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Livre : le guide pratique de la Maison Connectée aux éditions Eyrolles

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Aujourd’hui, plutôt que de tester un produit comme nous en avons l’habitude, c’est dans une critique littéraire que nous nous lançons ! Cependant, ce n’est bien sûr pas de manière totalement décalée par rapport à la ligne éditoriale du blog que nous évoquons un livre, puisque celui-ci n’est autre que la Guide pratique de la maison connectée, aux éditions Eyrolles, que nous évoquons !

Couverture guide Eyrolles La Maison Connectée

Comme le montre la couverture, ce guide a l’ambition d’être un guide pratique qui se destine à tous « débutants ou experts », sur des sujets aussi diversifiés que la sécurité, le confort et le chauffage. Une liste de différentes marques ou gamme de produits sont évoqués, également directement sur la couverture du livre.

Eyrolles est une maison d’édition sérieuse, qui est notamment assez connue pour publier des livres à vocation très pratique. Vie pratique, nouvelles technologies, loisirs créatifs… Eyrolles publie tout type de livres y compris des romans, mais si vous visitez son site officiel, c’est probablement cet aspect « concret » que vous retrouverez le plus dans les références présentes à son catalogue. Ça tombe bien, car pour la domotique et les objets connectés, c’est du concret que nous recherchons avant tout 😉

Tout au long de 9 chapitres, ce sont donc des guides très concrets qui sont proposés, sur l’éclairage, la protection, le confort, l’e-santé… Et à la fin, des chapitres sur la centralisation et l’automatisation. L’auteur est Fabrice Neuman, que nous retrouvons habituellement sur des guides pratiques d’Eyrolles axés sur la technologie.

Eyrolles La Maison Connectée - sommaire edito

Sur la forme en elle-même, c’est un livre au format A4, de 162 pages, à couverture semi rigide. La finition est très bonne, mais ce n’est pas inhabituel. Notons que la couverture comporte des rabats, avec le sommaire. À l’intérieur du rabat de la couverture, il y a la liste intégrale des sujets abordés avec des cases à cocher, cette liste étant appelée « Mon suivi d’apprentissage ». Une très bonne manière pour consulter ce livre tout en gardant une trace au fur et à mesure des chapitres déjà consultés. Le rabat de la quatrième de couverture contient une section pour prendre des notes.

Eyrolles La Maison Connectée - sommaire fin

Ce livre est conçu de cette manière, un apprentissage progressif en parcourant le guide petit à petit. Et que le lecteur dispose ou non des objets, les différents chapitres proposent des photos et captures d’écran qui permettent de comprendre les principes clairement, même sans avoir le matériel sous les mains.
Eyrolles La Maison Connectée - Avox

Maintenant, pour aborder ces chapitres plus au niveau du fond, il y a effectivement un très bon niveau de langage. La compréhension est aisée, illustrée juste ce qu’il faut, et chaque section est divisée en étape simple à suivre. Ce genre de texte bien structurée est facile à suivre.

Beaucoup de chapitres sont surtout des chapitres découverte et première installation, qui effectivement raviront les néophytes.

Eyrolles La Maison Connectée - MyFox

Il y a des sections qui seront intéressantes pour les utilisateurs néophytes comme pour les plus avertis : notamment une série de guides, au début du livre, qui explique par une approche concrète comment une maison domotique peut être mise en œuvre, puis un point sur les normes existantes et les intérêts de chacune.

eedomus, Jeedom et Fibaro sont évoqués, mais simplement en indiquant qu’ils sont réservés aux utilisateurs avertis. Ces solutions qui ont une base domotique complète sont donc juste effleurées, ce qui est un peu dommage pour ces systèmes-là.

Sur la fin, il y a tout un passage sur IFTTT et la manière de créer des recettes, qui est très pertinent. Étant donné que le gros du livre évoque les objets connectés, c’est tout à fait cohérent d’expliquer comment les faire interagir ensemble avec IFTTT.

Eyrolles La Maison Connectée - extrait IFTTT

Ce guide est donc effectivement à mettre entre les mains des néophytes qui pourront apprendre plein de choses, et des utilisateurs un peu plus passionnés qui y trouveront également leur compte. Il y a notamment des sections du livres qui proposent des pistes de réflexion intéressantes pour tous. Comme évoqué plus haut, dans le premier chapitre, il y a un bilan sur ce que peut comporter une smart home, une réflexion globale sur ce qui existe en termes d’objet connectés. Plus loin, il y a le début du chapitre 8 sur la centralisation qui propose des points clés sur la réflexion à avoir, avant d’aborder directement les cas concrets. Ce sont des sections dont la lecture est plutôt intéressante, même pour les non néophytes.

Par contre, je ne suis pas sûr que les experts y retrouveront exactement leur compte. Tout ce qui est évoqué dans ce livre s’articule autour des objets connectés très grand public, et finalement tout ce qu’un utilisateur pas forcément technicien peut lui-même installer chez lui. Mais il manque les solutions domotiques un peu plus élaborées à base de modules encastrables, de protocoles domotiques comme le Z-Wave, enOcean ou même les protocoles en 433 MHz, d’une centrale domotique type eedomus où l’utilisateur a une grande possibilité d’action.

Dans les critiques que nous pourrions faire, c’est le fait que certaines séries de pages vont manquer de pertinence si nous ne possédons pas l’objet précis qui y est évoqué. Cela dit, le livre est assez complet pour avoir des points d’intérêt pour tous, et de toutes façons les marques et objets évoqués dans le livre sont clairement indiqués dès la couverture.

