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[CES 2015] MyFox recompensée au CES 2015 grâce à ses innovations sur la sécurité

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Logo du CES 2015Du 6 au 9 janvier, le salon CES ouvre ses portes à Las Vegas. Le CES, ou Consumer Electronics Show, est un salon annuel dédié aux tendances High-Tech et aux technologies d’aujourd’hui et de demain. Les innovations directement liées à la domotique et au confort de la vie quotidienne y sont naturellement présentes.

Retrouvez tous nos articles liés au CES 2015 !

Comme chaque année en ce mois de janvier, le CES 2015, le plus grand salon dédiée à l’électronique grand public, se tient à Los Angeles. C’est  l’occasion de présenter les grands évènements et les innovations qui feront peut-être partie de votre foyer demain. Et nous commençons avec MyFox, la société toulousaine dédié à la sécurité qui a déjà bien fait ses preuves.

MyFox, qui a dévoilé les gammes MyFox Security System et MyFox Security Camera, s’est vu décerné un prix du CES : le 2015 CES Innovation Award, dans la catégorie Smart Home (celle qui correspond, vous l’aurez compris, à la domotique et autres objets connectés liés à la maison). Ce trophée, comme son nom l’indique, distingue les projets et réalisations les plus innovantes et garantit une certaine visibilité à ses lauréats.

MyFox Security System

MyFox Security System : le pack orienté sécurité et très simple d’emploi

Myfox Security System est une solution complète pour prévenir les effractions. Elle consiste en un pack comprenant un IntelliTAG, 1 sirène 110 dB avec flash et signaux sonores, un badges mains-libres de reconnaissance automatique et un plug-Link de connexion sans fil.

Le principe est d’utiliser les détecteurs d’ouverture de porte et fenêtre IntelliTAG™ pour détecter et signaler une intrusion avant que la personne n’entre dans la maison. Ainsi, les détecteurs peuvent faire la différence entre un évènement normal, comme le choc d’un ballon ou quelqu’un qui frappe à la porte, et une vraie tentative d’intrusion. Lors d’une détection d’une intrusion, le système peut alors actionner l’alarme et envoyer une notification à vous-même ainsi qu’aux personnes de confiance. Cet aspect pro-actif de l’alarme garantit une sécurité maximale, donnant le temps nécessaire pour intervenir.

La simplicité d’utilisation est également présente au cœur du produit. Les éléments sont conçus pour être installé simplement, sans avoir à câbler ni faire de perçage. Les IntelliTAG se collent simplement aux endroits à surveillez, et il suffira ensuite ensuite de brancher la Plug-Link, qui va faire l’interface entre les éléments du système d’alarme et votre smartphone. Une installation minimaliste mais fonctionnelle, qui ne nécessite pas de passer par une centrale. Le badges mains-libres vient compléter le système, il permet à la plug-Link de reconnaître votre présence et de désactiver l’alarme en conséquence.

Tout le système est gérable via l’appli du Plug-Link, afin de programmer par exemple des moments où l’alarme est automatiquement réarmée ou désarmée.

Le MyFox Security System est un complément dans la gamme de produits existants de ce constructeur. Là où le Security System est dédié à la sécurité, la Home Control 2 dispose de ces fonctions de sécurité tout en proposant des fonctions domotiques (contrôles de divers éléments de la maison tels que éclairages, volets roulants…).

Parmi les autres fonctions innovantes, signalons la fonction MyFoxAround, qui permet à votre système de sécurité de chercher d’autres stations MyFox environnantes connectées à Internet. En cas de défaut de votre propre réseau Wi-Fi, les alertes peuvent ainsi être redirigées de façon totalement anonyme via l’installation MyFox d’un voisin disposant du même système et vous parvenir par e-mail/SMS. Une deuxième couche de sécurité qui est la bienvenue.

Appli mobile MyFox Security

Vous avez aussi la possibilité de partager l’accès système avec les personnes de confiance, personnes qu’il vous appartient évidemment de définir précisément. Ainsi les personnes de confiance pourront vous aider à garder un œil sur votre domicile. Un système de droit permet de définir pour chaque personne ce qu’elle a la possibilité de faire. C’est à dire qu’en votre absence, votre frère qui viendra arroser les plantes ou votre cousine qui viendra nourrir les poissons rouges pourra désarmer l’alarme via son propre téléphone, le temps de l’intervention.

Le pack MyFox Security System est prévu pour avril 2015 au prix indicatif de 299 Euros.

MyFox Security Camera : la Camera qui protège votre vie privée en plus de votre maison

L’autre grosse nouveauté présentée par MyFox est une caméra de sécurité : la MyFox Security Camera. Cette caméra innove par rapport aux caméras habituelles : outre l’esthétique que nous retrouvons dans les autres éléments de la gamme MyFox, elle dispose d’un volet mécanique qui peut être totalement fermé lorsque vous êtes chez vous, via un simple clic sur l’application de votre Smartphone. Résultat ? L’objectif est bloqué par le volet et la caméra ne peut pas vous filmer.

Nouvelle Camera MyFox

Ainsi, vous protégez votre vie privée qui n’est jamais enregistrée, et à contrario, quand vous n’êtes plus chez vous, la façade de la caméra s’ouvre pour lui permettre de filmer, ce qui garantit une protection optimale avec une surveillance vidéo de votre domicile.

La caméra comprend un détecteur de mouvement infrarouge (PIR) qui vous permet de recevoir une alerte immédiatement lorsqu’un mouvement est détecté. Et vous disposez de la possibilité de voir l’image de la caméra en direct ou même de disposer d’enregistrements vidéo sur des périodes plus ou moins longues (MyFox propose différents forfaits d’enregistrement).

Au point de vue technique, la résolution est de 720p (1280 x 720), la caméra a un grand angle de 130°, une fonction d’auto-focus, un zoom optique x2, un filtre infrarouge pour la vision nocturne et l’audio bidirectionnel. La caméra dispose également d’une batterie intégrée qui lui permet de fonctionner même en cas de coupure de courant.

La caméra est utilisable seule ou en complément d’un MyFox Security System.

La caméra MyFox Security Camera sera disponible vers avril 2015 au prix indicatif de 199 Euros.

À la lueur de ces deux nouveautés, une chose est sûre, MyFox mérite amplement la récompense reçue à ce CES 2015 !


[CES 2015] Parrot Pot et Parrot H2O : les sondes connectées qui entretiennent vos plantes

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Logo du CES 2015Du 6 au 9 janvier 2015, le salon CES ouvre ses portes à Las Vegas. Le CES, ou Consumer Electronics Show, est un salon annuel dédié aux tendances High-Tech et aux technologies d’aujourd’hui et de demain. Les innovations directement liées à la domotique et au confort de la vie quotidienne y sont naturellement présentes.

Retrouvez tous nos articles liés au CES 2015 !

La French Tech (terme en vogue actuellement pour désigner les entreprises high-tech françaises) est très présente à ce CES 2015, avec des idées assez inovantes. Nous avions vu l’exemple de MyFox et ses nouveaux systèmes de sécurité, aujourd’hui nous allons aborder Parrot.

Parrot est principalement connu pour ses drônes de plus en plus présents dans les boutiques physiques et en ligne. Là nous nous écartons des drônes pour aller plutôt vers des systèmes de gestion des plantes, dans la lignée des appareils proposés par Koubachi. Ce ne sont pas les premiers appareils botanistes de Parrot puisque la gamme Flower Power est déjà sortie il y a quelques mois.

Parrot H20 Pot

Avec les nouveaux appareils présentés par Parrot au cours du CES, la société s’intéresse non seulement à la surveillance des plantes pour les laisser prospérer dans des conditions optimales, mais également à l’entretien des plantes grâce à des systèmes capable d’arroser / irriguer les plantes de manière automatisée. Pour l’instant, nous ne disposons pas d’informations sur le prix et la date de sortie de ces produits (hormis qu’ils sont prévus pour courant 2015).

Le Flower Power H20 : surveillance et hydratation automatique

Le Flower Power H2O fait partie de la 2e génération de capteurs intelligents Flower Power. Comme les autres sondes de sa catégorie, le H2O se plante directement dans le pot contenant la plante à surveiller. Comme le Flower Power classique, il vérifie l’humidité du sol, la présence de l’engrais, les conditions de température et d’ensoleillement. Il peut être utilisé à l’extérieur ou à l’intérieur. Toutes les données sont automatiquement envoyées sur le smartphone via bluetooth.

Parrot H2O

Là où le H2O innove, c’est qu’il dispose d’un emplacement pour visser n’importe quelle bouteille à bouchon vissable (de 0,5L à 2L). Le H20 peut ensuite, depuis cette bouteille, arroser automatiquement la plante pour lui permettre de rester en forme et en bonne santé pendant votre absence.

Ce système d’hydratation peut s’occuper de l’entretien d’une plante pendant une durée jusqu’à 3 semaines. Il est possible de régler le système de manière à utiliser l’eau avec plus de parcimonie si l’absence est plus longue.

Voici la vidéo de présentation proposée par Parrot :

Le Parrot Pot : tout est dans le pot

Le Parrot Pot va encore plus loin, il s’agit carrément d’un pot connecté, faisant lui aussi partie de la seconde génération des sondes fabriquées par Parrot.

Le pot est bien sûr équipé des capteurs habituels, et dispose en plus d’un réservoir de 2,2L, capable de fournir jusqu’à 1 mois d’irrigation autonome et fonctionnant sur mesure vis à vis de la plante. Bien sûr, le Pot est lui aussi connecté en Bluetooth, vous permettant d’avoir les valeurs des différents relevés et de configurer son fonctionnement directement depuis votre smartphone ou tablette.

Parrot Pot

Ainsi, le Parrot Pot propose d’hydrater la plante aux moments précis où elle en a besoin, en utilisant précisément la quantité d’eau nécessaire. Au fur et à mesure de la croissance de la plante, le Parrot Pot s’adaptera au cycle de vie naturel de la plante, dans le but de déterminer le planning d’irrigation le plus efficace pour favoriser sa croissance.

Comme les autres sondes, elle dispose d’une base de données de 8000 plantes différentes, permettant de sélectionner précisément la plante à surveiller pour faire un suivi adapté à ses particularités.

Le Parrot Pot est lavable en machine, assez robuste pour être placé en extérieur, et son design est assez neutre pour s’adapter à tous types d’intérieur et d’extérieurs.

Là encore, Parrot nous gratifie d’une vidéo qui présente le concept de son Pot connecté :

Les autres présentations de Parrot sur le Salon

D’autres nouveautés de Parrot ont été montrées lors de ce CES 2015. Ces nouveautés sont plus orientées loisirs que domotique pure et dure, mais nous allons tout de même les présenter brièvement car elles ne manquent pas d’intérêt !

Parrot CES2015

Bien sûr, des nouveaux modèles de drônes sont présentés : des Minidrones roulants tout terrain, un drone volant avec des phares intégrés (la « luciole mécanique »).

Il y a également un drône profesionnel, le eXom. C’est un drône avec capteurs optiques et capteurs de proximité par ultrasons. Il est conçu pour permettre aux professionnels des prises de vue en se concentrant sur celles-ci et non sur le pilotage du drône, car le eXom détecte lui-même les obstacles, de manière similaire aux capteurs de proximité qui équipent certaines voitures récentes.

Parrot a également présenté le SkyController, un système de manettes analogiques sur lesquelles on adapte le smartphone ou la tablette lié au Bebop Drone pour contrôler ce dernier de manière plus précise. Ceci offre, selon le constructeur, une vraie expérience de pilotage.

Une demonstration vidéo bluffante du Skycontroler et du Drone Bebop montre comment le drône a volé tout au tour de la réplique parisienne de la Statue de la Liberté pour la reconstituer en 3D via le logiciel Pix4Dmapper Pro.

Enfin deux casques audio connectés de Parrot étaient également de la partie lors de ce CES 2015 : d’une part, le caque Parrot Zik 2.0, casque audio comprenant un pavé tactile sur le côté (pour naviguer dans la playlist et contrôler la musique), une très bonne qualité audio avec un système de répartition du son donnant l’impression qu’on est dans une salle de concert.

Et d’autre part, le Zik Sport, caque audio dédié au sport. Il dispose de points communs avec le Zik 2.0 sur le traitement du son, mais dispose en plus d’un système « Street Mode » permettant de capturer les sons environnants et les restituer dans le casque, pour que l’utilisateur puisse faire son jogging dans la rue en toute sécurité. De plus, le casque effectue des mesures du rythme cardiaque, du style de course, et synchronise le tout avec les autres applications sportives.

Ces deux casques audio sont designés par le célèbre designer français, Philippe Starck (notamment à l’origine du thermostat Netatmo ou de la Freebox Revolution).

App Zik Sport

Voilà qui montre que la société Parrot ne manque pas d’idées. 2015 sera une année riche pour cette société française !

[CES 2015] Le biberon connecté Baby Glgl pour protéger la santé de bébé

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Logo du CES 2015Du 6 au 9 janvier 2015, le salon CES ouvre ses portes à Las Vegas. Le CES, ou Consumer Electronics Show, est un salon annuel dédié aux tendances High-Tech et aux technologies d’aujourd’hui et de demain. Les innovations directement liées à la domotique et au confort de la vie quotidienne y sont naturellement présentes.

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Beaucoup de systèmes domotiques sont prévus pour fonctionner de manière adaptative à des situations différentes, mais pour certains usages spécifiques, seul un produit sur mesure fait l’affaire. Et c’est là que le fait d’avoir une bonne idée est déterminant pour le constructeur.

La société Slow Control (encore une société Française !) est dédié aux objets d’e-santé liés aux habitudes alimentaires. Slow Control présentait déjà en 2013 une fourchette connectée, la Hapifork, qui enregistrait le temps des repas et le nombre de coups de fourchette pour récupérer ces infos via USB, ainsi qu’une signalisation si l’utilisateur mange trop vite.

Baby Glgl de Slow Control

On reste dans l’alimentaire et dans les objets de e-santé avec cette fois un objet dédié au bébés : le Baby Glgl, un biberon connecté.

Il y a presque 3 ans, Mickael vous proposait sur ce blog une solution pour domotiser le chauffe-biberon. Une application qui permettait de savoir, avec différents éléments, l’heure du dernier biberon. Cette fois nous avons affaire à un objet spécifique lié à l’utilisation du biberon.

Le Baby Glgl : sécurité pour le bébé et informations pour les parents !

Pour le Baby Glgl, la surveillance des repas du bébé avec le biberon se fait de deux manières : tout d’abord lors de la prise du biberon, l’appareil évite l’ingestion d’air, détecte les grumeaux et empêche ainsi les coliques qui peuvent en résulter. Ceci en vérifiant si le biberon est tenu correctement et en l’indiquant par des voyants (car on peut éviter l’ingestion d’air selon la manière dont le biberon est tenu !).

D’un autre côté, le biberon enregistre la quantité et la durée des repas et envoie ces informations au smartphone en temps réel par Bluetooth, permettant donc un suivi en temps réel.

Ce produit sera disponible à partir de l’été 2015 pour un prix avoisinant les 100 €. Encore une fois, les Français ne sont pas les derniers pour l’innovation !

Biberon Glgl Coloris

[CES 2015] NEST poursuit l’effort pour s’imposer parmi les standards de la domotique

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Logo du CES 2015Du 6 au 9 janvier 2015, le salon CES ouvre ses portes à Las Vegas. Le CES, ou Consumer Electronics Show, est un salon annuel dédié aux tendances High-Tech et aux technologies d’aujourd’hui et de demain. Les innovations directement liées à la domotique et au confort de la vie quotidienne y sont naturellement présentes.

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La société NEST Labs, acquise par Google il y a un an, permet au géant américain de la Recherche en ligne et du Multimédia de développer ses propres services et produits dans le domaine de la domotique et de l’Internet des Objets.

À ce jour, la société NEST produit principalement deux appareils : un thermostat connecté et un détecteur de fumée connectés en Wi-Fi. Le CES est bien évidemment un rendez-vous incontournable pour la société californienne.

Works with Nest, ou comment imposer NEST auprès des grandes marques

Au cours de ce CES, NEST n’est pas venu les mains vides, loin de là : le salon a été l’occasion de mettre en avant le label « Work with Nest », un programme lancé en juin 2014 qui a pour but de mettre en amont la compatibilité d’objets de la vie courante avec le système NEST. C’est incontestablement une volonté de NEST de s’imposer dans les maisons connectées, et de faire en sorte que d’ici quelques années, la compatibilité d’un objet connecté avec Nest soit aussi courante que la compatibilité d’une appli avec Android.

Works with Nest

NEST avait déjà sécurisé des noms imposants, tels que Whirlpool, Mercedes, ou encore Dropcam (caméras IP) et Jawbone (bracelet biométrique).

Le CES était l’occasion de frapper un grand coup en citant plusieurs marques, plus ou moins connues, mais ne se limitant pas qu’à la domotique.

  • August Smart Lock : le verrou intelligent de August peut démarrer le thermostat NEST au moment où la porte est déverouiller, et commencer à chauffer ou rafraîchir la maison via ce thermostat. De la même manière, lorsque la porte est vérouillée en sortant du domicile, le thermostat peut mettre la maison en mode économie d’énergie.
  • Kwikset Kevo : le verrou intelligent de Kevo peut indiquer au thermostat net qui est à la maison et ajuste la témpérature en fonction des préférences de chacun. Le NEST passera en mode économique quand il n’y aura plus personne dans la maison.
  • Ooma : un service de téléphonie domestique en VOIP, qui peut travailler de concert avec NEST pour connaître les années et venues. Si un imprévu survient – par exemple votre enfant ne rentre pas de l’école à l’heure – il peut envoyer une alerte sur votre téléphone.
  • Philips Hue : lorsque NEST Protect (le détecteur de fumée) détecte une anomalie, les lumières Hue peuvent clignoter pour attirer votre attention.
  • Whirlpool : votre thermostat NEST peut informer le lave-linge et le sèche-linge que vous êtes à la maison et passer automatiquement en mode silencieux.
  • Withings : allez vous coucher et le Withings Sleep System réglera votre thermostat NEST à une température confortable pour le sommeil. Réveillez-vous et le bracelet connecté informera NEST que vous êtes prêt à démarrer la journée.

C’est en illustrant chacun des partenariats par des exemples très concrets que NEST peut réussir à s’intégrer comme un standard, et une marque qui a pour but final de devenir très grand public. Certes, pour certaines de ces marques, les systèmes ne sont pas encore présent en France, mais le jour où il suffira d’aller au magasin d’électroménager du coin pour voir plusieurs appareils comportant la mention « Work With NEST « , alors NEST aura réussi son pari.

Le thermostat et le détecteur de fumée NEST

Revenons sur les deux principaux produits proposés par NEST pour mieux comprendre la marque.

Tout d’abord, il y a le NEST Learning Thermostat. Un thermostat connecté avec un écran, à fixer au mur ou à poser sur une table (avec un socle proposé en option). Il communique sans fil avec le Heat Link, un actionneur à relié à son chauffage (N.B. : NEST n’est pour l’instant pas compatible avec le chauffage électrique). Il propose ensuite de nombreuses fonctions sur son écran : programmation, indication de la température de consigne, un symbole pour indiquer que des économies d’énergie sont effectuées…

Et bien sûr une connectivité totale avec les smartphones et tablettes pour gérer son système à distance. Le système se veut avant tout tourné vers l’utilisateur en étant très simple à utiliser.

Thermostat NEST

Une nouveauté plus récente de NEST : le NEST Protect. C’est un double détecteur, puisqu’il vérifie la présence de fumée et de monoxyde de carbone.

