La gamme IQSocket, présente dans notre boutique, est une gamme de prises contrôlables par GSM, c’est à dire par le réseau téléphonique classique. Vous pouvez donc à tout moment commander la prise et recevoir ses informations depuis un simple téléphone.

Nous avons testé une prise IQSW-GSMRFL, mais la plupart des commandes que vous verrez ci-dessous sont valables avec l’ensemble des prises IQSocket et également les modules Rail-DIN IQSocket fonctionnant sur le même principe de commande par GSM.

Elle propose un grand nombre de fonctions par téléphone, telles que :

• Contrôle et configuration par SMS
• Commande par appel téléphonique – y compris utilisation du micro pour écouter les bruits ambiants
• Détection des coupures des courants et SMS d’alerte
• Contrôles de modules radio IQSocket

Et le tout, au choix : à partir de n’importe quel téléphone ou d’une liste de numéros autorisés.

Voici la boite :

Il suffit d’insérer à la base de la prise une carte SIM (possédant un forfait permettant d’envoyer/recevoir SMS et appels), et nous pouvons directement commuter la prise ! N.B. : le code PIN de la carte SIM doit avoir été désactivé au préalable.

La prise dispose d’un bouton encastré local qui permet de l’allumer et l’éteindre, il faut une pointe de stylo pour utiliser ce bouton. Le but premier est vraiment le contrôle à distance.

En façade, nous trouvons trois voyants : le voyant « POWER » indiquant que la prise est bien branchée, le voyant « OUTPUT » indiquant si la prise en sortie est allumée ou éteinte, et enfin le bouton LINK/ACT indiquant une communication GSM.

Dans cet article, nous allons voir les différents réglages que nous pouvons faire en envoyant des SMS au numéro de la carte SIM.

Utilisation basique de la prise

Quelques pas de configuration…

La prise dispose de plusieurs options personnalisables permettant d’obtenir l’utilisation que vous souhaitez.

Détail important : avant de lancer la moindre commande de configuration, il faut d’abord mettre la prise en mode de configuration. Il suffit pour cela d’envoyer un SMS avec la commande « CONFIG« . Cela active le mode « Configuration » de la prise pour les 10 minutes qui suivent.

Si la prise n’est pas en mode configuration, vous recevrez le message d’erreur « TimeOut » précédé de la commande que vous avez envoyé.

Il est possible de régler la date et l’heure (utile pour la planification), soit en les spécifiant soi-même, ou plus simple, en ordonnant à la prise d’utiliser l’heure envoyée dans le dernier SMS reçu (la présence d’infos d’heure et date plus ou moins précises dépendent du modèle de téléphone).

La commande « DATE » toute seule permet de fixer la date à celle indiquée par le SMS précédent.

Avec DATE=aa/mm/jj,hh:mm:ss+zz vous réglez la date (aa/mm/jj), et l’heure avec un fuseau horaire (hh:mm:ss+zz).

Enfin, il est possible d’interroger la date et l’heure avec la commande DATE?, mais cette information est également reprise dans la commande STATUT (voir ci-dessous).

Commandes basiques : allumer et éteindre

Il suffit d’envoyer une de ces commandes par SMS pour commander la prise à distance.
Par défaut, la prise enverra un SMS de confirmation (comme ci-dessous) pour vous indiquer que l’instruction a bien été prise en compte et que l’état de la prise a été modifié :

Liste des commandes de base :

• TURNON : pour allumer la prise (réponse par SMS : TurnedOn)
• TURNOFF : pour allumer la prise (réponse par SMS : TurnedOff)
• TURNOFF=123 : éteindre la prise pour 123 minutes (le chiffre peut être n’importe quelle valeur de 1 à 180 minutes)
• TURNON=123 : allumer la prise pour 123 minutes (le chiffre peut être n’importe quelle valeur de 1 à 180 minutes)
• RESTART : inverse l’état on/off de la prise pendant un délai.
  Ce délai est à configurer avec la commande RESTARTTIME : RESTARTTIME=xx en remplaçant xx par un chiffre compris entre 1 et 180 secondes (10 secondes par défaut).
• STATUS : Permet d’obtenir le statut complet de la prise : état actuel, heure, niveau de signal mobile et dernière coupure de courant

• RINGON : La prise rappelle immédiatement le numéro qui a envoyé le SMS. Cette commande sert à éviter l’expiration de la carte SIM pour certaines cartes prépayées (où une ligne doit montrer régulièrement qu’elle est active).

Commandes par appel

Vous pouvez aussi contrôler la prise par un simple appel sur le numéro de la carte SIM. Il faut au préalable définir le comportement de la prise en cas d’appel (par défaut, la prise ne fait rien et rejette l’appel).

Là encore, il faut faire CONFIG pour mettre la prise en mode de configuration, puis utiliser la commande RING avec un paramètre pour indiquer à la prise le comportement à adopter :

• RING=NOACTION : l’appel est rejeté, aucune action

• RING=RESTART : l’appel est rejeté, la prise change d’état on/off pendant le temps défini dans la variable RESTARTTIME (voir « RESTART » plus haut)

• RING=SWITCH : l’appel est rejeté, inverse l’état on/off de la prise

• RING=MIC : la prise répond à l’appel et permet d’écouter pendant une minute le son ambiant capté par le micro intégré à la prise

• RING? : permet de savoir quel mode de configuration est sélectionné parmi les précédents

Il vous suffit ensuite d’appeler le numéro de la carte SIM pour obtenir l’effet escompté. Attention, vous n’aurez pas de confirmation par SMS de l’état de la prise pour les modes SWITCH ou RESTART : vous pouvez néanmoins obtenir cette information en envoyant la commande STATUS vue ci-dessus.

Détection de coupures de courant et planification

Être averti en cas de coupure de courant

En cas de coupure de courant (ou de débranchement), la prise peut envoyer une alerte à un numéro prédéfini. Il est également possible de recevoir une alarme quand le courant est rétablie / quand la prise est rebranchée.

Attention : selon la version du firmware de la prise, il est possible que ces commandes soient PWRALARM au lieu de POWERALARM indiqué ci-dessous. Nous vous conseillons d’essayer une de ces commandes (par exemple PWRALARM? qui permet de connaître le statut) et de passer sur l’autre commande si la prise vous renvoie une erreur.

Réglage de l’alerte en cas de coupure de courant :

Gardez en tête qu’il faut d’abord envoyer l’instruction « CONFIG » pour que ces commandes fonctionnent.

• POWERALARM=NOALARM : aucune alerte en cas de coupure de courant (par défaut).
• POWERALARM=LASTNUMBER : envoie une alerte sur le dernier numéro qui a envoyé un SMS à la prise.
• POWERALARM=USERDEFINED : permet d’envoyer l’alerte sur un numéro prédéfini (voir ci-dessous).
• POWERALARM? : indique le réglage actuel pour cette option.

Réglage de l’alerte en cas de rétablissement du courant :

• POWERRESTOREALARM=NO : désactive l’alerte lorsque le courant est rétabli (par défaut).
• POWERRESTOREALARM=YES : active l’alerte lorsque le courant est rétabli.
• POWERRESTOREALARM? : indique le réglage actuel pour cette option.

Pour définir le numéro utilisé par le paramètre « USERDEFINED » :

POWERALARMNUMBER+33612345678 : définit « 06 15 52 36 03″ comme numéro où envoyer les alarmes. Il faut bien écrire le numéro au format international, donc en remplaçant le zéro par le code du pays : +33 pour la France, +32 pour la Belgique, +41 pour la Suisse, etc.

Pour interroger le numéro actuellement enregistré, utilisez la commande POWERALARMNUMBER? .

Une autre option intéressante (surtout si vous avez plusieurs produits fonctionnant sur ce même principe) : vous pouvez donner un nom à la prise, ce nom sera repris dans les messages d’alerte.

• DEVICENAME=nom perso : « nom perso » est un nom jusqu’à 15 caractères.
• DEVICENAME? : permet de voir le nom de la prise.

Par défaut, le nom indiqué en cas de panne est IQSocket :

Planification

Vous pouvez enregistrer sur la prise des instructions à exécuter à des moments précis.

Ajouter une planification : SCHEDULER+hh:mm,JDS,ACTION

• hh:mm : heure et minute de l’action
• JDS : jour de la semaine, à remplacer par une valeur entre 1 (pour lundi) et 7 (pour dimanche) ou une étoile « * » pour indiquer « tous les jours »
• ACTION : ON pour allumer la prise, OFF pour l’éteindre, RES pour effectuer la commande RESTART (voir plus haut) et INF pour envoyer un rapport du statut de la prise

N.B. : pour utiliser INF, il faut au préalable avoir réglé un numéro pour les alertes avec la commande POWERALARMNUMBER ou ALARMNUMBER.

Par exemple :

• SCHEDULER+21:30,*,ON : allume la prise tous les jours à 21h30
• SCHEDULER+22:00,*,OFF : éteint la prise tous les jours à 22h
• SCHEDULER+12:00,3,RES : redémarre la prise tous les mercredis à midi
• SCHEDULER+8:50,6,INF : envoie un message avec le statut de la prise, chaque samedi à 8h50

Pour effacer une entrée du planning, il suffit d’utiliser la commande :

SCHEDULER-hh:mm (supprime le premier enregistrement de la liste dont l’horaire est hh:mm)

Et pour obtenir l’ensemble des programmations de la prise : SCHEDULER?

Établir une liste de numéros autorisés

Par défaut, la prise acceptera les instructions venant de tous les numéros. Mais il est possible de définir une liste de numéros autorisés et d’activer une option pour que la prise ne puisse être commandée qu’à partir de ces numéros.

Pour activer/désactiver l’option :

• SECNUMBER=NO : Ne pas utiliser de liste de numéros autorisés (option par défaut).
• SECNUMBER=YES : Utiliser une liste de numéros autorisés.
• SECNUMBER? : indique le réglage actuel pour cette option.

Pour gérer la liste :

• SECNUMBER+33612345678 : ajouter un numéro autorisé à la liste (06 12 34 56 78).
• SECNUMBER-33612345678 : supprimer ce numéro de la liste (06 12 34 56 78).
• SECNUMBER-ALL : supprimer tous les numéros autorisés.
• SECNUMBER=LIST : obtenir la liste de tous les numéros autorisés.

Là encore il faut écrire le numéro au format international.

Pour finir, voici le comparatif des solutions prises IQSocket :

Et les modèles Rail Din :

Après ce petit tour d’horizon, sachez que la prise a encore une myriade d’autres possibilités : il est possible d’activer ou de désactiver les confirmations par SMS, de les remplacer ou de les confirmer par un appel, de choisir l’état de la prise lorsqu’elle est rebranchée sur le courant… Bref, les possibilités sont très complètes pour ce qui est du pilotage à distance et de l’alerte en cas de coupure de courant. Je dois avouer que ce produit m’a plutôt convaincu lors de ce test…

Mais ça ne s’arrête pas là : il est également possible d’ajouter des sondes et de configurer des alertes pour les sondes en question. Là, nous avons un module RF avec lequel pourraient communiquer des modules radio IQSocket, mais les autres versions de la prise ont, selon le modèle, une sonde de température intégrée, ou des entrées digitales Jack pour des sondes externes…

N’hésitez pas à parcourir les différents modules GSM de IQSocket sur la boutique !

Toujours prêt à s’adapter aux différents utilisateurs et à leurs besoins respectifs (comme nous avons pu le voir avec les modèles Lite et PRO de ZiBASE) Zodianet propose désormais une version de son système dont vous pourrez personnaliser la partie hardware.

Il s’agit d’une version du logiciel Zibase entièrement exécutable sur une carte SD donc pour une microcarte telle que le Raspberry ou la Cubieboard. En d’autres termes, vous pouvez désormais créer votre Zibase sur mesure, en bénéficiant du puissant systéme proposé par Zodianet.

Avec ou sans licence scénario ?

Tout comme les box ZiBASE, le système Zibase Mini existe avec ou sans licence scénario.

Sans licence, ZiBASE Mini vous propose tout de même un accès à la plate-forme Zibase2.net pour contrôler et consulter des actionneurs.

Compatible avec les dongles Z-Wave, Z-Wave Plus, 433 MHz, EnOcean, cette version vous permettra d’actionner les périphériques et de récupérer leurs données, via l’interface accessible sur smartphone, tablette, PC…

Avec la licence, toutes les possibilités de la Zibase s’ouvrent à vous, dont certaines exclusives au Raspberry Pi :

• Contrôle du GPIO Raspberry (donc des cartes d’extension comme PiFace, Raspberry…)
• Caméras IP hébergées, consultation en streaming
• Données des sondes sous forme d’histogrammes
• Mise en réseau avec les ZiBASEs Lite et PRO
• Installation et exécution de scénarios (jusqu’à 125 scénarios) et interprêteur de commandes
• Installation et exécution de Packs, tels que le Pack Thermostat
• Envoi de SMS via des scénarios (achat de crédit en ligne)
• Envoi d’e-mails et de notifications PUSH via des scénarios (gratuit)

Et bien d’autres !

N.B. : La version de la ZiBASE Mini préinstallée sur carte SD n’existe qu’en version sans scénario. La Licence Scénario peut être achetée directement via la boutique sur le configurateur.

La Zibase Mini, mode d’emploi

De quoi a-t-on besoin ?

• Un Rapsberry Pi modèle B avec de préférence une alimentation dédiée permettant au Raspberry de rester sous tension en permanence.
• Une ou plusieurs extension(s) radio(s) pour le Rasbperry le rendant communiquant avec divers protocoles (voir ci-dessous). Il vous faudra au minimum un dongle pour réaliser la première initialisation.
• Une distribution de Zibase Mini sur carte SD (une carte avec le système préinstallé est disponible en boutique)

En ce qui concerne la communication avec les appareils domotiques, il y a plusieurs possibilités.

• Z-Wave, nous pouvons brancher un dongle Z-Wave ou Z-Wave Plus, ou RaZberry sur les ports GPIO (Consultez notre article sur la présentation et l’installation du module RaZberry pour en savoir plus).
• 433 Mhz : Chacon, Oregon Scientific … Via un  RFXCom branché sur le Raspberry
• Le protocole enOcean peut aussi être pris en charge avec un dongle enOcean.
• La version scénario commande également les relais du PiFace via le port GPIO.

Pour rappel, sans licence scénario, vous pouvez brancher des antennes en dongle. Avec licence, les ports GPIO deviennent accessibles et offre toute la gamme d’extensions correspondantes

Installer une ZiBASE Mini

Les étapes pour démarrer une ZiBASE Mini pour la première fois sont très simples :

1. Insérez la carte contenant ZiBASE Mini dans un Raspberry, branchez-la en Ethernet et branchez une antenne sur Dongle USB (important, comme vous allez le voir ci-dessous). Puis branchez l’alimentation.
   Attention : patientez 1 à 2 minutes après avoir branché la carte pour que le système ait le temps de démarrer complètement !
2. Sur votre navigateur, chargez l’adresse www.Zibase2.net (c’est exclusivement ce serveur qui est utilisé pour Zibase Mini)
3. Cliquez sur Créer un nouveau compte. Puis cliquz sur OK dans le message « Attention » qui s’affiche :
   
4. Lorsque l’écran d’activation s’affiche, débranchez et rebranchez le dongle USB pour simuler un appui sur le bouton d’activation.
   N.B. : avec le Dongle USB ZStick S2 d’Aeon Labs, vous pouvez simplement appuyer sur le bouton du dongle pour effectuer cet appui.
   Cela fait apparaître un identifiant Zibase Mini qui commence par Xi…
   
5. Vous n’avez plus qu’à finaliser la création de votre compte sur Zibase2.net, et vous pouvez tout de suite contrôler vos appareils comme sur une Zibase classique !

N.B. : Nous ne détaillerons pas ici les écrans de la ZiBASE Mini qui sont identiques aux écrans habituels de la ZiBASE, mais sachez qu’il y a une grande nouveauté : la possibilité d’envoyer directement des commandes shell. Zodianet détaille ce fonctionnement sur sa documentation en ligne de la ZiBASE Mini.

La ZiBASE Mini, pour qui ?

En conclusion, cette distribution vous permet d’obtenir une Zibase « à la carte ». Ainsi, si certains protocoles radio ne vous sont pas utiles, vous pouvez sélectionner uniquement ceux qui vous intéressent et juste vous procurer les dongles et extensions correspondants. C’est également une façon intéressante de piloter des relais via la carte PiFace. Elle est particulièrement bien indiquée pour les « geeks », et les fans de Raspberry. Des personnes qui aiment bien « bricoler » mais qui veulent tout même profiter d’un système complet et avec de nombreuses tâches automatisées (thermostats, alarmes, et autres fonctions de scénarios avancées…).

Zodianet propose donc aujourd’hui une offre encore plus complète qu’avant : la ZiBASE PRO pour ceux qui veulent un maximum de fonctionnalité et de protocoles pris en charge, la ZiBASE Lite pour ceux qui cherchent une box plus accessible mais prenant tout de même en compte de nombreux protocoles, et enfin, cette ZiBASE Mini, l’occasion pour les bidouilleurs de créer sur-mesure la ZiBASE dont ils ont besoin, en profitant de nombreux outils déjà existants et des futures mises à jour du système ZiBASE.