En conclusion, Le guide pratique de la maison connectée est tout à fait indiqué pour aborder de manière concrète et ludique une installation d’objets connectés dans sa maison, en touchant du doigt ce que peut permettre la domotique. Il conviendra aux utilisateurs qui veulent juste ajouter certaines fonctions chez eux, et pas pour autant rendre l’intégralité de leur demeure gérée par des objets connectés, pour les automatismes, le chauffage, le délestage…

Je n’aurais aucun mal à le recommander à des amis qui ont des besoins léger en domotique, pour les cas où l’utilisation de quelques objets connectés peuvent convenir. Les explications sont suffisamment claire et bien illustrées pour en faire une excellente initiation au monde des objets connectés.

Et en ce qui concerne les profils un peu plus « experts », le livre lui-même conseille dans le dernier chapitre de plutôt se tourner vers Le guide de la maison et des objets connectés, également aux éditions Eyrolles, pour les personnes qui ont un profil de bricoleur et souhaitent plus approfondir l’aspect bricolage.
Eyrolles La Maison Connectée 4e de couv

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Mise à jour eedomus de février 2017 : RFPlayer, télécommande Fibaro et WallMote

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Une fois n’est pas coutume, la mise à jour de la box eedomus de ce mois de février 2017 (publiée le 28 février pour être précis !) n’a pas beaucoup d’éléments différents sur la liste de mise à jour… Cependant, elle n’en est pas moins importante, car les éléments en questions ouvrent beaucoup de perspectives. Il ne s’agit de rien de moins que l’intégration du RFPlayer et l’ajout de deux périphériques Z-Wave fort intéressants !

Voyons donc ce que nous réserve la mise à jour.

L’eedomus supporte le RFPlayer de ZiBlue

L’eedomus supporte le RFPlayer dont le premier approvisionnement est imminent. Pour ceux qui n’ont pas suivi le blog dernièrement, le RFPlayer est un module USB d’émission / réception en plusieurs protocoles domotiques. Un allié de choix pour l’eedomus qui en protocole sans fil inclut nativement le protocole Z-Wave (Z-Wave+ pour l’eedomus+) mais n’a pas d’autres protocoles sans fil intégrés (pour permettre de l’adapter aux besoins de chacun, plutôt que de proposer une solution intégrant tout d’office, mais étant bien plus coûteuse).

RFPlayer branché à l'eedomus
Après avoir branché le RFPlayer sur l’eedomus, directement sur un port USB ou via une rallonge USB, il suffit d’aller dans Configuration, Périphériques, puis de cliquer sur l’eedomus et enfin de cliquer sur le lien Configurer :

Le panneau de configuration de l’eedomus s’ouvre alors et présente une section « Ziblue RFPlayer », vous permettant de choisir le fonctionnement de chacun des protocoles : Réception, Répétition, ou Réception + Répétition.

RFPlayer sur l'eedomus : paramétrage

Grâce au paramètre « détecté automatiquement », tout appareil dont le RFPlayer capte une émission est affiché en haut de l’eedomus, dans la barre d’état. Vous disposez alors d’un lien vous permettant de le créer directement à partir de l’identifiant radio qui a été reconnu par le RFPlayer.

RFPlayer sur l'eedomus : détection capteur

L’écran classique de personnalisation apparaît alors :

RFPlayer sur l'eedomus : création capteur

Dans la création de périphériques (« Ajouter un autre type de périphérique« , rubrique « Extensions radio« ), nous pouvons créer un capteur ou un actionneur du RFPlayer.

eedomus : ajouter un périphérique via RFPlayer

Pour la création d’un capteur, l’écran est similaire à celui-ci dessus, mais il faut paramétrer soi-même l’usage, l’unité et le type de données, et ajouter soi-même l’identifiant radio (la création est donc beaucoup plus simple par la détection automatique).

En revanche, pour la création d’un actionneur, il faut bien passer par l’ajout de périphériques. Il n’y a pas de paramétrage pour l’émission du RFPlayer, tout simplement car le module n’émettra des trames radio que pour les protocoles pour lesquels il y a un actionneur configuré.

RFPlayer sur l'eedomus : création actionneur

Il suffit donc de paramétrer notre périphérique actionneur, et de sélectionner le protocole ainsi qu’un code de votre choix (l’eedomus en propose un par défaut pour chaque création).

Après avoir sauvegardé, le périphérique apparaît sur l’interface de l’eedomus. Ses valeurs sont configurables comme tout périphérique. Selon le protocole utilisé, vous aurez peut-être à mettre le récepteur correspondant en mode association, et à utiliser la fonction ASSOC du périphérique créé sur l’eedomus (une valeur que, tout comme DISSOC vous pouvez cacher une fois l’association terminée pour avoir ensuite uniquement les valeurs qui vous intéressent pour l’utilisation).

Certains protocoles comme Domia ou X10 n’ont pas de protocole d’association, il vous suffit de mettre le même code maison et unité (1 lettre et 1 chiffre) sur le périphérique dans l’eedomus que le code réglé sur l’appareil avec lequel vous voulez communiquer.

eedomus et rfplayer : exemples de périphériques

Bref, comme vous le voyez, un RFPlayer fraîchement branché à l’eedomus peut être entièrement utilisé par cette dernière pour toutes les fonctions d’émission et de réception. La prise en charge de l’aspect « passerelle domotique » du module RFPlayer est ainsi totale sur l’eedomus !

Sur ce point, deux choses sont à noter sur l’implémentation du RFPlayer (extraites de la documentation officielle de eedomus)

  • Les fonctions Parrot et Transcoder ne sont pas supportées pour l’instant. L’intérêt du transcodage étant limité du fait qu’eedomus est capable de relayer n’importe quelle signal vers n’importe quel protocole, et ce au delà du RFPlayer (Z-Wave, EnOcean, …)
  • Le niveau des batteries batteries n’est supportés qu’avec certains protocoles (Oregon, Owl, …) et il n’est pas aussi fin qu’avec Z-Wave ou EnOcean. (L’information remontée est OK ou batterie faible)

Nouveau périphérique Z-Wave : la télécommande KeyFob de Fibaro

La télécommande KeyFob de Fibaro, une télécommande Z-Wave Plus a 6 boutons dont la commercialisation est toute récente, est entièrement prise en charge par l’eedomus depuis cette mise à jour.