Là où il innove par rapport aux détecteurs de fumée classique, c’est qu’il indique la nature exacte du danger (fumée ou CO, et lieu concerné) avec une voix. Au lieu d’une sirène, vous entendrez donc « Urgence, il y a de la fumée dans le salon » par exemple. Et si le problème empire, le détecteur se met à clignoter en rouge et à faire retentir une alarme.

Bien sûr, il est connecté avec votre smartphone et peut également être relié à un thermostat Nest. Il indique également de manière précise les problèmes de pile.

NEST Protect

Au final, NEST se situe dans une gamme d’objets plutôt haut de gamme, qui se veulent super simple à l’utilisation. Sa stratégie pour s’imposer est de rendre son système très ouvert et ainsi de s’assurer une compatibilité avec les grandes marques. L’avenir nous dira si cette stratégie est payante !

Quel module Qubino me faut-il pour gérer mon système de chauffage en Z-Wave ?

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Vous avez peut-être lu notre article récapitulatif expliquant comment domotiser son chauffage. Depuis, cet article, deux nouveaux types de modules Qubino ont été créés et proposés sur notre boutique : le module fil pilote et le module thermostat on/off. Dès lors, les solutions pour piloter son chauffage via Z-Wave se sont diversifiées et vous avez peut-être du mal à vous y retrouver.

En effet, le module on/off 1 ou 2 relais, le module fil pilote et le module thermostat on/off peuvent tous les trois être utilisés pour gérer un chauffage. Ce qui va différer, c’est la manière dont le système final fonctionnera et les éventuels ajouts qu’il sera nécessaire de faire au module.

Inspiré de plusieurs questions que nous avons reçues, voici un article vous aidant à opter pour la solution qui conviendra le mieux à ce que vous recherchez. Et si vous n’avez pas encore fait votre choix, cet article a pour vocation de vous aider à trancher !

Quelle méthode de chauffage choisir ?

Pilotage côté chauffage : utilisation du fil pilote ou d’un module on/off ?

Avant de choisir le module qui convient à son utilisation, la première question à se poser est la suivante : de quelle manière puis-je piloter mon chauffage ?

Dans une grande majorité des cas, pour du chauffage éléctrique, vous aurez un contact fil pilote (il se présente sous un fil noir).

Dès lors, il faut tirer parti de ce fil pilote (c’est la meilleure façon de commander le chauffage), et trois solutions s’offrent alors à vous :

  • Utilisation d’un module Fil Pilote : vous aurez de 4 à 6 ordres sur le chauffage, basé sur le thermostat du chauffage (Confort, Eco, Hors Gel, Arrêt…)
  • Utilisation du thermostat On/Off avec une diode fil pilote. Vous aurez les ordres Confort et Arrêt.
  • Utilisation d’un module 1 relai on/off avec une diode fil pilote. Vous aurez les ordres Confort et Arrêt.

Dans l’absolu, il reste possible d’utiliser un module 2 relais avec deux diodes fil pilote, on peut ainsi obtenir les quatre ordres différents. C’est une solution que nous avons proposé par le passé quand le module fil pilote n’existait pas. Cette solution demeure aujourd’hui possible pour un contrôleur qui ne serait pas capable de sélectionner l’ordre voulu sur un module fil pilote.

Rappel : voici comment la diode fil pilote convertit la présence et l’absence de tension en ordres fil pilote.
État du module Ordre reçu sur fil pilote
(sans diode FP)
Ordre reçu sur fil pilote
(avec diode FP)
ON – 230 V Eco Arrêt
OFF – 0V Confort Confort

Il y aura des cas où le chauffage ne disposera pas de fil pilote. Vous aurez alors besoin de commuter un contact en on/off (entrée pour interrupteur / contact sec) ou alors vous devrez même carrément aller jusqu’à brancher le module sur l’alimentation du chauffage (quitte à passer par un relais de puissance si nécessaire, si le chauffage fait plus de 2300W).

Dans ce cas de figure, vous pourrez utiliser soit un thermostat on/off, soit un module relai on/off .

Quelles sont les particularités de chaque solution ?

Les principales différence entre l’utilisation des 3 modules sont :

  • L’endroit où est définie la consigne de chauffage
  • L’endroit où se trouve le système de régulation (qui compare la température ambiante et la consigne et envoie l’ordre en conséquence).

Et le choix du module ne détermine pas tout, car on peut utiliser certains modules dans plusieurs contextes, comme nous allons le voir ci-dessous.

Avec un module 1 relai on/off :

Branchement : convient aux appareils disposant d’un fil pilote ou aux appareils à gérer directement en on/off

Thermostat/consigne dans le serveur domotique, Module utilisant 2 ordres

Le module 1 relai on/off peut éventuellement récupérer la température (avec la sonde de température en option). Mais il est nécessaire que le contrôleur domotique se charge lui-même de fonctionner comme un thermostat.

Le contrôleur domotique va avoir en charge les tâches suivantes :

  • Récupérer la température (via sonde câblée au module, autre thermomètre externe…)
  • Avoir une température de consigne (prédeterminée selon planning, modifiée par l’utilisateur…)
  • Déclencher l’arrêt ou le fonctionnement du chauffage via le module

Schéma pour pilotage du chauffage via un module on/off

Avantages :

Le gros avantage de cette solution est que le système devient entièrement pilotable par la box, ce qui laisse des possibilités de contrôler son thermostat avec son smartphone, tablette etc.

Selon les capacités de la box, cela laisse également la possibilité de gérer tout cela selon un planning, d’utiliser des thermostats connectés à la box pour changer la consigne…

Au niveau du chauffage, s’il a un fil pilote, on n’utilisera que Confort et Arrêt. Mais comme l’endroit où se trouve vraiment notre température de consigne est la box domotique, il sera possible d’y créer absolument tous les équivalents des ordres classiques présents sur un radiateur, et même plus.

Planning chauffage consignes

Avec un module fil pilote :

Branchement : convient uniquement aux chauffages munis d’une entrée fil pilote.

Solution 1 : Thermostat/consigne dans le serveur domotique, Module utilisant 2 ordres

Tout d’abord, il est possible de faire exactement la même utilisation que celle vue ci-dessus pour le module 1 relai on/off. Dans ce cas on n’utilisera que deux ordres fil pilote, Confort et Arrêt, de la même manière que si nous avions un module 1 relai avec une diode fil pilote.

Cela nécessite juste que la box domotique soit capable d’envoyer des ordres au module fil pilote comme si c’était un module On/Off.

Pour cette solution, le module fil pilote a un avantage sur le module on/off : vous pouvez brancher directement le module fil pilote sur l’entrée fil pilote, sans avoir de diode FP à ajouter.

Un schéma de cette solution est présenté en bas de cet article.

Solution 2 : Module utilisant 4-6 ordres, thermostat/consigne au niveau du chauffage

Le module fil pilote laisse la possibilité à une utilisation différente : l’exploitation des ordres fil pilote du chauffage.

Là, il n’y a aucun thermostat du côté de la box. Le thermostat est au niveau du chauffage. Nous fixons une température de consigne directement sur le radiateur et nous pouvons ensuite passer d’un ordre à l’autre.

Schéma Thermostat Fil Pilote

Il n’y a pas besoin de faire de remontée de température vers la box étant donné que ce travail est fait au niveau du chauffage.

De plus, outre le choix des 6 ordres sur la box domotiques, il est possible de brancher des interrupteurs sur le module qui contrôleront directement en local l’ordre sur lequel on souhaite passer.

Le contrôle restera cependant limité aux 6 ordres fil pilote (selon le chauffage, 4 ou 6 ordres seront compatibles) :

Ordre Consigne Exemple
Confort Température T réglée sur le chauffage T = 21°C
Confort -1 °C Température T – 1°C 20°C
Confort -2 °C Température T – 2°C 19°C
Eco Température T – 3 ou 4°C 17°C
Hors gel 7°C 7°C
Arrêt 0°C 0°C

Avantages :

Pratique pour les installations simples, si l’approche par ordres du fil pilote vous convient. Cette approche dispose d’une marge de manoeuvre convenable pour les radiateurs munis de 6 ordres, ([Confort -1°C] et [Confort -2°C] s’ajoute aux 4 ordres « classiques »).

En branchant des interrupteurs sur le module et selon la configuration de celui-ci, il est possible de passer d’un ordre à l’autre avec des boutons ou interrupteurs branchés sur le module. Donc de laisser la main aux personnes présentes de passer d’un mode à l’autre, sans modifier la consigne sur le chauffage lui-même et sans accéder au serveur domotique.

Planning chauffage ordres

Avec un module thermostat on/off :

Branchement : convient aux appareils disposant d’un fil pilote ou aux appareils à gérer directement en on/off. Il est possible de personnaliser le comportement de la sortie du module, on peut donc aussi bien l’utiliser sur un relai de puissance, sur un fil pilote (en branchant une diode) ou encore sur une climatisation (où les ordres on et off sont donc inversés).

Thermostat/consigne dans le module, module utilisant 2 ordres

Là, ce n’est plus la box domotique qui se charge de comparer la consigne et la température ambiante pour lancer un ordre en conséquence : ce fonctionnement se fait au niveau du module thermostat lui-même. Donc concrètement, pas de thermostat virtuel à programmer dans la box.

Il est possible de modifier la consigne de température au niveau du contrôleur Z-Wave principal, mais également via des interrupteurs reliés au module, ou encore via un module Z-Wave qui peut envoyer lui-même des consignes de température au module thermostat.

Le contrôleur disposera d’informations sur la température mesurée ainsi que la température de consigne en cours, qu’elle ait été modifiée localement ou à distance.

Schéma pour pilotage du chauffage via un module thermostat

Avantages :

Cette solution convient surtout si le contrôleur Z-Wave ne dispose pas d’un système de thermostat élaboré, ou encore si vous ne voulez pas confier l’opération « thermostat » à votre contrôleur Z-Wave/serveur domotique.

Autre gros avantage du thermostat on/off, c’est qu’il fonctionne en totale autarcie, étant donné qu’il effectue lui-même la mesure de température et le contrôle du chauffage en conséquence. La présence d’un contrôleur externe va être nécessaire pour modifier la consigne, mais dans un cas où le contrôleur serait momentanément en panne, le module continuera à gérer la température normalement.

Conclusion

Le choix de la méthode du pilotage de votre chauffage va dépendre principalement du type de contrôle présent auprès du chauffage, des possibilités de votre box domotique, et éventuellement des éléments que vous voulez interfacer « en direct » avec le module Qubino.

Certains se contenteront sans problème des ordres proposés par le système fil pilote, mais pour d’autres il sera bien plus pratique et plus réversible de définir directement une consigne de température précise en fonction du planning.

La solution que nous préconisons est celle abordée plus haut, la « solution 1″ pour le module fil pilote. Nous utilisons un module fil pilote pour les ordres « Confort » et « Arrêt », mais seulement ces deux ordres, et par la suite nous tirons parti du serveur domotique pour gérer le système de thermostat. Cela permet à la fois une installation simple (câblage direct du fil pilote du chauffage sur la sortie Q du module) et très adaptable. De plus, le module fil pilote dispose d’une entrée pour sonde de température (comme les autres modules Qubino), il constitue donc un système tout-en-un pour relever la température et commander le chauffage, tout en bénéficiant d’une gestion fine avec la box domotique.

Voici un schéma qui résume cette solution :

Fonctionnement Qubino conseillé

Et encore une fois, si votre box ne peut pas gérer l’envoi des valeurs correspondant aux autres Confort et Arrêt sur le module fil pilote (voir notice), vous pouvez remplacer celui-ci par un module on/off agrémenté d’une diode fil pilote.

Désormais, vous connaissez les différentes possibilités qu’offrent les modules Qubino pour la gestion du chauffage !

Connected Object présente la nouvelle eeDomus Plus

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Si vous suivez ce blog, vous savez déjà que l’eeDomus est une box domotique qui bénéficie très souvent de mises à jour logicielles, ajoutant à un rythme régulier de nouvelles fonctionnalités et devenant à chaque fois compatible avec des nouveaux équipements.

La mise à jour dont nous allons parler aujourd’hui est très particulière puisqu’il s’agit d’une nouvelle version de la box domotique eeDomus en elle-même. La box eeDomus n’était pas trouvable ces derniers mois, et pour cause : l’équipe de Connected Object amorçait l’arrivée de sa nouvelle version : l’eeDomus Plus. Que les possesseurs de l’eeDomus première du nom se rassurent, leur box eeDomus conserve ses fonctionnalités et continuera à bénéficier des mises à jour régulière du système rajoutant de nouvelles compatibilités.

eeDomus Plus

Les principaux changement de l’eeDomus plus sont « sous le capot », et concernent une amélioration du matériel embarqué, avec en plus l’ajout d’un haut parleur et micro intégré. Passons en revue ces additions.

Des performances améliorées et le Z-Wave Plus

Le tableau officiel de Connected Object résume tous les changements.

Comparatif eeDomus Plus et classique

Au niveau des similarités, l’eeDomus Plus conserve le même type de carte réseau avec port Ethernet, le même nombre de ports USB et de connecteurs filaires RJ12. Des connexions largement suffisantes, il est par ailleurs possible de brancher un hub USB sur le port de l’eeDomus si il y a beaucoup d’éléments à brancher.

En terme d’amélioration, les caractéristiques techniques parlent d’elles-même : processeur ARM cadencé à 1 GHz, mémoire vive de 512 Mo, un stockage très augmenté pour atteindre les 4 Go… Même si nous n’avons jamais eu à nous plaindre des performances de la première eeDomus, ce genre d’amélioration techniques est toujours bon à prendre ! Le stockage ouvre notamment la porte à plus d’usages en terme de scripts, mais également en terme de fichiers sonores. Mais pour le son, nous allons y revenir ci-après. Comme l’indique Connected Object, cette eeDomus est au total 10 fois plus puissante.

Les amateurs de nouveautés en terme de modules Z-Wave seront particulièrement intéressés par la présence du Z-Wave+, la nouvelle génération de puce Z-Wave avec des performances améliorées.

ZwavePlus

Pour rappel, les avantages du Z-Wave+ :

  • Meilleure portée du signal Z-Wave accrue de 50%
  • Moindre consommation de la puce (réduction de 67%). Coût diminués, autonomie augmentée
  • Augmentation de la mémoire dans la puce de 400%. Les périphériques Z-Wave Plus peuvent embarquer plus de fonctions et de paramètres.
  • Vitesse de communication augmentée de 250%
  • Rétrocompatibilité complète avec les produits Z-Wave de la génération précédente (nous ne bénéficions pas de tous les avantages ci-dessus mais nous pouvons utiliser le matériel que nous avons déjà !)

N.B. : le Z-Wave+ s’est développé petit à petit au cours de l’année dernière, la Zibase+ était la première box à le proposer, suivie ensuite par la Vera Edge.

Bref, l’eeDomus Plus est totalement en phase avec les configurations Z-Wave d’aujourd’hui et même du futur proche. Bien sûr, cette eeDomus est aussi capable, comme sa soeur aînée, de communiquer en Radio 433 MHz ou via enOcean selon les modules de communication branchés dessus en USB.

Haut parleur et micro : l’eeDomus Plus donne de la voix

La grande nouveauté de cette box, qui a directement fait briller les yeux de certains lorsqu’elle a été annoncée, est l’ajout d’un haut parleur dans l’eeDomus. Oui, les yeux de certains brillent car cette fonction rappelle immédiatement les Nabaztag et Karotz, lapins connectés bavards qui ne sont aujourd’hui plus commercialisés et fonctionnent encore aujourd’hui grâce à leurs communautés dévouées. Les fonctions de commande à distance des lapins connectés étaient déjà incluses dans plusieurs box domotiques dont l’eeDomus. Mais avec cette nouvelle version, l’eeDomus va elle-même pouvoir émettre des sons… Ou annoncer des choses par synthèse vocale !

Nabaztag en 2005, eeDomus en 2015.

Et bien sûr, comme toute nouvelle fonction ajoutée à l’eeDomus, l’utilisation est très simple et intuitive, que ça soit pour le haut parleur ou le micro.

Dans la section « eeDomus Plus » de l’ajout de nouveau périphérique, nous retrouvons quatre éléments :

Fonctions Haut Parleur eeDomus Plus

  • Niveau de bruit permet d’obtenir un module indiquant, sous forme de décibels, le niveau de bruit capté par le micro intégré à l’eeDomus. Cela peut servir de détection de présence, ou pour intégrer dans une évalutation globale du confort de la salle (un bruit ambiant permanent peut être une source d’inconfort).
  • Synthèse vocale permet tout simplement de faire réciter une phase de votre choix à l’eeDomus. Vous imaginez aisément à quel point cela peut être pratique, pour avertir par exemple de la mise en marche d’un scénario, du bon armement ou désarmement de l’alarme, etc.

N.B. : les phrases prononcées par la synthèse vocale sont précédées d’un jingle que vous pouvez personnaliser.

Il suffit de créer un fichier sonore nommé eedomus-tts-prefix.wav et au format wave (16bit, 44Khz, Mono ou Stéréo) et de l’envoyer sur l’eeDomus via le module « lecteur de son ».

  • Lecteur de son vous permet de sélectionner plusieurs sons (au format wav, mp3…). Vous pouvez ensuite déclencher le son de votre choix, par l’interface eeDomus ou lors du déclenchement d’un scénario ou d’une scène.

Quand à « Volume« , aucun explication n’est nécessaire. Mais notez cependant que le module vous permettra de baisser ou même couper le son, par exemple la nuit, pour éviter d’être dérangé par les sons de l’eeDomus.

Ce sont déjà de nombreuses fonctions basiques qui sont couvertes, plus tard nous pourrons injecter dans la synthèse vocale différentes informations ou flux.

 

Un petit bonus pour les possesseurs actuels d’eeDomus : si vous avez déjà la box avec son propre réseau Z-Wave complet et de nombreux modules inclus, il est possible de transférer directement les modules inclus de l’eeDomus vers l’eeDomus Plus, et ce sans devoir tous les exclure puis les réinclure un à un ! Pour cela il vous suffit d’ajouter l’eeDomus Plus à votre compte et d’utiliser une fonction appellée « Learn Mode » (nous pourrons éventuellement faire un tutorial sur cet aspect si plusieurs lecteurs sont intéressés !).

 

Bref, une nouvelle version très prometteuse de cette box qui est déjà plebiscitée au niveau de son aspect intuitif et des nombreuses fonctions puissantes qu’elle met à disposition de ses utilisateurs !

L’eeDomus Plus est dès maintenant disponible sur notre boutique :

Visuel eeDomus Plus

Le Raspberry Pi 2 : une nouvelle version six fois plus puissante de la micro-carte

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Le Raspberry Pi a déjà beaucoup fait parler de lui. Pour ceux qui le découvriraient, c’est une micro-carte disposant de nombreux éléments de connectique (USB, ports audio et vidéo, ainsi que des ports GPIO permettant l’ajout d’extensions) et d’un stockage sur carte mémoire SD.

C’est un PC très compact à bas prix, pouvant servir de machine d’apprentissage et d’initiation à l’informatique, la programmation logicielle avec ou sans communication avec des éléments électriques, ou de pièce centrale pour divers projet, du système de SmartTV à la mini-box domotique.

Fort de ces avantages, le prix et de l’aspect ultracompact, le Raspberry Pi a eu un franc succès. Dès lors, il existe beaucoup d’extensions, d’accessoires et de solutions développées par la communauté et par diverses entreprises. Faisant suite à ce succès, la fondation Rapsberry Pi a récemment produit un modèle B+, basé sur le modèle B déjà existant mais avec des éléments de connectique différents (notamment un port micro-SD et d’avantage de ports USB de GPIO).