Ce lundi 17 février, Connected Object a effectué sa mise à jour mensuelle de la box eeDomus.
Voici les nouveautés mises en place et les corrections.

Nouveaux périphériques Z-Wave supportés :

Capteur optique pour Compteur Gaz NorthQ Voir sur la boutique	Détecteur de fumée Fibaro Smoke Sensor Voir sur la boutique		Themostat Secure/Horstmann SCS317 Voir sur la boutique
Valve thermostatique pour radiateur mural STELLAZ Voir sur la boutique		Détecteur d’ouverture encastrable AEON LABS Voir sur la boutique

Nouveaux périphériques 433MHz pris en charge (via antenne 433 MHz, comme un RFXCom) :

Micro module DIO émetteur CHACON Voir sur la boutique

Module ON/OFF 1000 W DI-O Voir sur la boutique

Création de scénarios et de situations

Pour le chauffage : les zones de chauffage peuvent être mises en pause, puis reprendre à la dernière consigne définie.
Il est également possible de désactiver automatiquement vos zones de chauffage sur ouverture de porte ou fenêtre.

Agenda : Le périphérique « Journée de demain » vous permet de définir rapidement cette journée ou de l’utiliser dans vos programmations. Ceci étant totalement synchronisé avec l’agenda eedomus. Il est même possible d’utiliser comme critère la modification à la main d’une journée effectuée dans l’agenda.

N.B. : Pour découvrir le fonctionnement du nouveau système d’agenda, consultez notre article sur la mise à jour ajoutant le nouvel Agenda sur eeDomus. 

De nouveaux critères expérimentaux sont disponibles dans les règles : « a changé » et « était ».

Le nom des macros est désormais visible dans l’historique des valeurs d’un périphérique.

Pour les actionneurs UPnP, la liste des actions est désormais modifiable, vous pouvez pré-paramétrer autant de pistes que vous le souhaitez.

Les nouvelles fonctions liées au Z-Wave

Une fonctionnalité assez réclamée : les paramètres radio Z-Wave sont maintenant décrits. Plus besoin de chercher dans la documentation du produit à quoi correspond tel ou tel paramètre… L’équipe eeDomus va enrichir la base de produits avec paramètres connus par la box au fur et à mesure.

Ajout d’un nouveau type de source « Polling » dans les historiques de valeurs d’un périphérique Z-Wave. 

Ajout également d’un écran de « Synthèse des pollings » Z-Wave (Dans « Fonctions Z-Wave avancées », sous le bouton d’exclusion Z-Wave) pour mieux vous aider à fiabiliser votre réseau sans fil.

Pour la restauration de sauvegarde Z-Wave : dans l’écran de restauration, les périphériques inclus depuis la sauvegarde précédente sont indiqués entre parenthèses à titre indicatif.

Nouvel usage « Ouverture (Contact bref) » à utiliser avec les actionneurs Z-Wave en mode contact sec (ex. Fibaro FGS211). Les actions non acquittées ne sont alors plus retentées car cela pouvait résulter en des pilotages non souhaités si le périphérique se trouve en limite de portée.

Autres améliorations :

• Pour les variateurs Z-Wave : le niveau d’illumination remonte plus rapidement sur la box eedomus après une action locale.
• Le Z-Wave est plus fiable en cas de présence de périphériques difficilement joignables.

Améliorations et corrections diverses

Correction de problèmes liés à la batterie Z-Wave : sur des niveaux de batteries qui n’étaient pas remontés pour certains périphériques (comme le TagReader de BeNext). Correction également d’un bug où le niveau de batterie apparaissait par erreur sur des périphériques alimentés. De même, un bug spécifique au HSM02 a été corrigé : il remontait parfois une ouverture lorsque sa batterie était faible.

Les affichages peuvent désormais être réorganisés manuellement, et vous disposez désormais d’un mode de tri automatique « Par usage ». Rendez-vous dans la section « Configuration » > « Personaliser l’affichage

La mise à jour de novembre a ajouté la fonction de liaison de plusieurs compte eeDomus entre eux (avec un compte principal et plusieurs comptes rattachés). Il est désormais possible de supprimer la liaison à partir du compte rattaché comme du compte principal.

Et quelques autres corrections :

• Certaines notifications n’étaient pas regroupées correctement et n’apparaissaient pas dans l’onglet « Notifications » de la règle associée
• Les messages de non-exécution ne sont désormais affichés qu’après 1h pour les actionneurs sur piles tels que les Vannes Danfoss.
• Correction d’un bug lors de la suppression d’une valeur de l’historique d’un périphérique.

Fréquemment, les besoins de domotisation sont dans des installations existantes. Quand il y a tout un système d’interrupteurs déjà en place, la contrainte est de réussir à ajouter une commande radio tout en conservant toutes les commandes locales. Ce qui est d’une simplicité enfantine quand il y a un seul interrupteur peut vite se révéler compliqué dès lors qu’on commence à avoir une installation un peu plus élaborée.

D’où la nécessité de vous proposer ce guide, qui passe en revue différentes installations en proposant des façons concrètes de les domotiser.

Pour ce guide, nous allons utiliser comme base les modules Fibaro, FGS-211 et FGD-211 : parce que ce sont des modules courants, compatibles avec toutes les box domotiques que nous proposons, et qu’ils ont différents modes de fonctionnement, qui conviennent à ce que nous recherchons. La plupart des exemples seront adaptables avec d’autres modules radio actionneurs avec une entrée interrupteur, cependant vérifiez bien que l’actionneur que vous utilisez dispose des fonctions suffisantes (notamment l’utilisation en impulsion).

Les bases de l’installation

Revoyons les bases. Le principe recherché par cet installation est :

• Conserver tous les modes de contrôle locaux, qu’il s’agisse d’un interrupteur, un bouton poussoir, etc.
• Ajouter la possibilité de commander la charge à distance via une télécommande, une box domotique.
• Ajouter le retour d’état, donc savoir à tout moment dans la box domotique si notre charge est allumée ou éteinte.

Donc pour concilier ces 3 besoins, il est important que le module domotique soit situé juste avant la charge, et que l’interrupteur soit relié au module domotique. En effet, si l’interrupteur est entre le module radio et la charge, les deux peuvent être en contradiction, par exemple, le module indique que la lampe est allumée alors qu’elle a été éteinte par l’interrupteur situé derrière.

Dans le cas d’un interrupteur seul, le branchement sur un FGS est tout simple, c’est celui indiqué dans la notice : l’interrupteur part du fil de phase et est directement relié à l’entrée S1 du module.

Pour le FGD, en revanche, l’interrupteur est relié au module et non aux phases extérieures (pour pouvoir permettre à l’interrupteur de recevoir ). Ce module peut également être branché sans le neutre, autrement dit « en parasite » : le neutre de la lampe est relié au neutre du module.

Cependant, l’interrupteur relié au FGD peut également être branché à la phase et à une des entrées S1 / S2, sans utiliser Sx. On a alors un branchement analogue à celui du FGS :

Notons aussi l’importance du paramètre Z-Wave n°14 de ces modules. Il définit le type d’interrupteur branché :

Parametre n°14 :
0 – bouton poussoir (mono-stable).
1 – bouton à deux positions (bi-stable).

Par défaut, ce paramètre 14 est fixé à la valeur 1, mode pour les interrupteurs à deux positions. Ci-dessous, sauf mention du contraire, nous conservons ce paramètre à 1.

Installation avec un va-et-vient à 2 interrupteurs

Petit point d’électricité sur la disposition d’un va-et-vient : ce sont deux interrupteurs qui, quelle que soit leur position, inversent l’état de la lampe (allumée/éteinte).

L’installation d’un module domotique avec un va-et-vient est simple, car le fonctionnement va-et-vient correspondent à un interrupteur normal : donc en reliant les bornes des va-et-vient là où nous relions d’habitude un interrupteur sur le module, nous pouvons garder les deux interrupteurs en contrôle, tout en ajoutant le contrôle Z-Wave.

Il en va de même pour un branchement sur un FGD :

Il y a une autre façon de faire pour le FGD, qui consiste à utiliser les deux entrées S1 et S2 du module. Chaque interrupteur est donc relié à sa propre entrée, et  nous n’avons plus de système de va-et-vient à proprement parler.

Attention, dans ce cas de figure il faut modifier un paramètre Z-Wave : le paramètre 17 du FGD qui permet de spécifier que les deux interrupteurs peuvent agir sur la phase en sortie du module.

Passons maintenant aux cas un peu plus compliqué où nous avons plus de deux interrupteurs. Là où c’est compliqué, c’est qu’il y a plusieurs façons de brancher trois interrupteurs au niveau électrique :

• soit nous sommes dans le cas d’un triple va-et-vient, c’est à dire un va-et-vient classique, avec un interrupteur supplémentaire au milieu. Vous le repèrerez par la présence de 3 interrupteurs à bascule, ayant une position on et off.
• soit nous avons un télérupteur relié à la lampe, et 3 ou plus interrupteurs capable d’actionner ce télérupteur. Il s’agit de boutons poussoirs, des boutons à une seule position (en d’autres termes, quand vous relache le bouton, il revient à sa position initiale).

Trois interrupteurs en va-et-vient

Voyons la situation où il est possible d’allumer ou éteindre une lampe à partir de 3 interrupteurs différents. C’est une configuration qui est parfois appelée « triple va-et-vient », mais c’est un abus de langage : concrètement, il n’y a en fait que 2 va-et-vient avec au milieu un interrupteur spécial appelé permutateur.

L’installation avec un FGS : la phase doit être divisée en 2 : une partie qui entre directement dans les ports L et I du module, et une autre partie qui va dans la série de va-et-vient.

Le fil sortant de la série de va-et-vient va directement être relié à l’entée S1 du module. En bref, l’ensemble des va-et-vient fonctionne comme un seul gros interrupteur relié au port interrupteur du module FGS.

Donc les mêmes solutions que ci-dessus se présentent, hormis la solution où nous utilisons les entrées S1 et S2 pour le FGD (il est possible d’utiliser les deux entrées, mais différemment).

Il faut simplement « récupérer » l’entrée (fil rouge sur le schéma ci-dessus) et la sortie (fil orange) du montage d’interrupteurs, et les relier au module ainsi :

• FGS : Fil orange sur la borne S1 du module, fil rouge sur la phase électrique
• FGD : comme le FGS, ou fil rouge sur la borne S1 du module, fil orange sur la borne Sx.

En revanche, pour le FGD, il est également possible de mettre deux interrupteurs va-et-vient en S1 et un seul en S2, ou même de mettre un système de va-et-vient en S1 et un autre système de va-et-vient sur S2 (un total de 4 interrupteurs reliés au module, à raison de 2 interrupteurs en va-et-vient par entrée). Dans ce cas là, il faudra modifier le paramètre 17

Utilisation en télérupteur / avec des boutons poussoir

Comme nous l’indiquions plus haut, vous êtes dans les cas de boutons poussoir lorsque les interrupteurs n’ont qu’une seule position. Il est possible d’avoir un, deux, trois poussoirs, ou bien plus.

Le télérupteur est lui-même relié à tous les boutons poussoir ainsi qu’à la charge.

Voici un télérupteur unipolaire avec trois boutons poussoirs :

Votre télérupteur existant va pouvoir prendre des vacances, car les modules FGS et FGD sont eux-même capable d’assumer le rôle d’un télérupteur. Il faut cependant prêter attention à deux choses :

• Les poussoirs doivent tous être branchés en parallèle les uns des autres (ça sera le cas si vous partez d’une installation existante, mais en cas de nouvelle installation ou de modification, il faut prendre garde à cela) – le principe est que chaque télérupteur doit pouvoir tout seul  ;
• Il faut régler le module Z-Wave pour lui indiquer qu’on a relié un poussoir.

Pour le branchement, ce que nous obtiendrons correspond au schéma suivant avec un FGS :

Au niveau du paramétrage du module, nous allons modifier le paramètre n°14 indiqué ci-dessus, pour lui donner une valeur de 0 (interrupteur monostable). Et voilà, nous avons nos trois poussoirs qui peuvent tous actionner le FGS, et celui-ci qui allumera ou éteindra la lampe à chaque appui (et également selon les ordres Z-Wave).

Un FGD peut être branché à l’identique ou en reliant les poussoirs  uniquement à S1 et Sx sur le module – les deux solutions fonctionnent.

Pour aller plus loin…

Nous avons vu ici des cas de domotisation où nous nous contentons de domotiser la charge, c’est à dire conserver tels quels l’ensemble des interrupteurs existants tout en permettant à la charge d’avoir un retour d’état dans une box domotique et d’être actionnée à distance par des scénarios domotiques. Mais ce genre de mis en place permet également d’ajouter des interrupteurs supplémentaires sans avoir à tirer d’avantage de câbles : il suffit d’utiliser des interrupteur Z-Wave compatibles et de les associer au module commutateur. Dès lors, il est possible de poser les modules Z-Wave en question où l’on veut, et ils fonctionneront tout aussi bien que les interrupteurs reliés au module en filaire.

On n’a donc que peu de limites à ce qu’il est possible de faire, le tout est de bien comprendre comment est le circuit de départ et ensuite de bien configurer le module pour l’usage qui lui est demandé.

De même, tout ceci est applicable à d’autres modules domotique dotés d’un contact pour relier des interrupteurs – à condition de vérifier si l’interrupteur à lier doit être bistable, monostable, ou que ceci est configurable.

La nouvelle tournait déjà, notamment sur les forums anglophones, mais aujourd’hui elle est confirmée directement par Fibaro : le constructeur polonais va sortir une nouvelle version de sa box domotique.

Fibaro est un constructeur incontournable pour la domotique et la technologie Z-Wave. Si vous suivez un peu ce blog (ou de manière générale, la blogosphère domotique), vous n’êtes sûrement pas passé à côté de sa gamme de modules encastrable pouvant piloter charges simples, variateurs et volets roulants. De même, nous avons vu ces derniers mois apparaître un détecteur de fumée et un détecteur d’inondation multi-fonction et aux designs efficaces (et nous savons d’ores et déjà que Fibaro va proposer  prochainement un détecteur de mouvement infrarouge).

Fibaro proposait d’ores et déjà une box qui était dans sa deuxième version, la Home Center 2. Une box au parti-pris haut de gamme : un vrai mini-PC avec finition alu et une interface très ergonomique et complète. La Home Center 2 a un prix élevé par rapport à l’ensemble des box domotiques, mais réussit à le justifier avec ses performances et sa simplicités d’utilisation.

Ils choisissent désormais de concurrencer les box classiques sur leur propre terrain en proposant une version « allégée » de leur serveur domotique : la Home Center Lite (ou HC Lite).

Ce qu’il faut savoir sur la Home Center Lite :

• Son format est ultra compact : un carré de 90 x 90 millimètres sur une hauteur de 33 millimètres.
• Elle a un aspect plus « plastique » que la Home Center 2. L’aspect est très évocateur des modules Z-Wave récents de Fibaro : du blanc, qui évoque un peu l’univers des produits Apple.

• Elle fonctionne avec un processeur Cortex A8 de 720 MHz (à titre de comparaison, le processeur de la HC2 est un Intel Atom 1,6Ghz)

• La puce Z-Wave embarquée peut gérer jusqu’à 230 modules Z-Wave.
• Fonctionne à priori avec les mêmes applications que la HC2, que ça soit les applications navigateur ou mobiles.
• Conserve toutes les fonctions : accès à distance, thermostat, alarmes et système de sécurité, gestion d’énergie, et géolocalisation des utilisateurs.
• Pas de Wi-Fi (connexion en Ethernet), tout comme sa grande sœur.
• 5 voyants en tout, trois de moins que la HC2 : les voyants  »Mode Apprentissage », « Mise à jour en cours » et « Restauration » disparaissent, probablement indiqués sur d’autres voyants.
  On conserve les voyants suivants : témoin d’allumage (POWER), accès LAN, accès Internet, accès Z-wave, mise à jour logicielle disponible.

Mais ce n’est pas tout : Fibaro semble d’ores et déjà avoir prévu des extensions qui viendront se greffer sur les côtés de la home Center (de manière très similaire à la Zipabox). Rien d’annoncé officiellement, mais le visuel sur le site de Fibaro laisse présager une extension batterie de secours, et une extension pour communiquer en GSM (connexion distante de secours en cas de panne Internet).

En prime, Fibaro vous propose un unboxing de la Home Center Lite. Vous pourrez ainsi constater de vos propres yeux l’aspect très compact de la box !

Vous pouvez également consulter la page officielle de présentation de Fibaro.

Voici pour résumer un comapratif entre la Home Center 2 et la nouvelle Home Center Lite pour voir quelles sont les différences, les fonctionnalités conservées et celles qui ne sont disponible que sur la Home Center 2.

