour tout particulier de créer son installation domotique à moindre coût.

C’est dans cet esprit que le blog Domotique-Info organise chaque année le trophée de la plus belle installation domotique grand public.

Comme l’année dernière, Planète-Domotique s’associe à l’événement pour récompenser les plus belles installations.

Le trophée récompensera exclusivement des personnes qui auront installé par eux-même une solution Domotique Grand Public et une 4éme catégorie récompensera les installations faites par des professionnels.

Le « Trophée Domotique Info » sera donc scindée en 3 catégories Grand Public et une réservé aux Installateurs :

1. « Installation inférieure à 1500€ »
   Seul les installations réalisées par des particuliers avec une solution grand public ou DIY et n’excédant pas les 1500€ de matériel pourront êtres prise en compte dans cette catégorie.
2. « Installation comprise entre 1500 et 3000€ »
   Conditions identiques à la catégorie 1 inférieure, ici votre installation ne devra pas excéder 3000€ de matériel.
3. « Installation n’excédant pas 5000€ »
   Ici et toujours dans les mêmes conditions que pour la catégorie 1 et 2, votre installation ne devra pas dépasser 5000€ de matériel.
4. « Installation réalisée par un professionnel »
   Certains installateurs proposent également à leurs clients des solutions grand public, l’occasion de montrer ce qu’il est également possible de faire avec un professionnel pour un budget max de 5000€ .

Tout participant aura le droit de nous envoyer le descriptif de son installation accompagné de quelques photos pour une publication programmé sur notre Blog pendant toute la période estivale.

Après analyse de toutes les candidatures, 3 réalisations seront nominées dans chaque catégorie par un Jury de 6 personnes (Rédacteurs/Lecteurs/Partenaires).

L’élection finale se ferra par un vote en ligne des lecteurs du blog Domotique-Info courant Septembre.

La remise des prix se ferra le 20 septembre lors d’une grande rencontre de Domotique

Pour participer, il vous suffit d’envoyer votre participation par mail à Domotique-Info

La société Zodianet vient juste de sortir une nouvelle version de sa célèbre Zibase, un nouveau produit nommé Zibase Multi.

Une nouvelle box domotique … entièrement dématérialisée ! Le cœur du système (le logiciel) peut être installé sur n’importe quel périphérique Android et les périphériques externes sont alors piloté par des dongles connectés sur cette « box » Android.

Mais à quoi peut servir une box qui n’est plus que « logicielle » ? Pourquoi aller dans cette direction ? Avons nous aussi besoin des Zibases précédentes ?

Faut il être Geeks et informaticiens chevronnés pour se lancer dans la domotique ?

C’est ce que je vais tenter de vous expliquer points par points. Aujourd’hui, la domotique est synonyme de geek ou de Mr à gros budget qui se fait installer sa domotique.

Le geek est une personne à l’affût de nouvelles technologies et bien souvent à faible moyen. Cherchant donc à réduire les coûts rien ne le rebute à mettre la main à la patte et donc à la programmation « hard ». Bien souvent il demandera à ses systèmes tout et surtout ce qui brille. Il souhaitera faire voir son installation avec des applications ludiques comme l’allumage de la cafetière le matin ou encore à avoir une belle console pour faire voir qu’il sait depuis son téléphone changer les couleurs de ses lampes. D’autres vont encore plus loin et s’aventurent à créer de nouveaux capteurs ou actionneurs.

Mais Mr tout le monde, peut il aborder la domotique de façon simple ? La réponse est Oui ! Il convient d’acquérir un système qui accompagne l’utilisateur dans la programmation. Avec la Zibase Multi, vous n’ avez qu’un simple programme dedans et vous faites de la domotique. Un simple programme comme peut l’être Word. Cela vous dit quelque chose ?

Certains systèmes le permettent plus ou moins, mais souvent on a besoin de la programmation là ou d’autres savent faire sans. Si vous êtes Mr tout le monde, privilégiez les systèmes sans langages car le constructeur a tendance à dire « vous voulez faire plus, donc lancez vous dans de la programmation »…

La zibase accompagne les gens pour construire les scénarios et est conçue dans cet esprit : c’est très simple et très puissant. Mais si vous voulez tout de même compléter les commandes, vous pouvez utiliser un tas de langages à intégrer dans la Zibase comme pour la mini ou encore via un serveur ou ordinateur en utilisant les ouvertures de la Zibase avec les API.

J’ai personnellement plusieurs serveurs que je sais parfaitement programmer. Mais actuellement je ne recours plus à des programmes externes car la zibase répond réellement à tous mes besoins !

Par ailleurs, il est vrai que dans le domaine de la domotique, il y a un tas de systèmes, tous ayant des points forts. Les box domotiques se classent bien souvent via les protocoles radio qu’elles savent traiter. Certains ont compris qu’il ne fallait pas se limiter à un protocole et étendent leurs technologies de façon modulaire.

Le deuxième point fort des box de Zodianet est la diversité des protocoles utilisés. C’est du reste pour cela que j’ai personnellement acheté ma première Zibase. La Zibase est par nature Multi protocole !

Le constructeur met en ligne une description très didactique sur la puissance des protocoles. Vous pouvez lire cette description là !

L’aspect Multi protocolaire est de toute première utilité, car chaque protocole possède ses capteurs/actionneurs et ont tous des points forts et faibles en fonction de l’usage. Le Chacon est simple et pas cher, mais assez peu performant. L’EnOcean est très puissant par ses capteurs sans fil et sans pile et est très simple à intégrer dans la domotique, mais reste un peu cher. Il propose aussi des tas d’actionneurs qui nécessitent de lire des pages et des pages en anglais… Il en est de même pour le Zwave, aujourd’hui, la quasi totalité des box utilisent encore le Zwave standard. Zodianet a misé sur le Zwave+ qui permet une portée tout à fait remarquable pour pouvoir faire du point à point. Zodianet a été le premier à intégrer le Zwave+ qui est par nature compatible Zwave.

Avec la domotique vous pouvez faire des choses très simples comme ouvrir et fermer vos volets en fonction de la luminosité et de la température intérieure et extérieure. Maintenant, dès que vous souhaitez aller plus loin pour être alerter par exemple, vous devez recourir à des systèmes plus ou moins complexes et qui ne font que des choses de façon parcellaire.

La Zibase Multi comble ce vide ! Vous pouvez la faire parler, afficher à l’écran des textes, faire afficher des images ou encore des musiques, des radios ou encore des vidéos ou des liens Youtube ! Là où il y a deux ans vous achetiez un Karotz (pour plus de 80€) pour diffuser une alerte vocale, la Zibase Multi le permet en toute facilité ! Donc la Zibase Multi est Multi Média !! De quoi jouer à la maison d’IronMan !!!

Bon, ne comptez pas en faire un centre multimédia, elle n’est pas conçu pour cela, mais elle apporte une nouvelle évolution dans l’interactivité avec l’utilisateur !

Par ailleurs, les Zibases sont implémentées sur de multiples supports logiciels : en propriétaire sur les Zibases lite + ou Pro +, en unix sur les Zibases mini, en Android sur la Zibase Multi. Cela vous permet de choisir ce qui vous parait le plus approprié à votre besoin.

Une Zibase sur un Android ? Oui, vous savez cet OS vendu à des millions d’exemplaires. Gardez votre vieux téléphone et le tour est joué !

Mais cela va plus loin : les Zibases lite+ ou pro+ ont la particularité d’avoir des antennes extrêmement sensibles, du reste beaucoup de personnes l’achètent pour cela en plus de leur propre système domotique pour utiliser cette capacité d’écoute multi protocole.

Sur les Zibases mini, vous devez implanter une ou des clefs USB spécifiques au protocole écouté. La Zibase Multi, doit là aussi se voir dotée d’écouteurs/émetteurs en USB ou bien plus simple et plus fort en l’associant (bridge logiciel intégré à la Multi) à une Zibase lite+ ou mieux encore une Pro+. Bref, avec la Multi vous pouvez faire évoluer votre système domotique à votre goût et en fonction de l’évolution de vos moyens !

Mieux encore, vous pouvez utiliser une vieille Zibase, comme interface et communication et utiliser une tablette en version android supérieure ou égale à 4 comme interfac eZibase Multi.

Il vous suffit ensuite de transférer la licence sur cette tablette qui va supporter la Multi et cela pour PAS UN ROND !!!! Vous pouvez aussi si vous n’avez pas déjà une licence Zibase en acheter une sur la boutique de Planète Domotique pour la somme de 99.95€.

Enfin, je finis par un point qui est très rarement abordé mais qui prend tout son sens aujourd’hui : avec la multi, vous pouvez mettre une tablette dans vos pièces principales et donc diffuser des informations dans toute la maison et avoir une box domotique en fonction des usages de chacune des pièces ! Et comme sur Android vous pouvez y mettre l’application Zodianet, vous pouvez avec cette tablette tout commander sans avoir à sortir votre téléphone de la poche !

La Zibase Multi est parfaitement compatible avec la tablette QUEL testée sur le blog de Planète Domotique il y a quelques semaines. De plus, le port USB intégré à l’arrière permet de brancher directement un stick USB Zwave+ dans la tablette elle même.

Pour finir, sachez que Zodianet est encore en train de réfléchir pour aller bien plus loin, et même très très loin !!!! Bref, il est très fort probable qu’encore une fois, après la création de la première box domotique (car cette société a été la première à sortir une box sur le marché), tout le monde va tenter de copier  !!!!

IFTTT (prononcez « IFT ») est l’acronyme un peu barbare de IF This Then That (Si ceci arrive, alors faire cela).

En pratique, IFTTT est un service web dans le nuage (le Cloud) qui exécute des tâches automatiquement.
Ces tâches permettent de faire le lien entre divers sites web et de lancer des actions (Actions) en fonction de critères déclencheurs (Trigger).
Grâce à IFTTT vous pourrez automatiser des tâches grâce à un simple paramétrage de différent services.

Vous pourrez par exemple programmer la réception d’un mail dès qu’une personne post un nouveau message sur Twitter, ou lier vos comptes Twitter et Facebook pour toucher le maximum de lecteur.

L’interface n’est pour l’instant disponible qu’en anglais.

Chaque couple Action / Trigger s’appelle une recette (Recipe en anglais), par défaut, de nombreuses recettes d’exemple sont proposées pour tous les sites webs référencés par IFTTT.

Les possibilités sont infinies, il suffit d’y gouter pour vraiment comprendre l’intérêt. Pour couronner le tout, il faut noter que le service est pour l’instant entièrement gratuit. Une version Premium est en préparation, mais apparemment la majorité des fonctions devraient rester disponible dans la version gratuite.

IFTTT s’interface avec de nombreux sites web, mais aussi avec vos smartphones (Apple ou Android). Grâce à une application qu’il suffit d’installer sur votre smartphone, IFTTT peut interagir avec celui-ci, comme par exemple faire une action lorsque l’on reçoit un SMS, utiliser le GPS pour la géolocalisation (nous y reviendrons ci-dessous)

L’application Android est disponible ici :

Et l’application iPhone / iPad disponible ici :

Vous vous demandez peut être pourquoi vous présenter IFTTT sur un blog qui parle de domotique ?

Et bien tout simplement car IFTTT est l’outil idéal pour automatiser certaines tâches domotiques.

Voici quelques exemples tirés du blog Myfox, qui utilisent les « channels » domotique qui existent déjà sur IFTTT.

Comment relier un interrupteur WeMo avec une lampe Philips Hue ?

Comment allumer une lampe en fonction de votre agenda Google ?

Comment allumer votre lampe Philips Hue en Orange lorsque le taux de CO2 de votre station NetAtmo dépasse 1000ppm ?On peut le voir sur ces exemples, même si les règles restent très basiques, on peut automatiser de nombreuses choses.

Par contre, pas question ici de faire des règles telles que Si CO2>1000ppm ET vendredi 13 ALORS allumer la lampe philips ET envoyer un SMS…  (au jour d’aujourd’hui en tout cas).

Suivant le type de « Channel », le déclencheur va s’exécuter instantanément (par exemple, la détection de l’interrupteur WeMo) ou avec un test périodique (toutes les 15 minutes). Il n’est pas nécessaire par exemple de traiter en temps réel la modification d’un flux rss, par contre, il est plus critique de déclencher une action lors de la détection d’une alarme.

Voila, le mot est lâché : « Alarme »… car c’est bien pour cela que je vous présente IFTTT aujourd’hui, outre les nombreuses possibilités d’interaction avec nos box domotiques que nous vous présenterons dans les semaines à venir, un nouveau Channel devrait être disponible sur IFTTT très bientôt.

Ce channel n’est rien de moins qu’un channel MyFox :

Grâce à ce channel, vous aurez la possibilité de connecter votre Alarme à tous les autres systèmes que propose IFTTT.

Je parlais de géolocalisation un peu plus haut, vous souhaitez mettre en route automatiquement votre alarme dès que vous quittez un périmètre de 500m autour de votre maison, c’est possible …

Vous souhaitez allumer l’ensemble des lampes Philips Hue de votre maison lorsque l’alarme se déclanche ? C’est possible !

Connecter votre box domotique à votre alarme Myfox pour traiter une intrusion de manière domotique? C’est possible aussi Nous y reviendrons bientôt.

En gros, un service presque indispensable… En attendant l’arrivé de MyFox sur IFTTT à laquelle nous consacrerons un article complet, je vous propose de nous indiquer en commentaire si vous avez essayé cet outil et quel est votre utilisation.

Il y a quelques jours, nous vous présentions IFTTT, le système d’automatisation de tâches en ligne.

Comme nous vous l’indiquions, MyFox (le système d’alarme connecté) est désormais compatible IFTTT.

Cela va vous permettre d’interagir facilement avec votre système d’alarme depuis d’autres services externes, ou gérer de multiples notifications en cas d’événements sur votre alarme.

Par cette nouvelle ouverture, Myfox montre une nouvelle fois son souhait de s’ouvrir aux systèmes externes . Il est ainsi de plus en plus facile d’interfacer son système domotique avec un système d’alarme de haute qualité.

Voyons comment fonctionne cette interface MyFox / IFTTT.

Tout d’abord, le Channel Myfox doit être activé pour pouvoir l’utiliser.

La page de présentation du « channel » liste l’ensemble des actions possibles ainsi que les déclencheurs (triggers) et un gros boutons « Activate » permet d’activer cette nouvelle interface :

Concernant les déclencheurs possibles :

Et pour les actions :

Comme vous pouvez le voir, l’interface avec l’alarme est complète et IFTTT pourra gérer totalement votre alarme. Il est donc important d’utiliser un mot de passe de qualité pour protéger votre compte IFTTT.

La communication entre IFTTT et MyFox est fait suivant un principe bien connu sur d’autres sites comme Twitter, Facebook et autre Google par exemple, avec une application IFTTT sur l’interface Myfox qui doit être associée au compte IFTTT.
Les comptes MyFox et IFTTT sont alors associés, mais sans avoir à saisir votre mot de passe MyFox. Et vous pouvez à tout moment révoquer l’application IFTTT et ainsi rompre le lien de communication entre les deux services.

Concernant la sécurité, on peut relever ces deux points :

En cliquant sur le bouton « Activate » décrit ci-dessus, on arrive ainsi sur la page d’acceptation de l’application IFTTT sur le site de Myfox :

Une fois connecté avec vos identifiants MyFox, il vous suffit d’accepter la nouvelle application :

On peut voir la liste des fonctionnalités auxquelles l’application aura accès.

Une fois validé, vous pouvez commencer à créer vos recettes (Recipes) :

En sélectionnant un déclencheur, vous aurez automatiquement le détail de celui ci ainsi que des exemples de recette et les « Ingredients » qui pourront être utilisés dans vos actions.

Les « ingredients » sont en fait des « tags » (mot clef) qui pourront être utilisés dans vos actions et seront remplacés automatiquement par IFTTT.

Par exemple l’ingrédient EventTime sera automatiquement remplacé par la date et heure de l’évenement. Vous pouvez ainsi mettre ces ingrédients dans vos notifications (mails, twitter …)

Dans l’écran ci-dessus, l’exemple proposé est de poster un message sur Twitter lorsque vous mettez votre alarme en route…

Passons maintenant à la création d’une recette utilisant le channel IFTTT MyFox.