Ce modèle B+ était en fait un moyen de faire la transition vers le Raspberry Pi 2, une nouvelle version de cette micro-carte si populaire.

Raspberry 2

Le nouveau Raspberry Pi 2 modèle B

Le Raspberry Pi 2 modèle B est, en terme de format de la carte,  très similaire au Raspberry Pi modèle B+. La principale nouveauté est au niveau de ses performances : la version 2 du Raspberry Pi propose en effet un nouveau processeur ARM Cortex-A7 900MHz quadruple cœur, ainsi que 1GB de RAM (le double des anciens modèles), ce qui au final lui permet de multiplier sa puissance de fonctionnement par 6 (selon divers benchmark).

Les similitudes avec le modèle Raspberry B+ (et qui sont des améliorations par rapport au Raspberry B) : un port pour carte micro-SD au lieu d’une carte SD (ainsi la carte flash ne dépasse pas de la carte électronique), 4 port USB au lieu de 2, une consommation électrique réduite (déjà que le Raspberry 1 modèle B consommait très peu) et 40 ports GPIO.

Pour clarifier ce qu’apporte chaque modèle, nous vous proposons ce tableau récapitulatif. Il y a deux éléments à prendre en compte : la version (1 ou 2) et le modèle (B ou B+). En version 2 il n’existe que le modèle B (qui est le sujet de l’article que vous êtes en train de lire).

VERSION 2 MODÈLE B
(RASPBERRY_2B)
VERSION 1 MODÈLE B+
(RASPBERRY_BPLUS)
VERSION 1 MODÈLE B
(RASPBERRY_B)
Chip Processeur pour applications
multimédia Full HD
Broadcom BCM2836 SoC
Processeur pour applications
multimédia Full HD
Broadcom BCM2835 SoC
Processeur pour applications
multimédia Full HD
Broadcom BCM2835 SoC
Processeur ARMv7 cadencé à 900 MHz ARMv6 cadencé à 700 MHz ARMv6 cadencé à 700 MHz
Mémoire Vive 1 Go SDRAM @ 400 MHz 512 Mo SDRAM @ 400 MHz 512 Mo SDRAM @ 400 MHz
Format de carte SD Carte MicroSD Carte MicroSD Carte SD
Port(s) USB 2.0 4x Ports USB 4x Ports USB 2x Ports USB
Puissance électrique / tension 600mA jusqu’à 1.2A @ 5V 600mA jusqu’à 1.8A @ 5V 750mA jusqu’à 1.2A @ 5V
Ports GPIO 40 40 26

Le présence de ce processeur ARMv7 permet l’exécution d’une grande gamme de distributions GNU/Linux pour processeurs ARM, tels que Snappy, ainsi que… Windows 10 ! D’ailleurs, via un partenariat entre la fondation Raspberry Pi et Microsoft, Windows 10 sera proposé totalement gratuitement aux créateurs sur Raspberry Pi dans le cadre du programme « Windows for Devices »

Un point sur la rétrocompatibilité

Comme c’était le cas pour le Raspberry B+, le Raspberry Pi 2 modèle B est compatible avec les diverses extensions déjà existantes pour le Rasberry Pi modèle B. En revanche la B+ comme la version 2 modèle B ont toutes deux un format différent de la version 1 modèle B. C’est important notamment pour les boitiers de Raspberry : ceux de la version 1 modèle B ne sont pas compatibles avec les versions suivantes. En revanche, les boitiers du B+ sont entièrement compatibles avec le 2 modèle B, puisque la carte électronique reste la même.

Comparo V2B V1B

Enfin, les modèles B et B+ ne sont pas voués à l’extinction : la fondation Raspberry a indiqué que ces cartes continueraient à être produites car il y a encore de la demande sur ces modèles pour différents critères liés à la connectiques, aux éléments existants, etc.

Et la version A dans tout ça ? Hé bien il n’est pas prévu de faire une version 2 modèle A pour l’instant, même si cela peut être amené à changer. La version A reste une solution possible lorsqu’il y a des projets dont les spécifications nécessaires sont connues de A à Z, et qu’elles correspondent aux particularités de la version A (par exemple pas de connexion Ethernet). Pour le développement et l’apprentissage, les modèles B restent les plus adaptés.

Gageons que comme les Raspberry Pi jusqu’à présent, le Raspberry Pi version 2 sera couronné de succès et donnera lieux à de nombreux projets innovants… y compris dans la domotique, domaine dans lequel le Raspberry Pi n’est pas en reste, avec des projets tels que Domoticz, Jeedom ou Zibase Mini !

Découvrez la Carte Raspberry Pi version 2 modèle B sur notre boutique !

Détecteur de fumée obligatoire en 2015 : ce qu’il faut savoir

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En mars 2015, les détecteurs de fumée deviennent obligatoires (selon la loi ALUR , publiée au Journal Officiel en date du 26 mars 2014). Lorsque qu’une loi de ce genre entre en application, nous entendons souvent de nombreuses informations qui peuvent différer selon les sources, nous vous proposons dans cet article un point sur les différentes choses qu’il faut savoir à ce sujet. Suivez le guide !

DAAF au plafond - détecteur de fumée

Résumé de la loi et contexte

La loi impose la présence d’un détecteur avertisseur autonome de fumée dans tous les logements. L’obligation commence à partir du 8 mars 2015.

Cette loi fixe le type d’appareil qui peut être installé, qui est responsable de son achat, de son installation et de son entretien, ainsi que quelques interdictions.

La loi rentre dans un contexte où les incidents en France sont relativement meurtriers :

  • En France, 1 incendie se déclare toutes les 2 minutes.
  • 10.000 personnes sont victimes chaque année d’incendies.
  • 800 décès par an (comprenant les décès à l’hôpital) dont 30 % d’enfants.
  • 70 % des incendies mortels ont lieu la nuit.

Le fait d’exiger un détecteur de fumée dans les logements est une question de sécurité : un détecteur de fumée permet de détecter un incendie à temps et ainsi d’éviter au maximum les conséquences funestes.

Les questions pratiques

Quels détecteurs de fumée sont compatibles avec la loi ?

Le détecteur de fumée doit être un D.A.A.F. : détecteur avertisseur autonome de fumée. Sous ce sigle, il y a un principe simple de fonctionnement : le détecteur doit être capable de détecter un feu et de le signaler par une alarme sonore (sirène) en totale autonomie (autonomie vis à vis d’un serveur central, d’un autre appareil et même du courant sur le réseau électrique).

Il existe une norme obligatoire pour tous les D.A.A.F. : la norme EN14604. Cette norme impose diverses indications directement sur le détecteur, de façon indélébile (constructeur, modèle, date limite d’utilisation). Elle impose aussi une autonomie minimum de la pile, et au détecteur de signaler un défaut de la pile ou un problème du système de détection, avec un signal différent de celui émis en cas de fumée. Enfin, un détecteur respectant la norme EN14604 dispose d’un bouton test permettant de tester le bon fonctionnement du détecteur et de sa sonnerie.

Il existe aussi la norme NF qui n’est pas obligatoire dans le cadre de la loi : elle impose notamment la présence d’un manuel et du marquage en français pour faciliter l’utilisation du détecteur. Cependant, la norme NF est une certification volontaire de la part des constructeurs et n’est pas systématiquement présente, même sur des détecteurs qui répondent aux critères.

Dans les logements en France, l’utilisation d’un détecteur par ionisation est également interdite (car le procédé est radioactif). Tous les détecteurs proposés sur notre boutique fonctionnent par système photoélectrique et ne contiennent pas de substance radioactive.

Dos de DAAF

Un D.A.A.F. présente sur l’étiquette sa date de remplacement, le type de piles nécessaires…

Est-ce que les détecteurs domotiques peuvent être utilisés dans ce cadre ?

Un détecteur qui communique avec un protocole domotique peut faire l’affaire, s’il respecte la norme et si son fonctionnement est bien autonome.

C’est à dire que pour les détecteurs en Z-Wave, par exemple, ils doivent avoir le fonctionnement basique d’un D.A.A.F., c’est à dire qu’ils doivent pouvoir :

  • être testés de façon autonome
  • détecter de la fumée et la signaler par une sonnerie
  • émettre des sonneries différentes selon qu’une fumée est détectée ou que la pile soit épuisée

…tout cela qu’ils soient inclus ou non dans un réseau Z-Wave.

La connectivité Z-Wave constitue alors un « bonus » : elle permet d’ajouter au signalement existant des effets propres au Z-Wave et à votre serveur domotique : déclencher des contre-mesures via des scenarios domotiques ou l’association Z-Wave, et éventuellement envoyer des notifications par e-mail, SMS, push… (selon possibilités du contrôleur domotique).

De même, il est possible d’utiliser des détecteurs de fumée interconnectables. Chacun d’entre eux peut fonctionner à minima individuellement. Mais leur grand intérêt est que lorsque l’un des détecteurs détecte une fumée, il sonne et avertit tous les détecteurs avec qui il est appairé, faisant ainsi sonner également ces détecteurs.

Un détecteur qui ne fait que remonter l’information au contrôleur domotique où à d’autres éléments domotiques, sans lui-même sonner pour signaler la fumée et/ou un problème de pile, ne fait pas partie des détecteurs rentrant dans le cadre de cette loi. C’est la notion d’autonomie du détecteur qui est importante.

Qui est responsable du détecteur de fumée ? Comment l’entretenir ?

Pour l’installation, c’est le propriétaire des locaux qui est responsable de l’achat et de l’installation des détecteurs (ainsi que du remplacement lorsque le détecteur ne fonctionne plus)

L’éventuel locataire est, quant à lui, tenu de tester régulièrement l’appareil et de changer les piles si l’appareil se met à faire le signal de piles faibles. Dans l’idéal, le propriétaire devrait expliquer à son locataire le fonctionnement du détecteur afin que l’efficacité de celui-ci soit optimisée.

Propriétaire Locataire / occupant
Achat du détecteur Vérification du détecteur
Installation du détecteur et remplacement Entretien régulier, changement des piles
Signaler la présence du détecteur à son assurance

Un entretien régulier du détecteur est nécessaire, entretien qui fait partie du ménage de routine de votre logement : faire régulièrement la poussière qui peut être posée sur le détecteur, passer soigneusement un petit coup de chiffon sur sa surface et, occasionnellement, nettoyer délicatement l’ouverture (la fente) du détecteur en utilisant un aspirateur muni d’un embout brosse. Le fait que les ouvertures du détecteur ne soient pas obstruées par de la poussière permet une détection plus rapide de la fumée en cas d’incendie.

La durée de vie de la pile dépend du type de pile utilisé par le détecteur de fumée. Ainsi, l’intervalle approximatif où il faut changer la pile est de :

  • Pour une pile saline : tous les 6 mois environ ;
  • Pour une pile alcaline : environ une fois par an ;
  • Pour une pile lithium :  tous les 5 ans environ.

Dans tous les cas, il faut changer la pile dès que le détecteur commence à émettre le signal indiquant que la pile est en fin de vie.

Combien de détecteurs, comment et où le/les installer ?

La loi impose juste un détecteur par logement, indépendamment de la surperficie. Pas d’indication de nombre de détecteur par m² ou par étage. En revanche, pour les logements collectifs, il est strictement interdit de poser un détecteur dans les parties communes.

Dans les parties privatives, il faut installer le détecteur de préférence dans les couloirs, en priorité aux alentours des chambres, ceci dans le but d’être alerté si l’incendie se déclare pendant la nuit.

Les endroits à éviter : cuisine, garage, salle de bains… tous les endroits où il peut y avoir de la vapeur, de la fumée de cuisson, susceptibles de causer des détections intempestives et régulières.

Si le logement a plusieurs étages, il est fortement conseillé d’avoir au minimum un détecteur par étage. Les détecteurs interconnectables sont recommandés dans ce cas de figure, cela permet de recevoir le signal de l’incendie, même s’il démarre à un autre étage.

Ce schéma illustre les zones où les détecteurs doivent être placés de préférence, ainsi que les zones déconseillées.

Schéma de DAAF dans une maison

En terme d’emplacement optimal dans la salle elle-même, le détecteur doit être installé au plafond, au centre de la pièce, éloigné de 15 à 20 cm des murs et des coins. Dans une pièce où le plafond est incliné, il faut éviter de fixer le détecteur à proximité du point le plus haut car il y a peu de circulation d’air dans cette zone, ce qui empêchera la détection des fumées et vapeurs. Placez le détecteur à 1 mètre (mesure horizontale) du point le plus haut.

Lorsqu’il est impossible d’installer le détecteur au plafond (exemple : plafond sous un plancher chauffant), positionnez-le sur un mur à la verticale, 15 à 30 cm au-dessous du plafond, en éloignant le détecteur des coins.

Enfin, un détecteur doit être fixé solidement au plafond, avec des vis par exemple. Ne pas utiliser d’adhésif double-face par exemple. Les détecteurs sont généralement munis de deux parties : une partie fixe qui restera au plafond en permanence et la partie amovible qu’on enlèvera pour changer les piles. Beaucoup de détecteurs ont une sécurité qui empêche de les mettre en place si l’utilisateur n’a pas remis des piles dedans.

Que risque quelqu’un qui ne s’est pas équipé ?

Pour l’instant, la loi ne prévoit ni de vérification ni d’amende pour ceux qui ne se conformeraient pas à cette obligation légale. Donc, rassurez-vous, aucun risque de voir votre domicile perquisitionné pour vérifier si vous avez bien posé votre détecteur de fumée ! Cependant, cette loi a pour but de sensibiliser les gens aux dangers des incendies domestiques et de les inciter fortement à installer un détecteur de fumée pour sécuriser leur logement.

En somme, en vous équipant, vous minimisez les risques d’aggravation d’un incendie et de pertes irremplaçables. Le plus gros risque de ne pas s’équiper, c’est de ne pas être averti à temps d’un incendie, avec les conséquences possibles qui s’ensuivent.

Cependant, il y a un contexte où la vérification de présence et du bon fonctionnement du détecteur de fumée est imposée : au moment de la mise en location du logement, lors de l’état des lieux. L’obligation démarre à partir du 8 mars 2015, date d’entrée en vigueur de la loi.

Attention aux arnaques !

Comme beaucoup de nouveaux dispositifs légaux, celui-ci inspire des personnes malintentionnées. Sous couvert de vous rendre service, celles-ci peuvent vous proposer des prestations déraisonablement chères.

Notez qu’il n’y a pas de contrôle de détecteur de fumée prévu par la loi, et il n’y a pas non plus de professionnel mandaté par l’État pour effectuer la vérification ou l’installation de détecteurs de fumée. Il y a d’ores et déjà des cas de démarchage à domicile où un vendeur propose un détecteur avec une installation à domicile et un contrat d’entretien, dont le montant peut être plus cher que la normale.

Si vous avez besoin d’aide pour l’installation, faites de préférence appel à des proches ou des professionnels que vous connaissez déjà. Pour une estimation du nombre de détecteurs nécessaires ainsi que leur emplacement optimal, vous pouvez par exemple faire appel à un expert de votre assurance. L’installation d’un détecteur de fumée est simple pour les gens un minimum bricoleur. Quant à l’entretien, il est totalement réalisable par vous-même comme nous l’expliquions plus haut.

Comment informer son assureur ?

Vous pouvez simplement envoyer une installation sur papier libre à votre assureur, indiquant le nombre de détecteurs que vous avez installé, en datant et signant.

Attestation d’installation

Je soussigné … (votre nom et prénom), détenteur/trice du contrat n°… (numéro de contrat), déclare avoir installé … détecteur(s) D.A.A.F. certifié(s) EN14604 à l’adresse suivante :
(adresse, code postal, ville…)

N.B. : si les détecteurs sont également NF 292, vous pouvez le préciser après la mention EN14604.

Notre sélection de détecteurs D.A.A.F. compatibles EN14604

Nous avons réuni dans notre section détecteurs de fumée compatibles EN14604 une sélection de plusieurs détecteurs répondant à cette norme. Voici le détail pour quelques détecteurs de cette sélection.

Détecteurs de fumée interconnectables – Chacon

Détecteurs interconnectables ChaconNous avons évoqué plusieurs fois dans l’article l’intérêt que pouvaient avoir des détecteurs interconnectables, surtout pour les logement ayant des étages. Voici une très bonne gamme de détecteurs interconnectables simple à appairer entre eux. La marque Chacon a une très bonne réputation sur la finition de ses produits. Les détecteurs, évidemment compatibles EN14604, sont utilisables individuellement en tout autonomie, mais peuvent aussi être appairés ensemble à l’infini, afin d’être averti si un incendie se déclenche à n’importe quel étage.

Vendu en pack de deux pour tirer parti de son aspect interconnectable, le détecteur de fumée interconnectable est aussi vendu à l’unité (CH34131), pour une utilisation en autonomie ou dans le cas où vous avez besoin d’un nombre impair de détecteurs interconnectés. Il n’est pas compatible avec les centrales communiquant directement avec la technologie Chacon, en revanche il est compatible avec le RFXCom et les box domotiques l’utilisant en extension (pour recevoir les alertes en cas de déclenchement).

Les détecteurs sont prévus pour une durée de vie de 5 ans.

Détecteur de fumée Z-Wave avec sonde de température – Popp

Détecteur de fumée autonome PoppC’est l’exemple typique du détecteur qui est entièrement autonome dans le fonctionnement (conformément à ce que demande la norme EN14604) mais qui propose en plus une connectivité Z-Wave ajoutant des fonctionnalités intéressantes pour quelqu’un qui a une installation domotique utilisant le protocole Z-Wave.

Connecté au réseau Z-Wave, ce détecteur de fumée pourra envoyer les alertes de fumée sur le contrôleur domotique, ce qui vous permettra de déclencher vos propres alarmes depuis le contrôleur domotique (envoi d’e-mail, de SMS…). En outre, il dispose aussi d’une sonde de température intégrée. La sonde de température remonte la température mesurée au contrôleur domotique, permettant d’avoir des indices supplémentaires pour déduire s’il y a un incendie ou si c’est une détection liée à la vapeur par exemple.

En outre, le détecteur peut être associé directement à d’autres appareils Z-Wave, pour allumer ou éteindre des périphériques Z-Wave lorsque la fumée est détectée ou que certains seuils de température sont atteints.

Détecteur de fumée optique MyFox

Détecteur de fumée optique MyFoxLa Home Control 2 de MyFox est une référence en matière de centrale de sécurité ayant des capacités domotiques. Ce détecteur optique ne déroge pas à la règle puisqu’après l’avoir associé à votre centrale MyFox Home Control 2 (une opération extrêmement simple), il s’intègrera totalement dans votre système général d’alarme et pourra vous envoyer les alertes de votre choix. C’est aussi un D.A.A.F., donc dans tous les cas il signalera un incendie via une forte sonnerie. Cerise sur le gâteau, ce détecteur est aussi compatible avec la norme française NF 292.

 


Tutorial eeDomus : activer et désactiver une règle d’un seul clic

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Voici un tutorial rapide sur l’eeDomus qui permet d’activer et désactiver simplement une règle d’un simple clic. Bien sûr, cela n’aura d’intérêt que dans certains cas de figure spécifiques, mais le tutorial permet éventuellement de découvrir quelques bases de l’eeDomus comme la création d’un périphérique « état » et l’utilisation d’une condition sur une règle.

Désactiver temporairement une règle sur l'eeDomus

Bien sûr, il est très simple d’activer ou de désactiver une règle, ou même d’empêcher son déclenchement dans l’immédiat, directement dans le paramétrage de la règle, ou sur la liste des règles (en sélectionnant la règle et en cliquant sur « Activer/Désactiver »)

Désactiver une règle dans l'eeDomus

Là, on cherche à pouvoir désactiver en un clic une règle, puis la réactiver lorsque son utilisation redevient pertinente.