Télécommande KeyFob de Fibaro sur l'eedomus

La télécommande dispose de 6 boutons, et sur chaque bouton il peut y avoir 4 types d’appui reconnus : simple clic, double clic, triple clic et appui prolongé.

Eedomus : attribution des boutons sur la Keyfob

Par défaut, l’eedomus reconnaît le clic simple et l’appui prolongé, car le double et triple clic ralentissent la détection des événements. Mais vous pouvez au besoin activer très simplement ces deux types d’appui dans la configuration du périphérique.

À noter que la Keyfob dispose d’une configuration interne permettant de verrouiller ses fonctions par un code spécifique à faire avant d’appuyer sur l’un des boutons.

La première télécommande du constructeur Fibaro était plutôt attendue, et la voici déjà entièrement prise en charge sur l’eedomus !

Nouveau périphérique Z-Wave : l’interrupteur 4 boutons WallMote d’Aeon Labs

Aeon Labs a récemment développé un interrupteur Z-Wave Plus comportant quatre zones.

WallMote Aeon Labs de l'eedomus

Les quatre zones acceptent une action par appui simple ou par glissement tactile vers le haut ou vers le bas (parfait pour gérer un variateur ou un volet roulant depuis une seule touche, alors que l’appui simple sur une zone correspond bien à un simple « on/off »)

Dans les valeurs de l’eedomus, chaque action sur une zone est clairement identifiée par sa position sur l’interrupteur (haut gauche, haut droite, bas gauche, bas droite) et le type de contact (simple clic, appui prolongé, appui relâché, glissement…)

Et deux corrections sur l’eedomus !

Chaque mise à jour est aussi l’occasion d’appliquer quelques correctifs. Dans cette mise à jour, il y a eu les corrections des deux erreurs suivantes :

  • Les images de pièces pouvaient disparaître après un changement sur une pièce.
  • La désactivation du « détecteur DHCP » n’était pas prise en compte.

Conclusion

L’équipe de Connected Object se montre une fois de plus très réactive, avec une mise à jour qui a notamment de quoi rassurer les utilisateurs d’eedomus qui se posaient la question de s’ils allaient ou non faire l’acquisition d’un RFPlayer pour compléter leur installation. Étant donné la prise en charge très complète de l’appareil, il n’y a plus beaucoup de raisons d’hésiter !

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Découverte de l’utilitaire de configuration du RFPlayer

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Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises le RFPlayer, une passerelle domotique multiprotocoles qui peut s’intégrer sur plusieurs solutions domotiques, par exemple ZiHome. Au moment de la publication de cet article, le RFPlayer est en précommande sur la boutique Planète Domotique, prévu pour une sortie fin mars. Nous avons déjà reçu une première livraison ce jour, mais elle a à peine suffit à couvrir les précommandes en cours.

Cependant, nous avons pu avoir un exemplaire pour réaliser nos tests, et comme la dernière version de l’utilitaire de configuration du RFPlayer a été publiée cette semaine, c’est l’occasion idéale pour le tester et vous le montrer !

Utilitaire de configuration du RFPlayer

L’utilitaire de configuration du RFPlayer est un petit logiciel tout léger, à télécharger sur le site du RFPlayer : ICI. Il nécessitera l’installation de Java sur votre système si vous n’en disposez pas encore.

Après téléchargement du fichier, nous exécutons tout simplement rfplayer_configuratorV1_1.jar (le numéro de version dans le fichier sera amené à évoluer). Et nous sommes directement en mesure de piloter le RFPlayer depuis ce logiciel, le RFPlayer le détecte directement sur les ports USB de l’ordinateur et communique avec lui.

N.B. : si aucun RFPlayer n’est branché sur l’ordinateur où vous exécutez l’utilitaire, il cherchera un RFPlayer de manière continue, jusqu’à ce qu’il y en ait un relié au PC ou que vous fermiez le logiciel.

Sur cet écran, nous avons différents réglages sur la réception du RFPlayer ainsi que l’information sur la qualité de la réception, mais nous y reviendrons plus bas dans cet article.

Votre premier réflexe sera très probablement d’aller dans la section « Options » en haut à droite du logiciel et de le passer en Français. Puisque le logiciel est un produit French Tech et que la traduction et directement à disposition, nous n’allons pas nous priver 😉

Utilitaire RFPlayer : changement de langue

Les onglets en haut de l’utilitaire donnent accès aux différentes fonctions du RFPlayer :

  • Récepteur : configuration de la réception, en terme de sensibilité, fréquence, mais aussi des protocoles à décoder
  • Émetteur : possibilité d’émettre directement une trame de son choix dans le protocole de son choix
  • PARROT : la fameuse fonction de perroquet qui permet d’apprendre une trame radio et de la restituer
  • Transcodeur : une fonction pour convertir une trame reçu dans un protocole en trame émise dans un autre protocole
  • Système : pour consulter le firmware actuel, voir les trames reçues, taper une commande à exécuter sur le RFPlayer (pour les utilisateurs experts), et effectuer une réinitialisation aux réglages d’usine

Il y a ensuite trois fonctions qui ouvrent des menus déroulants ou des pop-up :

  • Répéteur : cette section permet tout simplement de cocher les protocoles que le RFPlayer répétera directement
  • Mise à jour : le logiciel nous demande de sélectionner un fichier pour mettre à jour le logiciel interne du RFPlayer
  • Menu : donne accès au choix de la langue, au journal des activités radio du RFPlayer, à la section « à propos » et à une section pour fermer l’utilitaire

Nous allons maintenant aborder ces fonctions plus en détail

Les trames en réception sur la configuration du RFPlayer

Voyons plus en détail la réception de trames avec l’utilitaire RFPlayer.