La première étape consiste à choisir votre déclencheur, votre channel Myfox :

Une fois le channel choisi, nous allons choisir un déclencheur (ici lorsque le système est armé) :

La configuration du déclencheur vous est alors proposé. Pour le cas de l’armement de l’alarme, c’est le choix du site qui vous est proposé :

IFTTT vous indique alors que nous allons passer à la configuration de l’action (le « faire cela ») :

Il faut choisir un channel d’action, pour notre exemple, nous allons choisir l’envoi d’un email :

L’étape 5 consiste à configurer votre action, ici « Envoyer un mail » :

On retrouve alors la configuration de l’action avec en particulier les ingrédients dont nous parlions un peu plus haut :

Voila, votre Recipe IFTTT est configurée, il ne reste plus qu’à valider sa création :Voila un petit aperçu de ce qu’il est possible de faire, mais comme je le disais dans l’article de présentation d’IFTTT, les possibilités sont infinies de part la manière dont est conçu ce service.

Découvrez les exemples de recettes sur IFTTT proposées par MyFox !

MyFox vous propose également une petite vidéo d’exemple pour la prise en main de IFTTT :

Le chauffage est un des points dans lequel la domotique peut rendre bien des services. Tout d’abord parce que la gestion du chauffage répond à un double besoin : le confort et l’économie d’énergie. Grâce à la domotique, il est possible d’optimiser sa consommation sans pour autant faire de concession sur son confort.

Nous avons déjà traité plusieurs de ces aspects lors d’articles précédents, cet article se veut être un récapitulatif des différentes notions liées au chauffage et des moyens pour obtenir le fonctionnement souhaité.

Contrôler un chauffage : fil pilote et consigne.

La plupart des radiateurs modernes sont munis d’un fil pilote. Il s’agit d’une entrée sur laquelle il est possible de relier un thermostat, généralement avec un programmateur.

Selon les signaux électriques reçus sur cette entrée fil pilote, le radiateur peut se mettre en différents états, basés sur la consigne de son thermostat interne. Le radiateur va lui-même ajuster son fonctionnement pour atteindre la température indiquée par l’ordre qui est donné :

• Confort : respect de la température de consigne fixée sur le thermostat du radiateur.
• Eco ou réduit : température de consigne abaissée de 3,5°C (variable selon le modèle de radiateur), la nuit ou en cas d’absence.
• Hors gel : 7 à 8°C, la température ne baisse pas en-dessous de ces températures pour éviter le gel de l’eau dans les tuyaux.
• Arrêt : mise à l’arrêt de l’appareil (délestage).

Sur certains modèles il existe deux ordres supplémentaires : Confort -1° et Confort -2°. Comme leur nom l’indique, ils permettent d’obtenir des températures légèrement inférieures à celle de consigne. Ces consignes sont utilisées par certains systèmes de programmateurs mais nous ne les évoquerons pas plus au court de cet article.

De manière générale, sur un radiateur, nous allons trouver deux molettes (cela peut aussi être sous forme d’afficheur) : d’un côté, nous pouvons régler la température de consigne, et d’un autre côté, choisir le mode de fonctionnement par rapport à ce thermostat. Nous retrouverons alors la possibilité d’utiliser ces différents modes, ou de mettre le radiateur en position « fil pilote ». Ce mode « fil pilote » peut être symbolisé de plusieurs façons : « AUTO », un symbole d’horloge, etc.

Comment contrôler un fil pilote

Comment obtenir l’ordre de son choix ?

Concrètement, une fois mis sur la position « Fil Pilote », le radiateur attendra un signal électrique sur son entrée fil pilote. Voici le tableau récapitulatif des différents ordres possibles :

Pour atteindre le fonctionnement qui nous intéresse, nous aurons donc besoin d’un module capable de commuter une tension. Si ce module est à OFF, il n’y a pas de signal électrique, donc le chauffage sera en mode « Confort ».

Si, en revanche, le module est à « ON », une tension est envoyée. Par défaut, il s’agit de la pleine alternance 230 V et nous serons donc en mode « Eco ». Mais il est possible d’utiliser une diode pour gestion de fil pilote transformant cette alternance en demi-alternance positive ou négative selon le sens dans laquelle elle est branchée.

• Blanc vers la source électrique et rouge vers le chauffage : demi alternance positive, ordre « Arrêt ».
• Rouge vers la source électrique et blanc vers le chauffage : demi-alternance négative, ordre « Hors Gel ».

N.B. : l’utilisation d’une diode n’a aucune incidence sur l’absence de signal et l’ordre « Confort » ainsi obtenu.

Il existe aussi le module mini-FP qui est capable de gérer les 4 ordres.

Principe de fonctionnement : il suffit de brancher les deux fils d’entrée du Mini-FP sur deux relais gérés indépendamment, et la sortie du Mini-FP sur l’entrée fil pilote du radiateur. Chacune des entrées du MINI-FP correspond à une diode tel que la diode FP, et comme elles sont chacune dans un sens différent, les 4 ordres peuvent être obtenus de la manière suivante :

L’utilité d’avoir les 4 ordres Fil Pilote ou seulement 2 d’entre eux est discutée au début de la section suivante, dans « Quels ordres sont nécessaires ? »

Diodes permettant la gestion du fil pilote :

Quel module ou appareil utiliser ?

Maintenant que nous avons vu comment obtenir différents ordres, il nous faut un dispositif capable de commuter une tension (sur 1 relai ou 2 relais distincts, respectivement pour avoir 2 ou 4 ordres). Ces dispositifs sont assez répandus quelle que soit la technologie. Voici quelques exemples.

Une chose importante pour la suite : la consommation de l’entrée fil pilote est dérisoire et ne correspond pas à celle du radiateur. Concrètement, cela veut dire qu’un module de 200W ou même moins peut sans problème envoyer un ordre sur l’entrée fil pilote, même s’il s’agit d’un radiateur de 1000W, 2000W ou plus.

Commande par module radio Z-Wave

Nous vous recommandons un module à relais comme les modules encastrables Qubino. Voici le schéma de branchement :

À gauche : branchement pour piloter 2 ordres (Confort et Arrêt) avec un module 1 relai Qubino et une diode FP

À droite : branchement pour piloter les 4 ordres avec un module 2 relais Qubino et un module Mini-FP

Les modules Qubino disposent d’une entrée pour sonde de température, ce qui peut s’avérer pratique dans le cas où la consigne de thermostat est confiée à une box domotique plutôt qu’au radiateur. Voici où trouver les modules dans notre boutique.

Un module de marque Fibaro comme le FGS-211 (module Z-Wave 1 relais) ou le FGS-221 (module 2-Wave 2 relais) peut aussi être utilisé (pour les modules Fibaro, la phase électrique doit aussi passer par l’entrée destinée au relais, et les sorties sont O pour le module 1 relai, O1 et O2 pour le module 2 relais.

En technologie Chacon / DI-O (et autres technologies radio)

Tout module on/off délivrant du 230V est capable d’envoyer une instruction sur le fil pilote d’un radiateur. Ainsi, à minima nous aurons facilement les deux ordres comme nous l’avions illustré lors de notre présentation de l’utilisation d’un fil pilote avec un module Chacon.

Le module qui convient en Chacon est le module On/Off 1000W DI-O.

Pour ce qui est de l’utilisation avec 2 relais et donc 4 ordres distinct, il n’y a pas de module de la gamme DI-O supportant directement deux relais. Il faut donc soit utiliser deux modules On/Off distincts, soit utiliser le module commutateur 3 charges compatible Chacon (et l’une des trois sorties ne sera donc pas utilisée).

Ce principe peut être adopté avec tout type d’actionneur radio similaire.

Commande par adresse Internet : l’utilisation d’une carte IP

Les cartes IP disposant de relais peuvent aussi délivrer les différents ordres fil pilote. À raison bien sûr de 1 relai pour gérer 2 ordres et 2 relais pour gérer 4 ordres. Dans ce cas, la contrainte va être d’avoir les commandes des fils pilotes reliés à un même endroit, mais c’est parfois le cas dans certaines installations (par exemple avec un programmateur dans le tableau électrique, relié à différentes zones).

Sur une carte IPX800 V3, qui dispose de 8 relais, il est possible de gérer séparément 8 radiateurs avec 2 ordres ou 4 radiateurs avec 4 ordres. L’IPX800 dispose aussi d’entrées pour d’éventuelles sondes de températures.

Pour une carte plus simple avec 2 relais (permettant donc la gestion de 2 chauffages avec 2 ordres ou 1 chauffage avec 4 ordres), et la possibilité d’ajouter deux capteurs de température, il y a la carte Teracom TCW122B-CM.

Ce sont deux exemples, le même principe est utilisable pour les autres cartes relais du même genre.

Ces cartes peuvent ensuite être pilotées directement via leur interface, ou via une adresse du style http://adresse-de-ma-carte-ip/controle.php?relais1=ON , adresse qui peut être chargée dans une box domotique comme actionneur, ou encore dans des scripts de votre cru.

Exemple d’intégration d’une carte IP avec deux ordres dans l’eeDomus :

Contrôle de la consigne de chauffage et systèmes de planification

Quels ordres sont nécessaires ?

Étant donné que les deux méthodes sont parfaitement réalisables, il convient de nous demander si nous avons besoin de l’ensemble des quatre ordres. De là, nous pouvons dégager deux situations précises :

1) Nous gardons la température de consigne sur le radiateur, et nous nous contentons de modifier son ordre fil pilote. Dans ce cas, il nous sera utile d’avoir les quatre ordres, car ils nous permettront de passer du mode Confort au mode Economique, et même d’effectuer du delestage avec les fonctions Hors Gel et arrêt, en cas d’absence prolongée.

Ou bien :

2) Nous voulons avoir une température de consigne gérée par une box domotique et donc modifiable à tout moment selon nos besoins. La température de consigne pourra être changée à la volée. Seuls deux ordres sont alors nécessaires.

Dans ce second cas de figure :

• Nous aurons besoin d’un thermomètre ou sonde de température qui peut communiquer l’information de température auprès de la box.
• Étant donné que la température est récupérée d’une autre manière, le thermostat du radiateur n’est pas utilisé. Réglez le thermostat du radiateur sur une température un peu plus élevée que la température maximale dont vous aurez besoin.
• Seul deux ordres sont nécessaires (Confort et Arrêt) vu que le thermostat sera géré par la box. Dès lors, il nous sera possible de simuler les différents modes d’un fil pilote : Confort, Eco, Hors Gel, Arrêt, et même d’autres ordres intermédiaire, simplement en changeant la température de consigne (manuellement ou via des règles). L’utilisation de 4 ordres serait redondant et pourrait poser des problèmes de fonctionnement.

Ces solutions ont chacune leurs avantages :

• La première solution est plus simple à mettre en place (pas besoin de sonde de température notamment).
• La seconde solution est plus souple (on a bien plus de consignes possibles que 4 ordres), et permet une modification de la consigne, même à distance, ainsi qu’un historique plus précis du fonctionnement du radiateur.

Quelle que soit la méthode de fonctionnement choisie, il sera ensuite possible de choisir la consigne envoyée au radiateur selon un planning (en fonction des capacités du contrôleur utilisé).

Gestion du thermostat dans une box domotique

Les contrôleurs domotiques récent peuvent directement intégrer un système de thermostat avec prise en charge du chauffage et éventuellement de la température. Dès lors, il suffit d’intégrer les éléments du chauffage au bon endroit pour que celui-ci soit piloté intelligemment.

N.B. : cette section concerne le cas de figure n°2, où le thermostat est au niveau de la box (et où nous n’utilisons que deux ordres du fil pilote). Si vous optez pour le fonctionnement avec quatre ordres, vous pouvez directement consulter le chapitre suivant sur la planification.

Zones de chauffage avec l’eeDomus

L’eeDomus dispose d’un profil prédéfini pour les actionneurs de type « fil pilote ». De plus, dans l’assistant « Programmation », il vous suffit de spécifier les différents éléments demandés par la box pour que le système soit mis en place.

Accès : Configuration > Programmation > Nouvelle Programmation > Zone de Chauffage

N.B. : ce système peut aussi prendre en compte l’ouverture éventuelle d’une fenêtre (via un détecteur d’ouverture) pour couper le chauffage dans ce cas de figure.

Au final, nous obtenons un module (sur les interfaces de l’eeDomus web et mobile) sur nous indiquant la consigne de chauffage en cours. Un clic sur cette consigne permet d’en changer. Il est possible de n’afficher que les valeurs que vous jugez pertinentes. Comme vous pouvez le constater, il y a une consigne « Hors gel » : il ne s’agit pas pas une consigne « Hors Gel » envoyée au radiateur, mais de la consigne de notre thermostat dans l’eeDomus fixée à 5°C.

Le thermostat de la Zibase

La Zibase est également réputée pour la facilité de mise en place d’un thermostat qu’elle propose. En mode basique, il vous suffit de cliquer sur « Installer un Pack » et de sélectionner le pack Thermostat. Puis différents écrans vous guideront pour ajouter une sonde et un chauffage à commander, et tous les scénarios nécessaires au bon fonctionnement d’un thermostat seront ensuite créés.

En mode Expert, vous pourrez modifier le principe de thermostat existant ou même en créer un de toutes pièces dans un scénario grâce à l’action « Thermostat ». Notez qu’au moins un autre scénario sera nécessaire pour assigner la température locale dans une variable (la valeur d’entrée, sur l’exemple ci-dessous la valeur V6). Il faut également prévoir une action (typiquement, dans le même scénario que l’action « Thermostat » qui allume ou éteint un chauffage selon la valeur de sortie du thermostat (V7).

En sortie, sur les interfaces mobiles, vous aurez accès à un thermostat complet, simple à régler  et sur lequel vous pouvez directement régler les consigne de fonctionnement jour et nuit, passer d’un mode à l’autre, etc.

Le cas général

Si vous ne disposez pas de système permettant l’intégration directe d’un thermostat, vous pourrez le faire par le biais de scénarios ou de règles.

Voici le principe de règles à adopter :

• Si la température de la pièce est inférieure à la consigne : allumer le chauffage
• Sinon (la température de la pièce est supérieure ou égale à la consigne) : éteindre le chauffage

Il faudra exécuter cette régle selon une temporisation (toutes les 10 minutes par exemple) afin que le chauffage s’ajuste régulièrement au besoin.

Gestion de la consigne selon un planning

Cette section concerne les deux cas de figure, selon qu’on gère les ordres et le thermostat au niveau de la box ou au niveau du chauffage.

Outre le contrôle en direct de l’ordre, ce qui va être le plus intéressant au final est de déterminer un comportement du chauffage en fonction d’un planning (présence au domicile, jour ou nuit, etc.)

Agenda de l’eeDomus

Les utilisateurs de l’eeDomus disposent d’un système d’agenda permettant de personnaliser des modes de fonctionnement selon des phases de la journée, des journées-types, etc.

Chaque phase peut avoir des actions associées, typiquement, des températures de zone de chauffage selon les moments de la journée (et le chauffage désactivé ou mis en « Hors Gel »)

C’est un exemple avec une seule zone de chauffage, mais on peut aller encore plus loin en n’allumant le chauffage que dans les pièces où c’est indispensable (par exemple, pendant la nuit, fixer une consigne à 19°C que dans la chambre et mettre tous les autres chauffage de la maison en « Hors Gel »).

Ces phases peuvent être ensuite distribuées sur des journées-types, elles-mêmes réparties sur les différents jours du calendrier.

Planification sur le thermostat de la Zibase

Sur le thermostat de la Zibase, vous pouvez définir 3 ensembles de plages horaires pour les consigne « Jour » et « Nuit », puis placer ces plages sur un semainier :

Une autre solution existe pour les utilisateurs les plus aguerris : utiliser le système de calendrier interne de la Zibase et faire varier la variable utilisée comme consigne de température, afin de modifier cette consigne en fonction d’un planning.

Les possibilités sur les autres box domotiques

Nous ne pouvons passer en revue toutes les solutions ici, mais selon la box domotique dont vous disposez, il peut y avoir un système plus ou moins élaboré de programmation selon un planning.