	Home Center 2	Home Center Lite
Type	Contrôleur Z-Wave Autonome	Contrôleur Z-Wave Autonome
CPU	Intel Atom 1,6 GHz	Cortex A8, 720 MHz
Autres	Mémoire RAM : 1 Go Mémoire : 2 Go SLC Clé de restauration : 4 Go MLC
Connectique	1 Port Ethernet 2 Ports USB	1 Port Ethernet 2 Ports Extensions latéraux
Dimensions	225 x 185 x 42 mm	90 x 90 x 33 mm
Fonctions	Commande des modules Z-Wave Accès local et à distance à l’interface de la box Interface utilisateur simple Géolocalisation des utilisateurs Gestion de plusieurs comptes utilisateurs Notifications par e-mail/SMS/push Création de scénarios Utilisation de données météorologiques Reconnaissance vocale LiLi Langage de script LUA VoIP	Commande des modules Z-Wave Accès local et à distance à l’interface de la box Interface utilisateur simple Géolocalisation des utilisateurs Gestion de plusieurs comptes utilisateurs Notifications par e-mail/SMS/push Création de scénarios Utilisation de données météorologiques
Finition	Aluminium	Plastique

La Home Center Lite sera disponible à partir de mi-mars sur votre boutique Planète Domotique, vous pouvez la précommander dès maintenant !

Fin janvier, nous vous annoncions le début d’un beta-test pour tester la compatibilité ImperiHome et Zipabox.

Ce dimanche 2 mars, l’équipe EvertyGo a officiellement lancé la version 2.1 d’ImperiHome supportant la Zipabox !

Voici les nouveautés principales apportées par cette version 2.1.

• Zipabox : Support du système domotique Zipabox de Zipato

Une grande majorité des fonctionnalités de la Zipabox sont supportées. EvertyGo nous fait part de quelques remarques sur cette version :

Il reste encore à intégrer la sécurité et les caméras (ces dernières peuvent être directement configurées dans ImperiHome).

Les règles de la Zipabox sont du ressort de l’administration sur la box, donc celles-ci ne seront pas créables via ImperiHome.

Corrections générales sur le système :

• Dashboard : Nouveau widget sans action pour interrupteur, variateur, et volet roulant
• API : Correction du l’appel GoToPage (ramène l’appli au premier plan)

Corrections et optimisations par box :

• Vera : Support des sondes de fuite Fortrezz
• Vera : Correction graphes sur anémomètre
• ZiBase : Optimisation des appels serveurs
• eedomus : Optimisation des appels serveurs
• IPX800 : Entrées vues comme des interrupteurs sans actions

Dans le futur, l’équipe d’EvertyGo compte ajouter de nombreuses fonctionnalités. Cela dit, le gros objectif de l’année est de porter également leur application sur les plateformes iOs (iPhone et iPad), permettant ainsi à un plus grand nombre d’utilisateurs d’utiliser l’application avec leur box domotiques.

Pour découvrir cette mise à jour plus en détails, n’hésitez pas à consulter l’article d’EvertyGo sur la mise à jour 2.1 d’ImperiHome.

La technologie Chacon a de nombreux avantages. Pilotable par la Zibase, MyFox et par l’extension RFXCom avec PC, box et micro-cartes, c’est un standard robuste de la domotique. Un des aspects notables de chez Chacon est que les nouveaux produits sont directement compatibles avec l’existant (hormis l’ancien protocole domia).

Le fabricant a sorti ces derniers mois quelques nouveautés. Malgré l’exhaustivité de la gamme de produits proposés, Chacon trouve toujours des produits pour compléter et améliorer sa gamme.

Une nouveauté commune à certains de ces produits est qu’ils sont compatibles avec les LED dimmables (ou LED à variateur). Il correspondent à des modèles qui existent en variateur 300W mais sans cette compatibilité LED dimmable. Les deux autres proposent des utilisations inédites, comme vous allez le découvrir.

Comme tous les modules DI-O, ils sont compatibles avec le protocole Chacon et peuvent mémoriser jusqu’à 6 appareils de commande, parmi lesquels télécommande, interrupteur ou box domotique. La box domotique compte comme un seul appareil de commande, donc vous pouvez gérer autant de télécommande que vous voulez via les scénarios de la box. Le protocole Chacon est supporté par la Zibase nativement, les autres box compatibles ont besoin du RFXCom (eeDomus, Vera, Raspberry Pi) ou de l’extension dédiée 433MHz (Zipabox).

Trois produits « classiques » avec la fonction LED dimmables

Les trois produits ci-dessous sont compatibles avec les types de charges suivantes :

• En on/off, charge de 20 à 200W : Transformateur, INC., G9, GU10.
• En variation, charge de 3 à 24W : LED Variateur (LED dimmables), Lampe Eco variateur.

Ils sont non compatibles avec les ampoules Eco, Eco Ref et FTL (néons / tubes fluorescents).

CH54524 - Module variateur 200W compatible LED dimmables – DI-O

Un module prévu pour être installé dans le circuit électrique (pas spécifiquement derrière un interrupteur, pour ceci voir le micromodule ci-dessous). Le choix de base pour ajouter le contrôle radio sur une charge à variateur. Le module ne dispose pas d’entrée pour interrupteur, il est prévu pour être directement relié à la lampe et commandé à distance par les interrupteurs et télécommandes Chacon compatible (et également par les box domotique).

Voir le Module variateur 200W compatible LED dimmables – DI-O

CH54514 : Micromodule variateur encastrable 200W compatible LED dimmables – DI-O

C’est l’équivalent du CH54557, avec en plus la compatibilité avec les LED à variateur.

Un module ultraplat conçu pour être encastré directement derrière un interrupteur. Il remplace un interrupteur existant sur la phase d’une lampe a variateur (ou sans varitateur jusqu’à 200W) et permet de récupérer le fonctionnement du bouton d’interrupteur existant avec ses deux fils d’entrée. Au final, cela permet par exemple de créer un va-et-vient, ou d’utiliser la lampe dimmable via des scénarios domotiques.

Voir le variateur encastrable DI-O sur notre boutique

CH54534 : Prise variateur 200W compatible LED dimmables – DIO

Une prise gigogne contrôlable à distance avec le protocole radio Chacon, avec la spécificité d’être compatible avec les LED dimmables. La prise gigogne reste la façon la plus simple de domotiser un appareil électrique sans faire d’installation électrique (en l’occurrence, une lampe à variateur).

L’évolution du modèle CH54786, prise qui commute des charges non dimmables jusqu’à 300W  (en plus des charges dimmables 3 à 24W) mais n’est pas compatible avec les LED dimmables.

Voir la prise variateur 200W compatible LED dimmables – DIO sur notre boutique

Deux nouveaux produits : commande de prise et minuterie

Nous trouvons également deux produits à l’utilisation totalement inédite dans la gamme Chacon / DIO.

CH54790 : module pour domotiser une prise électrique

Ce module est conçu pour être installé derrière une prise électrique existante. Tout est prévu pour cela : sa taille compacte et deux paires de fils, deux prévues pour être reliés au secteur et deux pour être directement reliées à l’intérieur de la prise.

Il peut commuter jusqu’à 3500W et il peut donc être utilisé avec une grande majorité d’appareils électriques. Il peut notamment être utilisé pour du chauffage ou plus classiquement pour une lampe.

Nous avons fait le test : le produit est bien conçu et rend la domotisation d’un prise assez simple !

Voir le Module on/off pour prise murale 3500W – DIO sur la boutique

CH54789 : Module pour faux-plafond avec minuterie

Jusqu’à maintenant, la fonction de minuterie pour les modules Chacon/DI-O était localisée dans les télécommandes. Avec notamment un défaut : c’est la télécommande qui envoyait l’instruction « OFF » à la fin de la minuterie, et cette télécommande devait donc être à portée du module commandé pour pouvoir l’éteindre.

Grâce à ce nouveau module, le module déclenche sa minuterie lorsqu’il reçoit un signal « ON » et éteint la lampe (ou autre machine liée) quand sa minuterie arrive à zéro. La durée est réglable parmi les choix suivants : 3 secondes, 30 secondes, 1 minute, 10 minutes, 2 heures, 4 heures et 8 heures. Il y a également un réglage 0 qui permet de désactiver compléetement la minuterie.

Détail du réglage de la minuterie et de la LED d’état

Les usages sont multiples : une veilleuse, une lampe pour une entrée, ou un corridor à passages courts (donc couplée par exemple à un détecteur de mouvement). Le module peut même être utilisé comme sécurité pour l’économie d’énergie avec les modes 4 heures et 8 heures (pour pallier les oublis d’éteindre la lampe en sortant d’une pièce).

Ici aussi, la puissance maximale est de 3500W. Le module dispose d’une sortie prise Terre.

Détail des connecteurs.

Ce module est moins compact que les autres car il doit donner un accès simple à la LED indiquant le fonctionnement et surtout à la molette permettant de régler le délai de la minuterie. Il est pensé pour une installation dans un faux-plafond.

Vue de face du module, avec un crayon pour l’échelle.

Voici donc des modules Chacon qui proposent de nouvelles utilisation, rendant la gamme DI-O encore plus complète. Merci à Chacon de nous avoir donné la possibilité de tester ces différents produits.

La HomeWizard est une nouvelle box domotique (nouvelle en France à vrai dire, car elle était déjà distribuée sur d’autres territoires) qui prend un peu le contrepied des box existantes, pour proposer une alternative. Parmi ses particularités :

• Elle ne propose pas le Z-Wave contrairement à la plupart des box, elle dispose en revanche d’une antenne 433 MHz lui permettant de communiquer avec de nombreux protocoles connus ;
• Pas de câble Ethernet, elle fonctionne entièrement en Wi-Fi.

Le déballage de la HomeWizard

Procédons à l’ouverture de la boite pour découvrir son contenu !

On y trouve : la box domotique HomeWizard, un câble USB vers mini-USB, un câble d’alimentation en mini-USB (attention : ce n’est pas du micro-USB comme les appareils Android), et deux manuels d’utilisation. La boite ne contient pas de câble Ethernet, sa connectivité étant entièrement en Wi-Fi.

Voici une vue de plus près de la box HomeWizard.

Initialisation

Sur appareils iOS, il est possible d’installer directement la HomeWizard en se connectant dessus en Wi-Fi et en utilisant l’application iOs dédiée (le HomeWizard crée son propre réseau Wi-Fi où des appareils peuvent se connecter).

En l’absence d’appareil iOs, il est nécessaire de relier la HomeWizard sur un PC en USB via le câble fourni. Il faut également télécharger le logiciel sur http://www.homewizard.fr/telechargements (versions du logiciel disponibles pour Windows, Mac et Linux).

Lançons l’application et branchons la HomeWizard au PC.

L’application va  vous guider au fil des différentes étapes :

• Détection de la box en USB

• Création d’un compte (utile pour l’accès à distance,)
• Configuration du réseau Wi-Fi

Il est possible d’utiliser la HomeWizard sur différents types de configuration Wi-Fi : réseau WiFi caché ou non, adresse ip fixe ou dynamique… Notez que vous aurez peut-être à utiliser une IP Fixe ou tester différents cryptages de WiFi pour réussir à faire fonctionner la HomeWizard avec votre Wi-Fi.

Après ces très courtes étapes, la HomeWizard est prête à être utilisée ! Ici, nous testerons l’application Android.

Il existe une application iOs et Android, et également une application PC utilisable grâce au compte créé lors de l’installation de la HomeWizard et en ajoutant cette box au service « HomeWizard Online ». Les écrans sont très similaires.

L’interface tablette / mobile et l’utilisation de la HomeWizard

L’interface

En démarrant l’application sur une tablette ou une smartphone, elle cherche directement la HomeWizard sur le réseau local

L’écran d’accueil est vide par défaut, ici je prends un peu d’avance sur les étapes suivantes en vous présentant à quoi ressemble ce tableau de bord lorsqu’il y a déjà quelques modules ajoutés sur la box. Pour chaque type de détecteur/capteur/sonde, nous avons accès au nombre de détecteurs ajoutés et à ceux, parmi eux, qui sont enclenchés. Par exemple ci-dessous, le détecteur de mouvement et de fumée ne sont pas activé, en revanche le détecteur d’ouverture remonte que la porte est ouverte. Nous avons aussi accès aux interrupteurs et variateurs.

Dans le menu « Paramètres », il y a un bouton « Ajout Elément » au nom assez explicite. C’est cette fonction que nous allons dès maintenant tester.

Comme vous le constatez, il y a de nombreux types de périphériques pris en charge. Passons maintenant à l’essai en ajoutant différents périphériques.

Ajout d’un détecteur de fumée

Effectuons notre premier test avec un détecteur de fumée interconnectable, ici nous utiliserons le CH34131.

Pour chaque type d’appareil ajouté, la HomeWizard demande deux éléments : un identifiant en interne (qui permet de reconnaître le détecteur) et un code radio. Pour l’identifiant en interne, il faut jouer d’astuce car il y a des limites : il faut saisir uniquement des caractères alphanumériques sans accent, et nombre de lettres limités dans le nom. Donc plutôt que « Détecteur de fumée Cuisine », il sera nécessaire d’utiliser un identifiant comme « FumeeCuisine ».

Le processus pour ajouter un code est très simplifié : pour les appareils ajoutés ci-dessous, je n’ai pas eu à saisir un code moi-même (bien que ça soit possible pour certains modules).Lorsque l’on clique sur « Apprentissage du code radio », la HomeWizard se met en mode écoute et donne les instructions pour ajouter le périphérique :

Comme l’indique la HomeWizard, il suffit ensuite de cliquer sur « TEST » au niveau du détecteur et le détecteur est ajouté ! (N.B. : contrairement à ce qu’on pourrait penser, le bouton « LEARN » n’est pas utilisé dans ce cas, il sera utile pour chaîner ensemble plusieurs détecteurs comme celui-ci.)

Nous avons alors accès au détecteur, avec la distinction entre les tests et les vraies détections. Pour ce périphérique précis, il est aussi possible de tester l’alarme grâce au bouton dédié en haut à droite :

Ajout d’un détecteur de mouvement et d’un capteur d’ouverture

Testons deux autres ajouts : un capteur d’ouverture magnétique (AMST-606 de Coco) et un détecteur de mouvement (AWST-6000). Les équivalent existent sous la marque Chacon / DI-O.

Là, aussi, pour ajouter le module, c’est très simple : nous mettons tout d’abord la HomeWizard en mode apprentissage, et nous déclenchons le module à ajouter.

Pour le mouvement, il suffira de déclencher le détecteur en agitant par exemple une main devant, et pour le détecteur d’ouverture, il suffit d’ouvrir la porte ou fenêtre où il est fixé (ou d’écarter les deux parties afin de simuler l’ouverture). Le code remonte, et nous n’avons plus qu’à spécifier un identifiant et à sauvegarder.

Ainsi, nous verrons apparaître dans la liste de nos modules ajouter, le détecteur de mouvement avec les heures de déclenchement :

Et le détecteur d’ouverture, avec les différents états « Ouvert » et « Fermé » successifs.

Ajout d’une prise télécommandée

Nous utiliserons pour ce dernier test une prise et télécommandes DI-O classiques.

Une particularité ici : il y a plusieurs modes d’ajout. Pour cette prise, il convient donc de faire d’abord une association entre la prise DI-O et la télécommande, puis d’apprendre le code de la télécommande au HomeWizard pour qu’il le réplique.

Sur ces prises sans bouton d’activation, la mémorisation d’une télécommande dans la prise se fait en appuyant sur un bouton de la télécommande au moment où nous branchons la prise. Le reste est assez classique : cliquer sur « Apprendre de la télécommande » et appuyer sur le bouton dont il faut répliquer la fonction.

On obtiendra alors un écran pour la prise où nous pouvons tester directement la prise, et également spécifier un minuteur (pour un déclenchement à retardement, pour l’éteindre au bout d’un moment et éventuellement l’allumer à nouveau à un moment précis).

Pour aller plus loin : les fonctions d’automatisation

Tout d’abord, pour chaque détecteur, il est possible de demander une notification au déclenchement (notifications qui sont personnalisables via le compte HomeWizard). Nous disposons même d’un élément de menu avec l’historique des notifications envoyées.

Il est possible de créer des scènes (dans la rubrique « Ajouter un élément », comme pour ajouter un périphérique). Nous pouvons définir un comportement particulier des périphériques au déclenchement de la scène, également l’envoi direct de certains codes radio.

Puis il est possible de créer des actions, en quelque sorte un scénario simple avec déclencheur et action. Nous créons chaque action en fonction d’un détecteur ou capteur, et nous pouvons sélectionner une action sur un périphérique ou une scène. Il est également possible de spécifier une condition de temps, et l’action ne sera déclenchée que si elle l’est pendant les conditions spécifiées.

Enfin, une autre fonctionnalité existe mais je n’ai pas eu l’occasion de l’utiliser : le partage de données météos. Le principe est d’utiliser une station météo compatible HomeWizard et de partager sa météo auprès des autres utilisateurs de HomeWizard. Cela nous donne accès à une carte où apparaissent les données des utilisateurs proches.

Conclusion

La HomeWizard est une box « simple », c’est la meilleure façon de la définir. Simple à utiliser, simple dans son fonctionnement. Le revers de la médaille, c’est qu’il manquera pour certains la possibilité de faire des scénarios plus complexes ou même d’ajouter des extensions (il n’y a aucun port sur la box permettant d’ajouter la compatibilité avec d’autres réseaux).

L’un des gros avantages est sa compatibilité avec le protocole Somfy. Vous pourrez donc l’utiliser facilement pour piloter vos modules Somfy RTS, comme vos volets roulants par exemple.