Le haut nous permet d’activer ou désactiver le décodage de certains protocoles. Il s’agit bien de décodage, il n’est pas possible de désactiver la réception, vu que ce n’est qu’après avoir reçu une trame que le RFPlayer peut savoir de quelle nature est cette trame. PARROT, le système qui est capable d’enregistrer une trame dans un protocole inconnu, peut aussi être désactivé à volonté.

Protocoles reçus avec l'utilitaire du RFPlayer

En bas, nous avons deux sections : à gauche la section 433 MHz et à droite la section 868 MHz.

Pour chaque section, le bruit de fond est indiqué, et nous avons le choix de modifier la fréquence, la sélectivité et la sensibilité.

  • Fréquence :
    • pour 433 MHz, nous avons le choix entre 433,92 MHz et 433,42 MHz.
    • pour 868 MHz, nous avons le choix entre 868,95 MHz et 868,35 MHz.
  • L’indice de sélectivité de 0 à 5 permet de rendre le récepteur plus sélectif, notamment dans le cas où il y a beaucoup de trames radio ou beaucoup de bruit de fond.
  • La sensibilité en dB peut être augmentée si certaines trames sont mal récupérées, ou diminuée s’il y a trop de bruit.

Tout ceci est expliqué dans le détail par l’utilitaire tout simplement en passant son curseur sur le point d’interrogation. Ce qui est appréciable, nul besoin d’ouvrir une documentation externe pour savoir comment utiliser telle rubrique du logiciel. Ci-dessous nous vous montrons l’aide de la rubrique récepteur, nous ne la montrerons pas systématiquement pour les autres rubriques de l’utilitaire.

Rubrique d'aide de l'utilitaire RFPlayer

En cliquant sur l’onglet « Système », nous avons un aperçu des trames reçues par le RFPlayer. Ci-dessous les trames sont au format texte, mais il est possible de sélectionner un autre format (notamment dans les cas de développement pour des box domotiques). Comme l’indique la rubrique d’aide, l’utilisation de ce suivi des trames désactive la fonction répéteur, c’est donc quelque chose à prendre en compte lors des tests de réception, surtout si vous voulez que la fonction répéteur soit active par la suite.

RFPlayer : Trames de réception dans systèmes

Pour utiliser la fonction Répéteur, rien de plus simple : il suffit de cliquer sur Répéteur et de cocher tous les protocoles à répéter. En prenant bien compte que le « Format » des trames de données reçues doit être sur OFF. Puis en utilisant l’appareil en autonome, il fonctionnera alors comme un répéteur.

RFPlayer : fonction répéteur

Bien sûr, la fonction Répéteur n’est par défaut pas activée durant l’utilisation de l’appareil en Gateway, car la répétition de trame demande à l’appareil d’être en permanence en réception et en émission. Il est possible de le faire, mais par une manœuvre un peu technique réservée aux utilisateurs avertis.

Émission de trames et autres fonctions dans la configuration du RFPlayer

Émetteur avec l’utilitaire du RFPlayer

L’utilitaire de configuration du RFPlayer permet également l’émission directe de trames radio.

Il suffit de choisir un protocole parmi ceux pris en charge par le RFPlayer, puis l’ID associé au protocole. Pour des protocoles utilisant un code maison unité (comme X10 ou Domia), vous pouvez directement choisir une lettre et un chiffre. Il est aussi possible de cocher un champ vide et mettre directement une valeur entre 0 et 255.

Utilitaire RFPlayer : fonction émetteur

Plusieurs actions sont alors disponibles :

  • ON / OFF pour la commande on et off d’une charge. Correspond aussi à ouvert/fermé pour un volet roulant
  • DIM pour la commande des variateurs. Permet aussi le positionnement des volets roulants pour les modules qui le supportent.
  • ASSOC, ASSOC_OFF, DISSOC, DISSOC_OFF sont des commandes permettant d’associer des modules ou d’annuler une association existante.

En plus de la commande, la fenêtre vous permet de sélectionner différents paramètres :

« Burst » vous permet de spécifier la taille de la rafale radio (nombre de codes émis successivement). Avec une valeur vide, de 0 ou de 1, la rafale est standard. Indiquer le chiffre 2 ou 3 permet une rafale plus importante.

« Qualifier » permet de déclencher les variantes du protocole. C’est notamment utilisé par Somfy RTS : 1 pour un portail et 0 pour un volet.

« DIM » est la valeur de variation en pourcentage si l’action choisie en haut à droite est DIM (« dimmer » est la traduction de « variateur »).

Fonction PARROT du RFPlayer

La fonction PARROT permet au RFPlayer de reconnaître une trame phonétiquement (donc, même si la trame radio est issue d’un protocole inconnu de ceux pris en charge). Il est ensuite capable de la reconnaître et de la répéter.

Les codes qui disposent d’un système de sécurité qui font varier leur trame (protocoles à séquences tournantes ou « rolling-code ») ne fonctionneront pas avec PARROT.

Utilitaire PARROT dans le RFPlayer

Nous commençons par choisir un pseudo-code X10 (composé d’une lettre de A à P et d’un chiffre de 1 à 16). Les 32 premiers identifiants (de A1 à A16 et de B1 à B16) sont à privilégier, car ils sont reconnus au vent en temps réel et disposent d’un champ texte « aide mémoire » qui vous permet de noter de quelle trame il s’agit.

Nous cliquons sur « Capturer la trame RF », et cela permet de mettre le RFPlayer en mode apprentissage : il clignote en bleu et sa sensibilité est réduite (pour éviter de capter des trames autres que celle voulue, et pour éviter un usage malintentionné de la fonction). À 3/4 mètres du RFPlayer, nous commençons l’émission des trames en déclenchant notre émetteur (typiquement, une télécommande). Si le RFPlayer ne reçoit rien, nous pouvons nous rapprocher progressivement.