En l’occurence, dans le contexte de cette demande, il était question d’une temporisation pour un éclairage extérieur. L’éclairage du jardin s’éteint tout seul au bout de 5 minutes, et l’utilisateur souhaitait pouvoir désactiver ce comportement, par exemple quand il mange dans le jardin avec des convives.

Voici deux méthodes pour obtenir ce résultat dans l’eeDomus : la méthode « propre » (avec les groupes de règles) et la méthode « bricolo » (avec un état créé soi-même et ajouté à la règle).

Pour les deux méthodes nous partons du principe que vous avez déjà une règle « Temporisation éclairage » qui éteint automatiquement la lumière au bout d’un certain délai. Nous ne détaillons donc pas la création et le contenu de cette règle.

Méthode 1 : utilisation d’un groupe de règles

Lorsque vous créez une nouvelle règle, l’eeDomus vous propose de l’ajouter à un groupe de règles. Vous pouvez créer ces groupes avec l’icone de votre choix (l’icone apparaît ensuite dans la liste des règles).

Désactiver une règle : groupe de règle

Une fois le groupe créé (et la règle placée dans le groupe), vous pouvez retrouver cette règle dans le tableau « Vos périphériques » de la page « Configuration » de l’eeDomus. La règle sera en bas du tableau, à la section « Autres périphériques ».

Cette règle sera marquée en invisible par défaut.

Désactiver une règle : où trouver le groupe

Vous pouvez alors cliquer sur le groupe, choisir l’option « Configurer ». Vous aurez alors le choix de faire apparaître ce groupe dans la scène de votre choix :

Désactiver règle dans l'eeDomus : visibilité du groupe

Résultat, dans la pièce en question dans l’eeDomus, vous verrez apparaître cet état. Vous aurez alors la possibilité Désactiver règle : état du groupe

Ce groupe, vous pourrez y mettre autant de règles que nécessaire (règles qui seront alors toutes désactivés si vous désactivez le groupe, à bien prendre en compte !). Et vous pouvez l’utiliser dans toutes les sections de l’eeDomus, avec tout ce que cela implique : planification avec l’agenda, utiliser une télécommande pour activer/désactiver le groupe, le voir sur les interfaces mobiles, et ainsi de suite.

Attention : si vous créez une règle pour que, par exemple, une télécommande réactive le groupe, pensez à ne pas ranger cette règle dans le groupe en question. Sinon, comme le groupe est désactivé, la règle ne sera pas prise en compte.

Ceci est la méthode la plus simple et sans doute la plus « propre », car elle met à jour automatiquement la case « activé / désactivé » dans l’écran où nous pouvons visualiser les règles. Donc d’un coup d’œil, vous pouvez savoir quelle règle est en cours ou non. De plus, elle ne demande pas de modifier la règle elle-même (il faut paramétrer un élément dans la règle, mais on ne touche pas aux critères ni aux actions).

Méthode 2 : utilisation d’un état comme condition

Abordons cette deuxième méthode, à titre informatif. C’est une méthode que je préconisais avant de prendre connaissance de la fonction « groupe de règles ».

Nous allons créer un périphérique de type « État ». Nous l’avons déjà utilisé dans d’autres tutoriels sur ce blog : c’est un périphérique dans l’eeDomus qui ne correspond pas à un périphérique physique, mais il a son icone sur l’eeDomus, et sa valeur peut être modifiée et utilisée par les scénarios. Ce sont comme des variables, entièrement intégrées à l’interface. Il y a beaucoup de fonctions dans l’eeDomus qui créent des périphériques de ce genre.

Nous allons donc créer cet État, que nous appellerons par exemple « Extinction auto lumière extérieure ». Son rôle : présenter une icone qui nous permet de passer du mode « Automatique » au mode « Manuel » pour l’éclairage.

Pour créer l’État :

  1. Allez dans « Configuration » > « Ajouter ou supprimer un périphérique« 
  2. Cliquez sur « Ajouter un autre type de périphérique » puis choisissez « Etat » et « Créer« .
  3. Donnez-lui un nom de votre choix, par exemple « Extinction auto lumière extérieure« , usage « Autre indicateur (Actionneur) » et spécifiez le type de données « Liste de valeurs« .
    Dans « Pièce« , choisissez la pièce dans laquelle vous voulez voir apparaître l’état dans l’eeDomus, en prenant soin de ne pas choisir [Invisible].
  4. Dans l’onglet « Valeurs« , créez un Etat « automatique » et un autre état « manuel » (par exemple)

Désactiver une règle : création d'un état manuel

Dans ce cas de figure, les valeurs brutes n’ont pas d’importance du moment qu’elle sont différentes. Ne mettez rien dans « Actions associées ».

Nous avons maintenant un état sur lequel vous pouvez sélectionner les valeurs « Manuel » et « Automatique ». Allez ensuite éditer votre règle « Temporisation éclairage » et ajoutez un critère : nous testons l’Etat « Extinction auto lumière extérieure » et nous n’exécutons la règle que si l’état est réglé sur « Automatique ».

Désactiver règle : ajout de l'état comme critère

Cette méthode peut avoir son utilité : l’avantage de l’utilisation d’un état par rapport à un groupe est qu’il peut avoir plus que deux valeurs. (tandis que le groupe de règle peut seulement être activé ou désactivé). Donc cela peut être utile si vous voulez plusieurs pré-configurations possibles et n’exécuter une règle que dans le cadre de certaines de ces configurations.

En espérant que cet article vous ait appris des choses intéressantes sur le fonctionnement des règles de l’eeDomus. Qui sait, il vous aura peut-être aussi donné de nouvelles idées à mettre en œuvre sur votre installation !

ImperiHome 2.5 : Support de MyFox et verrouillage des actions

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ImperiHome est une application mobile compatible Android et dans le but est de proposer une interface hautement personnalisable et fonctionnelle pour plusieurs solutions domotiques existantes. L’application existe en version gratuite, et en version payante avec davantage de fonctionnalités. N’hésitez pas à consulter nos autres articles au sujet de ImperiHome.

L’application ImperiHome, dont le succès et l’efficacité ne se dément pas au fil du temps, a proposé au début du mois sa première mise à jour de 2015.

ImperiHome Patch 2-5

Au programme, de nouvelles fonctions propres à l’application, diverses nouveautés pour des box déjà supportées, mais également l’arrivée d’une nouvelle centrale supportée par l’application !

Support de la MyFox Home Control 2

Vous avez peut-être lu notre article sur le Home Control 2 de MyFox, ou peut-être avez-vous entendu parler de ce produit par diverses sources (le système a eu des publicités à la télévision et MyFox a été récemment primé au CES 2015). Le système MyFox avec la centrale Home Control 2 est un système complet, basé autour d’un système d’alarme connecté, mais disposant de nombreuses fonctions de contrôle domotique (compatibilité par exemple avec les modules Chacon). C’est une centrale axée sur la securité, mais qui offre tout de même le contrôle de divers éléments domotiques.

Le Home Control 2 de MyFox est désormais totalement supporté par ImperiHome. Vous retrouverez donc dans l’application mobile le statut de l’alarme, les interrupteurs reliés à la centrale, les capteurs de température/luminosité, les scénarios, les historiques des mesures, etc.

Ajout de MyFox dans ImperiHome

Verouiller les widget d’action par code PIN / Confirmation

À l’écoute de sa communauté, Evertygo, la société derrière ImperiHome, a implanté un système qui était fortement demandé : la possibilité de protéger certaines actions dans sa configuration ImperiHome.

Concrètement, pour chacun des widgets d’action de votre Dashboard (ça peut être le widget qui arme/désarme un système d’alarme par exemple, ou même un widget qui commande une charge par l’intermédairie d’un module commutateur), vous avez la possibilité de le verrouiller de deux façons : confirmation simple, ou code PIN.

Blog et code pin

La confirmation vous évitera donc d’activer ou désactiver quelque chose par erreur. Quant à la protection par code PIN, elle permet de sécuriser certaines fonctions avec un code numérique de verrouillage, très utile pour les fonctions critiques.

Comme nous le signale Evertygo, il faut bien faire attention avec cette fonctionnalité : si vous perdez ou oubliez votre code, la seule solution pour l’enlever sera de remettre à zéro votre configuration ImperiHome. Mais quelque part, c’est pour le mieux : s’il avait été possible de passer outre la protection par code PIN en allant simplement désactiver une option dans les paramètres, cela aurait considérablement réduit l’efficacité de cette fonction en termes de sécurité.

Contenu du patch 2.5

Bien évidemment, ce sont les deux points principaux de cette mise à jour, mais il y a d’autres nouveautés dans ImperiHome 2.5, que nous vous proposons de découvrir dans la liste ci-dessous !

Nouvelles fonctionnalités :

  • Support du MyFox HomeControl 2
  • Verrouillage de la configuration par code, verrouillage de widget par code
  • Personnalisation du fond d’écran entre les pages (couleur/image)
  • Option pour défilement automatique entre les pages

Améliorations sur le dashboard :

  • Nouveau widget interrupteur avec uniquement l’icône « actif »
  • Nouveau widget pour volets roulants horizontaux/rideaux
  • Nouveau widget generic sensor (horizontal)
  • Nouvelle page de dashboard 6×5
  • Amélioration du sélecteur de couleur pour fond et texte
  • Amélioration de la mise en cache des images caméra
  • Option pour mémoriser la position de scroll sur les widget WebPage
  • Nouvelles icônes

Autre améliorations :

  • AlarmSate/Fil Pilote : la sélection du mode et le dashboard affichent des icônes
  • eeDomus : les modules Qubino Fil Pilote sont désormais supportés
  • Vera : les device PLEG sont supporté dans leur fonctionnement de base (arm/disarm)
  • Station Netamo : ajout du cumul de pluie (sur un mois)
  • Caméras : possibilité de configurer le taux de rafraichissement en vue plein écran

Correctifs :

  • Zibase : correctif de l’affichage de la consigne sur le Widget Thermosat, activation de l’accès local pour ZiBase Multi, et les télécommandes virtuelles sont considérées comme un switch ON/OFF clasique
  • Vera : Correction de la mise à jour des valeurs du VariableContainer, ajout d’états manquants sur les AlarmPanel
  • etc.

Bref, voilà une nouvelle version d’ImperiHome qui ajoute son lot de nouveautés et confirme que l’application a encore de beaux jours devant elle !

CeBIT : Qubino dévoile cinq nouveaux modules à venir

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Depuis la sortie des modules Z-Wave encastrables pour divers usages, ainsi que des plus récents module fil pilote et module thermostat on/off, Qubino s’est fait une solide réputation dans le monde de la domotique Z-Wave. Et ce n’est pas fini, car Qubino compte bien profiter du CeBIT (salon allemand sur les technologies de l’information) qui démarre aujourd’hui, lundi 16 mars 2015, pour présenter ses nouveaux produits.

Ces nouveaux produits sont directement issus de la demande pour des produits qui soit n’existent pas dans la gamme Qubino, soit n’existent pas du tout en technologie Z-Wave. Ils répondent donc directement aux besoins formulés par les divers utilisateurs et qui sont remontées jusqu’à Qubino. Le module fil pilote est par exemple un produit typique qui est né d’un besoin concret, ce qui explique son grand succès !

Quelles sont les nouveautés que Qubino nous réserve ? Nous allons vous en donner un avant-goût dans cet article !

Le Flush Shutter pour stores vénitiens/à lamelles

Nous avions déjà le module encastrable pour volets roulants, Qubino va proposer un module qui prend en charge les stores vénitiens/à lamelles.

Le module en lui-même sera décliné en deux versions, 230V et 12/24VDC. Comme les autres, il sera ultracompact, disposera d’une mesure de consommation et d’une entrée pour accueillir une sonde de température… Bref, un module de plus pour répondre à un nouveau besoin !

Module encastrable store vénitien

Module encastrable à contact sec

C’est peut-être un des seuls reproches qu’on pouvait faire aux modules on/off Qubino : ils commutaient uniquement l’alimentation du module sur la sortie, nous étions donc limités à du 230VAC ou du 24VDC. Qubino a entendu ces remarques et va proposer le 1D, un module à contact sec. En somme, le relai de ce module sera libre de potentiel et indépendant de l’alimentation du module !

Flush 1 Dry relay

Ainsi, vous pourrez utiliser le « flush 1 dry contact relay » ou dans la langue de molière, le module encastrable 1 relai contact sec, pour commuter une charge ayant le potentiel de votre choix. Il nous reste à savoir si ce module disposera ou non de la mesure d’énergie sur le contact commuté, et quelle sera la puissance acceptée.

L’interrupteur sans contact

Pour changer un peu des modules encastrables, c’est cette fois-ci un interrupteur qui vient enrichir la gamme Qubino. Ce n’est pas à proprement parler une nouveauté pour le CeBIT car Qubino a déjà eu l’occasion de montrer ce module lors du salon ISE2015 à Amsterdam.

Touchless Switch

Le Touchless Switch n’est pas n’importe quel interrupteur puisqu’il est sans contact : il suffit de passer la main à quelques centimètres (3 à 7 cm) pour le déclencher dans un sens ou dans l’autre. Facile à installer, d’un design très moderne (blanc poli façon verre), il permettra typiquement d’actionner une lampe même lorqu’on a les mains sales, mouillées, etc.

On voit particulièrement l’utilité pour un restaurant ou un hôtel (dans les toilettes par exemple), mais il prendra aussi toute sa place dans n’importe quelle maison de par son design très moderne.

Interrupteur sans contact

L’échantillon montré lors des salons est avec une finition verre blanc, mais d’autres finitions sont prévus. L’interrupteur devrait sortir avant l’été. En tant que partenaire privilégié de Qubino, nous vous le proposerons bien sûr en boutique dès qu’il sera disponible.

Nous parlerons plus en détail de cet interrupteur sans contact très prochainement.

Modules au format Rail DIN : Variateur et module fil pilote DIN

Enfin, beaucoup attendaient des modules Z-Wave qu’on pourrait glisser dans un tableau : c’est ce que Qubino va proposer avec ses nouveaux modules Rail DIN. C’est notamment nous-même, Planète Domotique, et nos confrères de My Domotique qui avons beaucoup remonté ce besoin auprès de Qubino, qui reste toujours à l’écoute ! ;)

Le premier module sera le variateur Qubino, proposé à un format permettant de l’insérer simplement dans un tableau électrique, et avec les mêmes capacités que les modules encastrables classiques.

L’idée est de pouvoir remplacer très facilement un télérupteur existant par ce module communiquant. Fini les montages compliqués pour domotiser sa maison. Il suffit désormais de déposer le télérupteur et de le remplacer par le module Zwave.

Variateur DIN Qubino

Module DIN avec mesure d’énergie pilotable à distance

Et encore une innovation pour conclure : le DIN Smart energy meter, soit un module Rail DIN de mesure d’énergie intelligent.

Également présenté à l’ISE comme le variateur DIN et l’interrupteur sans contact, ce module Rail DIN disjoncteur et mesure d’énergie est conçu pour piloter deux disjoncteurs et mesurer la consommation d’un circuit électrique. Bref, un module permettant de garder la trace de la consommation électrique de circuits ayant de hautes intensités d’énergie, tout en pouvant les interrompre au besoin (pour le délestage) et les relancer au moment opportun. Là non plus, il n’existait rien en Z-Wave pour cet usage, et nous devrions avoir beaucoup plus d’informations à ce sujet très prochainement.

DIN Smart Energy Meter

 

En conclusion, la gamme de modules Qubino va être complétée de façon très intéressante au fil des mois à venir, prouvant que le constructeur est très dynamique.

Bien sûr, nous vous informerons de ces nouveautés plus en détail au fur à mesure !

La box HomeLive d’Orange au banc d’essai ! #jetesteOrange

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Aujourd’hui, #jetesteOrange ! Plus précisément, je teste la box HomeLive de Orange, une nouvelle venue depuis quelques mois parmi les box domotiques.

Orange HomeLive est une offre d’Orange, qui consiste en une application centrale permettant de piloter de la domotique, à partir d’une base communiquant en sans-fil avec des modules domotiques.

L’offre à 9,99€ par mois permet l’usage d’une box domotique (la base HomeLive) avec son application accessible de n’importe où.

HomeLive Pack avant ouverture

Cette offre à 9,99 € comprend :

  • l’accès à l’application HomeLive depuis plusieurs supports connectés
  • la réception d’alertes sms illimitées sur un téléphone mobile
  • 1 mois de sauvegarde de données
  • avec la solution de secours intégrée dans la box, réception d’alertes même en cas de coupures d’Internet
  • une assistance technique 24h/24 et 7J/7.

La Base HomeLive est présente dans le pack « Au cas où » coûtant 79 € – ou 80 € avec une prise gigogne pilotable à distance incluse.

Orange nous a gentillement confié un pack « Au cas où » pour nous permettre de vous présenter comment fonctionne cette solution. Que vous vous y connaissiez ou non en domotique, cet article devrait vous donner une idée de ce que propose la HomeLive et si elle conviendra à l’utilisation que vous comptez en faire. Alors allons-y, découvrons ensemble cette nouvelle offre !

Déballage du pack « HomeLive au cas où »

HomeLive Presentation

Le pack « Au cas où » est composé de ces éléments :

  • La base Homelive (serveur domotique basé sur un système type Vera)
  • Un détecteur d’ouverture de porte ou fenêtre
  • Un détecteur de mouvement 3-en-1 (mouvement, température, luminosirté)
  • Un détecteur de fumée

Première bonne surprise, il s’agit de modules Z-Wave courants, que certains reconnaîtront tout de suite : le détecteur d’ouverture FGK blanc, le détecteur de mouvement FGMS 3-en-1 et le détecteur de fumée FGSS tous de marque Fibaro.

Le tout est proprement packagé avec la base HomeLive:

HomeLive Pack contenu boite

Nous avions la version qui inclut en plus une prise intelligente avec mesure d’énergie, il s’agit du WallPlug de Fibaro.

Cela fait donc une base et 4 modules prêts à l’emploi.

HomeLive Detail du pack

Le pack avait été élaboré il y a quelques mois, avant la sortie du FGSD (la version du détecteur de fumée autonome et compatible EN14604). Le détecteur présent dans le pack d’origine est un FGSS, qui est une sonde non compatible avec la norme. Mais le pack contient aussi un flyer qui indique qu’un détecteur compatible EN14604 sera fourni aux possesseurs du pack :

HomeLive annnonce DAAF

Ça a effectivement été le cas, les personnes ayant fait l’acquisition du pack ont reçu un détecteur de fumée Z-Wave compatible EN14604 de Fibaro pour pouvoir être en conformité avec la loi sur les détecteurs de fumée entrée en vigueur début mars. Conformément aux directives, le détecteur a certaines indications aux dos : la date de remplacement, la norme, les informations sur l’utilisation…

HomeLive FGSD EN14604

La base en elle-même présente une très bonne finition. Disposant d’une taille plutôt compacte (18,5 cm de longueur, 13,5 cm de largeur et 3,5 cm de hauteur) et d’une allure discrète, elle pourra parfaitement s’intégrer à tout type d’intérieur.

En façace, nous trouvons divers voyants : Z-Wave, Ethernet, Wi-Fi, Service, GSM.

Au dos, la base présente quelques boutons et ports. Un bouton de synchronisation Wi-Fi et un bouton d’appairage Z-Wave, accompagnés d’un bouton « reset » qui nécessite une pointe pour être utilisé. Sont également présents un port Ethernet classique, une entrée USB, une entrée pour la carte SIM Orange et bien sûr le port d’alimentation 12V 1A.

HomeLive Ports de la base

L’alimentation de 12V 1A et le câble Ethernet sont fournis dans la boite de la HomeLive.