Au final, cette box s’adressera à ceux qui veulent faire de la domotique sans avoir une utilisation compliquée. Elle permet de mettre en place rapidement et très simplement une installation domotique opérationnelle.

La HomeWizard est proposée en deux packs :

Pack de démarrage Voir ce pack sur la boutique	Pack starter Voir ce pack sur la boutique
Contenu : Box domotique HomeWizard CH54795 : télécommande 3 canaux et 3 prises télécommandées on/off CH54781 : contacteur de porte sans fil	Contenu : Box domotique HomeWizard CH54795 : télécommande 3 canaux et 3 prises télécommandées on/off HW-TX320 : thermomètre sans fil 3 fréquences

Nord-Domotique est une entreprise toute nouvelle créée en début d’année par David Boitelle (qui publie régulièrement des articles sur notre blog). L’entreprise réalise des installations et configuration de box domotique, mais elle réalise aussi des plateformes téléphoniques à base d’Asterisk de Raspberry Pi et de la passerelle voip SPA3102. Grâce à une configuration sûr mesure, David permet à ses clients de pouvoir utiliser leurs SOFTPHONE dans le monde entier et surtout d’être libéré des contraintes de la tarification à l’étranger et du HORS FORFAIT

Cette solution est utile pour les personnes qui voyagent beaucoup bien sûr, mais elle pourra aussi être intéressante pour une personne ayant un forfait téléphonique limité et qui souhaite donc avoir ses communications téléphoniques à moindre frais. Nous allons présenter dans cet article l’exemple d’une réalisation de Nord Domotique pour l’un de ses clients nommé Hector. Hector a contacté le support de Planète domotique, à la suite de cet l’article.

Il habite sur Paris, mais pour son travail, il est amené à voyager régulièrement en Amérique du Sud. Il a contacté Planète Domotique afin de savoir si un installateur pouvait réaliser ce type de prestation sur Paris. Nous l’avons alors orienté rapidement vers notre partenaire Nord Domotique. Après quelques échanges avec David, pour définir son besoin, il nous a commandé le matériel et il a décidé de faire confiance à Nord-Domotique pour que sa plateforme soit installée et configurée à distance. Le matériel :

• Une Raspberrry Pi
• Une Alimentation pour Raspberry Pi
• Une carte SD 4go
• Un boitier pour le Raspberry Pi
• Une passerelle VoIP SPA3102

Soit un budget pour le matériel d’environ 150Eur. David a ensuite fait toute la configuration en fonction des besoins et a formé Hector par téléphone pour l’utilisation du système. Hector dispose maintenant d’une page d’administration de sa solution,  sur celle ci il peut créer au besoin des nouveaux téléphones SIP, ou modifier son paramétrage existant.

Cette configuration n’a pas a être modifiée pour une utilisation standard telle que défini au départ, seul les utilisateurs avertis pourront faire évoluer seul l’installation, pour les autres Nord Domotique pourra proposer une solution sur mesure. Un document est fourni avec la solution afin que l’utilisateur puisse l’administrer au mieux. Hector a une Freebox à son domicile, ce qui lui permet d’avoir les appels vers les mobiles gratuits en France et de nombreux pays gratuit vers les fixes. Lors d’un appel sur son numéro de freebox 09xxxxxxxx, cela est redirigé vers un accueil vocale (Français et Anglais)

Le guide vocal, propose 2 choix :

• la touche 1, fait sonner le téléphone de sa maison,
• la touche 2, fait sonner son téléphone SIP installé sur son IPHONE (qui peut être en France, ou à l’autre bout du monde …).

Sachant que son client SIP n’est pas toujours activé alors il dispose également d’un répondeur personnalisé avec un transfert automatique du message vocal vers son adresse Email. Ce répondeur est également présent sur le téléphone de la maison. Maintenant il peut également appeler le monde entier (avec son abonnement freebox) avec ses clients SIP (Iphone et Mac), des lors qu’il dispose d’une connexion WIFI stable. Dés qu’il est en Amérique du sud, il se connecte au wifi de son Hôtel, puis il lance son client SIP (3cxPhone qui est gratuit ) il compose le numéro souhaité et le tour est joué !

L’interlocuteur reçoit un appel d’Hector avec comme numéro 09xxxxxxxxxx. Egalement si il appel le portable de sa femme avec son client SIP alors sa femme voit le numéro de sa maison l’appeler, et bien sûr l’appel ne lui coute rien puisque son abonnement Freebox inclus les appels vers les portables. Mais ce n’est pas tout en étant en Amérique du sud il peut également grâce au super abonnement téléphonique de la freebox appeler l’Amérique du sud gratuitement également

Voyons en détail ce que lui coutait ses appels depuis l’Argentine avec son forfait Free Mobile : http://mobile.international.free.fr/?pays=Argentine

Quand il appelait sa femme, ou un contact de travail en France depuis l’Argentine, il devait payer 2.19€/min. De même, lorsqu’il appelait un contact de travail en Argentine depuis l’Argentine, cela lui coutait 1.5€/min. Pour une heure d’appel par exemple, cela avait un coût de 131.4€ vers la France et 90€ vers l’Argentine.

Aujourd’hui, grâce à la solution mise en place, il ne paye plus la plus grande partie de ses communications. Plus de limitation non plus lorsqu’il appelle ses proches le soir depuis son hôtel. Pour une prestation qui lui a couté environ 300/400Eur matériel compris, il ne paye plus de hors forfait.

Situation AVANT : il voyage dans le monde entier. Lorsqu’il va en Europe, aux USA ou en Amérique du Sud, il revient régulièrement avec des factures de 300 € par mois. Une année moyenne, c’est donc 1500 € que lui coûte le fameux « roaming », et qu’il verse aux opérateurs.

Pourtant, tout existe : une box internet, un abonnement qui couvre elle monde entier et les mobiles, avec il a un smartphone connecté à… internet. Techniquement, rien ne s’oppose à ce qu’il puisse bénéficier de sa box partout dans le monde.

Situation APRES : grâce à la solution, quel que soit l’endroit où il se trouve dans le monde, du moment qu’il est connecté au wifi, son smartphone appelle sa box, qui le met en relation automatiquement avec le numéro demandé, au tarif de sa box ! C’est absolument légal, résolument pratique et incroyablement économique : 299 € une seule fois et adieu au roaming.

Fort de cette expérience, Nord Domotique et Planète Domotique ont choisi de s’associer pour vous proposer des solutions clef en main. Un package qui comprend l’ensemble du matériel nécessaire, la configuration et l’aide à la mise en route par Nord Domotique.

Nous proposons deux packs: Le pack Voip simple, qui reprend la prestation décrite dans cet article, et un Pack domotique Avancé, qui propose en plus une communication xPL avec un système domotique existant. Avec une box eeDomus par exemple. Le pack xPL vous permet alors de piloter votre box par la téléphonie. Retrouvez ces produits sur notre boutique :

Pack Nord Domotique Asterisk Standard

Pack Nord Domotique Asterisk Avancé – version xPL

Nord-Domotique est à votre disposition via sa page de contact si vous avez des questions sur sa plateforme SIP !

Vous avez un piano, cet article devrait vous intéresser !

Les pianos sont des instruments fantastiques mais sont très sensibles à l’hydrométrie ! Sans une surveillance de cette dernière, vous devrez sans cesse le faire raccorder => coût entre 70€ et 80€.

Bon, pour les non pianistes il faut tout de même connaître le coût d’un piano pour relativiser : un piano droit entre 3 à 6 K€ (3 000€ à 6 000€) et pour les pianos 1/4 de queue les modèles bas de gamme commencent à 10K€ (10 000€) et finissent à des prix exorbitants. Bref, une très belle voiture au milieu d’un salon. Alors si on met un peu d’argent pour le mettre dans un milieu favorable, c’est tout de même le minimum…

Les constructeurs préconisent ainsi un accordage par semestre (saison chaude et froide), c’est vrai au départ mais avec le temps vous pouvez le repousser à un an, sinon plus… Tout dépend des conditions dans lesquelles vous placez votre instrument. C’est d’autant plus vrai dès lors que vous avez des pianos à queue… Ce n’est pas donné ces bébètes là ! Mais Quel son !!!!

Comme l’hydrométrie doit être entre 50% à 60% suivant les données constructeurs, il faut pouvoir réguler l’atmosphère. Cette régulation dépend du type de chauffage mais aussi de la ventilation de votre pièce. Utiliser une climatisation réversible ou un déshumidificateur dessèche l’atmosphère. Utiliser un humidificateur, par contre, fait augmenter l’hydrométrie. Pour avoir une définition exacte de l’hydrométrie rien ne vaut ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hygrom%C3%A9trie

Comme les pianos (surtout à queue) sont placés dans de grandes pièces, si vous souhaitez réguler l’hydrométrie il va vous falloir un humidificateur d’air de grosse capacité.

Pour ma part j’ai pris un modèle :

• STADLERFORM OSKAR BIG : 229€ (compter aussi les changements de filtres réguliers à avoir), mais vous trouverez aussi un modèle moins onéreux mais moins puissant dès 130€ (tout dépend de la taille de votre pièce !)

Pour le réguler, par défaut il peut vous réguler l’atmosphère jusqu’à 45% ou alors aller à fond => dommage ! Sinon, nous aurions rien à faire !!!! C’est ainsi pour la plupart des modèles…

Ma climatisation est une Daikin (franchement pas la plus simple pour la contrôler via des commandes IR, mais fort heureusement faisable. A contrario, même si je l’ai mis en place chez moi, je ne l’aborderai pas ici car c’est trop complexe). Mais, il existe un déshumidificateur à 500€ de la même marque que l’humidificateur qui n’a pas besoin de régulation car il se met en route dès 60% d’hydrométrie (mais c’est le gros modèle, à vous de choisir le modèle qui correspond à votre besoin suivant la taille de la pièce – le premier modèle est à 90€). Regardez bien les seuils de déclenchement du taux d’hydrométrie, car il est impératif que cela démarre dès 60%, sinon, il faudra câbler en détournant la fonction du flotteur comme nous allons le voir ici dans le cadre de l’humidification.

Dans les deux cas, il vous faut surveiller l’hydrométrie haute et basse de façon constante ou presque. Quelle galère si les appareils ne sont pas adaptés !!!!

Et bien dans ce cas précis la domotique est là pour vous y aider. Nous allons donc procéder au plus simple et au moins cher.

Je vais donc aborder ici le cas de l’humidificateur (car je ne connais pas un humidificateur réglé pour ne s’arrêter qu’à 60%). Donc si de votre côté vous en avez connaissance faites nous le partager !

Vous n’avez pas de box domotique. N’ayez pas peur, je vais vous tenir la main pas après pas. Je me mets à la place de vous pianiste.

Alors, pour faire au moindre coût, prenez le package suivant chez votre revendeur préféré (pour moi chez Planète domotique). Vous allez voir c’est un jeu de légo ! De quoi retomber en enfance

• Raspberry Pi Modele B – Ethernet – 512Mo : coût 39.95€
• Alimentation 5V / 1A avec connecteur Micro-USB : coût 7.9€
• Carte d’extension pour Raspberry Pi – PiFace : coût 34.9€
• Adaptateur Nano USB2.0 EDIMAX WIFI 150Mbps (EW-7811Un) : coût 11.95€
• Boitier pour carte Raspberry Pi Modèle B – Fibre de carbone – Camdenboss : 19.95€
• Carte SD 4GB C10 avec Zibase Mini pré-installé : 9.95€
• Capteur de température et d’humidité : 71.9€
• Une led de 10mm : 0.55€
• USB EnOcean : environ 47€ suivant modèle
• Licence Zodianet : 100€ (directement achetable sur internet lors de la configuration)
• Pour la configuration, il vous faudra tout de même prendre un clavier/souris à brancher sur un port USB du Raspberry. Si vous n’en avez pas il y a des petits claviers pas chers avec joystick pour 40€.

=> Environ 350€, mais vous verrez, vous pourrez faire plein de truc en domotique à côté ! Attention, ce n’est pas à comparer à une simple box car vous avez là dedans la box miniature très facile à configurer et cela intègre le capteur, les actionneurs !

Si vous avez un cable RJ45 (Lan) qui arrive à cette box qui sort via une box ADSL, inutile d’investir dans une clef Wifi, et globalement cela sera bien plus simple à programmer (une étape un peu barbare de moins).

Nous avons ces articles, alors allons y ! Prévoyez tout de même un morceau de câble au minimum 2 paires (4 fils – un câble réseau est parfait pour ce type de fonction car la section des fils n’est ni trop grosse ni trop faible, un tournevis cruciforme et plat, un coupe câble et des dominos (ou mieux des clips à graisse, que l’on nomme aussi « boutons » dans le jardon des câblistes). Ces derniers sont nécessaires dans le cas du matériel énoncé ci-dessus, sinon, si votre humidificateur ne se met en route qu’avec une mise sous tension, vous enlevez la piface et rajoutez un plug Enocean (c’est bien plus simple mais un peu plus coûteux)…

Là, tant la climatisation est programmable (ce n’est pas simple, je vous l’accorde), tant les humidificateurs que j’ai choisis ne le sont pas… Bref, il va falloir bricoler… Mais n’ayez pas peur si vous avez acheté la même chose que moi.

J’ai donc ouvert mon humidificateur (et oui, « exit » la garantie, mais si on maîtrise pas de pb). La carte électronique pourrait être programmée directement pour conserver le taux d’hydrométrie à 55% mais il faudrait changer certaines résistances, mais là je souhaite faire simple. Donc, je ne regarde pas les cartes électroniques mais les capteurs. Un retient mon attention : l’alerte sur la cuve vide. Zut, encore une fois comme l’appareil n’est pas connectable (comme la plupart des machines à ce jour), il va falloir que je bricole ! L’alerte de la cuve vide est une parfaite information à exploiter grâce à ma Piface ! Je vais donc détourner l’information qui arrive à la carte électronique (que je vais exploiter tout de même pour avertir l’utilisateur pour mettre de l’eau et pour pouvoir arrêter l’humidificateur en cas de cuve vide (cette dernière son action par défaut), et utiliser l’information cuve vide pour mettre en route ou arrêter l’humidification suivant l’information qui va m’être donnée via le capteur de température et d’humidité.

Donc, ce que je fais c’est :

1. j’assemble le rapsberry
   
2. Je connecte le raspberry au RJ45(LAN venant directement depuis votre box ADSL) et je suis le tutorial d’installation de Zodianet (cf. tutorial du constructeur de la Zibase mini).
3. Je configure mon wifi de mon raspberry (d’où l’intérêt d’avoir le réseau LAN/RJ45 de votre box domotique pour simplifier la chose car dans ce cas vous pouvez sauter cette étape)
   Je branche la prise HDMI sur la TV, sur un port USB la clef Wifi, sur le deuxième port le clavier et souris d’un de vos micros, je branche l’alimentation. Un tas d’informations apparaissent à l’écran, puis une fois qu’il vous donne la main, au login tapez « pi » et mot de passe « raspberry », laissez le vous rendre la main puis tapez « startx ». Vous allez voir apparaître une interface plus intuitive qui va vous proposer via une icone le configurer le Wifi. Vous y rentrez, vous scanner les flux wifi, vous choisissez le SSID voulu (en général votre box ADSL) et la clef Wifi associé, vous appuyez sur connecter puis sur file et save configuration. Et le tour est joué, vous pouvez cliquer sur le bouton à droite en bas, puis tout arrêter.
4. Remonter sur le Raspberry la clef Wifi en haut et EnOcean dessous (donc exit le clavier et la souris qui retourne sur votre ordinateur)
5. j’ouvre l’humificateur
   Le bas :
   
   Le haut :
   
   Il faut donc enlever les 6 vis pour aller plus loin
   
6. Je détourne les informations afin de les câbler de la façon suivantePensez à laisser une longueur de câble assez grande pour placer à l’extérieur le Raspberry à près de 1m pour le positionner comme vous le souhaiterez. Je perce un trou pour faire passer le câble en haut d’un flan de l’humidificateur
7. je referme le tout
8. je pose le capteur (après l’avoir rechargé à fond via de la lumière dense) sur la structure du piano  de façon à recevoir la lumière du jour. Attention : bien sûr pas sur la table d’harmonie!!!!
   