Après avoir reconnu la trame une première fois, le RFPlayer clignote plus rapidement. Il attend une seconde émission de la trame pour la reconnaître. Nous appuyons donc à nouveau sur le bouton de la télécommande. Là, deux issues possibles :

  • La LED devient ROSE : cela confirme le bon apprentissage de la trame (le RFPlayer a reconnu deux trames identiques), la trame peut maintenant être reconnue et répétée
  • La LED devient ROUGE : le processus d’apprentissage a échoué (rolling code ou réception de deux trames différentes). Il est réinitalisé.

Nous avons la possibilité à tout moment de sortir du processus d’apprentissage en appuyant sur le bouton situé sur le côté du RFPlayer. L’apprentissage expire automatiquement tout seul au bout de 2 minutes.

Même si la fonction « Transcodeur » a sa propre rubrique, il est possible de paramétrer un transcodage particulier directement dans la rubrique PARROT. C’est à dire que les pseudos ID du Parrot configurés de A1 à A16 et de B1 à B16 peuvent être transposés en codes radio dans le protocole choisi (X10, Domia…). Les pseudo-ID commençant par A sont transmis vers la lettre choisie et ceux commençant par B, vers la lettre qui suit.

Par exemple si nous spécifions la lettre E et le protocole X10, La trame mémorisée en A6 sur le Parrot émettra un code E6 en X10 quand elle sera reçue et reconnue, et la trame mémorisée en B3 enverra un code en F3.

Fonction Transcodeur du RFPlayer

Nous l’évoquions juste au-dessus, le RFPlayer dispose d’une rubrique « Transcodage ». Cette fonction est prioritaire sur le transcodage intégré à Parrot.

Il permet de récupérer les trames ON/OFF d’un protocole vers un autre protocole.

Utilitaire de transcodage dans le RFPlayer

La fenêtre est divisée en trois zones : identification de l’enregistrement, entrée et sortie.

Après avoir sélectionné le protocole d’entrée, nous avons le choix entre trois méthodes pour déterminer l’acquisition :

  • Le mode manuel : saisie manuelle des paramètres, utilisable en allant dans l’onglet Système et en demandant une sortie des trames arrivantes au format « Text ».
  • Le mode « Capturer au vol » : les champs sont auto-remplis selon le protocole d’entrée choisi.
  • Le mode « Garder en l’état » : utile lorsque vous retouchez un enregistrement existant où le paramétrage des trames a déjà été acquis ou saisi.

Pour la sortie, il suffit de paramétrer l’action de la même manière que pour un paramétrage d’un émetteur dans l’onglet correspondant.

Il est possible de spécifier PARROT dans le protocole d’entrée et de sortie (donc transcoder depuis une trame apprise avec la fonction PARROT, ou émettre en sortie de transcodage une trame apprise également sur PARROT).

Conclusion

ZiBlue fournit un utilitaire très complet pour le pilotage et la configuration du RFPlayer. Toutes les fonctions y sont présentes, et l’aide intégrer permet de vite savoir comment utiliser un écran pour obtenir le résultat voulu. Il ne reste plus qu’aux utilisateurs à paramétrer leur RFPlayer selon leur convenance pour tirer parti de cet émetteur/récepteur multiprotocoles et multifonctions !

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Protéger son système domotique des pannes de courant et surtensions

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Après la création d’un système complet pour gérer sa maison intelligente, certaines problématiques peuvent vite entrer en jeu : de quelle manière pouvons-nous protéger le système contre les pannes de courant et les surtensions ?

En effet, si les centrales d’alarmes sont toutes munies d’une batterie interne qui permet au système de fonctionner en permanence, même en cas de panne de courant (et heureusement, sinon le système serait facile à contourner !), ce n’est par contre pas le cas de la plupart des box domotiques. Cela veut dire qu’en cas de panne de courant, non seulement la box cessera de recevoir les mesures des différents éléments sur piles qui fonctionnent encore, mais en plus, si vous basez votre système de sécurité sur votre box domotique, celui-ci sera neutralisé par cette simple coupure de courant.

Secourir une installation domotique des pannes de courant

Utiliser sa domotique comme système de sécurité est un choix de plus en plus populaire au fur et à mesure que des détecteurs et sirènes Z-Wave sont commercialisés.

Pour la Zipabox, par exemple, il existe une extension dont le rôle est justement de proposer cette protection contre une coupure de courant : le Backup Mod, qui contient une batterie rechargeable avec une autonomie de 24 heures, ainsi qu’un port permettant la connexion d’une clé 3G. Mais cet article s’intéresse plus au cas général des autres box domotiques avec des méthodes qui seront valables pour la majorité d’entre elles.

Secourir un système domotique avec un onduleur

Un onduleur, c’est un appareil qui est branché en série entre le courant général et les appareils électriques que l’utilisateur souhaite protéger des coupures et des surtensions. Il se présente sous la forme d’un bloc, à brancher au secteur, comprenant une ou plusieurs prises, et généralement des voyants et boutons pour son fonctionnement. Le bloc dispose d’une batterie interne qui se charge lorsqu’il est relié au secteur, et simultanément, les appareils branchés sur les prises externes sont alimentés en courant. En cas de coupure de courant, la batterie interne de l’onduleur prend le relais.

Beaucoup d’utilisateurs de PC assez puissants utilisent par exemple un onduleur pour leur machine, afin de protéger le bloc d’alimentation et les composants fragiles situés à l’intérieur. De la même manière qu’un onduleur permet de secourir un PC, il permet de conserver le fonctionnement d’une box domotique et également d’une box ADSL en cas de coupure de courant.

 

Nous allons prendre en exemple les onduleurs 3 prises 600VA de CyberPower qui sont des valeurs sûres et que nous recommandons.