Vérifiez si vous pouvez simplement indiquer les différents modes de fonctionnement de votre thermostat ou les 4 ordres du fil pilote directement dans votre planning.

Vous pouvez également faire une règle qui vérifie à intervalle régulier une valeur disposée sur un calendrier (local ou distant selon les possibilités de la box) et actionner un ordre défini en fonction de la valeur trouvée sur le calendrier.

Conclusion

Voilà qui termine ce dossier sur la gestion d’un chauffage en domotique. Nous espérons que cela aura clarifié le fonctionnement d’un fil pilote pour ceux qui ne connaissaient pas ce principe, et que le dossier vous aura également apporté une bonne vision d’ensemble de ce qu’il est possible de faire au niveau de la domotique pour utiliser un fil pilote et gérer un chauffage.

Cette gestion domotique du chauffage offre les possibilités suivantes :

• Avoir une température confortable correspondant au moment de la journée (chaleur raisonnable le matin et en soirée, pas de chauffage en cas d’absence, température réduite la nuit).
• Éviter les dépenses élevées de chauffage en ne l’allumant que si c’est nécessaire.
• Disposer d’un suivi complet : la température (si le thermomètre est relié à la box), la consigne envoyée au chauffage, etc.
• Gérer une température à distance (pour un local loué par exemple).
• … et bien d’autres que vous pourrez imaginer.

Il est donc dès aujourd’hui pertinent de tirer parti des possibilités offertes par les chauffages modernes, surtout qu’elle ne sont pas excessivement compliquées à exploiter.

Voilà presque 10 ans que le tag MyFox anti-effraction existe, les technologies ont évolué et Myfox aussi en sortant son Intellitag.

Pour rappel le tag est un capteur universel pouvant protéger n’importe quel ouvrant (porte, fenêtre) ou objet.
Grâce à son intelligence, il distingue les évènements anormaux tels les chocs et vibrations d’une tentative de forçage de l’ouvrant, des évènements normaux (vent, quelqu’un frappe à la porte, …). Ainsi le plus souvent il permettra de dissuader en déclenchant la sirène avant qu’il ne soit trop tard.

Une nouvelle fois Myfox s’est mis en partenariat avec le CNRS pour concevoir ce nouveau modèle.

L’intellitag reprend tous les points forts de son grand frère et s’améliore avec les points suivants:

• meilleure portée,
• plus discret,
• meilleur autonomie,
• il est IP54 c’est à dire qu’il peut être utilisé en intérieur comme en extérieur,
• inclue une sonde de température
• et il peut être peint

La mise en place est un peut différente de la précédente version, j’ai mis moins de 20 min pour l’installer sur ma porte.

Contrairement à son grand frère l’intellitag se place horizontalement sur les portes et fenêtres.

Si vous avez ce petit triangle gris à coté de l’icône de graph, c’est que vous devez reconfigurer l’intellitag.

L’une des nouveautés de l’intellitag, c’est l’ajout d’une sonde de température, je me suis demandé comment l’intellitag pouvait tenir théoriquement 2 ans avec une seule pile AA en donnant la température régulièrement.
L’échange d’information se fait en continu pour la partie alarme, mais pour la partie température celui-ci envoi une fois par heure la mesure sauf si le tag détecte un écart de température de 0,6°C de différence entre chaque prise de mesure.

Vous pouvez retrouver les courbes et les valeurs sur l’interface web et sur les applications tablettes et smartphone.

La température peut être utilisé dans les scénarios:

Mais tout n’est pas idéal, je trouve dommage de ne pas avoir de niveau de batterie, mais normalement l’intellitag remontera l’information d’un niveau faible de batterie a la centrale.
Je trouve que le tag manque encore un peu de précision sur la détection de choc.

Et vraiment mais alors vraiment, le plus dur dans l’histoire a été d’enlever le double face de l’ancien tag.

Voici une petite vidéo de présentation et de mise en place de l’intellitag.

Cette nouvelle référence sera disponible d’ici peu sur la boutique Planète Domotique.

Ceux qui suivent un peu le monde du high tech ont connu Archos sur les balladeurs multimédia, puis sur les tablettes tactiles. La société française de produits électronique s’attaque désormais à la domotique, à sa façon !

Ainsi, c’est tout une gamme d’objets connectés Archos qui a vu le jour. Il y a notamment la gamme de produits fonctionnant avec l’appli Archos Connected Self, qui ont tous comme vocation de suivre votre santé et de vous permettre une visualisation pratique et rapide des informations utiles via votre smartphone. Les trois produits sont présents dans notre boutique :

Balance connectée Archos Connected Scale Voir sur la boutique

Bracelet sportif connecté Archos Activity Tracker Voir sur la boutique

Capteur de tension arterielle Archos Blood Pressure Monito Voir sur la boutique

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au pack Archos SmartHome, un pack proposé par Archos dans un positionnement de mise en place de domotique plutôt « fun » et « ludique ». Ce pack contient une tablette Archos (tablette sur alimentation secteur, sans batterie) qui vous servira de contrôleur général, d’abord pour réaliser l’installation, puis pour suivre et utiliser les différents autres éléments contenus dans le pack.

Les éléments en question, inclus dans le pack, sont au nombre de 6. Ils sont ultracompacts, alimentés sur pile et communiquent avec la tablette principale par Bluetooth. Ce sont les éléments suivants :

• 2 Mini-Cam, caméras grand angle
• 2 Weather Tag, capteurs de température et d’humidité
• 2 Movement tag, détecteurs d’ouverture avec accéléromètre, ce qui permet donc de tester l’ouverture de porte ou de fenêtre mais également de tiroirs par exemple.

Premier contact avec la tablette de l’Archos Smart Home

Nous nous trouvons face à une boite à la présentation attrayante et nous promettant de garder un lien avec la maison grâce à la tablette et aux 6 objets connectés inclus. Tout en ouvrant la boite, nous constatons que côté packaging, Archos a mis les petits plats dans les grands : tout est présent et habilement présenté. La tablette sait donner une très bonne première impression !

Et voici, mis à plat tout ce qu’on retrouve dans la boite de ce pack : la tablette, les modules, un guide de démarrage, un câble USB  et l’alimentation. Le câble USB permet à la fois l’alimentation de la tablette et l’échange de données (en branchant la tablette comme support de masse USB).

La pièce de 2€ n’est évidemment pas incluse dans le pack, c’est pour vous donner une idée de l’échelle des modules

Un pack très complet et très vite près à l’emploi : il suffit de relier la tablette au secteur pour la mettre en fonctionnement. De même, pour les différents modules, il suffit de les ouvrir, d’enlever le cache de la pile, et de les refermer pour les mettre en service (il faudra ensuite juste faire une courte d’étape de synchronisation avec la tablette comme nous le verrons).

Examinons de plus près cette tablette. Elle a pour but d’être posée à la verticale, légèrement inclinée. Comme vous le voyez, l’arrière de la tablette est prévu pour qu’elle soit posée et qu’elle tienne debout. Mais en contrepartie, l’accrocher au mur n’est pas envisageable – à moins de faire un trou rectangulaire aux dimensions de la tablette…

À l’arrière de la tablette, en bas, nous trouvons : un port micro-SD, un port pour l’alimentation, un port pour le câble USB et un port jack permettant de brancher des écouteurs ou des enceintes externes (les enceintes intégrées à la tablettes sont cependant tout à fait correctes).

Les différents éléments quant à eux sont vraiment très compacts comme l’illustre cette photo :

La Mini-Cam, caméra grand angle, est composée de deux parties : un socle et une sphère, qui sont solidarisées par un système d’aimant, ce qui permet de tourner la caméra dans le sens que vous le souhaitez. L’aimant du socle est assez puissant pour que une fois fixé sur un mur par exemple, la partie « sphère » avec la caméra puisse être attachée et tenir correctement. La caméra s’intègre ensuite très discrètement sur un coin de table par exemple.

L’adhésif sur le socle permet d’obtenir une bonne fixation, et n’entrave pas la maintenance de la caméra, puisqu’on peut détacher la sphère de la caméra du socle et changer la pile ainsi (les deux parties de la sphère se dévissent pour permettre la mise en place de la pile).

Pour le Weather Tag (sonde de température et humidité) comme pour le Movement Tag (capteur d’ouverture avec accéléromètre), l’entretien est également simple : il suffit d’enlever la partie en caoutchouc qui entoure ces mini-modules et les deux parties se détachent d’elles-même, donnant l’accès à la pile. Ci-dessous, l’exemple avec le Weather Tag :

Bien sûr, au dos de chacun des modules, nous disposons d’une surface adhésive qui permet de les fixer simplement à l’emplacement voulu. Ci-dessous, l’exemple du Movement Tag (qui est accompagné d’un aimant permettant la détection d’ouverture).

Une première conclusion sur les modules : ils sont concrètement très bien pensés au niveau du design. Simples à mettre en service, très discret, et installation possible sans perçage ni vissage… De ce point de vue, c’est une réussite.

Passons maintenant au cœur du sujet et essayons un démarrage de la tablette, afin de voir comment tout ce petit monde interargit ensemble !

Première mise en route de l’Archos Smart Home et ajout des éléments

Archos a vraiment voulu un produit simple et rapide à utiliser « out of the box », comme le sont les appareils mobiles modernes. Ainsi, il suffit de brancher la tablette au secteur pour voir l’écran principal s’afficher.

Là, la tablette nous pose quelques questions pour la mise en fonctionnement : langue de l’interface, choix du réseau Wi-Fi local, lien avec le compte Google… Et en moins de cinq minutes, nous voici sur l’écran principal, avec le système prêt à être mis en marche. Le système va également proposer l’installation d’un pack d’applications Android courantes (telles que les application Google Play, YouTube…).

Nous nous retrouvons avec un système Android classique (version 2.4), avec les différentes fonctionnalités que ce système permet.

Démarrons l’appli Archos Home qui va nous permettre la mise en place des éléments et leur exploitation.

Au démarrage du logiciel, celui-ci nous propose d’ajouter les différentes pièces. Vous pouvez taper le nom au clavier mais vous pouvez même le dicter, grâce à la reconnaissance vocale de Google, simplement en cliquant sur l’icone du micro sur le clavier (pour l’avoir essayé, le micro donne un son assez net pour que le mot indiqué soit correctement saisi – du moment que ce n’est pas un mot trop exotique).

L’étape suivante, l’ajout des éléments dans la tablette est également très simple. Toutes les instructions nécessaires s’affichent à l’écran, mais pour les trois types de modules inclus dans le pack, c’est aussi simple que ça :

• Appuyer sur le module à ajouter dans la liste
• Laisser appuyé le bouton d’association du module pendant 5 secondes, jusqu’à ce que le voyant rouge du module se mettre à clignoter
• Cliquer sur le bouton permettant d’initier l’association du côté de la tablette.
• Si tout s’est bien passé la tablette indique que le module a bien été trouvé et propose de lui assigner un nom et la pièce où il se trouve.

La tablette vous propose directement d’ajouter chacun des modules l’un après l’autre (bien sûr vous pourrez aussi les ajouter plus tard), et une fois cette étape effectuée, vous avez accès à la vue d’ensemble de vos modules.

Une autre fonction très agréable en terme d’expérience utilisateur, c’est que pour les modules ayant des spécificités (comme la caméra, ou le détecteur d’ouverture qui a deux modes de fonctionnement), la tablette affiche un message pédagogique explicant ce fonctionnement. C’est une fonctionnalité que j’espère voir globalisée à l’avenir dans les sytèmes ayant une portée grand public !

Notons également qu’il y a une vérification immédiate de la version du firmware, et la tablette nous propose de mettre à jour le firmware des modules si une version plus récente existe :

Nous voici avec notre tablette et nos modules opérationnels, là aussi, cette étape s’est faite sans aucune difficulté. Voyons maintenant ce que l’ensemble du système peut nous apporter !

L’utilisation du Smart Home, qu’est-ce que ça donne ?

Maintenant que tout est configuré dans la tablette, accédons à notre écran « Pièces », le tableau de bord des différents éléments ajoutés à l’installation.

Là, nous disposons du retour d’information de chaque type d’élément sous forme d’un module rectangulaire. Les éléments sont classés par pièce, avec la possibilité de les réorganiser par simples glisser/déposer – ainsi j’ai fait glisser le module caméra de la pièce « Cuisine » vers la pièce « Salon » pour tout rassembler sur un seul écran.

Il y a d’ailleurs deux périphériques présents par défaut sans aucune manoeuvre à faire : les sondes de température et d’hygrométrie de la tablette et la caméra frontale de celle-ci. Ces éléments peuvent être gérés de la même manière que les autres : classés dans des pièces du tableau de bord, utilisés dans les scénarios (que nous allons voir), interrogés à distance… Donc, à l’endroit où est la tablette ,vous avez déjà une sonde de température et d’humidité locale, ainsi qu’une caméra (qui peut être très pertinente selon l’emplacement de la tablette).

Nous trouvons aussi un écran listant les périphériques de façon classique. Ici nous pouvons vérifier les périphériques ajoutés, l’état de leur batterie, le fait que la connexion Bluetooth est bien en fonctionnement. Un tri est possible par type d’usage (détection, climat…) ou par pièce.

Il y a également une rubrique historique indiquant toutes les informations échangées avec les modules. Là aussi également, il est possible de filtrer les inforamtions selon différents critères. Par défaut, les remontées d’informations de température et d’hygrométrie sont désactivés pour encombrer le moins possible l’historique. Mais vous pouvez faire de cette vue ce que vous voulez.

Il y a également un bouton avec des engrenages qui correspond à la page de création des automatisations. Nous allons y revenir.

Un petit point sur le fonctionnement des objets connectés : ils font bien leur travail et communiquent régulièrement les infos à la tablette. Si l’un est trop éloigné, non alimenté, etc., la tablette le prend en compte et affiche une notification.

Le fonctionnement de la caméra est un peu déroutant, car il y a un certain délai entre l’appui du bouton sur une prise de vue et la prise de vue effective en question, puis le temps que l’image soit envoyée de la caméra et de la tablette. Vous pourrez être un peu surpris si vous êtes habituées aux caméras en direct (de style « caméra IP). Notez justement que ce n’est pas une caméra en temps réel, il faut déclencher les prises de vues (étant donné la taille compact de la caméra et le fait qu’elle soit sur pile, l’autonomie serait extrêmement réduite si des images étaient transmises en continu).

Voici deux images prises par la caméra pour vous donner un aperçu fidèle, non redimensionnées et non retouchées (cliquez pour voir en taille réelle).

La résolution de 640×480 et la qualité sont correctes pour le but recherché par la tablette, juste avoir une indication de ce que se passe  en face de la caméra à un instant T.

Venons-en enfin à l’interface d’automatisation, la rubrique « programmes » proposée par la tablette. Sans surprise, elle est aussi très simple d’accès, et nous obtenons rapidement le résultat escompté.

Il suffit de spécifier un ou plusieurs déclencheurs, une ou plusieurs actions correspondantes, et éventuellement des conditions de calendrier pour que le scénario s’active. Ci-dessus, un exemple où nous voulons prendre une photo quand les membres de la famille rentrent à la maison, après l’école ou le travail.

Les déclencheurs peuvent être un évènement détecté sur un élément extérieur (type de mouvement, température), ou un élément détecté comme étant déconnecté, un évènement temporel comme une heure précise, le lever ou coucher du soleil…

Les actions peuvent être une notification par e-mail ou sur l’application, la prise d’une photo ou d’une vidéo, le déclenchement d’un autre programme ou le démarrage d’une tâche via tasker.

Quand au calendrier, il permet de définir une heure fixe ou une plage horaire à la minute près (les conditions de calendrier peuvent être complètement enlevées).

Tous les programmes réalisés sont trouvables ensuite sur l’écran « Programmes » où il est possible de les activer ou désactiver individuellement. Le bloc d’un programme résume son contenu, ce qui le rend accessible d’un coup d’œil.