Il est maintenant temps de brancher l’engin et de le voir en fonctionnement !

Premiers pas avec HomeLive et utilisation des modules Z-Wave

L’utilisaton de HomeLive nécessite la création d’un compte Orange. La création du compte en elle-même est très rapide, elle nécessite cependant une validation d’une vingtaine de minutes. Vous pouvez profiter de ce délai pour confirmer vos adresses e-mail et votre numéro de mobile associé au compte Orange.

HomeLive creation d'un compte Orange

Après que le compte ait été validé, HomeLive nous propose directement l’assistant d’installation.

Il indique de façon très claire la méthode pour brancher la base HomeLive. Notez qu’il faut un petit délai entre le branchement de la base et son initialisation complète (il est notamment parfois nécessaire que la box se mette à jour), donc si tout ne fonctionne pas directement, nous vous conseillons d’attendre quelques minutes avant de réessayer.

HomeLive instructions de branchement

Toujours dans cet assistant d’installation, le service nous demande de confirmer un nom, une adresse e-mail et un numéro. Il y a également un champ qui permet de spécifier la ville afin d’avoir des données météo pertinentes. Sur l’écran suivant, vous pouvez nommer votre base pour la reconnaître.

HomeLive assistant coordonnees

Après cette première initialisation, la box passe directement sur l’assistant d’ajout d’objets connectés. Nous pourrons par la suite accéder à cette étape d’ajout de nouveaux objets à tout moment.

HomeLive ajout de periphérique

Dans cette liste, nous avons déjà une bonne idée de tous les appareils directement proposés par orange, et qui seront donc potentiellement trouvables dans les commerces d’Orange (mais en étant exactement les mêmes produits que dans votre boutique favorite ;) ). Outre les modules présentés plus haut et inclus dans le pack, nous y trouvons la sirène Z-Wave et l’amplificateur de signal Z-Wave d’Aeon Labs, ainsi que le détecteur d’inondation de Fibaro.

En plus de cette liste déjà bien complète, Orange propose aussi de base la compatibilité avec de nombreux produits « non orange » : des caméras de sécurité IP (avec une interface générique pour ajouter une caméra via son flux JPEG), les télécommandes Wintop et KFOB, et un grand choix de détecteurs. Comme vous le voyez ci-dessous, plusieurs grandes marques Z-Wave y sont présentes : Aeon, Everspring, Philio, Vision…

HomeLive ajout de périphériques non orange

Bien sûr, si l’appareil Z-Wave à ajouterne fait pas partie de la liste, il est possible d’essayer de l’ajouter via la commande « autres appareils Z-Wave ». Nous reviendrons tout à l’heure sur cette fonction, car nous avons bien sûr effectué plusieurs tests sur des ajouts de produits hors liste !

Pour le moment, nous ajoutons un produit basique. Et là, une très agréable surprise en terme de simplicité : pour l’ajout d’un produit présent dans la liste, tout est expliqué par des schémas très clairs.

Comment insérer la pile (ou la libérer, si elle est insérée d’office avec une bande de protection)…

HomeLive ajour d'un detecteur 1

…et comment synchroniser le module lorsque la base rentre en mode inclusion.

HomeLive ajour d'un detecteur 2

Bref, il sera très simple même pour les non initiés à la domotique d’inclure leurs éléments sur leur base HomeLive. S’il y a le moindre problème lors de l’inclusion, HomeLive propose d’essayer une manœuvre de réinitialisation (une exclusion Z-Wave), en indiquant là aussi la marche à suivre pour cette réinitialisation.

Une fois l’appareil correctement inclus dans le réseau Z-Wave de la base, vous pouvez lui donner un nom et lui assigner une pièce.

HomeLive nommage de périphérique après ajout

En quelques étapes, nous pouvons ainsi très facilement ajouter les différents éléments. Et si vous faites une erreur dans le choix du périphérique à ajouter, la base sélectionnera automatiquement le périphérique correct. Bref, il y a très peu de chance de faire des erreurs ou d’être bloqué !

 

Les périphériques apparaissent alors dans la liste globale, triés par pièce, par type, ou même en liste générale. Il est ici possible de voir l’état de chacun des périphériques et d’agir dessus.

Pour les périphériques de type détecteur (ouverture, mouvement, fumée), il est possible de les armer et de les désarmer. Concrètement, si un appareil est armé, il vous enverra des messages d’alertes vous indiquant quand un évènement a lieu (ouverture d’une fenêtre, mouvement ou fumée détectée…) puis quand la situation retourne à la normale. Par défaut, en déclenchant un évènement sur un détecteur armé, j’ai reçu les notifications par SMS et e-mail :

HomeLive alerte par SMS HomeLive alerte par Email

Indiféremment du fait qu’un détecteur est armé ou non, s’il dispose d’un système anti vandalisme, il enverra des alertes s’il est déplacé ou ouvert. Là où la fonction est très appréciable, c’est qu’il est indiqué très clairement quel est le type d’évènement concerné : début ou fin d’alerte (comme les messages ci-dessous) ou début et fin de situation anormale :

HomeLive SMS d'alerte situation anormale

Montrons également de plus près un actionneur tel que la prise intelligente : ici, nous pouvons commuter la prise et voir directement sa consommation.

Prise intelligente dans HomeLive

Un historique des évènements appellé « Journal de bord » est présent pour chacun des périphériques, avec horaires et sources de déclenchement.

Enfin, pour supprimer un élément, c’est assez simple : il suffit d’aller dans sa configuration et l’option de suppression est proposée. HomeLive donne bien le choix entre une exclusion du réseau Z-Wave, ou une suppression de la référence au cas où le module est cassé ou absent et que l’exclusion n’est donc pas possible.

HomeLive suppression

Pour une exclusion, HomeLive cherchera un assistant correspondant au matériel, et s’il n’y arrive pas, vous proposera l’assistant général d’exclusion.

Modes de fonctionnement prédéfinis et scénarios

L’armement ou le désarmement des alertes sur les différents détecteurs, ainsi que l’état des actionneurs on/off, variateurs, éventuels thermostats… Tous ces éléments peuvent être automatiquement modifiés en fonction du contexte. Il s’agit de la fonction modes prédéfinis, et la HomeLive propose 4 modes : à la maison, à l’extérieur, la nuit ou en vacances.

Sur chacun de ces modes, vous pouvez personnaliser comme vous le souhaitez l’armement des détecteurs, l’état des actionneurs, etc. Il est ensuite très simple de passer d’un mode à l’autre, soit depuis l’interface HomeLive, soit depuis une télécommande compatible sur laquelle vous aurez associé chaque bouton à l’un des modes. Vous pouvez également choisir qui est averti selon le mode (par exemple pour avertir quelqu’un d’autre que vous-même si vous êtes en vacances et qu’une alerte est envoyée).

HomeLive Modes Predefinis

Pour aller plus loin, il existe un système de création de scénarios, particulièrement simple à utiliser :

Nous choisissons un ou plusieurs déclencheurs (déclenchement manuel, selon l’état d’un appareil ou selon un calendrier)…
Scénario de la HomeLive : Déclencheur

Une ou plusieurs actions…

Scénario de la HomeLive : Action

Et enfin, nous finalisons le scénario en lui attribuant un nom, les modes dans lesquels il peut se déclencher et les éventuelles personnes à notifier.

Scénario de la HomeLive : Finalisation

Suffisamment simple pour ne pas dérouter l’utilisateur et assez fonctionnel pour permettre à la plupart des situations voulues d’être mises en place.

Modules volets roulants, Thermostats et Fil pilote… Ça fonctionne aussi !

Bien sûr, nous ne pouvions pas manquer l’occasion de tester d’autres modules, qui ne font pas partie des modules proposées en standard sur la liste de périphériques de la HomeLive, mais qui sont parmi les modules les plus populaires sur la boutique !

Module volets roulants

Nous avons testé un module volet roulant encastrable Qubino. Bonne nouvelle, celui-ci s’ajoute sans aucun problème dans l’interface, et nous pouvons le contrôler avec toutes les fonctions imaginables : haut, bas, stop, position ouverte et fermée, et même une position partielle.

Volets roulants sur la HomeLive

En revanche, pas de remontée d’information de la sonde de température, ni de la consommation des sorties du modules. La plupart des modules volets roulants n’ont pas ces fonctionnalités, nous ne pouvons pas en vouloir aux développeurs de HomeLive de ne pas avoir prévu ces particularités du module Qubino !

En tous cas, pas de problème pour la gestion du volet roulant via la HomeLive. Si votre module est correctement étalonné sur votre motorisation, vous pourrez contrôler vos volets comme bon vous semble. Rien à signaler !

Module thermostat on/off

Le prochain module à passer au banc d’essai est le module encastrable thermostat on/off de Qubino. Ce module mesure la température ambiante via une sonde, puis, selon la consigne qu’on lui a transmis, commute l’appareil en sortie (qu’il s’agisse d’un chauffage ou d’une climatisation) pour que la température atteigne la consigne.HomeLive ajout d'un module THermostat

 

Le module est très bien reconnu par la box : nous avons la température de consigne, la température mesurée, la possibilité d’activer ou désactiver le thermostat et de modifier la température de consigne.

Même les états des entrées I2 et I3 (entrées binaires présentes sur le module) sont remontés sur l’interface, et nous pouvons donc y connecter des interrupteurs ou des détecteurs filaires !

Quelques petits bémols cependant :

  • Lorsqu’on change de valeur de consigne, la valeur n’augmente pas de 1 ou 2 °C mais de plusieurs degrés à la fois, ce qui rend un peu difficile le fait de choisir la valeur de son choix. Cela sera probablement corrigé si HomeLive ajoute des thermostats parmi les éléments reconnus par défaut ?
  • La température est arrondie au degré, alors qu’elle est normalement mesurée avec une décimale (26.5°C).
  • Il est impossible de paramétrer le module, donc l’utilisateur passe à côté de certaines possibilités du module.
  • Comme pour le module volet roulant, la mesure de consommation n’est pas présente

Bref, pour un usage de base du thermostat, cela conviendra très bien, la seule partie vraiment génante est le réglage de la consigne, qui sera peut-être amélioré.

Module encastrable fil pilote

Passons enfin au test du fameux module encastrable fil pilote. Un module où dès la conception, une solution de secours a été envisagée pour les box qui ne disposent pas de leur propre modélisation du module : le module apparaît comme variateur, ce qui fait que toute personne munie de la notice peut l’utiliser juste en spécifiant une valeur de variation correspondant à l’ordre pilote voulu.

Le module s’intègre bien, il est directement vu comme « Pilot Wire » par la base HomeLive. Et comme attendu, c’est un variateur qui se présente, ce qui va nous permettre d’exploiter ses différentes possibilités !

HomeLive ajout filpilote1

 

À noter aussi : les trois entrées I1, I2 et I3 du module fil pilote apparaissent aussi, et ces contacts binaires devraient donc en théorie être exploitables pour des interrupteurs ou des détecteurs filaires… Mais ça reste de la théorie, car le comportement par défaut de ces entrées est de fixer le fonctionnement du module fil pilote à des valeurs précises.

Donc, si en actionnant une entrée, nous verrons bien le module correspondant se déclencher sur l’interface (et donc exploitable dans les scénarios), mais cela va aussi directement changer la valeur du fil pilote. Ce comportement est normalement modifiable par le paramétrage Z-Wave, mais comme le paramétrage Z-Wave n’est pas accessible sur HomeLive, nous ne pourrons annuler ce comportement pour utiliser les entrées du module pour câbler des détecteurs filaires.

Autre point qui pourra faire défaut : une sonde branchée à ce module fil pilote ne sera pas remontée dans l’interface.

 

Pour utiliser le module fil pilote de façon simple (c’est à dire sans devoir sélectionner à chaque fois la bonne valeur avec le curseur), il y a plusieurs méthodes.

Par exemple nous pouvons faire différents scénarios correspondant aux ordres fil pilote pour déclencher l’ordre de notre choix :

HomeLive : module fil pilote et scénario

Ou encore indiquer les valeurs de variateurs correspondant aux ordres fils pilotes directement dans les modes prédéfinis.

HomeLive : ajouter module fil pilote

 

Conclusion

La HomeLive est une offre extrêmement bien pensée de la part d’Orange : le choix d’un système tout-en-un pour la domotique, avec une certaine ouverture vers les produits utilisable grâce à sa compatibilité Z-Wave, et en plus cet aspect très accessible et très bien expliqué (certains schémas mériteraient parfois de figurer dans les documentations des constructeurs !), et le fait que tout ce qui est présenté est directement pensé pour l’utilisateur.

Une solution idéale pour ceux qui voudront déployer de la domotique chez eux sans y passer de nombreuses heures pour rechercher le fonctionnement des éléments et les configurer : là, tout est compréhensible, tout est facile et nous obtenons le fonctionnement souhaité en quelques secondes. Autre avantage, la HomeLive propose l’utilisation de modules non référencés dans sa base. Comme vous l’avez vu, la prise en charge peut être partielle, mais le rôle principal du module était tout de même exploitable pour les trois modules essayés. L’essentiel était présent.

Pour les utilisateurs un peu plus avertis, l’absence de paramétrage Z-Wave fera peut-être défaut. Pour certains modules Z-Wave, des fonctionnalités intéressantes peuvent être accessible via le paramétrage, et c’est dommage de ne pas le proposer. Cependant, il est aisément compréhensible que le système se veut avant tout grand public, et les utilisateurs un peu novices pourraient être probablement déroutés par des notions un peu trop complexes. Cela justifie en partie l’absence du paramétrage. Et puis le système sera amené à se mettre à jour, peut-être qu’au fil du temps des fonctions plus avancées pourront y être ajoutées.

Une chose est sûre, le choix de la technologie Z-Wave et l’ergonomie générale du système place la HomeLive parmi les box à recommander. C’est une solution à mettre entre toutes les mains. Le Pack de départ est à un prix très avantageux compte tenu des modules proposés, et quant à l’abonnement, chacun se forgera son opinion, sachant qu’avec les SMS inclus et la présence d’un support technique permanent, le service fourni n’est pas des moindres.

Les utilisateurs souhaitant d’avantage de fonctionnalités, des possibilités d’utiliser d’autres technologies radio et des choix de box sans abonnement pourront se tourner vers :

  • La Zibase+, box multi-protocole et qui peut même être embarquée sur une tablette (Zibase Multi) ou un Raspberry Pi (Zibase Mini) ;
  • L’eeDomus+, box très évolutive et qui intègre très rapidement les nouveautés Z-Wave ;
  • La MyFox, centrale basée autour de la sécurité, avec une approche similaire pour la simplicité de l’ajout de produits (utilisant un autre protocole que Z-Wave).

Et bien sûr, si vous faites le choix de la HomeLive, vous pourrez retrouver sur la boutique nos modules compatibles qui disposent de l’assistant directement dans l’interface de HomeLive.

Vous pouvez les repérer grâce au logo « compatible HomeLive » situé dans la description du produit :

Produit compatible Orange Homelive

Produits du constructeur Fibaro proposés avec le Pack Home Live :

Une sélection d’autres produits compatibles HomeLive :

Zibase Multi : reconnaissance vocale et reconnaissance faciale

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La Zibase multi, c’est une version de la Zibase sous forme d’application, donc une Zibase qui peut s’exécuter sur une tablette tactile disposant d’Android. Concrètement, c’est ensuite la tablette elle-même qui sert de contrôleur domotique, soit par le biais de ses propres protocoles de communications, soit en utilisant une Zibase Classic (la Zibase en tant que box domotique) comme « antenne » pour les différents protocoles de communication sans fil.

L’idée étant que la tablette elle-même soit un contrôleur domotique, vous pourrez ajouter un dongle de communication Z-Wave pour permettre à la Zibase Multi de communiquer avec des éléments Z-Wave. Ceci nécessite bien sûr que la tablette comporte un port USB.

(Re)découvrez notre article de présentation de la Zibase Multi !

S’adressant aux utilisateurs débutants comme aux confirmés qui n’ont pas peur de bidouiller, la Zibase multi offre à la fois des fonctions accessibles à tout le monde, et des fonctions pour les « power user », les gens qui ont fait de l’informatique leur métier ou un de leur loisirs. Par exemple, le Javascript avait été ajouté à la Zibase Multi en fin d’année dernière pour démultiplier les possibilités du système.

Voir notre article présentant le JavaScript sur Zibase Multi

Zodianet ne s’est pas arrêté en si bon chemin dans l’exploitation des fonctionnalités propres au tablettes, et nous allons vous le montrer dans cet article en vous présentant certaines de ces fonctionnalités, ainsi que des ressources pour tirer parti de la Zibase Multi si vous avez une Zibase d’un autre genre.

ZibaseMulti reconnaissance

Nous aborderons notamment la reconnaissance vocale et la reconnaissance faciale. Même si leurs noms sont proches, leur fonction sont quelques peu différentes :

  • La reconnaissance vocale sert à vérifier ce qui est dit par l’utilisateur et l’exploiter dans des scénarios
  • La reconnaissance faciale sert à reconnaître un utilisateur présent devant la caméra de l’appareil

Passer à la Zibase Multi depuis une Zibase Classic

Nous commençons par vous proposer un article de blog, dont l’objectif est de vous aider à franchir le pas et passer à la Zibase multi si vous avez déjà une Zibase Classic.

Cet article vous propose divers éléments très intéressants :

  • Comment vérifier si votre tablette est compatible avec Zibase Multi
  • Comment effectuer la migration de licence de la Zibase Classic vers la Zibase Multi (et ce qu’il faut absolument faire avant d’effectuer la manoeuvre)
  • La méthode d’importation des éléments de la Zibase Classic pour les récupérer sur la Multi
  • Tout ce qu’il faut penser à faire à posteriori pour bien finaliser la migration

Vous pouvez consulter ce guide ici, sur le blog Domotique ZIBASE : migration de la Zibase Multi depuis la Zibase Classic.

Si vous ne disposez pas déjà d’une Zibase, vous pouvez acquérir séparément une licence scénario pour Zibase Multi (également compatible Zibase Mini) pour pouvoir tirer parti des différentes possibilités de la solution.

Reconnaissance vocale et sythèse vocale

Une tablette, c’est généralement un micro et un haut parleur. Dès lors, nous pouvons tout simplement donner des ordres en vocal à sa box domotique, tout comme c’est possible avec la majorité des smartphones et tablettes d’aujourd’hui. Il peut être également utile d’avoir un retour vocal de la tablette sur ce qui se passe, pour indiquer par exemple qu’un scénario s’exécute.

La reconnaissance vocale sur la Zibase Mini peut être effectuée de deux façons :

1. En cliquant sur le micro sous le logo Zodianet et en donnant directement un ordre

En effet, sur la tablette, l’icone de micro juste sous le logo Zodianet permet de prononcer un ordre vocal.

Zibase Multi Reconnaissance vocale

Le plus simple est de commencer par demander « Aide » quand l’invite se présente.

L’appareil vous donnera alors l’explication sur les commandes existantes. Vous pouvez lancer le scénario de votre choix ou démarrer un périphérique.

Dire « exécuter <nom d’un scénario> » (ou « lancer … ») vous permettra de lancer directement le scénario correspondant.

Vous pourrez aussi commander directement un périphérique via le verbe « allumer » « ouvrir » « éteindre » « fermer » etc.

Si votre ordre n’est pas compris, vous pourrez voir sur le retour d’état pourquoi la phrase a mal été comprise et sur quel(s) mot(s) il faut modifier ou accentuer la prononciation (pour l’exemple suivant l’ordre vocal donné était « Mise en marche lampe » :

Zibase Multi reconnaissance vocale erreurs

2. Via l’utilisation du système de scripts

Sur Zibase multi, une des fonctions spéciales vous permet d’utiliser directement du JavaScript. Parmi les fonctions disponibles sur la Zibase Multi, il y a la fonction startVoiceRecognition.