Cet onduleur propose 3 prises et un bouton on/off. En outre, il intègre plusieurs fonctions :

  • Régulation automatique de la tension (AVR)
  • Démarrage et charge automatiques
  • Compatibilité avec les générateurs
  • Résistance au feu
  • Alarme configurable
  • Technologie de gestion de la batterie

L’AVR (régulation automatique de la tension) est une fonction particulièrement intéressante : elle stabilise le signal de courant délivré et permet à l’onduleur de maintenir des niveaux de puissance corrects en sortie pour l’équipement branché, sans pour autant devoir exploiter la puissance de la batterie. C’est une fonction qu’on trouve rarement sur un onduleur entrée de gamme comme celui-ci.

Détail de la fonction AVR

Ce système AVR augmente ou diminue automatiquement la tension du réseau électrique de façon à la rendre admissible pour la charge, sans pour autant passer en mode batterie. En cas de tension réseau trop basse, il l’augmente (fonction « boost ») et en cas de tension réseau trop haute, il la limite (fonction « buck »).

De plus, l’onduleur est garanti 3 ans à domicile, batterie incluse, et ce pour un prix plutôt bas !

Les trois prises permettent donc de secourir deux éléments de votre choix. C’est utilisable pour un PC, bien sûr, mais en l’occurrence, vous pouvez brancher à la fois une box domotique et une box ADSL, ce qui vous permettra de bénéficier du fonctionnement de votre box domotique, mais également de ses fonctionnalités liées à la connectivité Internet.

Notez que la conservation de la connectivité Internet ne concerne que les cas où la coupure de courant est localisée de manière à ne pas impacter un chemin d’Internet qui serait au-delà de la box. Si la conservation de la connectivité Internet de votre box en cas de panne est indispensable pour vous, il sera nécessaire d’utiliser une clé 3G pour conserver cette communication. Mais c’est un autre sujet;

En tous les cas, l’onduleur offrira un secours du courant pendant un certain nombre de minutes, le temps que le courant soit rétabli. Nous ne parlons pas d’un secours de l’ordre de plusieurs jours, mais plutôt quelques minutes. Le temps secouru dépend de la puissance que l’onduleur doit fournir à ses sorties, ainsi pour une puissance de 60 Watts, il pourra alimenter les appareils pendant 30 minutes, mais pour une puissance de 90 Watts il ne pourra les alimenter que pendant 18 minutes.

Dans le cas d’une box domotique ou d’une box ADSL, comptez en moyenne 10 Watts par appareil (mais ce sont bien des moyennes, certaines consomment plus ou moins).

Le tableau ci-dessous propose, à titre indicatif, l’autonomie projetée en fonction de la puissance branchée :

Tableau d’autonomie selon la puissance utilisée :

Puissance W : 30 40 50 60 70 80 90
Autonomie min : 120 80 50 30 23 20 18

Solution alternative plus légère : utiliser une PowerBank / batterie externe

Il existe également des solutions plus légères qu’un onduleur, notamment pour les box demandant une petite tension de fonctionnement comme l’eedomus ou les solutions à base de microcarte (Raspberry Pi, Jeedom…)

Une solution directe est l’utilisation d’une alimentation ondulée, qui s’intercale entre la box domotique et l’alimentation existante. Ce petit bloc se charge d’emmagasiner une certaine quantité de courant, pour secourir la box domotique si nécessaire. Pour les box alimentée en 12V, nous avons l’alimentation 12V ondulée sur notre boutique.

Alimentation ondulée de 12V

Celle-ci existait également en version 5V, donc idéale pour une eedomus par exemple, mais cette version 5V n’est plus commercialisée. Qu’à cela ne tienne, nous vous proposons une solution fonctionnant sur le même principe, mais avec un matériel un peu différent : une PowerBank.

Une PowerBank, aussi appelée « batterie externe », est une batterie transportable dont le but est de permettre de recharger un appareil à tout moment (typiquement, un smartphone ou une tablette). Beaucoup de batteries externes du marché sont conçues pour ne gérer qu’une des deux tâches à la fois : soit la recharge de la batterie, soit l’utilisation de la batterie pour recharger un ou plusieurs appareils externes. Généralement les batteries externes ne peuvent pas faire les deux actions simultanément, ce qui empêche leur utilisation pour secourir une box domotique.

Cependant, nous avons recherché des batteries externes qui auraient cette capacité. Et nous avons trouvé deux modèles chez TeckNet pour ce type de fonctionnement, deux batteries qui ont la rare capacité de charger ce qui est branché sur leurs sorties tout en pouvant être elles-même rechargées :

Ces batteries étant capables d’effectuer une recharge tout en alimentant l’appareil branché en sortie, elles sont toutes indiquées pour l’utilisation que nous recherchons.

Pour les exemples ci-dessous nous prenons la batterie externe 16 750 mAh noire Gen2, mais ce que vous allez voir est aussi valable avec l’autre modèle.

PowerBank vue de près

Batterie externe pour secourir l’eedomus

Ajouter cette batterie externe en alimentation de secours sur l’eedomus est très simple. En effet, sur les derniers modèles d’eedomus, la prise secteur de l’eedomus est en deux parties : un adaptateur USB-secteur et un câble USB vers le jack d’alimentation de l’eedomus.

Ajout de l'onduleur sur l'eedomus : alimentation

Il suffit donc de séparer les deux parties et de les répartir comme suit :

  • le cordon USB-jack reste relié à l’eedomus côté jack, et le côté USB est branché sur une des sorties USB de la PowerBank ;
  • en utilisant le câble USB-MicroUSB fourni avec la Powerbank, nous relions l’entrée (microUSB) de la powerbank à l’adaptateur USB-secteur de l’eedomus.