Une dernière note : Archos prévoit d’ajouter d’autres éléments compatibles Archos Smart Home à sa gamme. Les éléments sont les suivants :

• Archos Siren Tag : une sirène compacte
• Archos Smart Plug : une prise gigogne pilotable à distance (pour piloter un appareil en on/off) avec mesure de la consommation
• Archos Motion Ball : un détecteur de mouvement sphérique
• Archos Smart Cam : une caméra plus élaborée que la Mini-cam : elle propose une résolution HD 720p, un détecteur de mouvement (jour et nuit jusqu’à 10m) et peut être utilisée en extérieur (cloche de protection antivol et étanche)

La tablette Archos dispose d’une autre fonctionnalité (non testée au cours de nos essais sur la tablette) : la compatibilité avec des modules 433MHz. Typiquement, des produits utilisant le protocole radio Chacon peuvent être pilotés depuis cette tablette.

Enfin, notons qu’il est possible de se connecter au système avec d’autres appareils mobiles sous Android et iOs (iPhone, iPad) via l’application officielle et en gérant les autorisation sur la tablette principale (malheureusement, pas de support de Windows Phone à ce jour). Il est cependant indispensable que la tablette Archos du système soit sous tension pour gérer l’ensemble du système.

Conclusion : cet ensemble peut-il vous convenir ?

Comme dit en préambule, Archos a voulu faire une gamme de produit axée sur la simplicité et le confort d’utilisation. Il est vrai que l’aspect « fun » est très présent, nous ajoutons les module facilement et nous les contrôlons ensuite de façon presque ludique. Les différents éléments font bien le travail, peut-être un regret pour les quelques limites de la caméra, mais dans l’ensemble, le contrat est tenu : nous avons un système qui peut être mis en place de façon très simple et sans avoir d’installation compliquée à faire, au point de vue bricolage (pas de vissage ni de perçage) ou du paramétrage des éléments.

Il faut aussi prendre en compte que les modules sont sur piles. Cependant, Archos annonce entre 1 et 2 ans d’autonomie pour chacun des modules avant le changement de pile, ce qui est assez prometteur. Une autre caractéristique du système : le Bluetooth est un protocole radio à portée limitée. Là encore, nous n’avons pas rencontré de soucis particuliers mais dans le cas d’une séparation de plusieurs étages, il est possible que la communication ne soit aps aussi probante.

C’est donc un système qui répond à un cas bien spécifique : ceux qui n’ont actuellement pas de domotique et qui cherchent à ajouter quelques systèmes dans leur maison pour le tout-venant, le système le plus simple possible. En raison des limites exposées ci-dessus, nous déconseillerons ce pack pour de la sécurité, mais en revanche il fera bien l’affaire pour des situations quotidiennes. Pour reprendre celles proposées en exemple sur la boite : savoir quand les enfants rentrent de l’école avec une image prise à la caméra et un e-mail, être informé qu’il faut dégivrer la voiture en fonction de la température extérieure.

Coup de chapeau cependant sur deux points où le pack excelle. D’une part, la simplicité d’installation et d’utilisation des modules. Ils sont très bien conçus de ce point de vue et peuvent être synchronisés à la tablette sans peine. Et d’autre part, le soin apporté à la simplicité et à l’ergonomie de l’appli présente sur la tablette. L’appli est très claire, très réactive, et donne la bonne quantité d’informations au bon moment. Bref, un modèle en terme d’expérience utilisateur, qui fait partie des gros points forts de cette tablette.

Donc au final, est-elle pour vous ? Si vous avez déjà votre système de domotique, que vous voulez mélanger différents protocoles radio et filaires, ou que vous avez de forts besoins en sécurité, elle ne fera sans doute pas l’affaire. Mais pour une installation légère où les besoins en domotiques sont simples et où l’utilisateur est en quête de simplicité dans l’installation et l’utilisation, nous sommes là devant un bon compromis !

Fibaro, une marque inévitable quant il est question de domotique Z-Wave, a une actualité débordante : la version 4 de l’interface de ses box domotiques est disponible en beta, apportant son lot de nouveautés. En parallèle, Fibaro a profité du salon du CEDIA pour dévoiler trois nouveaux modules. Petit tour d’horizon de ces modules que Fibaro a présenté. Nous aborderons la v4 dans un prochain article.

Le « Fresh Launch » de Fibaro au salon du CEDIA

À Denver, Colorado, se tient en ce moment le CEDIA Expo Media Preview Event, salon tenu par la CEDIA, association autour de la domotique.

Fibaro était présent avec une communication axée autour de la fraîcheur de ses produits, symbolisée par de belles pommes gravées du logo de la compagnie (tant que la pomme n’est pas croquée, toute ressemblance est fortuite !)

Sur la photo tout gauche (crédits Maureen Jenson et Nancy Klosek de Dealerscope) – l’équipe du stand Fibaro avec de gauche à droite : Joanna Ossowska (Marketing), Scott Calacci (Responsable développement USA) et Michal Rodziewicz (Directeur des Ventes). Source des autres photos : forums officiels de Fibaro.

Comme chaque année, Fibaro complète sa gamme en annonçant des modules relativement innovants. Nous avons vu constater au fil des ans qu’ils s’attachaient à proposer des nouveaux modules originaux, etoffant leur gamme au fil du temps. Cette année ne fait pas exception puisqu’on se laisse encore surprendre par les nouveautés proposées par le fabricant polonais de solutions domotiques !

Sur ce stand, nous voyons deux modules déjà connus : le détecteur de mouvement Z-Wave multifonctions Motion Sensor (FGMS) et la Home Center Lite. Il y a aussi une double Wallplug / prise murale exclusive au format de prise américain, qui ne nous concerne pas vraiment dans l’immédiat. Au passage, notons juste que les deux charges sont commandables individuellement, que la prise est dotée de deux ports USB et dispose d’un axe de rotation de 90° par rapport à la prise.

Venons-en aux trois nouveautés : le bouton, l’enceinte et l’interphone. Notez que nous avons pour l’instant un nombre limité d’informations sur ces produits, pas d’information sur la sortie en Europe, et il manque aussi certains détails sur les mode de connectivité (hybride Z-Wave / autres protocoles, ou seulement sur ces autres protocoles). Mais les informations proposées par Fibaro donnent déjà une bonne idée de l’utilisation de ces objets !

Le Bouton Z-Wave « Button »

Un bouton communiquant compact (très probablement en Z-Wave). Il disposera de trois actions configurables (clic simple, double clic et pression maintenue sur le bouton).

Il sera possible de faire fonctionner plusieurs boutons ensemble sous forme de « code » pour lancer des actions ou des scénarios particuliers (par exemple : double appui sur le rouge et un appui sur le vert pour déclencher une action spéciale). Le bouton est annoncé en 7 à 10 couleurs et sur les photos de l’évènement, le stand présente déjà 4 de ces couleurs : rouge, vert, bleu clair et violet. Enfin, le module sera alimenté sur pile pour une autonomie annoncée de 3 ans.

Un module plutôt attendu car la Fibaro manquait de modules de type « télécommande / bouton » (la solution consistait à relier un interrupteur ou bouton existant sur l’entrée d’un module Z-Wave émetteur). Hors de l’utilisation domotique, nous pouvons même imaginer des utilisations innatendues de ces boutons, par exemple les lier avec un Raspberry Pi et les utiliser comme « buzzers » pour un jeu de quiz !

Le Fibaro Player : la voix et les oreilles du système

Le Player est une enceinte intégrant un micro et différentes fonctionnalités autour de la musique et de la voix. Grâce aux fonctions de reconnaissance vocale et de synthèse vocale de la Home Center (système Lily, déjà présent sur les applications mobiles), le Player proposera une solution vous permettant de communiquer « naturellement » avec la Home Center 2.

Nous approchons donc ce principe de la maison connectée avec laquelle vous pouvez communiquer naturellement en disant vos instructions à haute voix, sans avoir besoin de passer par une interface tactile et visuelle.  En outre, c’est aussi un système de multiroom, proche de ce que propose Sonos, avec la possibilité d’avoir une enceinte dans chaque salle et de pouvoir diffuser une même musique dans ces salles. La Home Center a toujours eu la vocation d’être un système multimédia en plus d’être un serveur domotique, et ce module se rapproche totalement de cet aspect.

Là il est fort possible que ce module ne soit 100% utilisable qu’avec une Home Center 2 ou Lite. Reste à savoir si les fonctionnalités de diffusion audio pourront éventuellement être compatible avec les smartphone et tablettes Bluetooth, si cet objet peut avoir une utilisation totalement autonome, ou alors s’il restera un accessoire exclusif aux box domotiques de Fibaro. Que de questions encore en suspens !

Voici les fonctionnalités annoncées pour ce module « Player » :

• Streaming audio (diffusion) depuis des services de musique réputés.
• Si le Player ne localise pas la chanson souhaitée en local, il cherchera automatiquement dans les bases de données de ces services pour trouver la chanson ou l’album approprié.
• Interprêtation des commandes vocales pour collaborer avec la Home Center
• Retour vocal de la Home Center et du Player
• Identification de la position spatiale de l’utilisateur à la voix (requiert au moins 2 unités de Player)
• Application mobile dédiée
• Chargement par induction
• Autonomie de la batterie d’au moins 8 heures
• Possibilité de fixer l’élément au mur ou au plafond

 Le Fibaro Intercom : l’interphone domotique que nous attendions ?

Enfin, un produit qui pourrait rencontrer un certain succès car la plupart des interphones actuels ne sont pas interfaçables simplement avec une box domotique.

Il s’agit d’un système d’interphone complet avec caméra, haut-parleur, micro, bouton et même un petit affichage intégré.

Un appareil très ambitieux qui permettrait de contrôler entièrement l’entrée à son domicile ou son entreprise (il dispose de sorties filaires pour portail, gâche électrique) et qui pourra potentiellement être utilisé hors du système Home Center (c’est évoqué dans les caractéristiques techniques). Le gros point d’interrogation reste le prix auquel sera proposé cet interphone, mais s’il tient ses promesses, il pourra rencontrer un franc succès !

Les fonctionnalités annoncés pour l’Intercom de Fibaro :

• Identification visuelle et sonore de la position de l’utilisateur dans l’espace
• Image haute définition, captation sur un angle de 180 degrés.
• Interfaces Wi-Fi, BLE (Bluetooth Low Energy), GSM et Ethernet
• Batterie de secours de 12h
• 2 sorties relais contrôlables à distance (contrôle possible de portail et portillon)
• 2 entrées NO/NC pouvant être interrogées (possibilité de lancer une action depuis n’importe quelle source filaire liée à l’intercom)
• Communication sonore et visuelle avec l’utilisateur (via un affichage intégré)
• Coopération individuelle avec des services dans le Cloud pour une utilisation sans Home Center
• Flux vidéo additionnels pour les besoins spécifiques d’utilisation avec le réseau GSM
• Fonctionnement en coopération avec un autre Intercom, en mode maître et esclave
• Fonctionnement possible en interne avec de multiples appareils (communication en local avec d’autres intercom et appareils mobiles)
• Et dans le futur : implémentation d’un système de reconnaissance faciale et de fonctionnement personnalisé selon la personne reconnue

Voilà qui conclut ce tour d’horizon des différents produits annoncés par Fibaro. Nous espérons bientôt en savoir plus sur des points importants comme la disponibilité (s’ils seront tous disponible en Europe, et si oui, à quelle date), à quel prix ils pourront être proposés et plus de détails sur leur fonctionnement et leur dépendance éventuelle à une solution Home Center.

Une chose est sûre, Fibaro sait comment surprendre et propose des idées innovantes. Comme d’habitude, c’est à l’utilisation des produits que nous pourrons tirer des conclusions, mais sur le papier, l’innovation et les bonnes idées sont omniprésentes.

Dans un prochain article, nous aborderons les nouveautés de la V4 du logiciel interne des serveurs domotiques Home Center 2 et Lite. Une version qui, comme vous le verrez, apporte également un lot conséquent de nouveautés !

Cocorico ! Aujourd’hui nous vous présentons une marque de produits Z-Wave française ainsi que leurs premiers produits Z-Wave, prévus pour octobre prochain.

Swiid est une marque et une société français de création de produits Z-Wave, basée sur Paris. Une société toute jeune mais qui a déjà de grands projets et une foule d’idées. Ils ont vocation de proposer des produits Z-Wave innovants et à grande échelle. Inutile de dire que nous serons très attentifs au différents produits qu’ils proposeront.

L’un des modules lancés par la marque Swiid est la prise gigogne SwiidPlug.

Le principe est celui bien connu des prises gigognes. Il suffit de brancher le module dans une prise murale, puis de brancher une lampe ou un autre appareil à commander dans le module. On pourra ensuite le commander à distance.

Là où la prise se distingue c’est qu’elle est à un format compact, de la même manière que le Wallplug. La grande majorité des prises télécommandées (qu’elles soient en Z-Wave ou un autre protocole) sont généralement des « blocs ».

Ce module devrait être disponible dès le mois d’octobre. Nous attendons d’en savoir plus pour traiter plus en détail de ce module.

Dans cet article, nous allons surtout nous pencher sur un autre module : le Swiidinter. Comme son nom l’indique, c’est un interrupteur… Pas un interrupteur mural, mais un interrupteur destiné à être monté sur le cordon d’une lampe.

Lampe de chevet, lampe d’appoint pour la lecture, abat-jour, lampe de salon… Autant d’usages où le SwiidInter saura montrer son utilité.

Fini l’impossibilité de piloter la lampe avec son propre interrupteur lorsqu’elle a été pilotée de manière domotique, et inversement de l’allumer lorsque l’interrupteur principale est sur OFF.

Ici, l’interrupteur de la lampe, c’est celui qui a les fonctions domotiques…

Le module en lui-même est ce bouton, qui existe en deux coloris, noir et blanc. Il est très compact et discret, mais embarque tout de même les fonctions de communication Z-Wave nécessaires. Nous avons là un usage simple mais qui répond de manière pratique à un besoin bien précis : rendre communiquant un objet qui ne l’est pas directement.

Pour installer le SwiidInter, nous allons partir du bouton de base de la lampe que nous voulons domotiser. Après avoir soigneusement débranché la lampe (c’est logique, mais ça ne coûte rien de le préciser !) nous allons enlever le bouton existant. Pour ceci deux possibilités : soit il est possible d’ouvrir ce boitier et dévisser les câbles existant, soit nous sectionnons les câbles de part et d’autre du bouton.

Ensuite, nous ouvrons le boitier du SwiidInter, et nous relions les câbles de la lampe de part et d’autre du SwiidInter, les vissant sur les borniers prévus à cet effet. Et… c’est tout ! Un jeu d’enfant pour quelqu’un qui bricole un minimum.

Maintenant, sur notre interrupteur, nous conservons bien sûr l’usage simple d’un interrupteur on/off (avec en plus la LED du Swiid indiquant que la lampe est allumée), mais en plus les possibilités qu’apportent un module Z-Wave.

Le SwiidInter peut être intégré à un réseau Z-Wave. Ainsi il peut être commandé à distance par une box domotique, donc éteint ou allumé automatiquement selon une programmation précise…

L’intégration Z-Wave se fait très simplement grâce au l’insert situé au dos du boitier. Cet insert dispose d’une LED rouge indiquant la réussite des opération Z-Wave.

Le SwiidInter dispose aussi d’une fonction très pratique : deux groupes d’association Z-Wave qui permettent donc de commander d’autres périphériques Z-Wave sur deux actions :

• Le groupe d’association 1 permet de commander un appareil Z-Wave en on/off lors d’un appui long
• Le groupe d’association 2 permet de commuter l’appareil Z-Wave situé de l’autre côté à chaque appui (un usage très spécifique)

Exemple typique d’utilisation : deux lampes de chevet de part et d’autre d’un lit double, chaque lampe ayant son SwiidInter respectif. En associant les deux, si votre moitié s’assoupit, vous pouvez éteindre facilement les deux lampes de chevet à distance juste par une pression longue sur le bouton du SwiidInter qui est de votre côté.

La vidéo ci-dessous illustre ce fonctionnement :

Concernant la compatibilité, le SwiidInter, en tant que simple actionneur on/off, a une large compatibilité. Il fonctionne avec les contrôleurs Z-Wave suivants (liste non exhaustive, mais fournie par Swiid) :

• La box eeDomus de Connected Object
• La Zibase de ZODIANET
• La Home Center 2 de Fibaro
• La gamme Vera: Vera2, Vera3 et Vera Lite
• La Zipabox de Zipato
• La Z-Box de Z-Wave>Me
• Le HomeTroller Zee de HomeSeer avec un Z-Stick Aeotech

Un détail  à noter : le manuel nous indique que le retour d’état n’est pas automatiquement pris en compte. Avoir le retour d’état demandera plus ou moins de configuration selon la box. Sur l’eeDomus, le retour d’état était immédiatement opérationnel.