Vous pouvez l’utiliser de la même manière que le micro, c’est à dire que l’utilisation de la fonction dans un scénario permettra d’afficher une fenêtre demandant à l’utilisateur de donner un ordre comme vu ci-dessus.

Mais vous pouvez également l’utiliser avec un paramètre JSCallBack. Ce paramètre fera que la reconnaissance vocale va récupérer un certain nombre de propositions depuis la phrase qui a été dite et vous pourrez ensuite l’utiliser dans le script. Si un chiffre est précisé, ça sera le nombre de propositions prises en compte. En l’absence de chiffre, il y aura 5 propositions.

Par exemple :

startVoiceRecognition("Quel est votre nom", JScallback)

Va afficher une demande de commande vocale avec l’intitulé « Quel est votre nom », puis va injecter dans la fonction « JScallback » les 5 propositions retenues.

startVoiceRecognition("Quel est votre nom", JScallback, 1)

Va afficher une demande de commande vocale avec l’intitulé « Quel est votre nom », puis va injecter dans la fonction « JScallback » la première proposition retenue.

En terme de synthèse vocale, c’est d’une grande simplicité : la fonction speaks(« Phrase ») va faire annoncer la phrase par la synthèse vocale de la tablette.

Zibase Multi synthèse vocale

Voici un exemple de script utilisant la reconnaissance vocale et la synthèse vocale :

  • Tout d’abord la tablette demande vocalement « Quel est votre nom ? ».
  • Ensuite, elle affiche un invite intitulé « Votre nom ? », dans lequel l’utilisateur peut parler.
  • Enfin, elle dit bonjour en reprenant le nom de l’utilisateur et lui dit « Bienvenue sur Zibase ».

Scénario Synthese vocale reconnaissance vocale Zibase Multi

Si vous savez manier le javascript, vous pouvez par exemple utiliser cette fonction pour comparer la phrase dite à une liste de possibilités. Par exemple déclencher directement un scénario ou modifier une variable sur certains mots clés énoncés à haute voix. Dans ce cas il est recommandé de vérifier les différentes propositions.

Même là, vous disposerez du suivi d’activité pour savoir quel mot a été reconnu. Par exemple, j’ai fait un test qui devait se déclencher sur « Pierre », grâce au suivi d’activité j’ai vu pourquoi il n’avait pas fonctionné : ce que j’ai dit a mal été compris par la reconnaissance vocale.

Erreur reconnaissance vocale pieuvre

Fonction très utile qui permet de savoir si nous avons plutôt fait une erreur dans le script ou s’il faut plus ouvrir la synthèse vocale pour prendre en compte les autres propositions de la reconnaissance vocale.

Reconnaissance faciale via la caméra intégrée

L’effet « Waouh ! » est au rendez-vous pour cette fonctionnalité qui donne l’impression d’être très futuriste mais qui s’inscrit bien dans l’évolution des technologies : l’utilisation de la caméra frontale de la tablette sur laquelle Zibase Multi est installée pour déterminer quel est l’utilisateur actuel, et éventuellement déclencher des scénarios selon cet utilisateur.

Afin de pouvoir utiliser la reconnaissance faciale dans les scripts JavaScript, il va d’abord falloir apprendre à la tablette à reconnaître votre visage.

La Zibase va vous proposer de créer chaque utilisateur invidieullement. Pour chaque utilisateur créé, il vous faudra faire une série de photos (« Premières photos ») qui permettra à la Zibase Multi de vous reconnaître par la suite. La Zibase vous demande de prendre une série de photo en orientant votre visage vers différents points qui s’affichent à lécran.

Reconnaissance faciale : étalonnage

Il est conseillé de prendre ces premières photos dans la situation (luminosité, sources de lumières…) la plus proche possible des conditions réelles dans lequels vous exploiterez la reconnsaissance faciale par la suite.

Cependant même après l’étalonnage initial, il reste possible d’ajouter des photos supplémentaires pour affiner la reconnaissance, et précisément, dans le cas d’échec de reconnaissance faciale, il est conseillé d’ajouter directement de nouvelles photos pour que la reconnaissance soit plus fiable.

Une fois ces premières étapes achevées, et une fois que vous avez ajouté au minimum deux utilisateurs, la tablette détectera les images et affiche le visage qu’elle a reconnu avec un indice de certitude entre 0 et 5.

Zibase Multi reconnaissance faciale Pierre

Ici, l’utilisateur « Pierre » a été reconnu avec une certitude de 5/5.

Vous pouvez activer la caméra avec le système de reconnaissance faciale via cette fonction. « front » ou « back » définit la caméra frontale ou la caméra du dos de la tablette.

startFaceScanner("front");

Là aussi, il faudra saisir cette fonction, ainsi que les autres que nous allons voir, dans l’action dédiée à la saisie d’un code javascript.

Android script reconnaissance faciale

N.B. : lors des essais, il s’avère que ça ne fonctionne pas si la tablette a basculé en mode veille et que l’écran est éteint. Pour exploiter la reconnaissance faciale, il vaut mieux désactiver les fonction de mise en veille / extinction auto de l’écran.

La fonction a utiliser par la suite est armFaceRecognition, littéralement « l’armement » de la reconnaissance faciale, où vous pouvez définir un utilisateur parmi ceux qui sont enregistrés, une évaluation de fiabilité et de proximité, une fonction javascript où le résultat est réinjecté et optionnellement un délai de déclenchement.

int armFaceRecognition (String user, String threshold , String JScallBack, int delay)
  • user : le nom d’utilisateur tel que défini lors de l’apprentissage par l’outil de reconnaissance faciale
  • threshold : au format x ou x-y (c’est bien un tiret, pas une soustraction). x est le seul de fiabilité entre 1 et 5.
    En option, il est possible de définir si l’utilisateur est proche ou loin en fonction de la taille que prend son visage sur l’écran (y exprimé sous forme d’un pourcentage, sans le symbole)
    Par exemple : avec 2-30, la reconnaissance ne se déclenchera que si l’indice de fiabilité est au minimum de 2 et que le visage de l’utilisateur fait au moins 30% de la hauteur de l’écran.
  • JScallBack : comme pour la reconnaissance vocale, la fonction définie ici se déclenchera lors d’une détection.

Voici un exemple d’utilisation, où la Zibase Multi indique « Pierre a été reconnu » lorsque le visage de l’utilisateur Pierre est reconnu avec 5/5 de certitude.

android.startFaceScanner ("front");
android.armFaceRecognition ("Pierre",5,"jsroutine")
function jsroutine (str) {
  android.speaks("Pierre a été reconnu");
}

Voici un autre exemple où la Zibase Multi déclenche un scénario appellé « bienvenue » lorsque l’utilisateur Pierre se rapproche (de façon à ce que la hauteur détectée de son visage soit égal à 30% de la hauteur de l’écran), avec un indice de fiabilité de 4/5 minimum.

android.startFaceScanner ("front");
android.armFaceRecognition ("Pierre",4-30,"jsroutine")
function jsroutine (str) {
  zibase.launch("bienvenue");
}

Voilà pour cette présentation des fonctionnalités de reconnaissances faciales et vocales de la Zibase Multi. Évidemment, ce n’est qu’une partie de ce que propose cette solution, il y a bien d’autres possibilités que nous pourrons découvrir à l’occasion de futurs articles. Vous pouvez d’ores et déjà retrouver ces possibilités dans la documentation officielle de Zibase Multi : Référence Javascript des fonctions de la Zibase Multi.

Avec quelques connaissances en JavaScript, en faisant appel à un script plus long hébergé sur un serveur ou sur la tablette, ces deux fonctions ouvrent de nombreuses possibilités.

Ressources complémentaires

ImperiHome s’invite sur l’iOs d’Apple

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ImperiHome est une application pour smartphones et tablettes dont le but est de proposer une interface hautement personnalisable et fonctionnelle pour plusieurs solutions domotiques existantes. L’application existe en version gratuite, et en version payante avec davantage de fonctionnalités. N’hésitez pas à consulter nos autres articles au sujet de ImperiHome.

Voici une nouvelle qui va faire plaisir à beaucoup d’entre vous ! Elle fera plaisir notamment à tous ceux qui voient passer les uns après les autres les articles traitant des nouveautés d’ImperiHome, sans toutefois pouvoir en profiter sur leur propre smartphone car l’application est actuellement disponible uniquement sur le système Android.

ImperiHome Beta sur iOs

La société EvertyGo a récemment publié des nouvelles au sujet de la très attendue version iOs (iPhone, iPad…) de l’application ImperiHome ! La version est évoquée depuis quelque temps déjà, mais le développement prend un peu plus de temps que prévu. Cependant, celui-ci est en bonne voie, comme le montre cette vidéo de la version en cours de développement :

Citons l’explication de Hugo sur le blog d’ImperiHome :

« Que montre cette vidéo ? Vue liste, graphiques, commandes basiques (interrupteurs, scénarios, variateurs…), thermostats, caméras… Le tout en suivant les principes de design iOS. En ce qui concerne les connecteurs, sont supportés pour l’instant: Zibase, Vera, caméras MJPEG et station météo Netatmo. Les autres suivront très bientôt ! »

Comme l’indique l’équipe d’EvertyGo, toutes les fonctions d’Android ne peuvent être malheureusement présentes des la sortie, mais l’équipe travaille d’arrache-pied pour ajouter tout ce qui existe déjà sur Android. Forte de plus de 2 ans de Recherche et Développement, la version Android comporte beaucoup de fonctionnalités supplémentaire comme la reconnaissance vocale, les tableaux de bord, etc. Ces fonctions feront à leur tour leur apparition sur la version iOs au fil du développement.

Cependant, comme ce fut le cas pour certaines nouveautés précédentes, EvertyGo tient à impliquer au maximum les utilisateurs pour faire une application la plus cohérente possible avec les utilisations réelles, c’est pourquoi la publication de ces informations sur la version iOs d’ImperiHome est l’occasion de lancer une phase de BETA test fermée.

Le principe est simple : ceux qui souhaitent participer peuvent s’inscrire sur la liste de beta-testeurs pour cette application. Et par vagues successives, au fur et à mesure du développement, EvertyGo enverra l’accès à la béta aux différents inscrits (selon différents critères comme le type d’appareil, la version d’iOs, etc.).

Donc à tous les utilisateurs de domotique et possesseurs de téléphones intelligents ou d’ardoises de marque Apple, n’hésitez pas à vous inscrire si vous voulez tester cette version iOs en avant-première et contribuer à son développement !

Voir l’article d’ImperiHome et l’inscription à la beta

Retour sur le SIdO 2015, salon dédié à l’Internet des Objets

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La semaine dernière, le 7 et 8 avril, se tenait à Lyon le Showroom professionnel de l’Internet des Objets. Un showroom agrémenté de conférences, principalement destiné aux professionnels, et qui comme son nom l’indique était dédié à l’Internet Des Objets, la nouvelle évolution d’Internet (le Web 2.0 étant celui du Web Social, le Web 3.0 est celui qui s’invite dans tous les objets du quotidien, pour, espérons-le, nous faciliter la vie).

SIDO 2015

C’est donc tout naturellement un salon qui a un lien fort avec la domotique et dont le contenu nous a intéressé. Le salon faisait la part belle à la French Tech, ces entreprises françaises innovantes dans le secteur de la technologie, comme nous allons le voir dans ces quelques exemples.

Vous le verrez, il y avait dans ce salon des objets pensés principalement pour les entreprises, mais il y en avait également d’autres qui ont comme vocation d’être vendus au grand public ou du moins adaptées à des usages plus domestiques.

GreenStick mesure l’énergie consommée directement sur les disjoncteurs du tableau électrique

La mesure de consommation électrique est une thématique courante en domotique. Il existe une multitude de dispositifs : les modems téléinformation compatibles avec PC ou box domotique et d’une grande précision, les pinces ampéremétriques interconnectées et consultables directement sur un afficheur ou tableau de bord web, les compteurs basées sur des impulsions ou la lecture optique de la consommation directement au compteur…

GreenStick Concept 1

La société GreenPriz a innové sur ce point en proposant un appareil d’un nouveau genre. GreenStick est un petit capteur de 18 mm de large extrêment simple à installer : il se colle tout simplement sur un disjoncteur dans le tableau électrique et peut ainsi mesurer l’énergie consommée au niveau de ce disjoncteur. Pas de vissage ou de branchement à effectuer. Il est ensuite facile de chaîner plusieurs capteurs. Ils sont connectables directement entre eux, par le biais de GreenSticks sans capteurs ou même par des câbles en cas d’espace entre deux compteurs. Le capteur en bout de chaîne est branché sur un boitier relié à Internet.

GreenStick Concept 2

La mesure est réalisée de la même manière que pour des pinces ampéremétriques, par captation du champ électromagnétique géré par la circulation d’électricité. Les données sont ensuite envoyées de manière sécurisée sur les serveurs de GreenPriz et vous permettre de suivre à tout instant votre consommation en temps réel, et en ayant un détail capteur par capteur.

GreenStick Visualisation

La solution est pour l’instant orientée pour les professionnels mais il n’est pas exclu qu’une solution adaptée aux particuliers voit le jour.

À titre indicatif, le prix unitaire par capteur avoisine 20€ (estimation dans le cadre d’une installation mise en place par un professionnel, et donc avec une quantité importante de capteurs). GreenStick est prévu pour les alentours du mois d’octobre et un système de pré-commande sera mis en place pour financer la mise en production. Nous n’hésiterons pas à vous tenir informés de l’avancement de ce projet.

GreenPriz est une société française implantée dans les Alpes Maritimes, et oriente son activité sur l’éconologie, mot-valise indiquant le double objectif de leurs solutions :  faire des économies et préserver l’écologie !

Lima, pour partager un disque dur avec tous les appareils de votre réseau local

Lima n’est pas directement un élément domotique à proprement parler, mais c’est un outil qui peut grandement faciliter la vie quotidienne donc il serait dommage de faire l’impasse dessus !

Il s’agit d’un appareil qui se connecte sur votre routeur ADSL et sur un disque dur externe en USB, et vous permet d’utiliser ce disque dur avec tous les appareils de votre réseau (PC fixe et portable, tablettes, smartphones…) comme si le disque dur était présent sur tous les appareils en même temps. C’est un peu le principe du NAS (serveur de stockage en réseau), mais simplifié au maximum pour le grand public. De nombreuses fonctions sont incluses permettant un fonctionnement avec une large gamme d’appareils (PC, Mac mais également Chromecast), l’utilisation de plusieurs disques durs reliés à un hub USB, une sauvegarde automatique…

Concept Lima

Pour sa solution bien pensée, la startup parisienne Lima a déjà récolté plus d’un million de dollars dans une campagne de financement participatif kickstarter en 2013, et a levé près de 2 millions d’€ auprès de Partech Ventures l’an dernier.

Lima est actuellement disponible en précommande, en 7 coloris différents. La livraison pour une précommande aujourd’hui est estimée pour l’été 2015.

Lima : 7 coloris

Bubbles : ne vous retrouvez plus jamais à court de batterie

Bubbles surfe sur la tendances actuelle des services urbains géolocalisés (comme les autolib). L’idée est simple, proposer une station de recharge pour appareil mobile dans un établissement de type bar, restaurant, café, boutique… Avec l’app Bubbles, vous pourrez localiser les boutiques qui dispose d’une station de recharge libre. En contrepartie de la recharge, cela vous fait accéder à l’établissement et celui-ci peut même vous proposer des coupons de réduction, des offres sur mesure…

Bref, une idée qui peut à la fois dépanner les utilisateurs, et amener de la clientèle pour les commerces locaux. Si vous avez un commerce dans une grande ville, vous pouvez directement les contacter sur le site de Bubbles.

Bubbles station de charge

Smockeo, détecteur de fumée sur le réseau dédié SigFox

La société alsacienne Cobject a profité du salon pour présenter le Smockeo.

Smockeo est un détecteur de fumée autonome et connecté. Autonome parce que comme tout détecteur de fumée il peut déclencher une alarme sonore dès qu’il repère les signes d’un incendie, et connecté car il peut vous transmettre les informations et diverses alertes. Une de ses principales innovations est qu’il n’utilise pas de communication radio locale comme le Wi-Fi, le Bluetooth et le Z-Wave, mais qu’il est relié à un réseau télécom, différent du réseau GSM classique : il s’agit du réseau SigFox.

Sigfox est un réseau de télécommunciations bas débit (UNB pour Ultra Narrow Band), entièrement dédié aux communications à basse-fréquence et basse consommation d’énergie. C’est donc un réseau qui est particulièrement adaptés aux objets connectés et à l’internet des objets (certaines conférences présentaient d’ailleurs la solution). Une grande partie du territoire français semble actuellement couverte par ce réseau (sur le site de Smockeo, vous pouvez rentrer votre adresse pour voir si votre habitation est couverte en SigFox). Pas besoin de carte SIM ou de configuration réseau. Bref, si la solution tient ses promesses, c’est une petite révolution en terme de communication !

Détecteur Smockeo

Le produit se veut simple et prêt à l’emploi : il suffit d’installer le détecteur Smockeo et d’installer l’application dédiée afin d’être prévenu en cas de problème ou autre motif d’alerte.

Le détecteur est prévu pour remonter plusieurs types d’évènements et informations :

  • État de la batterie (et le moment où il faut la changer)
  • Absence de la pile ou pile retirée
  • Décrochage du détecteur de son support
  • Détection de fumée
  • Alerte lorsque la fumée est évacuée
  • Appui sur le bouton test
  • Statut de l’appairage entre plusieurs Smockeo
  • Température interne de fonctionnement du Smockeo

App Smockeo

En complément, le détecteur passe les tests en laboratoire dans le but d’obtenir les normes nécessaires pour pouvoir être vendu en France et sera disponible prochainement. Ainsi, il pourra faire partie des détecteurs compatible avec la loi sur les DAAF entrée en vigueur en mars 2015, et comme en plus le détecteur peut stocker les données sur un serveur distant, il sera possible lors d’un éventuel sinistre de prouver auprès de l’assureur que le détecteur était en marche et fonctionnel.

Encore une preuve que l’innovation est toujours possible dans le cas des objets communicants, même pour l’objet de type détecteur de fumée dont il existe déjà de nombreuses variantes. Cela donne également une idée de tous les avantages que pourrait apporter le réseau SigFox à la domotique et aux objets connectés !

Weenect Kids et Weenect Pets : la balise GPS pour enfants se décline en version animaux

Weenect était présent également sur le salon. Weenect propose des balises GPS permettant de garder un œil sur ses enfants quand ils partent en vadrouille, rentrent tout seuls de l’école, etc. Le but : responsabiliser les enfants tout en ayant la sécurité de savoir où ils sont.

« Ma p’tite balise« , nom commercial de la Weenect Kids, c’est une balise GPS compacte de 6 cm et 55 g, qui permet de savoir où est l’enfant. De son côté il peut appuyer sur le gros bouton rouge de la balise GPS pour contacter ses parents en cas de problème.

Weenect Kids : Ma P'tite Balise

Au dernier CES 2015, Weenect a présenté Weenect Pets, déclinaison de la Weenect Kids adaptée aux animaux de compagnie. Le SIdO était l’occasion de parler à nouveau de ce collier GPS au moment où sa commercialisation est officiellement lancée.

Le modèle actuel de Weenect Pets est dédié aux chiens, et comme le Weenect Kids, il a 4 jours d’autonomie et son application mobile dédiée.