Branchement de la powerbank sur l'alimentation de l'eedomus

Au final, en branchant la PowerBank au secteur, l’eedomus est mise sous tension. Les LEDs témoins de la powerbank indiquent son niveau de charge (par défaut, elle est quasiment au maximum de sa capacité). Le montage est donc fait, et vous pouvez faire le test en déconnectant la prise reliée à l’entrée de la batterie externe : l’eedomus continue à être alimentée même en cas de panne du courant au secteur.

Montage Powerbank eedomus

Batterie externe pour secourir un Raspberry Pi

Pour brancher la batterie externe sur un Raspberry Pi, le branchement à effectuer est un peu différent. Notez que ce que vous allez voir ci-dessous convient également à une box Jeedom, et tout autre box domotique ayant un port d’alimentation microUSB et nécessitant une alimentation de 5 V et 2,4 A maximum.

Le Raspberry Pi étant alimenté en microUSB, vous pouvez brancher directement l’alimentation secteur existante pour le Raspberry Pi sur l’entrée microUSB de la batterie externe.

Powerbank pour secourir un Raspberry Pi

Quant au câble USB – microUSB, il est utilisé comme si vous rechargiez un portable : le côté USB sur une des sorties USB de la batterie externe, et le côté micro-USB sur l’entrée d’alimentation microUSB du Raspberry Pi.

Powerbank pour secourir un Raspberry Pi : branchement

Sur une vue d’ensemble, voilà le rendu avec le Raspberry Pi branché sur la PowerBank. Le Raspberry ainsi connecté bénéficie donc d’une batterie de secours en cas de panne de courant.

Powerbank pour secourir un Raspberry Pi : vue générale

Voici le temps total de secours que peut proposer les batteries. Notez qu’il s’agit de calculs mathématiques basés sur la capacité indiquée pour chacune des batteries, le temps réel secouru peut varier, mais cela donne tout de même une bonne idée des capacités.

Temps total de secours pour la batterie à 16 750 mAh

Intensité de courant
demandée par le dispositif
1 A 2 A 2,4 A
Temps total de secours du dispositif en sortie
(batterie à peine charge)
11h40 5h50 4h50

Temps total de secours pour la batterie à 9 600 mAh

Intensité de courant
demandée par le dispositif
1 A 2 A 2,4 A
Temps total de secours du dispositif en sortie
(batterie à peine charge)
6h40 3h20 2h45

 

Conclusion

Cet article vous a donc donné deux options pour secourir votre système domotique : une option simple et directe avec un onduleur, et une solution plus accessible avec une batterie externe. Notez que la deuxième solution ne permet que de secourir qu’un matériel peu consommateur d’électricité, et ne protège pas la box Internet. Pour protéger des pannes de courant des charges plus importantes, ou pour protéger à la fois une box domotique et une box internet, l’onduleur reste la seule solution.

Le système basé sur la batterie externe étant très compact, il peut être également être ajouté à l’alimentation d’une caméra de sécurité IP. Il faudra bien sûr vous assurer d’avoir la bonne connectique, les bons cordons pour pouvoir brancher l’alimentation de la caméra à travers la batterie externe (micro USB et USB) et vous assurer que la caméra IP est alimentée en 5V et que l’intensité de courant demandée est en-dessous de 2,4 A, mais cela vous fait un élément de plus qu’il est possible de sécuriser des pannes de courant.

Il faut aussi voir ces systèmes comme des systèmes de secours temporaires, notamment pour pouvoir être prévenu directement qu’un problème électrique est survenu, et maintenir un fonctionnement le temps que le système soit rétabli. Dans tous les cas, nous espérons que vous aurez trouvé cette présentation intéressante et qu’elle vous aura peut-être donné des idées pour ajouter une protection contre les pannes de courant et surtension à votre propre système !

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L’EnOcean Alliance met en place un nouveau système de certification et change son logo

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Dans un communiqué de presse du 14 mars dernier, le comité EnOcean Alliance a annoncé la création d’un système de certification, un sceau de qualité pour une interopérabilité plus efficace.

Commençons tout d’abord par un petit point sur la technologie EnOcean. EnOcean, c’est un protocole de communication domotique, qui est utilisable aussi bien en connexion directe de périphériques qu’en utilisation avec une box domotique centrale communiquant avec les émetteurs et récepteurs EnOcean. Le principe de la technologie EnOcean c’est qu’elle est sans fil et sans pile. Sans fil, c’est assez courant pour de la domotique, mais l’aspect « sans pile » fait vraiment la particularité de EnOcean en lui conférant une dimension écologique.

Exemple de produits compatibles avec EnOcean

Tous les dispositifs sans fils EnOcean sont ainsi alimentés par diverses méthodes de récupération d’énergie : pour un module actionneur d’éclairage et de chauffage, il pourra être alimenté simplement en récupérant l’énergie de la charge, mais également par récupération de la dissipation thermique, donc simplement par la chaleur. Les modules de type sonde de température ou détecteur seront quant à eux alimentés par l’énergie solaire, un émetteur de type bouton mural ou télécommande récupérera l’énergie générée lors de la pression sur le bouton, et ainsi de suite. Pour certains dispositifs, une pile optionnelle peut tout de même être ajoutée pour garantir une continuité du fonctionnement de l’appareil dans les cas où la récupération d’énergie peut ne pas être suffisante en permanence.

Ce fonctionnement donne un avantage certain aux produits EnOcean : après leur installation, il ne nécessitent plus de maintenance régulière. Plus besoin d’accéder à l’appareil pour changer la pile. Un élément EnOcean est ainsi conçu pour rester des années en fonctionnement sans nécessiter d’entretien. Efficace donc en terme d’utilisation sur le long terme, de confort et de coût. Ce qui en fait un choix très judicieux pour des bâtiments verts, des nouvelles installations domotiques, etc.