   (ne faites pas attention à l’environnement du capteur, oui il y a plein de câbles électriques mais soyez rassurés cela ne touche en aucun cas l’acoustique ou la vélocité des touches – c’est un piano bourré d’électronique sans toucher à l’aspect mécanique, car optique, pour pouvoir jouer un casque sur les oreilles sans réveiller les enfants. Bref, un CX1 Silent de chez Yamaha… Je vous l’accorde, ce n’est pas donné)
9. je programme les choses suivantes depuis mon micro

• Je vais sous Zibase2.net, je me connecte à mon nom ‘cf tuto de Zodianet) puis j’achète la licence
• Je rentre dans le menu expert (en haut à gauche de l’écran d’accueil)
• Je configure les actionneurs
  Je sniffe le capteur EnOcean via capture d’identifiant (cela peut mettre un certain temps, les informations n’arrivant qu’à changement de température/hydrométrie ou de mémoire tous les 1/4 d’heure)
  
  Je configure la sortie relais (qui va vers la carte électronique)
  
  Je configure l’arrivée du flotteur
  
  Je configure la sortie de la led de 10mm qui vous avertira du manque d’eau (puisque l’information qui sera affichée sur l’humidificateur est détournée pour une attente de mise en route)
  
• Je configure les scénarii
  Comme le flotteur coupe le circuit dès qu’il n’y plus d’eau, un manque d’eau s’apparente à un OFF sur l’entrée P9.
  Si manque d’eau, alors j’envoi un mail à qui vous voulez et je mets la variable V1 à 0 (V1=0=plus d’eau)
  
  S’il y a présence d’eau, j’alloue un ticket à manque d’eau afin qu’il ne m’avertisse qu’une seule fois qu’il manque de l’eau.
  Par ailleurs, si j’ai de l’eau je mets la variable V1 à 1 (V1=1=présence d’eau)
  
  Comme j’ai raccordé le relais à NC (Normalement Fermé), si je veux déclencher l’humidificateur il faut le laisser à l’état off
  Comme j’ai raccordé le relais à NC (Normalement Fermé), si je veux arrêter l’humidificateur il faut le passer à l’état on
  
  Le cœur du dispositif : à chaque réception du signal de mon capteur de température et d’hydrométrie, je regarde la valeur.
  Vous remarquerez que mes valeurs de seuils sont plus réduites que les valeurs préconisées par le constructeur du piano. En effet, en fonction de la position du capteur la valeur change, donc en réduisant les marges de fonctionnement, je suis sûr d’être au plus près des 55% d’hydrométrie.
  
  Maintenant les scénarii des seuils
  Vous remarquez qu’aucun démarrage ne se fera s’il manque de l’eau dans le réservoir. Je rétablis ainsi la fonctionnalité de base du flotteur.
  
  Maintenant, comme le témoin de manque d’eau sur l’appareil a été détourné de sa vraie nature, je rétablis la situation en faisant clignoter la led en cas de manque d’eau.
  
  Ainsi, j’allume et j’éteins la led à une fréquence de 5s entre les On et Off et On
  
  Bien sûr dès que j’ai de nouveau de l’eau je stoppe ce mécanisme en interdisant le fonctionnement de ces scénarii

Le tour est joué : votre piano sera toujours dans des conditions optimum.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut s’amuser à trop ouvrir les fenêtres et faire des courants d’airs. Si c’est le cas, faites le à minimum car le taux d’hydrométrie doit revenir à des taux convenables…

Oui, ce n’est pas aussi basique qu’il n’y parait, mais cela sera bien plus simple quand tous les constructeurs auront compris qu’un objet non connecté est un objet obsolète…

Je vous « l’accorde » aussi, ce n’est pas très simple mais à ce jour c’est d’une efficacité redoutable !

Avez vous l’âme d’un bricoleur ? Si oui, faites, sinon gare à ce fameux taux d’hydrométrie et faites revenir l’accordeur régulièrement, pour ma part j’appelle mon spécialiste régional Toulousain très doué dans son domaine, Thierry Krebs que vous pouvez retrouver sur Google +

Voilà, voilà…

Pour les experts,

• pourquoi avoir choisi EnOcean ? pas besoin de changer de pile et bien plus simple à associer à votre Zibase mini même si cela coûte au départ un peu plus cher.
• pourquoi Zibase de chez Zodianet  ? à ce jour pas moins cher et conviviale pour un novice (pas de langage de programmation) et en plus vous entrez dans le monde de demain en Enocean ! Vous pouvez faire bien mieux avec une telle box : via un interrupteur plana et des plugs Enocean, avoir l’ambiance favorable pour jouer du piano…

Vous avez des questions ? Je suis prêt à vous répondre

Nous vous présentions vendredi dernier la HomeWizard, une box domotique en 433 MHz. Elle est encore à l’honneur aujourd’hui le temps d’un article car le pilotage de la gamme Hue de Philips vient d’être ajouté dans la box.

Petite piqûre de rappel : les ampoules Hue de Philips sont des ampoules à LED connectées sur un hub via ZigBee et qui peuvent donc être ensuite contrôlées via un smartphone en modifiant les couleurs et l’intensité lumineuse. Elles ont été lancées chez nous fin 2012 / début 2013. Disposant de leur propre API et de la compatibilité avec la plate-forme IFTTT, certains ont déjà pu intégrer ses ampoules dans leur box (sur la Zibase, par le biais d’un script PHP notamment).

Cette semaine, c’est donc HomeWizard qui indique l’intégration des ampoules Philips Hue dans les fonctionnalités de leur box. Une intégration bien complète qui permet de profiter de toutes les fonctionnalités de ces ampoules à LED très facilement. La box reprend pour les Philips Hue les fonctionnalités déjà existantes pour les ampoules classiques : commande on/off et réglage de la variation d’intensité, 

Fidèle au principe général de fonctionnement de la box, l’installation est très simple, il suffit de sélectionner ce type de périphérique et de lancer une recherche. L’application va directement trouver « le pont Hue » dans le réseau local et il ne restera plus qu’à appuyer sur le bouton du pont Hue pour valider l’association. La HomeWizard prend en charge la gamme complète des produits Hue, y compris les références « GU10″, « BR30″ et les luminaires « LightStrip ».

Une fois l’intégration effectuée, nous trouvons toutes les options de contrôle et notamment d’un sélecteur de couleurs permettant de choisir précisément la teinte de l’ampoule.

C’est donc une intégration poussée que nous propose HomeWizard, et un signe que ce serveur domotique compte bien tirer son épingle du jeu en ajoutant régulièrement le support de nouveaux produits, et un support très complet, qui plus est.

Pour une alternative en Z-Wave aux ampoules Hue, il existe le module RGBW de Fibaro, sur lequel vous pouvez brancher un ruban de leds RGB / RGBW. Ce module est notamment très bien intégré dans les HomeCenter 2 et Lite et dans l’eeDomus.

La dernière mise à jour mensuelle de l’eeDomus ne concernait que les applis iOs, nous ne l’avons donc pas détaillée ici. Cependant, pour ce mois d’avril, l’équipe Connected Object nous propose une mise à jour assez conséquente avec plein de nouveautés. 

Au programme :

• De nouveaux périphériques Z-Wave pris en charge, des nouveautés liées au Z-wave et une prise en charge simplifiée de certains objets connectés
• Le pilotage en beta des connecteurs RJ12 à l’arrière de l’eeDomus pour de nombreux usages filaires
• Une nouvelle brique du SDK pour faire vos propres scripts
• Et plein d’autres nouveautés, corrections et améliorations !

Faisons connaissance de manière plus détaillée avec le contenu de cette mise à jour !

Nouveautés de périphériques

Les nouveaux périphériques Z-Wave pris en charge

Commençons par les « petits nouveaux » qui sont désormais pris en charge par l’eeDomus :

• La télécommande porte-clés d’Aeon Labs (AEO_DSA22) était déjà prise en charge par l’eeDomus, mais le constructeur a fait un nouveau firmware. Celui-ci est désormais directement pris en charge par l’eeDomus.
• Support du Détecteur Z-Wave 4 en 1 : ouverture, mouvement, température, luminosité – Phitec
• Plusieurs actionneurs encastrables de Vision (que nous ne proposons pas actuellement) : le ZL7431 In wall switch (1 relais) ZL7432 (2 relais), ZL7433 (1 variateur).
• Module pour volets roulants de TKB Control.
  

Il y a également quelques nouveautés diverses liées à la prise en charge du Z-Wave sur l’eeDomus :

Pour les périphériques à variation : en activant les paramètres experts, vous pouvez désactiver la limitation du dim (limitation aux multiples de 10% par défaut).

Les performances Z-Wave ont été améliorées, notamment pour les actions mutiples.

Lorsqu’un périphérique sur batterie est en mode alimentation continue, il est correctement identifié ainsi dans la configuration et son polling peut être paramétré.

Pour les périphériques sur batterie, la gestion des paramètres de configuration Z-Wave a été améliorée : il est désormais possible de faire plusieurs requêtes sans attendre.

De plus, les périphériques multicanaux sur batterie ont une nouvelle option : « Canaux secondaires au réveil uniquement« , qui permet un gain de réactivité et une économie de la batterie pour des périphériques tels que le MultiSensor d’Aeon Labs.

Préconfigurations de certains objets connectés

Trois nouveaux périphériques préconfigurés viennent rejoindre le Mir:ror et le Karotz de violet. Le principe est que l’eeDomus préconfigure pour vous les périphériques à partir du strict minimum d’informations.

Vous trouverez la station Netatmo (station météo connectée) et le Koubachi (sonde qui surveille les conditions de vie des plantes).

Pour la station Netatmo, à partir du code Oauth, 7 capteurs seront créés dans l’interface de l’eeDomus : Station intérieure : Température, Niveau sonore, CO2, Pression, Humidité / Station extérieure : température, humidité).

Pour le Koubachi, 3 canaux seront créés (température, humidité et luminosité), à partir de l’adresse MAC et des identifiants du Koubachi :

On trouve également la commande PING qui permet de vérifier si un serveur fonctionne, si une station de travail reliée à internet est connectée, si un site est en ligne, etc. La commande PING utilisée est celle de la toolbox eeDomus.

Les connecteurs filaires RJ12 de l’eeDomus

En plus de ses deux ports USB, l’eeDomus dispose de 4 connecteurs RJ12 (ports similaires en apparence au port Ethernet). Le principe de ces ports RJ12 est de pouvoir brancher différents connecteurs filaires pour les contrôler en entrée et sortie avec l’interface de l’eeDomus. N.B. : c’est un usage réservé aux utilisateurs avertis, car de mauvais branchements peuvent endommager l’eeDomus ou l’appareil relié en sortie.

Sur chacune des bornes, il y a des broches entrées « tout ou rien » (numériques), des broches entrées analogiques et des sorties actionneurs. Leur pilotage est maintenant possible via l’eeDomus, en version beta.

La page dédiée sur la documentation de l’eedomus (connecteurs filaires (RJ12) de la box eedomus) propose divers usages :

• Entrée numérique (détection de contact)
• Actionneur 0-3-5V (actionneur à courant faible, maximum 40mA)
• Compteur d’impulsion (pour un compteur avec une sortie impulsions)
• Lecteur analogique (lecture d’une basse tension de 0V à +6.6V, pour des sondes de mesure par exemple)

Leur pilotage est d’ores est déjà possible dans l’eeDomus via l’ajout de périphériques :

En haut : interface d’ajout, en bas : affichage comme périphérique.

Nous pourrons revenir en détail  sur les fonctionnalités offertes par l’utilisation de ces connecteurs dans de prochains articles.

Vous pouvez trouver des câbles RJ12 avec 6 contacts sur notre boutique : sectionnés au milieu, ces câbles vous permettent d’exploiter deux connecteurs RJ12 de l’eeDomus.

Programmation avancée et scénarios

Nouvelle brique « scripts » pour le SDK

Le SDK (kit de développement) eeDomus contenait déjà une API (fonctions utilisables par d’autres systèmes) et une toolbox (utilitaire contenant des scripts prêts à l’emploi).

La nouvelle brique « Scripts » vous permet, comme son nom l’indique, de créer vos propres scripts (dans un langage dérivé du php et fichier au format .php), et de les envoyer directement sur votre eeDomus. Quelques limitations s’appliquent, donc ceci est réservée aux scripts légers. Plusieurs avantages : plus besoin de mettre en place un serveur php allumé en permanence, utilisation des fonctions de l’API directement dans les scripts php, l’inventaire des scripts utilisés présents d’un seul coup d’œil…

Rendez-vous sur la page Scripts de la documentation eeDomus pour découvrir le fonctionnement de cette nouveauté, et les fonctions autorisées.

Écran des scripts sur une eedomus dont l’adresse IP LAN est 192.168.0.30 (extrait de la doc eeDomus)

Nouveautés dans l’API eeDomus

Une nouvelle fonction : periph.value_list permet de récupérer la liste des valeurs périphériques

La fonction periph.caract (caractéristiques de bases d’un périphérique) se voit ajouter un champ de réponse « last_value_text » (description de la dernière valeur du périphérique) et une option « periph_id=all »  permettant de retourner les caractéristiques de tous les périphériques.

La fonction periph.list a un nouveau champ de réponse : value_type, qui indique le type de valeur retourné pour le périphérique (float, string, list).

Autres ajouts dans le système de programmation / scénario

• Surveillance intrusion : un Critère de désactivation a été rajouté
• Capteurs et actionneurs HTTP : vous pouvez désormais utiliser des variables (qui sont synchronisées entre les canaux d’un même périphérique).
  Et la fréquence des requêtes HTTP peut être passée à 0 (désactive la requête et permet de faire une mise à jour via règle uniquement).
• Amélioration de la vitesse d’exécution des scènes et de certaines règles

Nouveautés et améliorations pour l’interface

Il est possible de rattacher manuellement des périphériques entre eux pour faciliter leur gestion, à l’instar des périphériques Z-Wave multi-canaux. Cette option est disponible pour les états génériques, les capteurs/actionneurs HTTP, les périphériques 433Mhz… Par exemple : plusieurs relais d’une carte réseau commandée par HTTP, les différents bouton d’une télécommande 433 MHz…

Exemple de liaison de deux canaux liés car appartenant physiquement à un même périphérique.

Une option permet d’utiliser le portail eedomus comme proxy dans les contenus HTML s’ils ne s’affichent pas.

De nouvelles icônes sont disponibles pour personnaliser vos affichages. Voici un extrait proposé par Connected Object, où nous pouvons voir plusieurs types de luminaires, des icones pouvant correspondre à différentes salles, différents appareils multimédia…

Et la correction de divers bugs :

• Dans certains cas rares, des règles horaires pouvaient ne pas s’exécuter.
• Zone de chauffage: un bug empêchait la mise en pause d’un thermostat basé sur un fil pilote ou un capteur HTTP, correction d’un bug mineur lors de la mise en pause.
• Après une ouverture locale, l’état d’un actionneur de volet roulant n’était pas toujours correctement remonté.

Dans cette mise à jour, l’eeDomus intègre pas mal de nouvelles fonctions, ce qui étend encore plus ses possibilités. De nombreux usages inédits de la box sont rendus possibles par la prise en charge des connecteurs RJ12 et l’interface de scripts eeDomus, gageons que nous verrons très prochainement des exploitations originales de ces fonctions.

Depuis les grosses annonces de la prise en charge du Z-Wave + et de la création du système ZiBASE Mini, Zodianet n’a pas arrêté les évolutions et a lancé des nouveautés au niveau de l’interface, de l’API et également du fonctionnement des licences. Passons en revue ces nouveautés.

L’application Zodianet pour Windows Phone

Sortie le 18 mars dernier, l’application Zodianet sur Windows Phone permet le pilotage et la consultation de votre ZiBASE depuis Windows Phone.

La Zibase possède ainsi sa propre application sur les trois systèmes d’exploitation majeures pour appareils mobiles : iOs (Apple), Android et Windows Phone.

On y retrouve toutes les fonctions des autres applications : le thermostat, la possibilité de relever les différentes valeurs des sondes…

L’application est disponible gratuitement sur le store de Windows Phone pour tout appareil équipé de Windows Phone 8 ou supérieur.

Le nouveau PCPad

Le PCPad est l’interface de la Zibase qui présente d’un seul coup d’œil les différents périphériques liés à la ZiBASE, permettant pour les actionneurs de directement piloter les charges liées, et pour les sondes et capteurs d’avoir directement une remontée d’information. L’application PCPad est un accès par navigateur Internet pensé pour les PC et les éventuelles machines ne disposant pas d’application dédiée (Zodianet préconise l’utilisation de l’application dédiée lorsqu’elle existe sur le support).

Zodianet a complétement repensé son PCPad afin d’offrir une expérience homogène quel que soit le support utilisé. Cette refonte du PCPad ajoute de nombreuses améliorations

À gauche, la version précédente du PCPad. À droite, la nouvelle version

La présentation : l’approche « tableau de bord ».
Zodianet à pensé l’ergonomie du PCPad sous la forme d’un tableau de bord (dashboard). Une seule page contient toute les informations et l’utilisateur est libre des les aficher ou de les cacher. Une fois la présentation personnalisée par l’utilisateur, il est possible de sauvegarder la configuration sur le Cloud et ainsi de la retrouver facilement sur un autre terminal.

Une communication quasi instantannée et une interface personnalisable
Zodianet a choisi les technologies web actuelles pour développer ce PCPad : le HTML5, le CSS3 et le Javascript. Cela permet des interactions très rapides entre votre appareil et la plateforme Zodianet, sans pour autant réclamer de ressources systèmes importantes. Le temps de réaction lorsqu’on clique sur « rafraîchissement » est très court. De plus, vous pouvez totalement adapter votre experience du PCPad à vos goûts et habitudes : disposition des icônes en portrait (vertical) ou en paysage (horizontal), choix des jeux d’icônes et « skin » (choix des couleurs de fond et du menu).

Ci-dessous, les quatre jeux d’icones. De gauche à droite et de haut en bas :

• Rainbow, qui offre une expérience semblable à l’interface « Metro » de Windows 8 et Windows Phone,
• Blade, une interface avec icones claires et bordures à contours arrondis
• Ergo, une interface avec un effet de relief présentant chaque module comme un bouton avec un « voyant » d’état
• Et electro, une interface avec des « néons », pour les puristes de la précédente version du PCPad

Ce nouveau PCPad est dès maintenant accessible en Beta ouverte en cliquant sur « PCPad 2 Beta! » sur la page de connexion aux services de Zodianet. À terme, le PCPad 2 remplacera complètement le PCPad actuel.