Weenect Pets

Le Weenect Pets permet à tout moment de localiser son chien, sur une carte, via une boussole et en réalité augmentée. Vous aurez aussi accès à l’historique des ballades précédentes.

Weenect Pets boussole et RA

Une déclinaison est prévue prochainement pour les chats, avec un harnais pour fixer la balise, mieux adaptée au mouvement de ce type d’animal.

À noter qu’un abonnement est nécessaire en plus de l’achat pour pouvoir utiliser ces différents services.

GreenMe : l’enregistreur de données multicanaux pour améliorer les conditions de travail

ACA-O, une entreprise française située dans les Landes, est une entreprise d’ingénierie logicielle dont le but est de développer des solutions pour l’humain dans l’entreprise.

La société présentait sur le stand EDF le GreenMe, un cube connecté qui tient dans la main et qui est muni de nombreux capteurs. Il mesure 10 paramètres en permanence, parmi lesquels température, qualité de l’air, humidité, éclairage, bruit ambiant…

Le but est de déterminer la qualité de l’environnement dans un espace de travail, et d’indiquer les informations recueillies pour prendre les éventuelles mesures nécessaires pour améliorer le confort des employés.

La solution ne s’arrête pas qu’au hardware puisqu’elle dispose d’une partie applicative avec un système de notation où les collaborateur peuvent faire part de leur ressenti. C’est sur toutes ses données que peuvent se baser le management et les métiers du bâtiments pour corriger les éventuels problèmes et améliorer les performances des personnes.

La solution GreenMe était présente sur le stand d’EDF car elle a reçu le prix « Data et Usage » du concours Energie Intelligente EDF 2014.

GreenMe cube avec capteurs

Vous l’aurez compris, la principale destination de cet appareil est donc pour le milieu professionnel. Les objectifs : gain de productivité, de créativité, et réduction de l’absentéïsme. Ici, l’accent est mis sur la recherche l’efficacité énergétique, tout en mettant l’humain au coeur même de la démarche. À côté de cela, le cube est conçu de manière écologique (le terme « green » est donc à la fois significatif pour la conception de l’appareil et l’objectif qu’il cherche à atteindre).

La commercialisation du produit (qui sera donc principalement destiné aux entreprises) est prévue dans les mois à venir, mais son prix n’est pas encore connu.

Nous espérons que ce tour d’horizon du SIdO vous aura intéressé, il est toujours agréable de voir que la French Tech ne manque pas d’idées innovantes et que le monde des objets connectés reste un terrain propice à l’innovation !


Le Web Energie Superviseur évolue : afficheur LCD, version 2, et mise à jour firmware 0.52

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Le Web Energie Superviseur est une carte IP en Ethernet dédiée à la surveillance d’énergie. De fabrication française, elle dispose de nombreuses possibilités et des mises à jour sont régulièrement proposées.

Dernièrement, quelques améliorations ont été ajoutées au WES, il était grand temps de faire un article pour vous les annoncer !

Le nouvel afficheur LCD : le WES donne de l’information en direct

Cette première nouveauté concerne toutes les versions du Web Energie Superviseur. Il s’agit d’un écran LCD qui peut directement être fixé en façade du WES, dans le tableau.

Il propose une lecture en direct des informations liées au WES. Il peut par exemple afficher l’adresse IP du WES, les consommations, l’état des relais… et il propose également une molette de contrôle pour naviguer entre les différents écrans. Une façon simple d’avoir directement l’information sur place. Pour complêter le tout, il propose un rétroéclairage (pouvant être éclairé en rouge ou en vert), permettant la lecture des informations ou le signalement d’un problème.

Il est directement alimenté et géré par le WES, sous réserve d’avoir le firmware à la version 0.32 minimum. Vous pouvez trouver l’écran seul à ajouter au WES que vous possédez déjà, ou bien le pack complet incluant un WES version v2 et l’écran LCD :

Voir l’écran LCD seul Voir le pack WES v2 avec écran LCD

Pour le montage du LCD sur le WES existant, la manoeuvre est assez simple : il suffit de séparer les éléments du WES puis de les rassembler en ayant placé et branché la partie « écran LCD ».

Montage de l'écran LCD sur un WES

L’écran LCD est fourni avec une façade de remplacement de la façace de base, permettant donc l’accès à cet écran ainsi qu’à la molette de contrôle.

Montage du LCD sur le wes : choix de façades

Résultat final avec le LCD installé :

WES avec écran LCD éteint

Une fois la carte allumée et initialisée, l’écran nous indique l’adresse IP du WES ainsi que son statut DHCP actuel et la version du firmware. La présentation de l’adresse IP est très pratique, plus besoin de localiser cette IP sur le réseau local !

WES LCD : écran statut DHCP

Avec la molette, il est possible de naviguer dans les différentes rubriques présentées en bas de l’écran (choisir la rubrique en tournant la molette et valider en appuyant dessus). TIC pour la téléinformation, PCE pour les pinces ampéremétriques, REL pour les relais, etc. Une autre rubrique CFG (configuration) est disponible en poussant la molette aux extrémités du menu présenté ci-dessous – le menu CFG indique les informations DHCP et IP.

Des exemples d’écran (sans données en l’occurence, le WES testé étant une configuration neuve) : le compteur téléinfo et l’état des relais 1 et 2.

WES LCD : deux éléments de sous-menu

Côté interface web, un écran permettant de configurer le LCD est présent :

Configuration WEB de l'écran LCD du WES

Il permet notamment de tester le mode alarme, un backlight rouge qui peut être déclenché sur certains évènements de votre choix pour prévenir d’un problème ou d’une situation particulière :

WES avec LCD en mode alarme

Un écran très lisible et apportant sont lot de fonctions pratiques, nous n’en attendions pas moins de cette évolution du WES !

La version 2 du WES : davantage de connectique pour plus de possibilités

Le WES a récemment connu une évolution matérielle. Tous les WES proposés en boutique correspondent désormais à cette version v2 qui propose d’avantage de connectique pour le même prix.

Bien sûr le WES v1 dispose toujours d’un fort suivi de la part du constructeur, les mises à jour logicielles profiteront à toute la gamme existante de WES – hormis évidemment les mises à jour destinées à ajouter des fonctionnalités propres au hardware spécifrique de la v2. Vous le constaterez à la prochaine section où nous vous présentons la mise à jour en question.

Les différentes entre la première et seconde version du Web énergie superviseur, les nouveautés sont indiquées en gras :

Web énergie superviseur Web énergie superviseur version 2
Entrées téléinformation compteurs électriques 2 entrées téléinfo TIC 2 entrées téléinfo TIC
Comptage d’impulsion
(Eau, Gaz, Electrique…)
2 entrées comptage d’impulsions 4 entrées comptage d’impulsions
Entrées pinces ampéremétriques
(non fournies)
2 entrées pour pinces ampèremétriques 100A 4 entrées pour pinces ampèremétriques 100A
BUS 1Wire 1 BUS 1Wire pour les sondes de témpérature (lecture de 20 sondes) 1 BUS 1Wire pour les sondes de témpérature, humidité, luminosité et relais (bus 5V pour augmenter la longueur de câblage)
Entrées pour capteurs 2 entrées pour capteurs 2 entrées pour capteurs
Entrées analogiques 4 entrées analogiques (0 à 3V3) ou tout ou rien
Sorties relais 2 sorties relais 10A 220 AC 2 sorties relais 10A 220 AC

Les différences notables sont :

  • Deux nouvelles entrées pour le comptage d’impulsions
  • Deux nouvelles entrées pour les pinces ampéremétriques
  • Le BUS 1Wire permet la lecture de nombreuses sondes et permet une longueur de câblage plus longue
  • Quatre nouvelles entrées, au niveau des entrées pour capteurs, qui peuvent être utilisées en analogique ou en tout ou rien

Pour résumer ces nouveautés, voici le schéma de la connectique de cette version 2 :

Serveur wes v2 connectique

Mise à jour du WES, firmware version 0.52

Cette mise à jour 0.52 date du 20 avril 2015 et apporte les éléments suivants :

  • Gestion des cartes relais 1WIRE. 

Par exemple la nouvelle carte 8 relais 1WIRE.

  • Il est possible d’envoyer par e-mail ou dans une requête les valeurs de la consommation et du coût journalier (ou la production si c’est celle-ci qui est mesurée par le modem téléinformation).

Cela se fait par l’utilisation de variables $T120 et $T121 (respectivement consommation en kWh et coût en € de du compteur téléinformation 1), $T220 et $T221 (consommation et coût sur le compteur téléinformation 2).

Exemple de requête :

Consommation jour: $T120kWh $T121Euros

Exemple mis en contexte pour envoyer un e-mail avec la consommation tous les jours à 23h55 :

Programmation WES, maj 0.52

  • Ajout de la commande des relais OFF si condition vraie pendant temporisation (voir ci-dessous).
  • Gestion des tempo relais par programmation, les tempos sont à programmer dans le tableau de programmation, ce qui permet d’avoir plusieurs temporisations différentes par relais.

WES 0.52 temporisation

  • Le DHCP est géré en cas de redémarrage de la box internet. Son statut est également affiché sur l’écran LCD (comme vu ci-dessus).
  • Les WES sont détectés par le logiciel TCPIP Discoverer de Microchip, afin de les trouver rapidement à la première mise en service.
  • L’état des relais 1WIRE et des SWITCH virtuels est mémorisé en cas de redémarrage du WES.
  • Le nombre total de de SWITCH virtuels est désormais de 8 (il était précédemment de 4).

WES 0.52 - switchs virtuels

  • Correction d’un bug : l’impossibilité de rentrer le signe moins en programmation de température.
  • Nouveau niveau d’accès pour les UTILISATEURS, paramétrable (mode USER, passe USER), par exemple pour paramétrer un accès consultation uniquement au WES par exemple.

Bref, une mise à jour assez importante et ajoutant des fonctions qui seront sans nul doute bien utiles. Il ne nous reste plus qu’à attendre les prochaines mises à jour, qui devraient être assez riche, notamment en ce qui concerne l’ajout des fonctionnalités propres au WES version 2.

Le Thermostat smartwares : un thermostat compatible HomeWizard et télécommandes

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Nous testons aujourd’hui un produit qui a le mérite d’être original. La SHS-53000 est une tête thermostatique qui a son propre système de programmation interne, mais qui peut également être pilotée en 433 MHz. Cela la rend compatible avec certaines télécommandes (Chacon ou HomeEasy), mais également avec la box domotique HomeWizard.

Présentation de la tête thermostatique et installation

SHS-53000 sur vanne

La tête thermostatique est de bonne facture. Elle dispose de 3 boutons « Menu » « Ok » « Eco/Confort » (lune et soleil), ainsi que d’une grande molette (il n’y pas de position qui interromp la rotation de la molette, vous pouvez la tourner autant que nécessaire dans les deux sens).

Un grand écran LCD indique la date, la consigne, et les éventuels modes de fonctionnement. L’écran permet aussi de faire les réglages et naviguer dans les éléments de menu.

L’installation est assez aisée : il suffit de placer deux piles AA (LR6) dans le compartiment de la tête thermostatique, puis de la visser sur la vanne.

SHS-53000 avec embouts

La tête est fournie avec 3 embouts pour différents modèles de vannes : RA, RAV et RAVL pour les vannes Danfoss.

Lors du tout premier démarrage, la vanne va vous permettre de régler la date et l’heure, indispensable pour son fonctionnement. La tête va ensuite demander de l’installer si ce n’est fait, et va procéder à une vérification matérielle (elle vérifie si elle peut bien piloter la vanne où elle est vissée). En cas de mauvaise installation, elle affichera un message d’erreur. Le manuel indique à quoi correspondent ces différents messages d’erreur.

SHS-53000 écran de la tête thermostatique

Après cette première vérification, si tout s’est bien passée, la tête thermostatique est prête à l’emploi et affiche la température de consigne.

Un appui simple sur « Menu » permet de passer en mode « Auto », « Manuel » ou « Vacances », symbolisé par une valise. Le bouton « Eco/Confort » permet de passer d’une consigne à l’autre. Quant à la molette, elle permet de changer la consigne à la volée. Si on est en mode « Auto », la consigne sera modifiée lors du prochain changement vers le mode Confort ou Eco.

Pour la configuration de la tête thermostatique (choix des consignes, planification des modes Eco et confort…), il y a des manoeuvres précises à faire qui sont détaillées dans le manuel et que nous n’aborderons pas ici. Nous allons axer la suite de cette présentation sur l’aspect « connecté » de cette tête thermostatique.

Pilotage de la tête thermostatique avec une télécommande

Pour ce test, nous avions accès une télécommande HomeEasy (un test fait ensuite avec une télécommande Chacon a donné les mêmes résultats).

SHS-5300 avec telecommande HomeEasy

Après avoir réglé et installé notre tête thermostatique comme indiqué ci-dessus, nous avons synchronisé la télécommande HomeEasy avec la tête thermostatique.

Comme les télécommandes Chacon, l’apprentissage se fait du côté du récepteur : le récepteur peut mémoriser les codes de plusieurs télécommandes et changer d’état en fonction des codes mémorisés.

Pour mettre la tête thermostatique en mode apprentissage de code radio, il faut appuyer sur la touche « Menu » et la laisser enfoncée jusqu’à ce que le texte « Pro » s’affiche à l’écran. Ensuite, nous avons accès aux différents éléments du menu de réglage en tournant la molette.

Là, comme l’indique le manuel, il faut faire très attention car deux des éléments se ressemblent beaucoup :

  • rFS permet d’enregistrer un code radio
  • rES est une réinitialisation du module aux paramètres d’usine (hormis pour la date et l’heure qui sont conservées sur l’horloge interne)

Nous tournons donc la molette jusqu’à avoir rFS et appuyons sur la touche « OK ». Un compte à rebours de 30 secondes s’affiche et il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton de télécommande pour qu’il soit enregistré.

La tête indique que la télécommande a bien été mémorisée en émettant un bip. Elle retourne alors au menu de paramétrage (il est possible immédiatement de mémoriser une autre télécommande par exemple). Nous n’avons plus qu’à quitter le menu en cliquant sur « Menu ».

Et là, le bouton « On » permet de passer en mode « Confort » (affichant un soleil) et le bouton « Off » permet de passer en mode « Eco » (affichant une lune), avec la température du mode correspondant. Un « bip » signale que le changement de mode est bien pris en compte.

Notez que le mode de fonctionnement du thermostat est conservé : s’il est en mode « automatique », il reste en mode automatique, et idem s’il est en mode manuel.

Utilisation de la tête thermostatique SHS-53000 avec la box HomeWizard

Un des grands plus de cette vanne est qu’elle est compatible avec la box HomeWizard. Et non seulement la box HomeWizard pourra commuter entre les modes Eco et Confort (comme une télécommande), mais elle pourra également envoyer directement une consigne à la tête thermostatique. Bien sûr, le tout pouvant être lié à des scènes de la HomeWizard, il est possible d’automatiser certains comportements.

Pour l’ajout, côté tête thermostatique, c’est comme pour une télécommande:

  1. Appui long sur « Menu » jusqu’à ce que « Pro » apparaisse à l’écran
  2. Tourner la molette jusqu’à atteindre « rFS » (à ne pas confondre avec rES)
  3. Appuyer sur le bouton « OK » pour déclencher l’apprentissage de la tête thermostatique

Côté HomeWizard, nous allons dans le menu « Objets connectés », puis « Ajouter un périphérique ». Nous allons ensuite dans la catégorie « Chauffage » et sélectionnons « Vanne de radiateur ».

Ajout de la vanne SHS-5300 dans HomeWizard

Après avoir saisi un nom pour la vanne dans « Identifiants » (désolé, pour les captures ci-dessous, la limite de caractères m’a empêché de saisir « smartwares » en entier), plusieurs choix s’offrent à nous pour le code. Le choix à sélectionner est « Générer un nouveau code » pour que la vanne puisse apprendre ce code.

Là, nous disposons de deux boutons dans l’interface correspondant aux fonctions « Confort » et « Eco » (les fonctions que nous avions avec le On et Off de la télécommande, mais beaucoup plus explicites).

Envoie de commande au SHS-5300 dans HomeWizard

Mais une autre possibilité s’offre à nous : choisir directement une consigne à envoyer au thermostat. Lorsqu’elle est sélectionnée, celle-ci apparaît directement sur le thermostat et en prise en compte.

À la manière d’une consigne qui serait modifiée manuellement via la molette du thermostat, elle est pris en compte comme consigne dans l’immédiat. Mais si le thermostat est en mode automatique, le thermostat reprendra sa valeur de consigne Confort ou Eco dès le prochain passage dans un de ces deux modes. Ce passe peut bien sûr provenir de la planification horaire de la vanne ou via un ordre « Confort » ou « Eco » issu de la HomeLive ou d’une télécommande.

Conclusion

Cette vanne thermostatique est un très bon concept de produit. Elle permet de domotiser très facilement un chauffage en gardant une très bonne accessibilité (le fonctionnement directement sur l’objet est très simple). Certes elles ne propose pas certaines fonctions disponibles dans les têtes thermostatiques bi-directionnelles (les vannes ou thermostats Z-Wave de marque Danfoss ou Secure permettent d’obtenir la température mesurée et la consigne modifiée en local directement au niveau de la box), mais pour un usage simple, elle remplira parfaitement sa fonction. Le petit prix et la compatibilité direct avec HomeLive et Chacon est un vrai plus pour ce produit.

Découvrez la tête thermostatique smartwares sur notre boutique !

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Mise à jour de l’eedomus d’avril 2015 : le plein de nouveaux périphériques Z-Wave

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Les mises à jour de la box eedomus apportent toujours leur lot de nouveaux appareils pris en charge et d’améliorations et corrections. Passons en revue cette mise à jour eedomus d’avril 2015.

Certaines de ces mises à jour avaient déjà été déployées sur la box, mais cette mise à jour récaptitule ce qui a été amélioré, ajouté et corrigé au courant du mois d’avril.

Ces mises à jour concernent aussi bien l’eedomus que la nouvelle eedomus+ sortie en début d’année (hormis bien sûr les cas particuliers directement liés aux nouvelles fonction de l’eedomus+).

Comme vous allez le voir, il y a des nouveautés sur de nombreux éléments de l’eedomus, mais ce qui ressort le plus c’est la grande quantité de nouveaux périphériques Z-Wave supportés.

Mise à jour de l'eedomus - avril 2015

Diverses nouveautés et améliorations

  • Avec le service Premium, il est désormais possible de recevoir des notifications vocales sur votre téléphone.

N.B. : le service Premium est l’offre d’abonnement aux services optionnels de l’eedomus.

Mise à jour eedomus : notifications vocales

  • Sur les périphériques sur pile, vous pouvez maintenant visualiser la courbe de décharge des piles (Cliquez sur l’icône « batterie » dans l’écran de configuration de chaque périphérique)

Courbe de décharge des piles

  • Il est maintenant possible d’afficher les widgets de courbe sur 1 semaine
  • Vous disposez maintenant de statistiques simples sur l’usage de l’API
  • Les variables des périphériques HTTP sont récupérées lors d’une restauration de box
  • Meilleure rétention des données en cas de coupure internet

 

  • Nouvelles fonctions PHP ouvertes dans le SDK : preg_match et preg_match_all, atan2, deg2rad, rad2deg, bcpow
    N.B. : le SDK est le système de scripts de l’eedomus. Toutes les fonctions PHP ne sont pas disponibles, et ces quelques fonctions supplémentaires le sont désormais :
    • Les fonctions preg_match / preg_match_all permettent de chercher une expression dans une chaîne de caractères.
    • atan2 fonction trigonométrique (arc tangent de 2 variables).
    • deg2rad et rag2deg : conversion de degrés vers radians et réciproquement.
    • bcpow : élève le nombre de gauche à la puissance du nombre de droite.
  • Le timeout des requêtes HTTP est passé de 20 secondes à 40 secondes
  • Meilleure calibration de la mesure du niveau de bruit pour les box eedomus+

Nouvelles compatibilités de périphériques

Support des périphériques Z-Wave

Comme chaque mois (ou presque), de nouveaux périphériques sont désormais pris en charge par la box :

Nouveaux produits pris en charge par l'eedomus - avril 2015

Nouveaux produits Z-wave pris en charge par l'eedomus (2) - avril 2015

Nouveaux produits Z-wave pris en charge par l'eedomus (3) - avril 2015

En plus de ces corrections, un bug qui affectait l’affichage de la consommation électrique remontée par le module Qubino double relais a été corrigé.