Pour finir, le SwiidInter sera disponible en deux coloris, blanc et noir :

Comme dit en début d’article, le Swiid vous sera proposé sur notre boutique dès sa sortie, prévue normalement en octobre 2014.

Dans sa gamme de modules Z-Wave encastrables, Qubino proposait déjà quatre modules bien différents :

• Module 1 relai on/off
• Module 2 relais on/off
• Module volets roulants
• Module variateur / dimmer

Ces modules disposent de nombreux avantages :

• Très compacts (conçus pour tenir dans une boite d’encastrement)
• Consommation réduite, utilisables sur du 230VAC ou du 24VDC.
• Mesure d’énergie et envoi de cette information en Z-Wave
• Entrée pour sonde de température Qubino
• Compatibilité accrue avec les box domotiques Z-Wave

Comme l’hiver arrive – et comme Qubino est à l’écoute de ses revendeurs français – deux nouveaux modules dédiés à la gestion du chauffage viennent d’arriver dans la gamme Qubino.

L’un d’eux, le module Fil Pilote est une nouveauté très attendue dans le marché de la domotique Zwave.

Ce module a été développé en partenariat entre un fabricant européen de qualité (Qubino) et deux acteurs majeurs de la domotique grand public sur le marché Français : www.planete-domotique.com et www.my-domotique.com

Leurs noms : ZMNHIA2 et ZMNHJA2, ou plus clairement : le module thermostat on/off et le module fil pilote. Découvrons ce que nous réservent ces deux nouveaux modules !

Module encastrable Thermostat On/Off Qubino

Sous ce nom vous est en fait proposé un pack comprenant une sonde de température et un module 1 relais avec programmation interne dédié aux fonctions de thermostat.

Il sera notamment utile dans le cas où vous voulez conserver la température de consigne de chauffage directement dans la box.

Sa sortie est un relai on/off configurable, ce qui signifie que vous pourrez piloter :

• un chauffage d’appoint directement sur son alimentation
• deux ordres fil pilote sur un chauffage (relais en mode NC) – notez que l’autre module présenté dans cet article est capable d’utiliser tous les ordres !
• une climatisation en on/off (relais en mode NC)

N.B. : pour simplifier nous parlerons ci-dessous de chauffage éteint et allumé, mais la logique inverse est valable avec une climatisation.

Fonctionnement

Le module a deux modes de fonctionnement : Auto et Off.

En mode Auto, vous pourrez envoyer une température de consigne sur le module (via une commande Z-Wave spécifique : COMMAND_CLASS_THERMOSTAT_SETPOINT). Le module déclenche son relais tant que la température n’est pas atteinte (en utilisant la température relevée sur sa propre sonde). Une fois cette température atteinte, le relais du module repasse à son état d’origine. Il est possible de définir les hystérésis, c’est à dire les écarts supérieur et inférieur par rapport à la consigne qui déclenchent la commutation du relais.

En mode Off, le module ne prend pas en compte la température de consigne. En revanche, il ne baissera pas en-dessous d’une température seuil, la température « Hors Gel » : si la température mesurée est en-dessous de ce seuil, le module commute le relais pour faire augmenter la température. Ceci pour éviter l’éclatement des tuyaux du au gel de l’eau. Cette température limite est par défaut de 5°C et elle est réglable via un paramètre Z-Wave.

Paramètres Z-Wave disponibles

Passons rapidement sur les paramètres et groupes communs au module 1 relais classique :

• Les paramètres 1, 2, 3 pour définir le type d’interrupteur sur I1 (bistable ou poussoir) et le type de contact sur I2 et I3 (NO ou NC).
• Les groupes d’association 1, 2, 3 permettent d’associer des périphériques Z-Wave qui suivront l’état, respectivement du relais Q en sortie du chauffage et des entrées I2 et I3.
• Le paramètre 10 définit la réaction du module aux ordres ALL ON / ALL OFF envoyés sur le réseau Z-Wave.
• Le paramètre 30 permet de définir si le module conserve son état après une coupure de courant.
• Les paramètres 40 et 42 quant à eux, définissent les conditions d’envoi d’un rapport d’énergie (selon une variation ou à un intervalle temporel défini).

Voyons maintenant les fonctions propres à ce module que permettent les paramètres Z-Wave :

Réglage des hystérésis et de la limite Hors Gel

Paramètre 43 : hystérésis de l’allumage. Réglable de -12,7 à 12,7 °C (par défaut -0,5°C), définit la différence de température tolérée en-dessous de la consigne avant que le chauffage ne soit allumé. Par exemple, pour une hystérésis de -0,5°C et une consigne de 19°C, le chauffage se rallume à 18,5°C.

Paramètre 44 : hystérésis de l’extinction. Réglable de -12,7 à 12,7 °C (par défaut 0,5°C), définit la différence de température tolérée au-dessus de la consigne avant que le chauffage ne soit allumé. Par exemple, pour une hystérésis de 0,5°C et une consigne de 19°C, le chauffage s’éteint à 19,5°C.

Paramètre 45 : limite Hors Gel, le module ne permettra pas au chauffage de rester éteint en-dessous de cette température. Par défaut 5,0°C.

Alarme de température

Paramètre 60 et groupe 5 : réglage d’une alarme de température basse. Le paramètre 60 est réglable de 0°C à 100,0°C (par défaut 5,0°C) Lorsque la température indiquée à ce paramètre est atteinte, une alarme est envoyée aux modules Z-Wave du groupe 5.

Paramètre 61 et groupe 4 : réglage d’une alarme de température basse. Le paramètre 61 est réglable de 0°C à 100,0°C (par défaut 70,0°C) Lorsque la température indiquée à ce paramètre est atteinte, une alarme est envoyée aux modules Z-Wave du groupe 4.

Réglage du relais en normalement ouvert ou normalement fermé (NO ou NC)

Le paramètre 63 permet de définir quelle état du relais correspond à « augmenter la température » ou « diminuer la température ». Vous pouvez vous reporter au bloc d’informations ci-dessus pour voir les différentes possibilités qu’offrent ce réglage (chauffage, climatisation, fil pilote…).

Par défaut, le relai est en NO, c’est à dire que le passage du courant en sortie du module correspond aux cas où le module cherche à déclencher le chauffage. Le mode NF permet d’inverser ce fonctionnement.

Vous retrouverez toutes ces informations de fonctionnement du module dans la notice du module Thermostat on/off encastrable Qubino.

Module encastrable fil pilote Qubino

L’autre module proposé par Qubino est un module fil pilote. Il propose un fonctionnement encore plus spécifique : il peut directement envoyer un ordre fil pilote sur un radiateur.

Sur le blog, nous avons déjà abordé plusieurs fois le fonctionnement d’un fil pilote, un contact présent sur les radiateurs électrique et permettant de le faire fonctionner sur différentes variation de consignes par rapport à son thermostat interne (voir l’article fil pilote, chauffage et planification).

Ce module va plus loin et permet une installation encore plus rapide : il s’ajoute simplement à un radiateur existant. Il suffit de dédoubler respectivement la phase et le neutre du radiateur pour alimenter le module, et de relier la sortie Q du module au fil pilote du radiateur.

Contrairement à la méthode « habituelle » pour commander un module fil pilote en domotique, ici nous n’avons pas besoin d’ajouter une diode etre le module et l’entrée fil pilote du chauffage. Il n’y a pas besoin non plus d’ajouter une sonde de température étant donné que c’est le radiateur qui relève la température et qui fait en sorte d’atteindre la consigne indiquée sur son thermostat.

Comme tout module encastrable Qubino, il tient facilement dans une boite d’encastrement une fois les branchements réalisés.

Au niveau des fonctionnalités, c’est là que ça devient très intéressant : le module est capable d’envoyer pas moins de 6 ordres fil pilote différents : les 4 ordres « classiques » (Confort, Eco, Arrêt et Hors Gel) et deux ordres supplémentaires avec 1°C ou 2°C de moins que la température de consigne (confort). Tous les ordres du tableau sont présents.

Ainsi, sur votre contrôleur Z-Wave vous pourrez directement faire apparaître ces 6 ordres fil pilote, les déclencher en direct ou selon une planification…

Mais ce n’est pas tout : le module propose en outre trois entrées (I1, I2 et I3), et ces trois entrées sont personnalisables pour déclencher l’ordre fil pilote de votre choix, en utilisant un bouton ou même, pourquoi pas, un capteur ayant un contact sec en sortie.

Les réglages disponibles sur le module

Concrètement, chacune des entrées est réglable individuellement de la manière suivante :

• Définir si c’est un poussoir ou un interrupteur bi-stable qui est relié
• Définir le contact comme étant NO (normalement ouvert) ou NC (normalement fermé) – via les paramètres 4, 5, 6
• Choisir l’ordre déclenché dans le module lors d’un changement sur cette entrée

Pour l’ordre fil pilote, chaque entrée lance par défaut un ordre différent :

• l’interrupteur sur l’entrée I1 déclenche l’ordre 1 (Confort)
• l’interrupteur sur l’entrée I2 déclenche l’ordre 4 (Eco)
• l’interrupteur sur l’entrée I3 déclenche l’ordre 5 (Hors Gel)

Ce paramétrage permet de mettre en place différents systèmes, par exemple un système de boutons permettant de passer d’un ordre à l’autre.

Alternativement, les appareils Z-Wave associés dans les groupes 2, 3 et 4 du module répliquent l’état respectif des entrées I1, I2 et I3. Il est donc possible, en désactivant le contrôle de l’ordre via ces entrées, d’utiliser les entrées de ce module pour télécommander d’autres appareils Z-Wave en on/off. Le groupe 1 quant à lui réplique l’état en sortie du module (selon des valeurs de 1 à 100, voir paragraphe suivant).

Un paramètre complémentaire (le paramètre 30) permet de spécifier si le module conserve son état en cas de coupure de courant.

Par défaut (valeur 0), il conservera le dernier état connu avant une coupure de courant. Avec la valeur 1, vous pouvez choisir qu’il retourne à l’état « Arrêt ».

Intégration dans les box domotiques

Double ration de bonnes nouvelles : les constructeurs de box domotiques (notamment les Français, Zibase et eeDomus) ont été contactés pour faire une intégration la plus complète possible de ce module.

L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire que la box ait une intégration spécifique au module pour pouvoir le contrôler. En effet, pour les box domotiques qui n’ont pas ce module dans leur base de périphérique, le module sera vu comme un variateur, chaque ordre ayant une série de valeur lui correspondant. Concrètement, le tableau de correspondance est le suivant :

Il vous suffira donc de créer un variateur et de nommer les différents ordres de variateur avec les ordres fil pilote (selon les possibilités du contrôleur utilisé). Par exemple, pour les box où l’on peut créer une liste de valeurs, vous mettrez la valeur 5 pour Confort, 15 pour Confort-1°C, et ainsi de suite jusqu’à 100 pour l’ordre Arrêt.

C’est donc un module qui simplifie l’utilisation du fil pilote avec le Z-Wave, et qui offre un certain nombre de possibilités complémentaires. Et surtout, type de un module qui n’existait pas jusqu’à présent en Z-Wave. Nous sommes ici dans le cadre d’un contrôle direct de l’appareil !

Vous retrouverez toutes ces informations de fonctionnement du module dans la notice du module Fil Pilote encastrable Qubino.

Deux solutions concrètes pour gérer le chauffage en Z-Wave

Concrètement, Qubino offre désormais deux choix pour commander très simplement un système de chauffage :

• soit en passant par un système de thermostat où c’est le contrôleur qui gère la consigne de température et permet différent modes.
• soit en utilisant directement la fonction fil pilote intégrée aux radiateurs modernes.

Ainsi, vous n’avez plus qu’à opter pour la solution qui convient le mieux à votre système et à faire votre choix parmi les deux modules proposés par Qubino.

Ces produits sont disponibles dès aujourd’hui en commande sur notre boutique !

 Découvrez le module Thermostat on/off sur notre boutique Découvrez le module Qubino Fil Pilote sur notre boutique Le module Qubino Fil Pilote est également disponible en pack de 5 modules

 Remercions une nouvelle fois Pascal de www.my-domotique.com sans qui ce module n’aurait pas pu naitre.

Nous reprenons aujourd’hui la suite de la présentation des modules Qubino. nous vous présentons aujourd’hui les modules Qubino 2 relais.

Ces modules sont des modules encastrables entièrement pilotables en Z-Wave, qui permettent de commuter 2 relais en on/off et qui proposent la mesure d’énergie pour chacun de ces relais. En outre ils disposent d’une entrée permettant d’ajouter une sonde de température filaire.

Les sondes de températures sont elles aussi arrivées dans notre boutique et nous profiterons de cet article pour vous les présenter, notamment la manière dont les sondes sont reconnues dans les box domotiques.

Le module 2 relais avait déjà été présenté lors d’un précédent article expliquant comment commander un chauffage tout en mesurant sa consommation électrique. Nous aborderons plus en détail le module en lui-même.

Les entrées et sorties du module Qubino 2 relais

Nous trouvons ici un module similaire à celui 1 relais, hormis qu’une des entrées est remplacée par une sortie. Nous retrouvons donc, au lieu d’une seule sortie Q, deux sorties Q1 et Q2.

Tout comme le module 1 relai, il peut être connecté en courant alternatif 230V ou en courant continu 24V. La puissance maximum des charges en sortie est de 920W par relais (en 230VAC) et 96W par relais (en 24VDC).

Quant aux deux entrées destinées à accueilir des interrupteurs, elles correspondent chacune à une des sorties. Elles peuvent bien évidemment être réglées pour accueilir un bouton poussoir ou un interrupteur deux positions.

Une autre différence par rapport au module 1 relai, au niveau de l’association : comme chaque entrée correspond directement à une sortie du module, nous ne pouvons pas associer une entrée à un autre appareil Z-Wave indépendamment de l’état de la charge. Dans la pratique, les modules Z-Wave associés aux groupes 1 et 2 correspondent respectivement à l’état des sorties Q1 et Q2, indépendamment du fait que ces sorties aient été commutées par un interrupteur ou par un contrôleur domotique.

Voici le schéma de branchement de ce module en 230V. Ce schéma montre les différentes bornes dont le module dispose. Notez également la présence de l’entrée TS destinée à la sonde de température.

Le schéma de branchement en courant continu 24V est similaire, en remplaçant le Neutre par le Positif et la phase (L) par le Négatif.

Intégration dans les box domotiques

Si vous avez l’habitude d’essayer des nouveautés Z-Wave, vous le savez probablement : les modules Z-Wave ayant des spécificités (en l’occurence, 2 relais, la mesure d’énergie, la sonde de température…) ont parfois des intégrations compliquées dans les box domotiques. Ils peuvent être pris en charge partiellement, demander des manoeuvres spéficiques pour être bien mis en place, voire ne pas fonctionner du tout.

Fort heureusement, les modules Qubino sont très respectueux des standards Z-Wave ce qui garantit une intégration plus simple. De leur côté, les fabricants de box domotiques ont aussi très rapidement fait le nécessaire pour que le module soit bien intégré.

Voici les fonctionnalités du module, qui devraient dans l’idéal être toutes exploitables sur les box domotiques :

• Contrôle séparé des 2 relais
• Retour d’état séparé des 2 relais
• Information de consommation séparée pour chacun des relais
• Remontée de l’information de température.

Nous passerons au banc d’essai : eeDomus, Zibase, Zipato box, Vera 3/Lite, Home Center 2/Lite et Domoticz avec RaZberry.

N.B. : assurez vous de bien avoir la dernière version du logiciel interne de votre box domotique pour pouvoir obtenir le fonctionnement indiqué ci-dessous !

Sur l’eeDomus

Le module 2 relais est très bien pris en charge dans l’eeDomus : le module est détecté, et nous obtenons bien la commande et retour d’état des deux canaux…

Ainsi que les différents canaux de consommation et de température.