De nombreuses évolutions sont prévues pour cette nouvelle version du PC Pad :

• Classement des icônes par « Room » (il s’agit de « Zones »), à côté du classement actuel par type de périphérique. Les « Rooms » seront à définir au préalable sur le configurateur Zibase.
• Possibilité de déplacer les icones par glisser/déposer (drag & drop) et sauvegarde de leur disposition dans le Cloud
• Application disponible en 4 langues (Français, Anglais, Allemand, Italien).
• Implémentation des thermostats
• Résolution des problèmes liées à la connexion des caméras IP dans Chrome.

La libération des Licences Scénario

Les licences scénario sur la Zibase sont ce qui permet d’accéder au cœur de l’expérience Zibase en permettant d’utiliser les « pack » de configuration pré-établis, créer, modifier et utiliser les scénarios afin de créer de l’automatisation et rendre la maison vraiment « intelligente », et les notifications sms, emails push. Jusqu’à maintenant les licences étaient vendues avec une machine et le transfert de licence devait faire l’objet d’une demande particulière.

Dorrénavant, Zodianet a « ouvert » la migration des licences entre les équipements ZiBASE. Il est donc possible très simplement de faire migrer une licence d’une ZiBASE à une autre, quelle que soit leur génération.

Contactez Zodianet  en leur précisant les identifiants ZiBASE (ZiBASE suivi d’une série de chiffres) et les login des comptes Zibase associé afin de réaliser la migration. C’est une bonne manière de moderniser son installation sans avoir à racheter un pack complet avec licence Scénario, en vous équipant d’une ZiBASE Lite+ sans licence ou d’une ZiBASE Mini. Cependant, les ZiBASE Lite+ sans licence ne seront proposées à la vente que jusqu’à fin avril. D’ores et déjà, les ZiBASE PRO+ ne sont plus proposées à la vente sans licence.

Retrouvez les infos de disponibilité sur l’univers Zibase de Planète Domotique

La nouvelle API ZiBASE ZAPI2

Il existait déjà ZAPI, la première API de la ZiBASE (qui va être maintenue pour la compatibilité avec tout ce qui a été déjà réalisé par les utilisateurs). L’API permet d’interfacer la ZiBASE avec divers autres systèmes, qu’il s’agisse de machines, d’applications, etc. Les valeurs et états de tous les objets connectés à la ZiBASE deviennent ainsi exportables via l’API.

Schéma de fonctionnement de l’API par Zodianet

Zodianet annonce une grande évolution : la ZAPI2, deuxième version de l’API ZiBASE, qui permet d’avoir des rretours aux formats XML et JSON. ZAPI2 fonctionne bien depuis plusieurs semaines car c’est de cette API que le PCPad2 se sert pour fonctionner. Toute la référence sur la ZAPI2 est disponible sur la page « spéficiations » de Zodianet. Outre toutes les fonctions que cette nouvelle version ajoute, il y a également des améliorations au niveau de la réactivité (un temps de réponse quasi-instantané).

Zodianet a beaucoup de projets d’évolution pour l’avenir, et cette ZAPI2 fait partie des solides fondations. Nous reparlerons très prochainement des améliorations révélées autour de la ZiBASE.

Zipato ne se contente pas d’être le fabricant de la box domotique Zipabox et de ses extensions : ils proposent également des modules domotiques en Z-Wave. Voici deux nouveautés sympathiques proposées par ce fabricant : une ampoule couleur pilotable (incluant des LEDs pour le blanc chaud et le blanc froid) et un clavier / lecteur de badge RFID.

Clavier / lecteur de Badge RFID

Tout d’abord, Zipato propose un clavier à 4 chiffres avec lecteur de badge RFID. Concrètement, cela permet de déclencher des scènes ou des scénarios de deux manières : soit en tapant un code, soit en passant un badge RFID compatible prélablement appris par le clavier via un contrôleur domotique.

Ce produit est similaire au Tag Reader de BeNext et sa prise en charge dans l’eeDomus (décrite dans cet article) est équivalente. Et bien sûr, comme c’était le cas de la version de BeNext, il est compatible avec la Zipabox et la Zibase.

Zipato propose ce clavier RFID avec un tag RFID inclus, il est donc directement prêt à l’emploi.

Sur la Zibase, il suffit de le définir comme actionneur Z-Wave. Puis chaque code et chaque passage d’un badge envoie dans le retour d’état un code radio différent de télécommande virtuelle (commençant par VR, comme « Virtual Remote »). Il suffit alors de définir ces identifiants comme boutons dans une déclaration de la télécommande pour les utiliser dans les scénarios de la Zibase.

Sur la Zipabox, il suffit d’ajouter ce module comme module Z-Wave. Il apparaît alors dans la gestion des modules (en cliquant sur « Modules totaux ») comme « Wintop iRFID » et il y a alors un onglet qui permet d’apprendre les différents code nécessaire : sur chaque ligne, la Zipabox apprendre soit un code à plusieurs chiffres, soit un badge RFID. Il suffit de cliquer sur « apprendre », puis d’appuyer sur home et de saisir le code ou passer le badge pour que ça soit mémorisé par la Zipabox.

Ensuite, nous pouvons nous rendre dans le panneau sécurité pour définir les fonctions des différents codes. La Zipabox permet la distinction des boutons « Home » et « Away » pour armer et désarmer le système (définissable individuellement pour chacun des codes et lignes enregistrés : nous pouvons utiliser par exemple un badge pour l’armement et le désarmement selon la pression sur Home ou Away, et utiliser un code juste pour le désarmement).

L’ampoule RGBW

C’est une grande nouveauté plutôt innovante, qui avait déjà pas mal fait parler lors du dernier Consumer Electronics Show. Une ampoule RGBW Z-Wave (comprenez : une ampoule à LED pouvant prendre des milliers de couleurs différentes), avec en plus un canal blanc permettant d’avoir une lumière blanche de différentes températures, entre le « bland chaud » et le « blanc froid », et évidément les différentes intensités qui existent entre ces deux réglages.

Pour ceux d’entre vous qui ne connaîtraient pas le principe, voici à quoi correspondent les températures des blancs :

• Le bland chaud : c’est une teinte proche du jaune, confortable, relaxant, réchauffante, plutôt utilisée à la maison
• Le blanc froid : teinte proche du bleu, vivifiante, plutôt pour les usages professionnels

Cette ampoule promet donc pas mal de possibilités, à conditions d’avoir un contrôleur Z-Wave capable de le piloter. Zipato a évidemment créé tout un système de fonctionnement pour cet ampoule dans la Zipabox, et Connected Object a très rapidement ajouté la prise en charge de cette lampe dans l’eeDomus.

Procédons au déballage de cette lampe et voyons son utilisation dans ces deux box domotiques.

Le packaging contient tout simplement la lampe et le manuel. La lampe est de bonne facture, une bonne finition avec une partie grise isolante. Elle peut être vissée sur une douille E27 standard.

L’utilisation est très simple et assez inhabituelle :  pour l’intégrer dans un réseau Z-Wave, il suffit de mettre le contrôleur en mode intégration puis de tapoter l’ampoule. Celle-ci affiche une couleur verte pour indiquer qu’elle est bien entrée en mode association.

Sur Zipabox, le produit apparaît dans les actionneurs et nous pouvons faire varier l’intensité lumineuse directement sur l’interface (et voir l’intensité et l’état on/off de la lampe).

En cliquant sur l’icone des trois barres colorées, nous avons accès à une interface permettant un accès direct à une roue chromatique pour choisir la couleur de la lampe, et toujours la variation d’intensité. Nous disposons également d’une barre de « favoris » permettant de mémoriser une des couleurs pour pouvoir la rappeller directement d’un seul clic.

Exemple du rendu sur la lampe, en bleu et en rouge :

Si nous cliquons sur « White », nous avons accès au mode « blanc chaud / blanc froid ». La roue chromatique est alors désactivée et nous pouvons choisir une couleur plus chaude en déplaçant le bouton vers « WARM » ou plus froide en le déplaçant vers « COLD ».

Sur l’eeDomus, la prise en charge est également bien complète :

La lampe est immédiatement reconnue lors de l’ajout comme périphérique Z-Wave :

Deux blocs sont créés sur l’interface : l’un permet de contrôler l’intensité, et le canal « couleur » permet de sélectionner la couleur. Par défaut, l’eeDomus propose une palette de couleurs prédéfinies (les grands classiques : Rouge, Bleu, Jaune, Orange, Cyan, Magenta, etc.), ainsi que les modes blanc neutre, blanc chaud et blanc froid.

Et en allant du côté de la liste des valeurs, vous pouvez modifier voire supprimer les valeurs prédéfinies, et surtout créer vous-même des valeurs supplémentaires pour y ajouter les couleurs personnalisées de votre choix :

Bien sûr, ces différents états de couleurs sont totalement utilisables dans les scénarios, et peuvent par exemple être choisis en fonction de l’heure, de la température de la pièce ou d’autre chose.

Cette ampoule RGBW est donc un module complet qui permet très facilement de gérer une ambiance de couleurs, plus simplement encore que le module FGRGBW de Fibaro, qui même s’il a d’autres avantages et un autre usage, demande une installation plus compliquée. Là, il suffit de visser pour profiter des couleurs que propose la RGBW.

En conclusion, Zipato nous propose ici deux modules avec des fonctionnalités intéressantes et qui sont déjà bien pris en charge par certaines box. Espérons qu’ils continuent à élargir leur offre dans ce sens !

Nous vous présenterons bientôt leurs nouveaux modules d’extensions rail din.

Si vous voulez faire simple, que vous n’avez pas besoin de la domotique chez vous ou de faire des dépenses excessives pour suivre vos consommations, vous pouvez opter pour le serveur WES. Complet, il vous permet de suivre la consommation d’eau, de gaz, d’électricité et même celle que vous pourriez fabriquer à l’aide de panneaux voltaïques ou éoliennes. Le prix autour de 150Euros est très raisonnable quand on pense à la quantité de possibilité de ce produit…

Regardez comme nous pouvons câbler cet engin :

• Le relier à votre compteur électrique : « exit » le besoin d’aller voir sur votre compteur le cumul jour et nuit et vous pouvez suivre votre consommation dans le temps en KW et en Coût en remplissant les paramètres adéquats. Grace à cela remontez donc à EDF aisément vos compteurs pour payer juste ce que vous consommez, donc plus de surprise lors de la réception de la facture !

• Si vous produisez de l’électricité via photovoltaïque ou éolienne vous pourrez aussi voir ce que cela vous rapporte. Oui, il voit tout et via son interface Web, l’ensemble des informations vous sont accessibles.

• Reliez le à un compteur d’eau et vous verrez la consommation journalière. N’hésitez pas, maintenant vous allez en grande surface de bricolage et vous y trouvez des tuyaux métalliques tressés qui sont très bien quand vous voulez dévier un circuit, quelques coudes en respectant le diamètre du conduit (ne surtout pas le diminuer)  et très facilement avec un peu de téflon vous refaites un circuit qui intègre le compteur ! Et je vous assures, connaître la consommation de votre eau ! J’ai moi même été surpris !!! Et pour ceux qui ont le tout à l’égout, pensez bien qu’un mètre cube dépensé vous coûte aussi en retraitement… Chez moi, l’ordre de grandeur est de 3€ le m3 mais cela dépend bien de son propre lieu d’habitation ! Cela peut être divisé par deux comme le contraire multiplié par deux…

Vous savez quand l’eau est consommée et via les relais, vous pouvez faire remonter l’info à votre système domotique : ultra pratique, car si vous n’êtes pas présent, pas de machine en fonctionnement, vous avez une fuite ou un pb de chasse d’eau ! Nous verrons plus bas cette notion de relais.

• Pour ceux qui ont du gaz, là il vaut mieux faire appel à un professionnel, tant l’eau ça fuit mais on peu l’arrêter, tant le gaz c’est bien plus impactant. Ne jouez pas à l’apprenti sorcier si vous ne vous en sentez pas capable. Pour moi, tout très bon bricoleur que je suis, je n’y toucherai pas moi même !

• Les pinces ampèremétriques là c’est plus simple. Il vous suffit dans le tableau électrique de lui faire passer dedans un fil rouge. Éteignez le compteur avant de bricoler la dedans… Pour ma part, cela ne me pose guère de problème mais c’est plus problématique pour une personne non bricoleuse. Alors faites appel à un électricien, plombier ou chauffagiste si vous avez le moindre doute !

• Enfin vous avez des capteurs de température (jusqu’à 10 en parallèle mais à relier sur une sorte de multiprise adéquate) afin que vous puissiez corréler vos consommations de chauffage avec les températures intérieures et extérieures…

Voyons maintenant ce que cela donne : Et bien la consommation électrique avec le coût dès lors que vous renseignez les paramètres…

Attention vous avez le coût du KWH suivant la période (heure pleine ou creuse etc…) délivré par EDF mais derrière vous avez les coûts de transport… Bref, relisez bien votre calcul de consommation électricité, il faut parfaitement la comprendre pour mettre les bonnes valeurs !

Pour ma part, globalement j’ai actuellement 8.12€ / mois d’abonnement, 0.15€ le KWH en heure pleine et 0.103€ le KWH en heure creuse.

Voici sous forme de graphe ce que l’on peut voir directement depuis l’interface Web sur un mois :

Quant à moi, voici mon intégration :

Moi qui possède un système domotique très complet, grâce aux deux relais je fais remonter l’information à ma domotique via le protocole EnOcean (les modules Eltako sur la droite).

Mais, je vais pouvoir les décâbler, le WES gère le XML et le constructeur nous en dira plus prochainement !

Si ne possédez pas encore de système domotique vous pourrez piloter directement plein de chose simplement en câblage.

A noter que ce produit est en constante évolution et la gestion vient d’être intégrée !  Evolution = pérennité. Chouet dans ce monde en constante évolution

Voici ce que vient de nous rajouter le fabriquant :

Une interface super simple ! La source peut être n’importe quoi qui est mesuré/collecté par le Wes,

Le signe permet d’alerter sur n’importe quelle condition >, < etc…

La plage horaire est le moment contrôlé, la journée peut être spécifiquement indiquée (tous les jours, le jour tel qu’un mardi, du lundi au vendredi ou le WE)

L’action peut être soit un déclenchement On ou Off d’un des relais ou soit un envoi de mail !

Le nombre est actuellement limité à 10, mais comme c’est un produit en continuelle évolution, il ne faut pas penser qu’il ne soit limité qu’à cette présentation dans le futur !

Bref, grâce à ces relais, vous pouvez enlever votre délesteur, être averti par Email de tout pb anormal et si vous l’alimentez par onduleur ainsi que votre box ADSL, vous pouvez même être averti en cas de coupure ou de rétablissement de courant, car nous consommons toujours un peu d’électricité quand nous ne sommes pas chez nous,

Une prise pour un module d’extension est présente (Cette extension est même dans le tuyau ! Sans doute après les grandes vacances ), nul doute que d’autres options viendront !

Moi je m’en suis doté, et même si j’ai un tas d’informations en parallèle pour corréler les résultats (via domotique) c’est quand même plus simple d’avoir un enregistrement dans un fichier directement depuis cet appareil et cela devient un réel plaisir d’interpréter les résultats sur Excel !

Et pour ceux qui sont loin de l’informatique, les seules informations à l’écran vont vous sensibiliser réellement ! Prendre un bain ou une douche ? et bien vous suivrez de vous mêmes vos consommations… et au final vous opterez pour de bons vrais gestes dit « écolos », qui ne sont que des gestes de maîtrise financière ! Dans ce monde, hormis pour les vrais écolos, le mot « écolo » est un synonyme de maîtrise financière… Il ne faut pas se leurrer…

Bref, rien ne sert de développer d’avantage, vous venez d’avoir les grandes lignes et de vous apercevoir qu’il s’agit d’un système super simple pour Mr tout le monde, à très très grand potentiel, qui vous permettra d’économiser non seulement de la consommation mais aussi divers équipements à côté !

Bravo au constructeur ! (J’adore la simplicité !!!)

En ce mois de mai, l’équipe de Connected Object a effectué plusieurs mises à jour tout au long du mois, augmentant notamment de manière consistante les périphériques supportés par l’eeDomus et développant toujours plus les possibilités d’inter-opérabilité entre l’eeDomus et son environnement.

L’eeDomus et les objets connectés

La grosse nouveauté est au niveau des objets connectés. La fonction de prise en charge simplifiée des objets connectées a été mise en place pendant la mise à jour de l’eeDomus en avril 2014, mais elle a été considérablement enrichie.

Tout d’abord par le nombre d’objets connectés supportés. À ceux de la précédente mise à jour (Koubachi, Mir:ror:, Netatmo, Synthèse vocale du Karotz et Ping) s’ajoutent plusieurs objets préconfigurés :

Parmi les objets connectés déjà supportés, le Pluviomètre Netatmo a été ajouté aux produits pris en compte par le support général de la station météo Netatmo.