Périphériques non Z-Wave

Nouveaux périphériques non Z-wave pris en charge par l'eedomus - avril 2015

  • Support de la Clé 3G Huawei (E3131H)
  • Compatibilité avec les produits Pure (en UPnP)
  • Support du Thermostat Digimax (avec RFXUSB)
  • Amélioration du support des onduleurs APC avec la box eedomus+

Corrections de divers bugs

  • Correction de certains problèmes d’encodage avec les périphériques HTTP
  • Correction d’un bug à la suppression de valeurs cachées
  • Correction d’un bug concernant la pause du chauffage sur fenêtre ouverte (Nécessite d’ouvrir et de sauvegarder ses programmations existantes pour bénéficier de la correction)
  • Correction d’un bug sur la matrice radio lorsque l’on possède plusieurs box
  • Correction d’un bug lors de la mesure des entrées analogiques
  • Correction d’un bug lors du changement d’affichage personnalisé d’un périphérique

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La carte IPX800 multiplie ses possibilités avec les cartes d’extension

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La carte IPX800 v3 est une valeur sûre pour tout ceux qui veulent contrôler des éléments en filaire, qu’il s’agisse de contrôle de points d’éclairages, de volets roulants, ou même de diverses mesures ou détecteurs reliés à ses entrées. Le produit est de conception entièrement française et dispose de mises à jour régulières, ce qui ne gâche rien.

Petite piqûre de rappel sur le principe de l’IPX800 v3 pour ceux qui ne connaîtraient pas cet appareil : c’est une carte IP au format Rail DIN, qu’on peut placer dans un tableau électrique. Elle est reliée au réseau local via son port Ethernet, et alimentée en 12 Volts (par exemple une alimentation RAIL DIN 1,25A DR1512 ou  4,5A DR6012).

Présentation de l'IPX800

Elle propose alors diverses entrées et sorties :

  • 8 entrées digitales tout ou rien (pour relier un contact sec), permettant de brancher divers détecteurs (mouvement, ouverture, ou tout autre état binaire)
  • 4 entrées analogiques, permettant de brancher des sondes de mesure pour la température, l’humidité, etc.
  • 8 sorties relais sur contact inverseur 250v/10A, permettant la commutation de l’éclairage, le contrôle de volets roulants…
  • 8 compteurs d’impulsions (nombre d’impulsions sur les entrées digitales tout ou rien)

Elle dispose de nombreuses fonctions telles que des timers, de la programmation…

Une fois l’IPX800 installée, l’utilisateur a accès à une interface très complète accessible par navigateur web (interface accessible par PC, tablette, et également par mobile qui disposent d’une interface sur mesure) :

Interface de l'IPX800

Cette interface permet un accès direct aux différentes données relevées, aux compteurs, au contrôle des relais et également à toutes les rubriques de configuration. Le site web embarqué de l’IPX est également personnalisable par l’utilisateur, qui peut ainsi le modeler complètement en fonction de ses besoins.

Il est possible de piloter les relais de la carte en http et de récupérer les valeurs grâce à un fichier xml qui contient l’état de toutes les entrées tout ou rien et les valeurs des différents capteurs. Cette carte est ainsi compatible avec toutes les box domotiques permettant de gérer le protocole http ou la lecture d’un fichier xml. Ainsi, les appareils reliés à l’IPX800 peuvent être commandés via les scénarios d’une box domotique, et les différentes valeurs des capteurs peuvent être exploitées par ces mêmes scénarios.

Comme l’offre de produits compatibles IPX800 s’est récemment enrichie, il était temps de faire un tour d’horizon de ces nouvelles possibilités.

Notez qu’il existe aussi une version de l’IPX800 avec des entrées optoisolées. Les deux cartes sont identiques, mais l’IPX800v3i a des entrées plus permissives que vous pouvez connecter sur des contacts qui ne sont pas forcement des contacts libre de potentiel (par exemple un capteur qui délivre du 5V).

Les sondes compatibles IPX800 : température, luminosité…

Sur les entrées analogiques de l’IPX, il est possible de relier différentes sondes capables de transmettre une mesure (par opposition aux entrées tout ou rien qui n’ont qu’un état « positif » ou « négatif »).  Voici quelques exemples de sondes spécialement pensées pour l’IPX800.

Tout d’abord, le capteur de température TC100 permet la mesure de la température sur une plage de 0°C à 100°C. Il suffit de le brancher à une entrée analogique de l’IPX (où autre carte disposant d’entrée analogique).

Sonde de température pour IPX800 TC-100

Il permet par exemple de suivre la température d’un local, ou simplement de gérer un chauffage ou un climatiseur à distance.

La luminosité n’est pas forcément la donnée mesurée la plus couramment, les appareils de mesure existent mais sont moins communs que la mesure de température ou d’hygrométrie. Pourtant la luminosité peut être utile, pour réaliser un interrupteur crépusculaire (allumer la lumière quand la luminosité est trop basse ou fermer des volets roulants quand elle est trop haute), vérifier l’ensoleillement d’un panneau solaire ou encore faire du tracking d’un objet lumineux.

Le capteur de luminosité LS100 peut lui aussi être simplement branché sur les entrées digitales de l’IPX800 et transmettre une tension entre 0 et 3,3V indiquant s’il capte de la lumière visible.

Capteur de lumière visible LS-100 pour l'IPX-800

Enfin, si vous avez besoin de mesurer plusieurs données, il existe le SHT X3, un capteur d’humidité, de température et de luminosité. Les trois fonctions sont regroupées dans un seul boitier.

Le capteur d’humidité mesure l’humidité relative de 0 à 90% avec une résolution de 1% et une précision de 3%, le capteur de température mesure la température dans un intervalle de -50 à +50°C et le capteur de luminosité, identique au LS100, mesure la proportion de lumière visible de 0 à 100%. Le tout dans un boitier simple à fixer au mur pour une finition élégante. Comme il y a trois valeurs mesurées, ce capteur demandera 3 entrées analogiques sur l’IPX800. Une solution trois-en-un économique et pratique.

Capteur Humidité, Température et Luminosité  SHTX3

Les extensions de l’IPX

L’IPX propose les entrées indiquées en début d’article, et il est possible d’augmenter le nombre de ces entrées grâce aux extensions IPX.

  • Le nombre total de sorties relais sur contact inverseur 250v/10A est extensible à 32.
  • Le nombre total d’entrées digitales tout ou rien est extensible à 32.
  • Le nombre total d’entrées analogiques est extensible à 16 au total.

8 nouveaux relais et 8 entrées tout ou rien avec l’extension X-880

L’extension X-880 est d’apparence très similaire à l’IPX800, mais elle n’embarque pas de site web. Elle propose simplement d’augmenter le nombre de relais et d’entrées tout ou rien présentes sur l’IPX. L’ensemble des relais et entrées ajoutées reste contrôlable par le site web embarqué sur l’IPX800.

Extension X880 pour IPX800

Vous pouvez connectez jusqu’à trois extensions X-880  sur l’IPX (en comptant les 8 relais et 8 entrées digitales, vous atteignez ainsi le total de 32 relais et 32 entrées tout ou rien). Si vous branchez une seule extension, elle pourra être alimentée par l’IPX800. En cas de présence de plusieurs extension, il faut prévoir assez d’alimentation pour toutes les extensions.

Deux nouvelles extensions pour les entrées digitales de l’IPX800

Enfin, deux nouvelles extensions X400 ont fait leur apparition. Elles proposent d’ajouter chacune 4 entrées analogiques à l’IPX800 pour un total de 3 extensions (avec les 4 entrées analogiques présentes sur l’IPX800, nous retrouvons donc notre total de 16 extensions analogiques possibles indiqué plus haut). L’extension est à un format plus compact que l’IPX800 et l’X880 puisqu’elle a une largeur équivalente à deux modules rail DIN (37 mm).

Cette extension a été déclinée en deux versions : l’extension X400 avec des entrées analogiques classiques, et l’extension X400-CT avec des entrées pour pinces ampéremétriques. Les pinces ampéremétriques se clipsent autour d’un câble de phase électrique (où le neutre ne doit pas passer) et calcule le courant consommé avec le champ magnétique mesuré autour du câble.

Extension entrées analogiques X400 pour IPX800 V3Extension entrées pinces ampéremétriques X400-CT pour IPX800 V3

De même que pour l’extension X880, la présence de plusieurs extensions pourra nécessiter des alimentations supplémentaires. Il est possible d’ajouter à la fois des X400 et des X400CT, tant qu’il y en a au maximum un total de trois sur une IPX800.

Il existe bien sûr la pince ampéremétrique dédiée pour le X400CT.

Pince ampéremétrique pour X400-CT sur IPX800

Au final, comme vous le constatez, il est possible de personnaliser de manière assez profonde une IPX800 au besoin exact que vous recherchez !

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Tutorial enOcean : les principe des profil EEP

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La technologie enOcean fait son bonhomme de chemin. Une technologie « sans fil ni piles », qui allie à la fois les avantages d’une technologie radio (simple à déployer, pas de contraintes filaires) et les avantages d’une technologie sans pile (maintenance très réduite après l’installation et l’aspect écologique). Pour plus d’informations sur cette technologie, vous pouvez lire ou relire notre article de présentation de la technologie enOcean.

Cette technologie est de plus en plus adoptée et nombreuses sont les box domotiques capables de la faire fonctionner :

Forcément, comme la technologie est plus répandue, cela soulève plus de questions sur le fonctionnement. C’est l’occasion de détailler le fonctionnement de cette technologie dans cet article. Gageons que cela vous permettra de démarrer avec enOcean ou de résoudre d’éventuels problèmes qui pourraient se présenter !

Carte d’identité d’un équipement enOcean et profil EEPEEP enocean

La technologie enOcean a été conçue pour être exploitable de manière très simple. Cependant, pour pouvoir ajouter tous types d’appareil et résoudre d’éventuelles anomalies de données manquantes, il est nécessaire de bien comprendre comment la communication est effectuée et surtout de quelle manière nous pouvons trouver une donnée qui manquerait.

Pour faire fonctionner un module enOcean, deux données sont nécessaires, elles forment la carte d’identité de l’équipement enOcean sur le réseau :

  • Un code radio unique et individuel, c’est ce qui permet notamment à notre module d’être distingué de modules identiques ou même de modèles différents et qui auraient la même fonction.
  • Un profil EEP, EnOcean Equipement Profile (profil d’équipement enOcean) qui indique quel est le type de données transmises par l’appareil. Le rôle de ce profil EEP est crucial car il permet au récepteur enOcean de bien comprendre quelles sont les trames émises par l’appareil et donc de bien les interprêter.

La plupart des box géreront directement l’ajout des modules enOcean, en récupérant le code radio.

Contrairement au Z-Wave par exemple, il n’y a pas d’association « fermée » entre le contrôleur et les périphériques : un capteur enOcean envoie ses informations en diffusion globale. Vous pouvez l’ajouter sur autant de récepteurs enOcean que nécessaire.

Par exemple, dans l’eedomus, après avoir appuyé sur le bouton apprentissage d’une sonde, son code radio apparaît dans la barre de statut en haut de l’écran de l’interface. Il suffit de cliquer sur ce code radio pour être guidé sur la page de définition du nouveau périphérique avec le code radio pré-rempli (et le profil EEP également s’il est transmis par l’appareil).

EEP sur l'eedomus

Autre exemple avec la Zibase : il suffit de créer une définition de périphérique capteur enOcean, de cliquer sur « capture d’identifiant » et de cliquer sur le bouton d’apprentissage de la sonde. Là encore, l’EEP sera automatiquement ajouté s’il est transmis par l’appareil.

EEP sur Zibase

Notez que pour la Zibase comme pour l’eedomus, la description en anglais de ce que signifie l’EEP est fournie.

Pour l’EEP, trois cas de figure :

  • Le profil EEP correct est reconnu et saisi d’office. C’est le cas le plus courant, et c’est parfait, nous n’avons plus rien à faire, les données sont directement exploitables !
  • Un profil EEP est reconnu par le contrôleur, mais il ne correspond pas au type de module. Il va donc falloir le modifier.
  • Aucun profil EEP n’est reconnu. Il va donc falloir trouver le bon profil et le saisir.

Vous trouverez par exemple le dernier cas se présenter pour des produits ElTako, qui sont parfaitement compatibles enOcean mais ne communiquent pas directement leur EEP. Rien de bloquant cependant, il suffit de saisir le bon EEP.

Ce que contient un profil EEP

Venons-en au vif du sujet : comment est constitué un profil EEP et que contient-t-il ?

Un profil EEP c’est une série de 3 valeurs qui contiennent trois données différentes. Par exemple, voici l’EEP d’une sonde de température :

A5 02 04

« Sonde de température avec des valeurs de -10°C à 30°C »

Les valeurs EEP sont au format hexadecimal, elles peuvent être écrites avec les chiffres de 0 à 9 et les lettres de A à F. Chaque élément contient 2 caractères maximum

Décortiquons les trois valeurs de cet EEP :

  1. A5 : RORG. Cette première valeur indique le type de message radio. Par exemple ici le message radio émis par l’appareil est sur 4 octets.
  2. 02 : FUNC. La fonction de base de l’appareil. Détermine si l’appareil est un détecteur, un capteur, une sonde, un interrupteur, etc. Ici 02 signifie que c’est une sonde de température.
  3. 04 : TYPE. Caractéristiques précises propres à l’appareil. Par exemple pour ce capteur de température, 04 signifie que les valeurs possibles sont de -10°C à 30°C.

La valeur du RORG peut indiquer que le message radio est sur 1 bit, 4 bits, qu’il est sécurisé, etc. Elle est essentielle car tout le décodage du message repose sur elle.

Voici quelques exemples de ces valeurs. Le ORG est l’ancienne version du RORG, encore conservé pour des raisons de compatibilité, mais vous le rencontrerez probablement peu souvent. La valeur à saisir dans le champ est celle de la colonne RORG.

Télégramme RORG ORG Description
1BS D5 06 Communication sur 1 octet
4BS A5 07 Communication sur 4 octets
VLD D5 =RORG Données à longueur variables
MSC D1 =RORG Données spécifique au constructeur

La partie FUNC permet ensuite de savoir quel est la fonction de l’appareil. Les FUNC sont définies en fonction du RORG qui les précèdent. Par exemple, pour une valeur FUNC de 02, avec la combinaison RORG-FUNC [F6-02] il s’agit d’un interrupteur bistable, tandis que [A5-02] est une sonde de température. En bref, saisir un FUNC n’a de sens qu’une fois que le RORG est lui-même saisi.

Voici quelques exemples de combinaisons RORG-FUNC courants, il en existent beaucoup d’autres.

RORG-FUNC Description Description anglaise (spécification)
D5-00 Contacts et interrupteurs Contacts and Switches
A5-02 Sondes de température Temperature Sensors
A5-04 Sondes de température et humidité Temperature and Humidity Sensors
A5-05 Sonde baromètre Barometric Sensor
A5-06 Capteur de luminosité Light Sensor
A5-07 Détecteur de présence Occupancy Sensor
A5-08 Capteur de luminosité, température et présence Light, Température and Occupancy Sensor
A5-09 Capteur de gaz Gas Sensor
A5-30 Entrée numérique Digital Input

La valeur de TYPE est elle aussi indispensable car elle permet tout simplement de préciser la nature de la valeur transmise par le capteur.

Pour reprendre notre exemple de capteur de température, nous avons une gamme de valeur étendue sur 40°C. La valeur de TYPE permet de savoir où commence et se termine cette gamme de températures mesurées. Voici quelques exemples de type possible pour un capteur de température (parmi de nombreuses autres possibilités).

RORG-FUNC-TYPE Fonction (FUNC) Type
A5-02-02 Sonde de température Gamme de valeurs de -30°C à +10°C
A5-02-03 Sonde de température Gamme de valeurs de -20°C à +20°C
A5-02-04 Sonde de température Gamme de valeurs de -10°C à +30°C
A5-02-05 Sonde de température Gamme de valeurs de 0°C à +40°C

Tout comme FUNC dépend du RORG qui le précède, l’information contenu par la valeur TYPE dépend du reste de l’EEP. Ainsi pour les capteurs de gaz, cette valeur ne définit pas une gamme, mais détermine quel est le gaz mesuré par le capteur :

RORG-FUNC-TYPE Fonction (FUNC) Type
A5-09-02 Capteur de gaz Détecteur de CO – 0 ppm à 1020 ppm
A5-09-04 Capteur de gaz Détecteur de CO2 (dioxyde de carbone)
A5-09-05 Capteur de gaz Détecteur de COV (Composé organique volatil)
A5-09-06 Capteur de gaz Détecteur de Radon
A5-09-07 Capteur de gaz Détecteur de Particules
A5-09-08 Capteur de gaz Détecteur de CO2 pur
A5-09-09 Capteur de gaz Détecteur de CO2 pur avec détection de coupure de courant

Certains couples RORG-FUNC n’ont qu’un seul TYPE possible. Par exemple, la combinaison D5-00 correspond à un contact binaire simple.

RORG-FUNC-TYPE Fonction (FUNC) Type
D5-00-01 Contacts et interrupteurs Contact à une seule entrée

N.B. : dans l’eedomus, vous trouverez en plus un champ « shortcut« . Celui-ci est utile si un seul détecteur enocean transmet plusieurs valeurs. Par exemple, pour un capteur d’humidité et de température, il faudra créer une première définition du capteur avec le raccourci TEM qui enverra uniquement la température et une seconde définition (identique au niveau de l’identifiant radio et de l’EEP) avec le raccourci HUM pour envoyer la valeur d’humidité relative.

shortcut eedomus Enocean

Comment trouver le profil EEP ?

Dans la majorité des cas de figure, l’EEP va être reconnu par la box. Dans le cas où il ne serait pas reconnu, ou s’il vous manque des informations, voici plusieurs pistes vous permettant d’obtenir le fonctionnement voulu.

L’EEP est généralement indiqué sur la notice ou sur le produit lui-même.

Prise gigogne nodon numéro EEP

Exemple de code EEP présent dans la notice de la prise enOcean Nodon.

EnOcean : EEP sur le VEREOSC

Exemple de code EEP au dos du détecteur de présence pour plafond VERE.

Sur notre boutique, l’EEP est généralement indiqué dans les caractéristiques technique de l’appareil enOcean (notamment lorsque l’information n’est pas présente directement dans la notice).

Si toutefois vous ne retrouvez pas l’EEP sur l’une de ces sources, vous pouvez utiliser les tableaux suivants, ou même consulter le document sur le site officiel de enOcean (cliquez sur le lien intitulé « EnOcean Equipment Profiles (EEP) »). Ce document contient l’ensemble des combinaisons reconnues officiellement par le standard enOcean (mais nécessite une compréhension basique de l’anglais). Et si vous avez tout de même un doute sur le profil EEP d’un appareil acheté sur la boutique, n’hésitez pas à contacter notre support !

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