Pas besoin de manipulation particulière ici, si ce n’est de cacher éventuellement les canaux dont vous n’avez pas l’utilité (la sonde de température par exemple s’il n’y en a aucune reliée au module).

Sur la Zibase

La méthode d’ajout Z-Wave classique : il nous suffit de créer un périphérique actionneur Z-Wave, de cliquer sur ASSOC et de réaliser la maneouvre d’inclusion sur le module pour inclure celui-ci sur la Zibase.

Quelques manœuvres spécifiques à la Zibase sont nécessaires pour avoir un pilotage du module et les informations complètes.

Et voici le résultat obtenu dans le PCPad 2 : deux actionneurs, mesure de consommation totale et mesure d’énergie.

Notons que la mesure d’énergie remontée est le total de l’énergie des deux relais : il ne semble pas être possible actuellement d’obtenir la consommation individuelle de chaque relais (hormis en désactivant complètement la consommation pour le relais).

Sur la Zipabox

Sur la Zipabox, l’inclusion est directe est impeccable. Après ajout en Z-Wave du module, les deux relais apparaissent, pilotable indépendamment, ainsi que la mesure d’énergie de chacun des relais.

La sonde de température apparaît elle bien aussi dans la liste des modules, il m’a juste fallu décocher la case « caché » et préciser qu’il s’agissait bien d’une mesure de température (probablement pour prévoir le cas où aucune sonde de température n’est branchée). Hormis cela, rien de particulier, toutes les fonctions sont présentes !

Sur les box de type Vera (Vera 3 et Vera Lite)

Sur la Vera, 3 blocs apparaissent : deux blocs correspondant à chacun des relais (avec retour d’état, commande on/off, et mesure d’énergie), et un troisième bloc « maître », qui permet de commander les deux relais en même temps, de savoir si au moins l’un des relais est allumé, et qui indique le total de la consommation sur les deux relais.

Les modules ne sont pas nommés par défaut donc il vous faudra tester chaque bloc pour établir une correspondance.

En revanche, l’information de température n’est pas remontée immédiatement. Dans l’absolu, il doit être possible d’appeller cette température en utilisant du code Luup. Nous ajouterons la méthode ici si elle est trouvée après la publication de cet article. Et pour une utilisation sans sonde, cela reste une très bonne intégration du module parfaitement exploitable !

Sur les autres systèmes

L’utilisation n’a pas été concluante sur la Home Center 2/Lite. Celle-ci détecte mal le module et n’est pas capable de l’afficher correctement dans son interface.

Sur Domoticz, les tests n’ont pas été concluants non plus. Cependant, sur Z-Way (une interface permettant de piloter l’extesnion Z-Wave RaZberry et de faire le lien avec un logiciel Domoticz), nous parvenons à récupérer toutes les informations (avec curieusement une seule mesure d’énergie). Donc il est possible qu’une prise en charge soit en place prochainement sous Domoticz. Notez également que les tests ont été effectués avec une carte RaZberry, il est possible que l’utilisation d’un dongle USB Z-Wave offre de meilleurs résultats.

Les paramétrages proposés pour ce module

Tout comme son homologue à 1 relai, ce module dispose de nombreux paramètres Z-Wave. Passons en revue les possibilités de configuration qui nous sont offertes.

Paramétrage des entrées I1 et I2 et association

Les paramètres 1 et 2 ainsi que les groupes d’association du module permettent de définir le fonctionnement des deux entrées du module (sur borniers)

• Paramètres 1 et 2 : pour définir pour chacune des entrées I1 et I2 si le bouton lié est un est un poussoir (0) ou un interrupteur bi-stable, à deux positions (1). La valeur par défaut est bi-stable, 1.
• Groupe d’association 1 : les noeuds Z-Wave ajoutés dans ce groupe auront l’état on/off répliqué sur celui de la sortie Q1 (que cet état soit changé par Z-Wave ou par l’interrupteur I1).
• Groupe d’association 2 : les noeuds Z-Wave ajoutés dans ce groupe auront l’état on/off répliqué sur celui de la sortie Q2 (que cet état soit changé par Z-Wave ou par l’interrupteur I2).

Le groupe 3 est réservé à la communication entre le module et le contrôleur Z-Wave.

 Paramétrages sur le fonctionnement du module

•  Paramètre 10 :  permet de définir comment le module réagit à l’instruction ALL ON / ALL OFF lorsqu’elle est envoyée par un contrôleur du réseau Z-Wave. Valeurs possibles :
  • Par défaut, 255 : le module réagit aux instructions ALL ON et ALL OFF
  • 0 : le module ne réagit pas à ces instructions
  • 1 : le module obéira à l’ordre ALL OFF mais pas à l’ordre ALL ON
  • 2 : le module obéira à l’ordre ALL ON mais pas à l’ordre ALL OFF
• Paramètre 11 : extinction automatique du relais Q1 après un délai défini. Ce paramètre permet notamment d’utiliser le relais en mode impulsionnel (pour la commande d’un portail par exemple). Nous pouvons saisir une valeur de 1 à 65535, correspondant aux valeurs de 0,01seconde à 655,35 secondes (au centième de seconde près !), et 0 (valeur par défaut) pour désactiver l’extinction automatique.
• Paramètre 12 : extinction automatique du relais Q2 après un délai défini. Idem que paramètre 11 mais pour le relai 2.
• Paramètre 30 : mémorisation de l’état des relais après une coupure de courant. Ce paramètre définit si le module garde ou non en mémoire l’état des relais lorsqu’une coupure de courant à lieu. Par défaut (valeur 0), il mémorise son état et le reprend lorsque le courant est rétabli. Avec la valeur 1, il retourne directement à la position off lorsque le courant est rétabli. Réglage commun pour les deux relais.

Paramétrages sur l’envoi de la mesure de la tension

Enfin, deux paramètres pour chacun des relais (soit un total de 4) nous permettent de déterminer ce qui déclenche l’envoi d’un rapport sur la tension en sortie du module (donnée en W) au contrôleur domotique. Par défaut, l’info sur la tension instantannée est envoyée toutes les 5 minutes ou si l’énergie mesurée varie de plus de 3%. Nous pouvons régler ces paramètres différemment :

• Paramètres 40 et 41 : pourcentage de variation nécessaire pour que le rapport soit envoyé (Q1 et Q2)
  On saisit directement une valeur de 0 à 100% pour déterminer le pourcentage de variation nécessaire à l’envoi du rapport au contrôleur. La valeur 0 désactive complètement les rapports sur la variation de tension (on n’a donc uniquement les rapports sur une temporisation définie). Par défaut, la valeur est de 3%.
  Quel que soit le réglage, si le changement d’énergie est inférieur à 1W, aucun rapport n’est envoyé au contrôleur.
  Le paramètre 40 concerne la mesure d’énergie sur Q1 et le paramètre 41 concerne Q2.
• Paramètres 42 et 43 : Intervalle de temps pour un envoi du rapport sur l’énergie instantanée (Q1 et Q2)
  La valeur assignée à ce paramètre est l’intervalle de temps (0 – 65535) en secondes. À chaque intervalle, un rapport de tension est envoyé au contrôleur principal. La valeur de 0 désactive complètement le rapport sur une temporisation définie et laisse possible l’envoi des rapports sur une variation (si la valeur du paramètre 40 n’est pas 0).
  Le paramètre 42 concerne la mesure d’énergie sur Q1 et le paramètre 43 concerne Q2.

Conclusions sur le module 2 relais

Tout comme le module 1 relais, ce module Qubino dispose de nombreux avantages :

Encore une fois, c’est un module très appréciable. Notamment à l’égard des fonctions en plus qu’il propose : sonde de température, mesure d’énergie et très bonne intégration domotique de ces fonctions. Tant qu’on reste dans le cas de figure où il n’y a pas besoin de séparer l’alimentation du module et le courant en sortie des relais, et pour une puissance inférieure à 920W.

Pour conclure, voici un tableau comparatif de ce module et du module équivalent chez Fibaro, vous permettant de voir où se situent leurs principales différences.

La France est très bien représentée, avec plusieurs stands, dont deux marques dont nous avons déjà parlé à pas mal de reprises sur ce blog : eedomus et Swiid.

Concernant eeDomus, c’est bien sûr leur Box Domotique qu’ils ont présenté.

Nous revenons aujourd’hui sur la mise à jour proposée par l’eeDomus au début de ce mois d’octobre 2014. Une mise à jour qui, comme souvent, propose beaucoup de nouvelles fonctionnalités supplémentaires pour cette box domotique, ainsi que des améliorations et corrections diverses.

Au sommaire, le portail de l’eeDomus change de look et propose de nombreux choix de personnalisation graphique.

Il y a également l’arrivée notable du mode « Plan » sur les interfaces mobiles permettant une utilisation très intuitive des commandes de l’eeDomus.

De nouveaux périphériques Z-Wave font également leur apparition dans la liste (déjà bien longue) des périphériques gérés par l’eeDomus.

Et bien sur, diverses autres améliorations et corrections sont au rendez-vous. Rentrons dès maintenant dans le vif du sujet !

Nouveau look du portail eeDomus et choix graphiques

Le look du portail d’accès à l’interface de l’eeDomus (secure.eedomus.com) a été amélioré, proposant une présentation plus moderne et clair et l’accès à de nouvelles options de personnalisation de cet affichage.

Nous pouvons désormais personnaliser la couleur de fond et l’image de fond pour chaque affichage.

Choix du fond d’écran sur une section :

Il est également désormais possible d’égaliser la hauteur des widgets (par exemple lorsqu’on affiche des infos d’éléments inclus dans une catégorie, et que ceci augmente la hauteur du widget).

De quoi contenter ceux qui préfèrent avoir des éléments bien alignés tout comme ceux qui préfèrent un peu plus de souplesse !

Toujours dans cette optique de personnalisation, une option sur la largeur des Widgets (fixe ou automatique) est proposée pour l’écran d’accueil. Et vous pouvez choisir un nombre de colonnes différent pour l’écran d’accueil et le reste des pièces.

La personnalisation de l’affichage est accessible facilement et à tout moment, en déroulant le menu « Configuration » et en cliquant sur « Paramètres d’affichage ».

Les jauges linéaires et circulaires s’affichent désormais sur les interfaces des tablettes (la technologie flash bloquait cet affichage jusqu’à maintenant).

De plus, les couleurs des 3 zones peuvent désormais être personnalisées, comme vous le montre l’exemple ci-dessous avec des couleurs choisies avec goût :

Pour rappel : l’affichage de la jauge est sélectionnable en cliquant sur la flèche vers le bas situé dans le coin supérieur droit d’un widget. Dans le menu « Type d’affichage« , vous pouvez choisir comment s’affichera la mesure.

Les options de colorisation, définition des zones, etc., sont sur le sous-menu « Personnaliser l’affichage du Widget » :

Ce menu permettant de sélectionner le type de widget fonctionne maintenant aussi sur les tablettes.

Le mode plan

Une des nouveautés principales de cette mise à jour est le mode plan, disponible sur les applications iOs et Android.

Ce mode vous permet de choisir une image de fond pour chaque pièce (photo d’un intérieur, plan…), et de placer les différents éléments domotisés sur le plan ou sur la photo, par simple glisser/déposer.

Il est possible à tout moment de passer au mode Liste (affichant tous les widgets) ou au mode Plan. Les éléments sont personnalisables (taille, couleur de fond, informations à afficher…).

Exemple avec un plan :

Chaque élément peut être piloté en cliquant simplement dessus :

Exemple en mode portrait, avec une photo et la couleur de fond des modules personnalisée :

Ce nouveau mode saura conquérir les phobiques des listes de modules qui préfèrent une approche plus concrète et visuelle !

Nouveau périphériques supportés

De nouveaux périphériques sont pris en charge via le Transmitter RFXCom 433Mhz relié en USB à l’eeDomus : les capteurs TFA Weather et les actionneurs Livolo.

De nouveaux périphériques Z-Wave sont pris en charge :

• Le SwiidInter, interrupteur on/off sur cordon (présenté dans un article de notre blog, pas encore commercialisé)
• Le détecteur d’ouverture multifonctions TSM02 de TKB Control
• La sirène intérieure GEN5 Aeotec
• Le commutateur forte charge 40A GEN5 Aeotec
• La prise giogne commutateur on/off avec mesure d’énergie GEN5 Aeotec

Gestion des périphériques

Quelques nouveautés améliorent encore plus le confort d’utilisation de l’eeDomus.

Il est désormais possible d’accéder à la configuration d’un périphérique directement en cliquant sur le titre du widget correspondant. Économisant ainsi le clic sur la flèche de menu déroulant et sur l’élément « Configuration du périphérique ».

Les périphériques peuvent désormais être triés par niveau de batterie dans la liste, permettant de mettre en exergue, par exemple, ceux qui ont le niveau de charge batterie le plus faible.

Avant, la suppression d’un périphérique entraînait la suppression des règles associées : elles sont désormais seulement désactivées.

Sur l’écran de consultation des images de caméras, le filtre sur les images est désormais sauvegardé. De plus, un bug sur la génération de vidéo de la caméra a été corrigé.

Périphériques HTTP et API

La gestion des erreurs des capteurs et actionneurs http est assouplie. Vous avez la possibilité d’ignorer les erreurs selon 3 configurations : Toujours / Jamais / Après 3 erreurs.

De nouveaux tags sont pris en compte pour les capteurs et actionneurs http :

• [DATE],
• [TIME],
• [LAST_VALUE PERIPH_ID=xxxx]

Le bug suivant à été corrigé : lorsqu’une règle avait comme action de mettre plusieurs capteurs à jour,  certains capteurs HTTP n’était pas mis à jour.

Un ajout lié à l’API : un assistant, sous forme de formulaire, vous permet de créer facilement vos requêtes API. Il suffit de cliquer sur l’icone en forme de clé (à côté du code API d’un périphérique ou sur l’onglet « Mon Compte », à l’endroit permettant d’obtenir ses codes API). Vous accédez à votre identifiant et votre clé API mais égaleemnt à ce nouveau formulaire qui construit lui-même une requête en fonction des paramètres que vous sélectionnez.

Autres corrections

Enfin, voici quelques autres corrections ayant eu lieu lors de cette mise à jour :

• Il est désormais possible de naviguer en plein écran intégral sur iPad, et la compatibilité avec iOS 8 (concernant les iPad et les iPhone) a été améliorée.
• L’absence d’adresse d’un périphérique RFXTrx pouvait empêcher le fonctionnement des autres périphériques, ceci a été corrigé.
• Correction d’un problème de compatibilité avec les périphériques X10 lighting (sur RFXTrx via USB)
• Bug corrigé : bug qui se présentait lorsque des notifications contenaient le caractère « & »
• Bug corrigé : bug qui se présentait lors d’une conversion JSON vers XML quand un attribut contenait un espace
• Certains actionneurs n’apparaissaient pas dans la programmation « Centralisation des ouvertures »
• Des actions très rapides depuis le portail eeDomus pouvaient ne pas être exécutées
• Correction d’un bug sur les critères de règles « Non en cours de macro »

Il ne vous reste plus qu’à aller profiter de votre eeDomus, des nouveaux choix de personnalisation graphique et surtout du tout nouveau mode plan !

Notez une dernière chose : ceci sera annoncé dans la prochaine mise à jour de l’eeDomus, mais ça a déjà été ajouté : les modules fil pilote et thermostat Qubino sont entièrement pris en charge par l’eeDomus. Merci à l’équipe de Connected Object qui a été très à l’écoute et réactive pour l’intégration de ces deux modules !

Dans ce tutorial, nous vous proposons une méthode vous permettant d’utiliser la consigne d’un thermostat Z-Wave physique pour modifier directement la consigne de température d’une programmation de type « Zone de Chauffage » dans l’eeDomus.

En l’occurence, nous utiliserons un SRT321, thermostat pourvu d’une molette permettant de régler une consigne. Notez qu’il est bien sûr possible de reprendre le principe ci-dessous pour n’importe quel thermostat capable de communiquer une consigne à l’eeDomus et la recevoir en retour.