La Balance Withings : pour cette balance l’eeDomus créée 3 périphériques par utilisateur  : Poids en kg, Masse grasse en pourcentage et Rythme cardiaque en BPM.

OpenKarotz : il s’agit d’un firmware open-source qui peut être installé sur les Karotz (les lapins connectés). En connectant votre Karotz sur l’eeDomus avec Open Karotz, vous pourrez contrôler ses oreilles, sa LED colorée, le faire parler où démarrer un flux audio, et même avoir le retour de la caméra.

Freebox Revolution : Diverses fonctionnalités de la box ADSL de Free sont disponbiles directement dans l’eeDomus :

• Contrôle parental on/off.
• Suivi du débit, débit max et temps écoulé depuis la dernière déconnexion Internet.
• Contrôle de la freebox tv (volume et on/off, mais les autres fonctions sont disponible pour personnaliser à votre guise la télécommande virtuelle).
• Contrôle de l’état On/off du Wi-Fi de la Freebox.

Philips Hue : les ampoules connectées de Philips sont également prises en charge avec la possibilité de faire varier les couleurs et de définir ses propres couleurs sur un nuancier, de manière similaire à la façon dont est pilotable l’ampoule RGBW de Zipato.

Et ce n’est pas fini ! Connected Object met à disposition des utilisateurs les scripts PHP utilisés pour faire fonctionner la Freebox, les ampoules Hue et la station Netatmo (via le système de scripts de l’eeDomus). C’est à dire que si votre objet connecté n’a pas encore de prise en charge officielle, vous pouvez partir de ce qui fonctionne déjà pour créer une mise en charge (et qui sait, la proposer à l’équipe pour intégration directe dans l’eeDomus).

Nouveaux périphériques prises en charge

De nouveaux périphériques radio sont pris en charge.

Pour les eeDomus munies d’un RFXCom USB, le détecteur d’ouverture Atlantic’s MD-210R  est désormais supporté.

En Z-Wave, nous retrouvons le support du nouveau détecteur de mouvement multifonctions de Fibaro (le motion sensor ou FGMS).

L’eeDomus supporte les nouveaux modules Z-Wave encastrables Qubino. C’est une nouvelle gamme de modules avec les fonctions classiques (1 relais, 2 relais, volets roulants et variateur), mais qui offrent des fonctions en plus, le tout avec une taille très compact. Nous vous en reparlerons très prochainement.

Toujours en Z-Wave, ont été ajoutés le support de la prise variateur de BeNext ainsi que celui du clavier / lecteur RFID de Zipato.

Enfin, une amélioration pour un périphérique existant : la remontée de batterie pour les vannes StellaZ.

Autres améliorations diverses sur l’interface et la création de scripts

Et voici diverses autres améliorations disséminées entre le mois d’avril et le mois de mai :

• Le périphérique « Consommation en Euro » créé pour les divers appareils de mesure d’énergie, gère désormais la consommation en L/h et m³/h.
• De nombreuses mises à jour ont été effectuées sur les applis Android et iOS (les 13 et 14 mai).
• De nouvelles fonctions PHP sont mises à dispositions pour les scripts de l’eeDomus : chr, sha1, str_pad, str_repeat.
• Il y a également eu de très nombreux ajouts sur les requêtes http (notamment sur la façon dont les actions http gèrent les variables).

Profitez bien de ces nouvelles améliorations et n’hésitez pas à développer vos propres scripts eeDomus !

Sans conteste, Somfy est très présents dans les foyers. Très répandu, notamment pour les installations de volets roulants, on le retrouve dans beaucoup d’installations. Soucieux de pouvoir proposer une solution domotique un peu plus avancée que le simple contrôle par télécommande, Somfy a commercialisé deux box domotiques : la Somfy Box et la Tahoma. Aujourd’hui, nous testons la Somfy box.

Il est à noter que peu de box tierces peuvent piloter le Somfy. La Zibase incluait Somfy RTS d’office, et le RFXCom n’a sorti que très récemment un modèle de RFXCom avec support Somfy.

Nous nous intéressons aujourd’hui à une des deux solutions proposées par Somfy, la SomfyBox. Elle gère le langage de communication SomfyRTS. Nous ne traiterons pas aujourd’hui de la TahomaBox, modèle qui gère à la fois le Somfy RTS et le io-homecontrol, cependant l’interface de base semble être commune aux deux box, ce qui donne donc une bonne idée générale de la gamme domotique proposée par Somfy.

Il est à noter que la Somfy peut gérer le io-homecontrol, mais c’est une option payante à activer ou non lors de l’enregistrement de la box sur le site de Somfy.

La box et son branchement

La box dispose d’une bonne finition : discrète, au design assez moderne, c’est une boite noir qu’on peut brancher sans problème au côtés d’une box ADSL.

Petit comparatif avec la taille d’une Zipabox et d’une eeDomus :

La SomfyBox est plutôt dans la moyenne de taille des box domotique (la Zipabox étant plutôt parmi les box les plus compactes qu’il existe).

La mise en route est très simple : il suffit de la relier au réseau local par câble Ethernet et de l’alimenter pour la mettre en marche.

Après une éventuelle mise à jour, la box indique par un voyant vert que tout est opérationnel. Il ne nous reste plus qu’à nous connecter sur la box via le site de Somfy !

L’enregistrement sur le site de Somfy

Pour utiliser la box, une inscription au site de Somfy est indispensable. Cette inscription sert à la fois à l’enregistrement des différents produits Somfy et au pilotage de la box domotique.

L’inscription est rapide : il suffit de saisir ses coordonnées et le code PIN inscrit au dos de la box.

Étape par étape, l’assistant indique très explicitement comment activer la box, et juste avant la validation de la commande, propose de manière claire les différentes options disponibles et le montant total (il est tout à fait possible d’utiliser la Somfy box sans option). Voici l’écran sélection de l’offre :

Et voilà, en moins d’une dizaine de minutes, la box est activée et prête à fonctionner !

Configuration de la box : ajout des modules et configuration de la maison

Après avoir conclu l’inscription, nous voici sur l’interface principale de la SomfyBox, celle qu’on vera à chaque fois en s’identifiant sur le site de Somfy et en accédant au pilotage à distance de la box.

Tout d’abord, pour l’ajout des modules (qui se fait dans le menu « Configuration »), la marche à suivre est très simplement indiquée, étape par étape : cela rend l’appareil très accessible y compris aux novices de la domotique.

Nous pouvons simplement ajouter des volets déjà installés en précisant simplement la télécommande utilisée et en actionnant celle-ci, ou encore ajouter directement des modules (tels que les modules prise) en effectuant la procédure d’association. Quel que soit le matériel Somfy, la box pose les différentes questions et indique les manœuvres à faire.

Dans les équipements qui peuvent être ajoutés, nous trouvons bien sûr toute la gamme Somfy existante pour les volets roulants, donc les volets verticaux, à battants, stores verticaux ou vénitien… Mais en allant plus loin dans les menus nous trouvons bien d’autres périphériques, pour personnaliser notamment les périphériques de type actionneur on/off et capteurs.

Après avoir ajouté l’équipement, accédons à la rubrique « Ma maison ». Ici, il est possible d’ajouter les différentes pièces de sa maison (selon les étages, y compris le jardin, la cave, les combles, etc.) puis d’assigner chaque appareil à une pièce en particulier. Certains trouveront cette approche plus « concrète » que la liste de pièces qu’on voit généralement sur les différentes interfaces.

Ajout d’équipements dans une pièce :

Au final, après l’assignation des différents appareils aux différentes pièces, l’interface présente une vue globale de la maison en « éventail », chaque pièce peut être sélectionnée pour voir les appareils qui la composent :

Ces appareils sont bien sûr commandables selon les différentes positions disponibles et permettent aussi d’interroger la télécommande (position « my », le « my » correspondant aux télécommandes Somfy) :

Pour les plus avertis, notez que la technologie Somfy ne dispose pas de retour d’état, donc pas d’indication directe de l’état en cours pour la lampe.

Scénarios et planification

Les scénarios sont en fait plutôt des scènes : ils permettent de définir un comportement précis pour les différents appareils reliés à la Somfy box : allumé ou éteint, un niveau de variation particulier, l’ouverture ou la fermeture d’un volet roulant, etc. Chaque scène contient plusieurs appareils ainsi que l’état que doit prendre chaque appareil au lancement de la scène. Il est ensuite possible de lancer les scènes directement ou en différé par simple glisser-déposer.

Puis, via l’outil « semainier », nous retrouvons  la création et l’édition de journées. Les journées sont une série de scénarios définis chacun par un horaire.

Ci-dessous le système de création de journée : chaque scénario est représenté par une icone de flèche avec un chiffre, et peut faire glisser les scénarios sur la ligne horaire située en-dessous. Chaque scénario y est représenté par son chiffre, et en cliquant sur un scénario déjà posé sur la « timeline » nous pouvons choisir plus précisément son horaire de déclenchement.

Ainsi, nous pouvons créer plusieurs journées-type et les assigner dans la semaine afin d’obtenir une planification générale.

Et nous pouvons assigner les scénarios aux différentes touches d’un contrôleur Somfy, avec éventuellement des notifications par email ou SMS :

Au final, la Somfy Box propose un fonctionnement basique, mais simple à mettre en place. C’est clairement une box très grand public. Ici pas de possibilité d’utiliser un système de cause et conséquence, mais par le biais des scènes, nous pouvons définir un comportement précis. C’est un système très simple à comprendre et à mettre en place pour l’utilisateur lambda : les utilisateurs un peu plus chevronnés et voulant faire des scénarios plus élaborés, selon des conditions ou des déclencheurs bien précis, se trouveront sans doute un peu coincé.

Au final, Somfy a pensé sa box autour du confort d’utilisation : tout est faisable sur cette box sans aller consulter la moindre rubrique d’aide. Il n’y a aucun risque de se tromper tant l’utilisateur est guidé à chaque étape et tellement tout est pensé pour être simple d’accès (même si paradoxalement, c’est déroutant pour un utilisateur habitué aux box « classiques » en Z-Wave). Les volets Somfy étant très démocratisés, Somfy propose ici une possibilité de créer toute sa domotique autour de ce système. C’est donc une logique cohérente et dans la logique de simplicité qu’à su imposer la marque.

Et pour ceux qui souhaitent commander du Somfy RTS en ayant une ouverture sur de plus nombreuses possibilités, il y a toujours la Zibase ou une box compatible avec le RFXCom Somfy !

Nous avons accueilli le mois dernier des petits nouveaux dans la boutique : les modules encastrables Qubino.

Qubino est une marque de produits Slovènes qui a cherché à faire des modules innovants et le plus compact possible (c’est d’ailleurs le slogan de la gamme de modules encastrables). Ils ont apporté un soin particulier à leur modules, en vérifiant scrupuleusement la conformité aux normes européennes et la qualité des modules (les faisant tester par des laboratoires indépendants) afin d’offrir un module de haute qualité à un prix raisonnable.

Les modules sont également enrichis au niveau fonctionnel : ils disposent de la mesure de la tension et remontent donc au contrôleur Z-Wave la tension instantanée en Watts. Ils proposent aussi tout un paramétrage avancé pour diverses fonctions, ainsi qu’un port pour brancher une sonde de température, et selon le type de module, éventuellement des entrées supplémentaires. De plus, ils peuvent être alimentés sur du 220V alternatif (courant secteur standard) comme sur du 24V courant continu, ce qui leur permet diverses intégrations dans une installation.

Il existe quatre modules différents : un module 1 relai, un module 2 relais, un module pour le contrôle des volets roulants. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au module 1 relai.

Découvrons le module 1 relai de Qubino

Pour ce premier exemple, procédons par étapes avec un petit unboxing !

En déballant la boite, nous retrouvons le module et une notice (en anglais sur la photo, mais dorénavant ce sont des notices en français qui sont incluses dans les boites des produits Qubino)

Le module est compact, d’une taille parfaitement encastrable derrière un interrupteur standard. En comparant avec un module Fibaro, nous constatons que leurs tailles sont proches:  épaisseurs similaires, le Fibaro est un peu moins haut mais plus large. Le gros plus du module Qubino, c’est que le boitier n’est pas entièrement plein. Toute la place autour des relais est ainsi libérée pour un encastrement plus facile.

Sur le module Dimmer c’est particulièrement intéressant puisque sur la majorité de la surface du module, celui ci ne fait que 7mm d’épaisseur !!!!

Le module Fibaro a une borne supplémentaire car il dispose d’une entrée différente pour l’alimentation du module et l’entrée des relais (contact sec), tandis que le Qubino a en sortie des relais la même tension que celle utilisée pour alimenter le module (cependant, il peut être alimenté en 220V comme en 24V DC).

En outre, le Qubino propose en supplément une fiche pour relier une sonde de température, la valeur mesurée par cette sonde est également remontée en Z-Wave.

Une autre différence plutôt sympa par rapport aux modules Fibaro est que chaque module remonte la consommation instantanée de la charge qui lui est connectée.

Les entrées et sorties du module Qubino 1 relai

Passons tout de suite au schéma de branchement qui détaille aussi les borniers présents sur ce module encastrable.

Pourquoi un module 1 relai a-t-il autant de bornes qu’un module 2 relais ? Tout simplement parce qu’en plus de la sortie Q pour charge électrique et l’entrée I1 pour interrupteur, il dispose de 2 entrées supplémentaires : I2 et I3. Sur ces entrées, nous pouvons brancher des interrupteurs bi-stable ou monostables (poussoirs) mais également des capteurs binaires filaires (par exemple, des détecteurs de mouvement, détecteurs d’ouverture, bref, tout capteur qui a un fil de sortie sur lequel il délivre une tension ou non.

Quant aux interrupteurs, ils peuvent être utilisés pour actionner directement la charge (créant ainsi un système de va et vient), ou pour brancher des interrupteurs dont l’état sera remontée au contrôleur Z-Wave pour par exemple déclencher des scénarios, des scènes…

Il faut noter que contrairement à d’autre module, les interrupteurs sur Qubino se connectent au Neutre.

Liste des entrées et sorties :

• L et N : respectivement pour la phase et le neutre électrique. Dans le cas d’une alimentation en courant continu 24V, il convient de brancher le + sur le N et le – sur le L.
• Q : charge en sortie. Le module supporte des charges résistives jusqu’à 2300W (alimentation en 220V) ou jusqu’à 240W (alimentation en 24v).
• I1 : permet de brancher un interrupteur bi-stable ou mono-stable qui contrôle directement l’état du relais Q. Le type d’entrée est configurable
• I2 et I3 : permettent de relier un capteur binaire en filaire, ou tout type de contact. Les contacts sont réglables en NO et NC (normalement ouvert ou fermé). Selon le contrôleur domotique utilisé, il est possible de récupérer l’état des entrées, ou aussi d’associer directement en Z-Wave l’état de ces entrées à d’autres récepteurs Z-Wave pour commander des derniers (voir ci-dessous).
• TS : entrée pour capteur de température. Le capteur compatible sera proposé très prochainement dans la boutique.

Inclusion Z-Wave et compatibilité avec les contrôleurs domotiques

L’inclusion Z-Wave est assez simple. Nous pouvons l’effectuer de deux façons. Dans les deux cas il faut d’abord mettre le contrôleur Z-Wave en mode inclusion, puis, au choix, appuyer sur le bouton situé sur la façade du module pendant plus de 2 secondes, ou changer 3 fois la position de l’interrupteur relié à I1. Ce second mode permet d’inclure et exclure le module même s’il n’est pas physiquement accessible, à partir du moment où un interrupteur est relié.

Une autre option est possible : si le module n’est pas dans un réseau Z-Wave, il se met en mode d’inclusion automatique juste après avoir été mis sous tension, et ce pendant 30 minutes.

Le module est récent, mais il est déjà en grande partie compatible avec la majorité des box domotique !

En le testant sur les différentes solutions Z-Wave disponibles, il était at minima fonctionnel pour le on/off du relais et le retour d’état, et des box ont même d’office une inclusion affichant l’état des entrées I2 et I3 et la consommation électrique : c’est notamment le cas de la Zipabox et la Vera Lite. L’eeDomus, elle, a eu rapidement une mise à jour (avec notre complicité ) afin d’intégrer ces modules.

Voici ci-dessous l’intégration du module 1 relai dans l’eeDomus, qui en plus propose de désactiver au besoin l’affichage de différents canaux : la température, l’état des entrées I2 et I3 et la consommation.

Voici les différents blocs créés dans l’interface de l’eeDomus pour un Qubino (j’ai désactivé le canal Température pour l’exemple) :

Les paramétrages proposés pour ce module

Le module propose de nombreux paramètres qui lui permettent de répondre à différents usages. Passons en revue les possibilités de configuration qui nous sont offertes.