En l’occurence, le SRT321 inclus sur une eeDomus peut communiquer de la façon suivante :

• Le thermostat mesure la température et la transmet à l’eeDomus
• Si nous changeons la température sur le thermostat (avec la molette), elle est immédiatement transmise à l’eeDomus
• Si nous changeons la température sur le portail eeDomus, elle est transmise au thermostat (lors de la prochaine communication entre l’eeDomus et le thermostat)

De son côté, le thermostat peut indiquer la température mesurée ainsi que la température de consigne actuellement en mémoire.

Si nous ajoutons le thermostat SRT321 a l’eeDomus, nous pouvons directement utiliser son thermomètre intégré pour créer une zone de chauffage, mais il n’est pas possible d’utiliser directement le thermostat pour modifier la valeur de consigne.

Création d’une Zone de chauffage : nous pouvons spécifier la température source et le chauffage à déclencher, mais pas de périphérique servant de « consigne ».

En effet, lorsque nous créons une zone de chauffage, par défaut, la consigne n’est modifiable que via l’application eeDomus (interface web, applis mobiles)… Donc dans le cadre d’une commande centralisée par le smartphone, c’est très bien, mais ça devient plus compliqué si nous voulons pouvoir utiliser également le thermostat physique pour modifier cette valeur de consigne.

Heureusement, avec l’eeDomus il y a toujours une solution !

Notre objectif va être d’utiliser le module créé dans l’eeDomus par le thermostat comme consigne de température générale, pour que cette consigne soit récupérée par la programmation « Zone de chauffage ». L’objectif est de pouvoir changer la consigne finale, qu’elle vienne d’une intervention manuelle sur l’eeDomus (via l’appli mobile ou l’interface web), ou d’une intervention physique sur le thermostat (ou encore d’un automatisme inscrit dans l’eeDomus !).

Crédits images : personnages conçus par Freepik

Quelques éléments de préparation

Avant tout, il faut vous assurer de la bonne communication entre l’eeDomus et le thermostat. Pour savoir comment inclure correctement le thermostat dans le réseau de l’eeDomus, je vous propose de lire notre article expliquant l’installation du SRT321 sur l’eeDomus..

Ensuite, pour que la température indiquée sur le thermostat remonte sur l’eeDomus rapidement, il faut faire un paramétrage radio, qui est expliquée sur la fiche du SRT321 de la documentation eeDomus. Ce paramétrage radio consiste à ajouter l’eeDomus dans les groupes d’association 1, 3 et 4 du thermostat SRT321. Ainsi le thermostat renvoie ces valeurs instantanément, dès qu’il y a une modification de la valeur du thermostat. Vous le constaterez, c’est quasiment instantané.

Il vous faudra également avoir créé la zone de chauffage.

Les scripts eeDomus à la rescousse

Afin de pouvoir mettre en place notre système, nous allons utiliser le système de scripts PHP hébergé sur l’eeDomus, mis en place lors de la mise à jour d’avril dernier.

Étape 1 : récupérer les codes API

Au préalable, nous avons besoin des code API de la consigne de thermostat et de notre zone de chauffage.

Pour trouver le code API du thermostat, c’est simple : il suffit de cliquer sur son bloc et de dérouler la section « Paramètres avancés« .

Pour trouver le code API de la zone de chauffage, il faut chercher un peu plus loin. Cliquez sur « Configuration » en haut à droite de l’interface eeDomus pour afficher la liste des périphériques. Puis sur les titres de colonnes, cliquez sur la flèche. Là vous avez la possibilité de changer l’ordre de tri mais également d’afficher certaines colonnes cachées. Cochez « Code API » pour afficher la colonne correspondante.

Et là, allez jusqu’à votre section « Périphériques Virtuels » (c’est plutôt vers le bas de la liste) et notez le code API renseigné en face de votre Zone de chauffage.

N.B. : vous pouvez également utiliser cet écran pour relever l’API du thermostat, faisant ainsi d’une pierre deux coups ! Notez également que vous n’aurez pas besoin de vos « identifiants API » (identifiant et mot de passe) pour les étapes suivantes.

Étape 2 : accéder à la gestion des script et mettre notre script en place

Pour le système de script, il va vous falloir vous connecter en direct sur votre box eeDomus, sans passer par le portail. Il vous faut donc être sur le même réseau local que l’eeDomus, ce n’est pas faisable si vous accédez à l’eeDomus depuis l’extérieur !

Dans le panneau « Configuration », en cliquant sur l’eeDomus, vous avez son adresse IP de secours qui apparaît.

Pour l’exemple nous avons 192.168.1.30. L’eeDomus a généralement ce chiffre 30 en fin d’adresse IP, l’avant-dernier chiffre dépend de votre configuration réseau.

Cliquez sur cette adresse et identifiez-vous (avec votre login et mot de passe du portail eeDomus. Une fois identifié, ajoutez le repertoire « /script/ » sur l’URL pour pouvoir accéder au système de scripts ( http://192.168.1.30/script/ par exemple)

Vous pouvez, au choix, créer un fichier php contenant le code ci-dessous, ou bien télécharger notre script php prêt à l’emploi : Script Thermostat (archive .zip à décompresser pour récupérer le fichier .php).

Le code (à placer dans un fichier script_thermostat.php  créé en respectant les consignes de la documentation eeDomus).

<?
$consigne = getValue(getArg('code_thermostat'));
$json_result = setValue(getArg('code_zonechauffage'), $consigne['value'], true); 
?>

Donc ce script, tout simple, récupère la valeur du thermostat dans une variable $consigne, et envoie cette variable à la zone de chauffage. Au passage, la fonction setValue() vérifie si la valeur fait partie des valeurs acceptées par le thermostat (avec l’argument « true »).

Quelle que soit votre méthode d’obtention du script, vous pouvez l’envoyer sur l’interface en cliquant sur « choisissez un fichier » et en envoyant le fichier. Il apparaîtra alors dans la liste des scripts :

Une note sur le lancement du script : conformément aux recommandations de Connected Object, les code API ne sont pas indiqués « en dur » dans le code, nous les spécifierons lorsque nous lancerons le script.

Par exemple, avec le code API 123 pour le thermostat et 456 pour la zone de chauffage :

 http://192.168.1.30/script/?exec=script_thermostat.php&code_thermostat=123&code_zonechauffage=456

Lancé avec cette adresse, le script récupère la valeur de consigne du périphérique ayant le code API 123 et la transmet sur la zone de chauffage ayant le code API 456.

Non seulement cela permet une modification plus aisée des codes API (si vous remplacez le thermostat ou la zone de chauffage, cela générera un code API différent), mais cela nous donne également la possibilité d’utiliser un seul script pour plusieurs zones de chauffage différentes (rien qu’en changeant les code API, nous pourrions actionner une autre zone de chauffage avec un autre thermostat, sans interférer avec le fonctionnement du premier).

Étape 3 : prévoir le déclement du script dans la programmation de l’eeDomus

Nous avons donc notre script, mais un script a besoin d’être sollicité pour pouvoir se déclencher.

Créez un nouveau périphérique de type « Actionneur HTTP » et appellez-le, par exemple, « Script de synchronisation ». Plus tard nous pourrons le mettre dans la pièce « Invisible » pour qu’il ne s’affiche plus car nous n’aurons pas besoin de visualisation pour ce périphérique, mais je vous propose de l’afficher dans un premier temps, afin de tester le lancement du script une fois celui-ci créé.

Dans les valeurs, vous pouvez directement créer une ligne que vous appellez, par exemple, « Lancement du script ».

• Valeur et image : mettez ce que vous souhaitez.
• URL : l’adresse du système de script vu ci-dessus,  http://192.168.1.30/script/
• Type : GET
• Paramètres : c’est là que les codes API entrent en jeu.
  J’ai le code API 125489 pour mon thermostat et 125491 pour ma zone de chauffage, je vais donc mettre les paramètres :
  ?exec=script_thermostat.php&code_thermostat=125489&code_zonechauffage=125491

Après avoir sauvegardé ce périphérique http, vous pouvez directement vérifier son fonctionnement : changez la valeur sur le thermostat, puis quand la valeur apparaît sur le module, cliquez sur « Lancement du Script » et la zone de chauffage devrait se synchroniser.

Étape 4 : planifier la synchronisation des valeurs lorsque la consigne change au thermostat

Il ne vous reste plus qu’à créer une nouvelle règle dans Configuration > Règles. Vous pouvez l’appeller « Synchronisation » par exemple.

Dans Horaires, sélectionnez Tous les jours, Toutes les heures, Toutes les minutes, afin que la règle soit exécutée toutes les minutes.

Dans Critères, sélectionnez le Thermostat et choisissez la condition « Est différent de » et votre valeur de Zone de Chauffage.

Dans Actions, choisissez le Script de Synchronisation (créé à l’étape précédente » et choisissez la valeur « Lancement du script« .

Une dernière chose très importante : pensez à mettre une limite au redéclenchement du script (« Autoriser le redéclenchement : 1 minute »). La raison est simple : lorsqu’on change la valeur sur le thermostat, celui-ci peut envoyer des valeurs intermédiaires, et donc causer un redéclenchement du script plusieurs fois en une minute. Si un script est déclenché de nombreuses fois d’affilée, l’eeDomus va bloquer temporairement le script pour éviter les erreurs. Autant anticiper cela dès la création de la règle.

Avec cette règle, toutes les minutes, la box vérifie si le thermostat et la consigne ont des valeurs différentes, et si c’est le cas, elle exécute le script qui synchronise ces deux valeurs ensemble.

Comme la vérification est faite régulièrement, même si la valeur est modifiée plusieurs fois de suite en moins d’une minute, même par différentes sources, la Zone de Chauffage prendra la valeur du thermostat lors de sa première vérification.

Quelques points d’amélioration complémentaires

Une fois le système mis en place, et de préférence après avoir testé que tout fonctionne comme souhaité, vous pouvez faire quelques améliorations.

Par exemple, cacher l’icone de lancement du script de l’interface (elle n’indique aucune information).

Vous pouvez également cacher le module « Zone de Chauffage », car finalement vous n’allez plus changer la consigne depuis ce module, mais uniquement depuis le thermostat. Et pourquoi pas cacher également le module indiquant si le chauffage est allumé ou non, pour n’avoir au final que la température ambiante et la consigne de chauffage !

Cependant, gardez en tête qu’il peut y avoir un léger différé entre la consigne demandée et la consigne prise en compte par la zone de chauffage :

• temporisation d’une minute maximum entre un changement de consigne sur le thermostat physique et le moment où la zone de chauffage prend en compte cette consigne.
• temporisation entre le moment où vous changez la consigne sur l’interface eeDomus et le moment où elle est prise en compte par le thermostat Z-Wave et par la règle de synchronisation (car il faut que le thermostat envoie à l’eeDomus son « accusé de réception » de la consigne !).

Il peut donc être utile de garder une icone avec la consigne de la Zone de Chauffage juste pour contrôler quelle est la consigne en cours. Néanmoins, ne sélectionnez pas votre consigne directement sur la Zone de chauffage car elle sera écrasée par la règle de synchronisation dès la vérification suivante.

Autre axe d’amélioration comme expliqué en préambule, il est possible de diminuer le délai de réveil du thermostat Secure, jusqu’à 15 minutes au lieu des 30 minutes par défaut. Cela se fait dans le paramétrage radio, en envoyant la commande suivante :

Classe : COMMAND_CLASS_WAKE_UP
Nom de commande : WAKE_UP_INTERVAL_SET

Dans ce cas vous pourrez indiquer un délai supérieur à 15 minute afin de réduire le délai de prise en compte de la consigne lorsqu’elle est choisie depuis l’interface eeDomus.

Résumé : les principales étapes

Voici une liste résumant toutes les étapes à suivre pour cette mise en place, ainsi vous pouvez simplement vous référer à cette section pour être sur de n’oublier aucun élément lors de cette mise en place !

La ZiBASE Multi, version Android du logiciel domotique ZiBASE, vous permet désormais de programmer. Nous abordons dans cet article les possibilités que cela induit.

La ZiBASE Multi, qu’est-ce que c’est ?

Les fidèles de Zodianet et de sa marque de box / logiciels domotiques ZiBASE connaissent le concept de la ZiBASE Multi, d’autres le découvriront peut-être avec cet article.

Il s’agit d’une toute nouvelle possibilité du logiciel ZiBASE, la possibilité d’être directement déployé en tant que logiciel sur une tablette Android, donc sans base matérielle autre que la tablette elle-même !

Aujourd’hui, il y a donc trois possibilités pour l’utilisateur de Zibase :

• La ZiBASE « Classic », version matérielle : c’est la box domotique classique, disponible en deux versions : ZiBASE Pro+ et ZiBASE Lite+. Une box autonome qui possède différentes antennes pour communiquer avec de nombreux protocoles domotiques existant : les protocoles 433 MHz (dont Chacon, Oregon, Somfy RTS), le Z-Wave (avec support Z-Wave+) et enOcean pour la ZiBASE Pro. Une solution autonome et tout en un !
• La ZiBASE Mini, version « linux ». Une version du logiciel présent dans la ZiBASE classic qui peut être déployée sur des systèmes fonctionnant sur linux. Typiquement, vous pouvez utiliser la ZiBASE Mini sur une carte électronique de type Raspberry Pi pour en faire votre box domotique sur mesure (voir notre article sur la Zibase Mini).
• Et enfin, la ZiBASE Multi, version Android, une version « Appli » qui peut être déployée sur tablettes et smartphones très simplement. La tablette ou smartphone servant ainsi directement de support au logiciel domotique ZiBASE. Compatible avec les appareils sous Android de version supérieure à 4.2.

La ZiBASE Multi, déjà présentée sur notre blog, permettait déjà une utilisation très personnalisable, en prenant en compte les spécificité du support Android.

Contrôle totale de l’affichage sur la tablette (texte et image), synthèse vocales, Webradio et sons format MP3 (bruitage/musique), vidéos MP4 et YouTube… Le tout pouvant être contrôlé via les interfaces habituelles de la ZiBASE (navigateur web, applis…). La tablette devient ainsi un vrai périphérique contrôlable via des scénarios évènementiels.

La ZiBASE Multi permet également du contrôle domotique, soit avec des dongles USB divers pour les tablettes qui le supportent, ou en utilisant une ZiBASE existante (Classic ou Mini) comme passerelle pour les communications radio. Les scripts étaient déjà supportés via l’utilisation de fichiers autonomes.

Bref, les possibilités d’usage sur-mesure étaient déjà grandes, mais avec l’implantation du support du langage JavaScript, les possibilités ne font qu’augmenter !

La ZiBASE Multi innove avec le nouveau support du Javascript

C’est officiel depuis ce vendredi matin : la ZiBASE Multi supporte désormais le Javascript.

Pour Zodianet, le choix du JavaScript n’est pas du hasard, c’est est une décision murement réfléchie (et expliquée en détail sur la page présentant le support de JavaScript sur ZiBASE Multi). Le JavaScript est un langage très répandu, et à la syntaxe assez simple à comprendre et/ou à apprendre. De plus, son intégration est natuelle avec le HTML5 et le CSS, langages permettant l’affichage de page Web et donc l’affichage final sur l’écran de la tablette exécutant ZiBASE Multi, ce qui nous intéresse.

Simple à utiliser tout en étant puissant dans les possibilités qu’il offre, telles sont deux qualités du langage JavaScript qui en ont fait un candidat idéal pour l’utilisation en domotique et avec ZiBASE Multi.

Voyons l’aspect concret au niveau de l’utilisation : les ZiBASE Multi bénéficient d’une nouvelle action dans la catégorie « Piloter sur Android« . Cette action s’appelle « Exécuter du JavaScript » et se présente ainsi :

Vous pouvez choisir d’afficher ou non la fenêtre d’exécution, et trois sources possibles pour le script : un fichier sur un serveur distant, un fichier situé dans la mémoire flash de l’appareil, ou une incrustration, c’est à dire directement taper votre code dans l’action du scénario.

La fonction « Retard » n’est pas encore disponible, elle sera implémentée prochainement.

Mais ce n’est pas tout : Zodianet a veillé à intégrer nativement de nombreuses fonctions, exécutables directement par le code Javascript.

• Faire « dire » une phrase à la tablette via la synthèse vocale
• Envoyer un SMS via le réseau GSM/3G (si une carte SIM est présente dans l’appareil, permettant donc d’envoyer le SMS même si la connexion Internet est coupée !)
• Enregistrer les évènements de la Zibase (en filtrant le type d’évènement à enregistrer)
• Sauvegarder différentes données directement dans la mémoire de l’appareil ou dans un fichier sur un serveur.

Et ceci n’est qu’un échantillon des possibilités, et qui concerne des actions. Il est également possible de tester de nombreux paramètres : connexion au réseau, type de connexion, Bluetooth activé ou non, mémoire disponible sur l’appareil…

Vous l’aurez compris, ces scripts vont permettre une prise en charge de nombreuses fonctionnalités de l’appareil et également de sa communication vers l’extérieur. Et tout ceci dans le contexte d’automatisation que permet le système de scénarios de la ZiBASE. Maintenant, si vous avez une ZiBASE Multi, à vous de jouer !

N.B. : La fonction a été longuement testée du côté de Zodianet, mais elle est tout de même déployée aujourd’hui en version beta (étant donné le nombre de possibilités des configurations ainsi que de l’utilisation qu’on peut faire du JavaScript ).

Zodianet est à l’écoute de tous les retours que vous pourrez faire, dans l’optique d’améliorer et affiner au maximum cette fonction. N’hésitez pas à faire un maximum de retours sur votre utilisation et à indiquer vos impressions sur cette fonction, en commentaire de cet article par exemple !

Quelques ressources pour conclure l’article :

• Rappel du fonctionnement de la ZiBASE Multi / Comment mettre en place la ZiBASE Multi.
• Achat de la licence scénario pour ZiBASE Mini ou Multi sur la boutique.
• Présentation de la fonctionnalité JavaScript de la ZiBASE Multi, avec liens internes vers toutes les classes disponibles.

Aujourd’hui, nous abordons un projet prometteur en cours de développement : la carte Up TV.

Le principe ? Une carte PCMCIA qui s’installe dans un téléviseur compatible (beaucoup de téléviseurs depuis 2008 disposent de ce port), et vous permettre ensuite, via une application, de synchroniser votre télévision avec votre tablette ou votre smartphone.

Bref, une solution pour rendre une télévision « intelligente » et connectée avec vos appareils mobiles, même si le poste n’est pas une SmartTV à la base.

À l’origine de Up TV, on retrouve la société ANSE Technology, une jeune société créée en Juillet 2012 et qui se spécialise dans l’expertise sur la Télévision numérique et les modules complémentaires. Après avoir développé avec succès une solution de tests automatiques pour les fabricants de téléviseurs et décodeurs, ANSE Technology va lancer Up TV, son premier produit grand public, en début 2015.

Sans fil, la carte communique directement avec votre réseau domestique en WiFi. Ce qui rend son installation effectivement très simple : il suffit de l’insérer dans le port PCMCIA du téléviseur, sans se soucier de question de câblage, d’alimentation électrique (la carte est autoalimentée).

Mais c’est quand on installe l’application sur son smartphone que la magie commence. L’application et la carte permettent de commander directement la TV et d’afficher des notifications à l’écran. Et ceci va nous proposer plusieurs fonctions variées.

Utiliser le smartphone comme télécommande

Une télécommande à forte valeur ajoutée en réalité, puisqu’en plus de pouvoir zapper à loisir, elle contient aussi un guide des programmes. Bref, vous pouvez voir les différents programmes en cours et directement passer à celui qui vous intéresse. Cela évite de passer en revue toutes les chaînes ou d’utiliser une mosaïque de chaînes qui n’est souvent pas explicite.

Afficher des photos et profiter des services de VOD

Le système vous permet également d’afficher directement vos photos et vidéos présentes sur l’appareil mobile, ainsi que de bénéficier des services de VOD, ceci sans ajouter de boitier supplémentaire. Pour les photos et vidéo, cela permet une solution simple, directe et sans fil. Pour avoir essayé personnellement de brancher un téléphone en HDMI sur mon propre poste, ce n’est pas pratique et ne donne pas une grande liberté d’action (câble oblige). Là, on peut tranquilement, assis sur son canapé, faire défiler les photos des dernières vacances ou de la dernière soirée en compagnie de Chewbacca, dans un cadre en surimpression de l’image de la TV, ou même en plein écran.

Quant à la VOD, on trouve ici le gros avantage de pouvoir utiliser les services de VOD sans avoir de box ou d’ordinateur à relier.

Voir vos notifications sur grand écran et partager des évènements

Utilisée sur votre smartphone, l’appli vous permet de lire vos SMS sur grand écran. Ainsi vous pouvez continuer à regarder votre programme tout en voyant directement vos messages à l’écran. De quoi communiquer avec vos proches au sujet du match de foot ou de la finale de votre télé-crochet favori, sans perdre une miette de ce qui se passe à l’écran !

De plus, Up TV prévoit une sorte de réseau social à utiliser avec les autres personnes disposant de l’appareil, pour créer des évènements correspondant aux programmes que vous voulez regarder ensemble, et pouvoir le commenter en direct, même si vous êtes loin d’eux !

Up TV devrait être proposé dès début 2015 (premiers beta tests fin décembre 2014), et nous attendons avec impatience de pouvoir tester ce produit pour faire l’expérience de son fonctionnement en situation réelle et voir tout ce qu’il peut nous proposer !

Vous pouvez découvrir la présentation de ce système sur le site officiel de Up TV.

Nous avions abordé lors d’un précédent article les nouvelles possibilités de la ZiBASE Multi, notamment au niveau du JavaScript. La ZiBASE Multi est le système de la ZiBASE qui tourne sur les plate-formes Android, en tirant partie des possibilités de ce support.

Outre le JavaScript déjà abordé, ZiBASE Multi embarque de nouvelles fonctions utilitaires comme Oauth2, XPath ou JSOUP.

Pour permettre aux utilisateurs de tester cette nouvelle fonctionnalité tout en faisant un apport à la communauté des utilisateurs de ZiBASE, Zodianet lance un concours dédié à la connexion à des objets communicants ou services Web/Internet.

Le principe ? Connnectez ZiBASE Multi à un objet communiquant ou un service Web/Internet. Une sélection sera ensuite effectuée et les gagnants remporteront une Licence Zodianet pour ZiBASE Multi (valeur indicative : 99.95 Euros) !

Modalités de participation

Date de fin du concours : 28 février 2015.

Finalité : Les travaux des gagnants seront rendus disponibles début mars 2015 pour en faire bénéficier la communauté d’utilisateurs.

Dotations : le nombre de lots n’est pas limité et dépendra du nombre d’objets et de services connectés.

Comment participer ?
Afin d’éviter les doublons et d’évaluer la consistance de votre projet, il est demandé de faire valider celui-ci auprès de Zodianet. Si votre projet est accepté, Zodianet vous prêtera une licence vous permettant de réaliser votre projet.

L’occasion de développer votre projet mais aussi de tester les fonctions que propose la ZiBASE Multi !

Matériel nécessaire : Il vous suffit d’avoir  un appareil Android 4.2 minimum, 4.4 recommandé (téléphone, tablette, SmartTV, box…), et un PC ou Mac.

Condition de validité du projet : Réaliser la connexion entre ZiBASE et un objet ou service connecté.
Le projet doit être autonome et ne doit pas faire appel à une ressource externe (style serveur PHP de calcul). Les projets doivent être réalisés en intégralité avec les possibilités que proposent Android et ZiBASE Multi de manière autonome.

Voir aussi : la page officielle du concours Zodianet.

Les possibilités de ZiBASE Multi pour connecter des objets ou services

En résumé, voici les fonctions que proposent la ZiBASE Multi à ce sujet :

• JavaScript est lié directement à la ZiBASE Multi. Utiliser ce langage de script est simple et immédiat : une ligne = une action. Il est possible de lancer un script en une seule ligne directement depuis le créateur de scénarios.
• JavaScript est un langage facile à prendre en main et disposant de nombreuses fonctions qui permet de pouvoir se passer d’un serveur PHP ou autre pour faire des calculs, évitant ainsi de créer une dépendance vis à vis d’un autre service.
• Oauth2 permet de connecter plus facilement nombre d’objets communicants ou des services.
• JSOUP est au HTML ce que XPath est au XML :  Il permet d’aller chercher de manière très précise une information dans une page Web. Cela permet par exemple de récupérer un état EJP ou Tempo EDF situé dans une page web.

Au sujet de JSOUP, voir aussi ce tutoriel avec des exemples concrets de récupération de données.

Bonne chance à tous et amusez-vous bien avec ce concours original signé Zodianet !

Aujourd’hui, nous vous présentons un projet de domotique qui nous semble très prometteur. Et pour ne rien gâcher, c’est un projet entièrement élaboré par une société française !

Le projet en question est Linkio. Il s’agit d’un kit comprenant un hub domotique et plusieurs éléments communiquants, le tout pour moins de 100 Euros.

Le principe est de créer une solution qui soit très simple à mettre en place et à contrôler, ceci quel que soit le niveau d’expertise de l’uitlisateurs. Ceci à l’aide d’éléments faciles à installer et d’une application mobile intuitive et accessible. Selon les propres termes des créateurs, il s’agit de se simplifier la vie avec un soupçon de connectivité.

Pour répondre à ce besoin de simplicité d’installation, Linkio est basé sur la philosophie suivante : chaque élément doit obéir à la règle des deux secondes, c’est à dire que chaque élément peut être installé en deux secondes. En d’autres termes, pas besoin de recâbler son installation existante, le système utilise au maximum ce qui est déjà en place. Ainsi, les périphériques proposés par Linkio sont des prises gigognes télécommandables (« Le Plug »), une télécommande universelle (« Le Remote ») ou encore un interrupteur pour plafonnier (« Le Switch »). Linkio propose également un détecteur de fumée et dispose d’une certaine ouverture pour d’autres systèmes. Nous montrerons ceci plus en détails dans la fin de l’article.

Clairement, Linkio s’adresse à ceux qui ont des besoins domotiques simples, qui veulent une première solution pour expérimenter avec la domotique et l’automatisation, bref, c’est une solution grand public qui se veut très abordable.

Feuille de route du projet et appel de fonds

Linkio n’est pas juste à l’état de projet : l’entreprise française a déjà réalisé des prototypes qui fonctionnent et propose de nombreuses ressources qui présentent l’ensemble du système. Ils en sont au stade où il font appel à un financement participatif, via Kickstarter. Le financement participatif permet à ceux que le projet intéresse de participer à sa réalisation : en fournissant des fonds aux créateurs de la solution, ceux-ci pourront lancer la production à grande échelle de la solution Linkio. Et bien évidemment, selon le montant de sa participation, chaque contributeur reçoit une contrepartie.

Vous pouvez participer au projet en payant le montant d’un pack (99 €), mais il existe également des packs plus légers à coût inférieur (pack Discovery à 79€) ou des packs plus complets, voire des packs réservés aux développeurs. Enfin, vous pouvez également participer en tant que soutien, sans avoir l’équipement en lui-même comme contrepartie, mais avec des goodies pour vous remercier. Le tout est à découvrir sur la page Kickstarter de ce financement participatif :

Nous même, Planète Domotique, soutenons ce projet en participant au financement, et espérons qu’il verra le jour. L’objectif des 50 000 € est quasiment atteint, il ne leur manque plus qu’un petit coup de pouce !

De janvier à mai 2015, plusieurs étapes vont suivre : optimisations électriques et mécaniques des différents éléments, certification, mise en place de la chaîne de production et d’un contrôle qualité. La production sera lancée en juin 2015 et les packs finaux, comprenant le hub et les périphériques, sont prévus pour être expédiés à partir de septembre/octobre 2015. Bref, ça sera une année chargée pour Linkio, mais avec au final une solution très prometteuse qui a tout a fait sa place dans le paysage domotique actuel !

La solution Linkio plus en détails

Avant tout, je vous conseille de voir la présentation directe de Linkio en vidéo (version avec sous-titres français). Cela explique le projet de manière précise et vous montre comment le concept est cohérent en situation réelle.

Passons maintenant en revue les différents éléments inclus dans Linkio :

Le Hub

Cerveau de l’installation, le Hub est un petit boitier à relier sur votre routeur ou box Internet. Il suffit ensuite de lancer l’application sur un smartphone connecté au même réseau (cela peut aussi être un PC ou une tablette) et la solution est prête à être intégrée. Ça sera le hub qui servira de passerelle entre l’application mobile et les différents éléments de votre installation.

Il fonctionne sous le système Open-WRT, qui permet de rendre la solution Linkio connectable avec des applications Web (vos codes javascript ou PHP avec BDD MySQL), et vos propres application en langages C/C++, Python, Perl…

De plus, le hub peut accueillir directement sur la carte électronique des modules d’extension (RF 433MHz, Zigbee), et il dispose d’un port USB permettant d’ajouter des extensions de stockage de données et des dongles pour interargir avec d’autres protocoles non présents sur le hub par défaut. Bref, Linkio est parfaitement utilisable directement avec uniquement des périphériques Linkio, mais pourra permettre dans le futur des interactions avec d’autres appareils domotiques !

Le Plug

La prise gigogne est le synonyme d’installation simple en domotique : on la branche sur une prise secteur, on branche la fiche électrique de l’appareil à commander sur la prise, et l’appareil devient ainsi contrôlable à distance.

Le Plug de Linkio dispose d’un bouton pour commuter le on/off en local, et dispose d’un affichage lumineux indiquant l’état en cours de la prise. Ainsi, vous pouvez contrôler l’appareil en local et à distance, et éteindre à distance un appareil que vous aurez oublié de mettre hors tension (les exemples de la vidéo, comme fer à lisser / fer à friser, ou encore la cafetière, parleront probablement à beaucoup d’entre vous).

La prise sera disponible dans 3 formats internationaux, y compris le format Européen utilisé en France.

Le Switch

Un interrupteur conçu pour remplacer les interrupteurs muraux existants. Il suffit de le connecter à la place d’un interrupteur. Comme pour Le Plug, en plus de rendre la charge contrôlable à distance via l’application mobile, vous disposerez d’un contrôle en local par simple appui sur le bouton, et d’un voyant lumineux indiquant si la charge est allumée ou non. Pour piloter lampes murales, plafonniers, ventilateurs de plafond…

Le Remote

C’est une télécommande infrarouge universelle. Apprenez un code à « Le Remote » (ou une séquence d’instructions infrarouges) et elle sera capable de le restituer sur simple sollicitation. Le boitier dispose d’un émetteur infrarouge pour apprendre les ordres, mais également d’un émetteur à 360° pour envoyer les instructions dans toutes la pièce. Pour contrôler une TV, une chaîne Hi-Fi, mais également les systèmes de climatisation, chauffage et volets roulants disposant d’une commande infrarouge. Il fonctionne sur 2 piles AAA.

Le Fire Detector

C’est un des modules encore en projet et qui ne fait pas partie des packs par défaut proposés dans le financement participatif. Mais c’est une illustration de l’orientation que souhaite prendre Linkio : il se veut compatible dans le futur avec un capteur de fumée qui donnera directement l’information directement sur le mobile lorsque la fumée est détectée.

Et ce n’est pas tout : Linkio a pensé aux développeurs ! 

Parmi les objectifs de Linkio, il y a tout d’abord une volonté de permettre à ceux qui le souhaitent de rendre leurs propres objets communiquants avec la solution. Ainsi, le Dev Kit, qui fait partie des contreparties disponibles sur le financement participatif de Linkio, permet de rendre des objets existants communiquants avec la solution Linkio. Ceux qui participent au financement sur ce pallier auront accès à la puce permettant de rendre l’objet connecté ainsi qu’à la documentation en ligne pour implémenter diverses fonctions allant du contrôle on/off à la lecture de données analogiques.

De plus, il est également possible avec ce kit de créer sa propre solution compatible avec les éléments Linkio (via un Raspberry Pi, un Arduino)… Vous pourrez trouver plus de détails à ce sujet sur la page de Linkio dédiée aux développeurs.

Intéressé par le projet ? Vous pouvez suivre Linkio sur leur page Facebook et leur compte Twitter, jeter un œil au site officiel de Linkio ou bien encore voir leur page de financement participatif, et pourquoi pas, participer vous-même à l’aventure ! Et rendez-vous donc en 2015 pour voir ce projet aboutir… ce qui sera le début d’une toute nouvelle aventure.