Paramétrage des entrées I1, I2 et I3 et association

Les paramètres 1 à 3 ainsi que les groupes d’association du module permettent de définir le fonctionnement des trois entrées du module (sur borniers)

• Paramètre 1 : pour définir si le bouton est un poussoir (0) ou un interrupteur bi-stable, à deux positions (1). La valeur par défaut est bi-stable, 1.
• Paramètre 2 et 3 : respectivement le type d’entrée pour I2 et I3. 0, la valeur par défaut, correspond à un contact NO (normalement ouvert) et la valeur 1 correspond à un contact NC (normalement fermé).
• Groupe d’association 1 : les noeuds Z-Wave ajoutés dans ce groupe auront l’état on/off répliqué sur celui de la sortie Q (que cet état soit changé par Z-Wave ou par l’interrupteur I1).
• Groupe d’association 2 : les nœuds de ce groupe répliquent leur état on/off sur celui de l’entrée I2 (ou prennent l’état inverse si vous réglez I2 en contact normalement fermé)
• Groupe d’association 3 : idem que groupe 2, mais avec l’entrée I3.

Il y a un groupe 4 mais il est réservé à la communication entre le module et le contrôleur Z-Wave.

 Paramétrages sur le fonctionnement du module

•  Paramètre 10 :  permet de définir comment le module réagit à l’instruction ALL ON / ALL OFF lorsqu’elle est envoyée par un contrôleur du réseau Z-Wave. Valeurs possibles :
  • Par défaut, 255 : le module réagit aux instructions ALL ON et ALL OFF
  • 0 : le module ne réagit pas à ces instructions
  • 1 : le module obéira à l’ordre ALL OFF mais pas à l’ordre ALL ON
  • 2 : le module obéira à l’ordre ALL ON mais pas à l’ordre ALL OFF
• Paramètre 11 : extinction automatique du relais après un délai défini. Ce paramètre permet notamment d’utiliser le relais en mode impulsionnel (pour la commande d’un portail par exemple). Nous pouvons saisir une valeur de 1 à 65535, correspondant aux valeurs de 0,01seconde à 655,35 secondes (au centième de seconde près !), et 0 (valeur par défaut) pour désactiver l’extinction automatique.
• Paramètre 30 : mémorisation de l’état du relais après une coupure de courant. C’est plutôt clair, ce paramètre définit si le module garde ou non en mémoire l’état du relais lorsqu’une coupure de courant à lieu. Par défaut (valeur 0), il mémorise son état et le reprend lorsque le courant est rétabli. Avec la valeur 1, il retourne directement à la position off lorsque le courant est rétabli.

Paramétrages sur l’envoi de la mesure de la tension

Enfin, deux paramètres nous permettent de déterminer ce qui déclenche l’envoi d’un rapport sur la tension en sortie du module (donnée en W) au contrôleur domotique. Par défaut, l’info sur la tension instantannée est envoyée toutes les 5 minutes ou si l’énergie mesurée varie de plus de 3%. On peut régler ces paramètres différemment :

• Paramètre 40 : pourcentage de variation nécessaire pour que le rapport soit envoyé
  On saisit directement une valeur de 0 à 100% pour déterminer le pourcentage de variation nécessaire à l’envoi du rapport au contrôleur. La valeur 0 désactive complètement les rapports sur la variation de tension (on n’a donc uniquement les rapports sur une temporisation définie). Par défaut, la valeur est de 3%.
  Quel que soit le réglage, si le changement d’énergie est inférieur à 1W, aucun rapport n’est envoyé au contrôleur.
• Paramètre 42 : Intervalle de temps pour un envoi du rapport sur l’énergie instantanée
  La valeur assignée à ce paramètre est l’intervalle de temps (0 – 65535) en secondes. À chaque intervalle, un rapport de tension est envoyé au contrôleur principal. La valeur de 0 désactive complètement le rapport sur une temporisation définie et laisse possible l’envoi des rapports sur une variation (si la valeur du paramètre 40 n’est pas 0).

Conclusions sur le module 1 relai

Ce module Qubino dispose de nombreux avantages :

Ce module a tout ce qu’il faut pour tirer son épingle du jeu. Nous apprécions sa taille compact et le fait qu’il intègre différentes fonctionnalités, comme la sonde de température, ou les entrées supplémentaires.

De plus, le module en lui-même a été défini très « proprement » et selon le respect des normes Z-Wave (ce qui fait qu’il est directement compatible avec de nombreux systèmes sans avoir besoin de prise en charge particulière par les constructeurs). Il faudra compter avec ce module car c’est actuellement une alternative intéressante aux modules Fibaro.

Pour conclure, voici un tableau comparatif de ces deux modules, vous permettant de voir où se situent leurs principales différences.

Nous aborderons très prochainement les 3 autres types de modules Qubino proposées, vous pouvez dès maintenant découvrir les modules encastrables Qubino dans notre boutique !

Trois mois après sa dernière mise à jour majeure, ImperiHome, l’application domotique pour supports mobiles, propose une nouvelle mise à jour majeure.

En effet, la companie EvertyGo propsoe aujourd’hui la version 2.2 d’ImperiHome.

Elle ajoute le support du firmware UI6 de la Vera, le support de la station météo Netatmo, mais aussi une grande nouveauté appellée… l’ISS, ou ImperiHome Standard Sytem.

L’ImperiHome Standard System, de quoi s’agit-il ?

Ce système, appellé l’ISS (les mêmes initiales que la Station Spatiale Internationale comme nous le fait remarquer EvertyGo) n’est pas un système en lui-même, mais l’implémentation d’une définition d’API standard qui permet à chaque système existant de créer lui-même son API.

Pourquoi donc ? Hé bien pour permettre aux créateurs des systèmes d’implémenter eux-même une compatibilité avec ImperiHome, sans que EvertyGo n’ait à le développer spécifiquement.

Le système peut directement communiquer en utilisant cet API, ou passer par un intermédiaire qui convertir l’API ou le SDK du système en instructions de l’API ISS, compréhensible en sortie par ImperiHome (utile par exemple pour les box du commerce sur lesquelles on ne peut pas développer de plugin ou faire de modification directement dans le système).

Donc bien sûr, cela ne concerne pas les systèmes déjà pris en charge par ImperiHome, comme la Zipabox, l’eeDomus, l’IPX800, la Zibase, la Vera… Mais cela est intéressant pour un développeur, un groupement de développeurs ou même une entreprise qui a fait sa propre solution et qui souhaite bénéficier de la prise en charge dans Domoticz.

Concrètement, il y a une API standardisée que Evertygo met à disposition, et quelqu’un qui souhaite rendre son logiciel compatible avec ImperiHome n’a qu’à ajouter cet API à son système existant. Il suffira ensuite de faire le lien entre ImperiHome et le système (en sélectionnant comme périphérique ISS dans ImperiHome et en indiquant les coordonnées et identifiants du système) .

Les usages sont multiples :

• Un développeur qui crée sa solution personnelle, à base de Raspberry Pi par exemple, et souhaite l’utiliser dans Domoticz ;
• Un utilisateur d’une box d’un éditeur tiers, et avec les connaissances techniques nécessaires pour mettre en place un système intermédiaire communiquer au format ISS.
• Une entreprise de taille modeste créant sa box domotique et souhaitant faire une application mobile propre et complète sans avoir à attendre de développement spécifique.

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité pensée pour la communauté de manière générale, EvertyGo va être plus libre de faire des développements, et les utilisateurs seront libre d’implémenter eux-même la compatibilité ImperiHome lorsqu’ils en ont la possibilités (projets open-source par exemple).

De plus, cet API est tout même pensé de manière assez neutre, ce qui permettrait éventuellement, dans le futur, à d’autres systèmes de se baser sur l’ISS pour créer leur API, qui sait ?  Une sorte de standard pour la communication entre les appareils domotiques et des applis…

Et pour conclure, voici la liste des ajouts de cette mise à jour :

• API : possibilité  de répéter n fois un message TTS
• Tableaux de bords : deux nouvelles dispositions de page (haute densité)
• ISS : ajout du support de l’ImperiHome Standard System
• Netatmo : Support du pluviomètre
• Vera : de nombreux ajouts et corrections
• Zipabox : support des dimmers virtuels

Vous connaissez probablement CurrentCost, une marque anglaise d’appareils domotiques, notamment (mais pas exclusivement) sur des outils de suivi de consommation électrique.

Lors d’un projet de financement participatif initié l’été dernier (et qui a atteint ses objectifs !), CurrentCost a proposé un nouvel appareil grand public : le QUEL. Sous ce nom se cache en fait une tablette tactile, fonctionnant sous Android et branchée sur secteur. Elle est donc destinée à être fixée sur un mur ou posée sur un bureau ou comptoir de cuisine.

Le but premier était d’être un afficheur lié aux produits CurrentCost, donc avoir un suivi permanent de sa consommation d’énergie avec des interactions possibles (interroger différents types de données par exemple). Mais en cherchant plus loin dans ses fonctionnalités, nous allons voir qu’elle peut simplement devenir l’une des meilleurs amies de votre domotique à la maison ! Découvrons la tablette murale QUEL de CurrentCost sous toutes ses facettes.

Déballage et démarrage du QUEL

Le QUEL est livré dans une grande boite orange. Dans cette boite, nous trouvons le QUEL lui-même, un bloc d’alimentation et un support optionnel (un support permettant d’utiliser le QUEL posé, à l’instar d’un cadre photo, nous le verrons plus loin).

Il suffit de retourner le QUEL et de le brancher à une prise secteur pour le démarrer et pouvoir l’utiliser directement.

(En-dessous : à gauche, les différents élements séparés, à droite un câble est branché pour situer un des ports USB du QUEL – il y a un deuxième port USB situé sous l’autre couvercle, par défaut c’est une antenne pour communiquer avec les objets CurrentCost qui est branchée sur ce second port).

On remarque au passage que le QUEL dispose de toutes les encoches nécessaires pour le fixer à un mur, horizontalement ou verticalement. Les deux types d’installation sont possibles, il suffit d’utiliser l’option de rotation automatique pour que le mode d’affichage de la tablette corresponde à la façon dont elle est installée. De même, il y a un espace prévu pour le passage du fil d’alimentation : une fois que le capot à l’arrière du Quel est fixé dessus, le fil n’empêche ni la pose à plat, ni la fixation à un mur. Nous avons le choix de faire partir le fil par-dessous le QUEL ou de le faire passer dans une encoche située dans le mur.

Quelques secondes après l’avoir branchée, la tablette tactile démarre, nous voyons le logo QUEL apparaître, puis l’écran de contrôle s’affiche. Ça y est, nous sommes prêts à découvrir ce nouvel appareil !

La seule obligation au niveau de la connectivité est d’avoir un Wi-Fi disponible pour s’y connecter. Nous n’avons rencontré aucune difficulté pour la connexion Wi-Fi : comme le système est sous Android, tous les types d’authentifications sont pris en compte, et la tablette est reliée à Internet en deux minutes.

Le QUEL, pour une multitude d’applications domotiques

Lors du démarrage du QUEL, il nous présente une application proposée par CurrentCost. Cette application propose de manière directement accessible les différentes mesures des appareils CurrentCost (qui sont directement récupérées par l’appareil après association avec un EnviR ou autre appareil CurrentCost avec le modem intégré).

Sur l’écran, nous voyons également différentes fonctions situées au bas de l’écran : retour, menu principal et gestionnaire des tâches. Et nous trouvons d’autres icones moins habituelles : contrôle du volume et capture d’écran. Cela s’explique par le fait que le QUEL n’a pas de bouton dédié à ces fonctions, comme c’est généralement le cas pour un téléphone ou une tablette sous Android. Le contrôle étant 100% tactile, toutes les fonctions d’habitude prises en charge par les touches sont disponibles à l’écran.

Cette application est l’utilisation standard suggérée par CurrentCost, avec suivi d’énergie, pilotage des prises domotiques CurrentCost, une touche pour des vidéos (vidéos explicatives d’installation) et une touche de paramétrage. Les icones de cet écran sont personnalisables, pour l’exemple nous avons ajouté Google Play et ImperiHome.

Google Play et ImperiHome, une transition idéale pour parler des autres utilisations possibles de cette tablette. Car même si l’outil proposé par CurrentCost est une bonne base, il ne faut pas négliger toutes les possibilités offertes par une tablette sous Android.

Commençons justement par ImperiHome. Le logiciel d’EvertyGo est pensé pour ce type d’utilisation où nous avons rapidement et efficacement accès aux différents besoins domotiques, le mode dashboard (ou tableau de bord) notamment est tout à fait pensé pour cet usage. Voici les écrans que nous obtenons, avec notamment un dashboard-type où nous avons placé une horloge, une caméra, un interrupteur et une jauge de consommation électrique.

Le QUEL est donc très adapté à cette application, qui, rappellons-le, est compatible avec de nombreuses box domotiques et vient d’ajouter un mode de compatibilité universel, l’ISS.

Outre ImperiHome, toutes les applications des constructeurs de box domotiques compatibles Android peuvent être téléchargées et utilisées sur le QUEL (N.B. : hormis si le fabricant à mis une restriction pour certaines marques d’appareil, mais c’est plutôt rare). Ci-dessous à gauche, l’application de la Zibase (qui s’exécute uniquement en mode portrait pour le moment) et à droite l’application d’eeDomus.

Bien sûr, comme il y a un navigateur web intégré (et vous pouvez également télécharger le navigateur de votre choix s’il existe pour Android : Chrome, Firefox, etc.), vous avez également accès à tous les appareils disposant d’une interface de contrôle par navigateur web. Ci-dessus, en bas à droite, l’exemple de l’interface de la carte IPX800. Les différentes interfaces Web s’affichent très bien et la définition tactile de la tablette est assez précise pour permettre de cliquer sur les élements voulus.

De la même manière, il est possible d’afficher directement le flux vidéo d’une caméra IP sur la tablette via l’adresse destinée aux navigateurs, mais la solution optimale reste d’utiliser une application qui appelle elle-même le flux vidéo (comme ImperiHome vu ci-dessus).

Et tout cela n’est qu’un bref aperçu de toutes les possibilités domotiques disponibles pour cette tablette. À partir du moment ou quelque chose est disponible sur Android ou via navigateur, il est possible de l’utiliser sur le QUEL !

… et d’autres utilisations au gré de votre imagination !

Nous venons de voir un grand nombre d’utilisations domotiques, mais grâce au nombre important d’applications disponible sur le Play Store, nous pouvons imaginer une multitude d’autres fonctions pour cette tablette, qu’il s’agisse de fonctions utilitaires, ludiques ou décoratives. Ces fonctions peuvent tout à fait être utilisées en complément des fonctions domotiques vues précédemment : la tablette dispose d’une mémoire de 4 Go, ce qui est largement assez pour y ajouter de nombreuses applications.

Placée dans une cuisine, la tablette pourra devenir votre liste de recettes, via un site de cuisine ou une application dédiée à la cuisine. Exemple avec l’application Marmiton :

Il est également possible de regarder des vidéos, notamment des vidéos explicatives (que ça soit pour de la cuisine ou pour une installation technique).

En revanche, une chose à savoir : la sortie son a une qualité assez limitée, et si elle conviendra pour une écoute courte (comme les exemples cités précédemment) nous déconseillerons cette tablette pour une conversation audio (comme Skype), regarder un stream vidéo (flux télé) ou comme lecteur de musique. Cela dit, si vous avez un système sonore de type multiroom contrôlable à distance, vous pouvez bien sûr faire apparaître vos contrôles de son à l’écran pour gérer le multiroom depuis cette tablette. Et la tablette dispose aussi d’un micro intégré, permettant de faire des recherches par reconnaissance vocale (via le service proposé par Google et disponible sur tous les champs de saisie de texte).

Vous pourrez évidemment trouver bien d’autres usages : jeter un coup d’œil rapide à vos e-mails, à un site d’actualités, à twitter, utiliser la tablette comme cadre photo, station météo élaborée, ou tout simplement pour aller jeter un œil aux dernières nouvelles de votre site de domotique préféré, sur le navigateur web !

N.B. : ci-dessus – et également dans la photo avec l’application Marmiton –  la tablette est utilisée avec son support vertical, donc posée à même la table. Dans cet usage, la tablette reste stable, même lorsqu’on appuie dessus pour saisir du texte ou naviguer entre les applications. Cependant, pour cet usage je conseille de la mettre à hauteur du regard, pour éviter de se tordre le cou.

Le QUEL, un écran vers le futur !

Nous venons de faire le tour de cette nouveauté proposée par CurrentCost, et dès à présent disponible dans la boutique. Le concept de CurrentCost a été bien réfléchi et permet une interface directe entre une installation domotique et son/ses utilisateurs. Nous apprécions notamment le fait que les possibilités de personnalisations sont très élevées et que tout le monde y trouvera son compte dans un ménage.

Les tablettes tactiles et smartphones se sont largement répandues ces dernières années, et cette tablette proposée à un prix abordable et avec une alimentation permanente est une bonne manière de conjuguer l’aspect pratique et convivial d’une tablette sans pour autant investir dans une tablette plein prix (pour une tablette murale, il serait dommage de payer plus cher pour un aspect transportable qui ne serait pas nécessaire).

De plus, pour le lancement du produit, pour toute tablette murale QUEL achetée, nous offrons une licence pour le logiciel ImperiHome de EvertyGo. L’association entre cette appplication et cette tablette est évidente et nous pensons que c’est une des meilleures façons de l’aborder.

Nous espérons que vous serez tentés par l’expérience. Quant à l’idée de la maison connectée avec des écrans pour nous faciliter la vie, une idée qui est souvent évoquée lorsqu’il est question de domotique, nous y arrivons à grands pas avec ce nouvel appareil !

Découvrez le QUEL sur notre boutique !