Un nouveau processus de certification pour l’EnOcean Alliance

L’EnOcean Alliance est l’autorité qui gère ce protocole, établit les normes et les spécifications. Elle est en travail constant pour s’assurer que les appareils EnOcean venant de différents constructeurs sont toujours capable d’interagir ensemble. Pour poursuivre cette approche, l’EnOcean Alliance a présenté son programme de certification à l’ISH 2017 : Le EnOcean Alliance Certification Program. Il a pour objectif d’améliorer l’expérience utilisateur ainsi que l’interopérabilité et la performance des produits venant de différents fabricants. Grâce à une procédure de test clairement définie, les constructeurs peuvent procéder à la certification de leur produit sans effort additionel. Le nouveau logo de l’EnOcean alliance sera utilisé pour indiquer les produits certifiés, qui sont listés dans la base de données de produits sur le site de l’EnOcean Alliance. Avec ce nouveau programme, l’alliance a pour objectif d’accroître sa position dans les automatismes pour les constructions et l’Internet des objets (IoT), en créant un réseau pour le contrôle intégré d’applications IoT, basé sur l’intégration naturelle de capteurs et interrupteurs auto-alimentés avec des contrôleurs, des centrales et des système de gestion d’immeubles locaux.

Procédé de la certification par l'Alliance EnOcean

L’interopérabilité est essentiel pour le contrôle d’un bâtiment intelligent et nécessite que les appareils fonctionnent aussi bien sur les différentes couches : le fonctionnement physique, la communication et l’application.

  • Au niveau physique, l’interface sans fil doit être compatible avec les standards enOcean ISO / IEC 14543-3-10 and ISO / IEC 14543-3-11 et parvenir à une portée de transmission minimum définie ;
  • Au niveau de la communication,  la planification et le fonctionnement logique avec des flux de communication définis est requis ;
  • Au niveau de l’application, le codage et décodage du contenu des communication et la compatibilité avec une planification défini, et l’interprétation conforme des données transmise est requis.

Un des objectifs de cette nouvelle procédure de validation (décrite plus en détail sur le lien en fin de cet article), c’est de rendre meilleur le fonctionnement de EnOcean avec une quantité importante de solutions. En rendant le plus normés possible les différents éléments de la communication, cela permet de s’assurer qu’un produit arborant le logo EnOcean fonctionnera de manière prévisible et pourra être intégré à tout système certifié.

Deux niveaux de certification

Il y a une nuance entre la certification d’une plate-forme (par exemple un composant) et la certification d’un produit final. Les vérifications faites sur une plateforme sont juste pour son interface sans fil, mais c’est un prérequis pour la certification d’un produit final, qui doit respecter la certification et présenter un comportement mesurable pour les trois niveaux de spécification (interface sans fil, portée radio minimum et profils de communication).

Ainsi, l’alliance a mis en place les niveaux de certification 2.0 et 3.0 pour les produits finaux, depuis le 1er janvier 2017 :

Le niveau de certification 2.0 s’applique aux produits finaux qui étaient en développement ou sur le marché avant la mise en place du programme de certification. La certification 2.0 couvre uniquement le comportement conforme à la spécification sur deux des critères de la certification : l’interface sans fil et les profils de communication. Ce niveau assure une certaine compatibilité entre les produits certifiés 2.0

La niveau de certification 3.0 s’applique aux nouveaux produits développés depuis 2017, et également à des produits plus anciens, dont le comportement est conforme sur les trois critères de communication : l’interface sans fil, la portée radio minimum et les profils de communication. Ainsi, cela garantit un haut degré d’interopérabilité entre les produits de différents constructeurs certifiés 3.0.

Une documentation et un nouveau logo pour l’EnOcean Alliance

L’EnOcean Alliance a créé un livre blanc de la certification, le « EnOcean Alliance Certification Handbook », pour permettre au constructeurs de se mettre facilement à la page de la nouvelle certification. Le comité sélectionne aussi des laboratoires de test indépendants pouvant faire passer la Certification EnOcean Alliance, ce qui peut être utilisé comme alternative ou comme complément à l’auto-certification.

Ce programme des indispensable pour garantir l’interopérabilité future des appareils fonctionnant avec EnOcean, et il est conçu pour être mis en œuvre sans dépense supplémentaire. Il autorise les constructeurs à utiliser le logo officiel de l’EnOcean Alliance sur leurs produits pour certifier leur respect de la norme, et obtenir la présentation de leur produit sur la base de données du site de l’Alliance EnOcean.

Pour l’occasion de ce nouveau système de certification, l’EnOcean Alliance a présenté son tout nouveau logo, commun pour le comité EnOcean Alliance et la technologie EnOcean Alliance. Ce nouveau logo est proche de l’ancien au niveau de la forme, mais le dauphin est remplacée par une feuille d’arbre. La feuille symbolise l’aspect écologique de la mission de l’EnOcean Alliance, qui souhaite développer les bâtiments intelligents et verts. Plus que cela, elle symbolise la volonté de créer un monde plus sur, plus efficace au niveau des coûts et de l’énergie, et respectueux de l’environnement, ceci grâce à des appareils intelligents et auto-alimentés.

Logo de l'alliance et de la techno enOcean

Nous découvrirons donc bientôt les futurs objets EnOcean arborant ce tout nouveau logo !

Depuis le communiqué officiel de EnOcean Alliance, disponible ici :

EnOcean Alliance Certification – quality seal for reliable interoperability

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Choisissez la manière dont votre eedomus effectue ses mises à jour

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Le lundi 13 mars dernier, l’eedomus a eu droit à une mise à jour. C’est une mise à jour plus petite qu’à l’accoutumée, mais qui apporte une fonctionnalité intéressante : l’utilisateur peut choisir que les mises à jour soient effectuées automatiquement ou manuellement.

Mise à jour automatique ou manuelle ?

Il vous faudra tout d’abord faire une dernière mise à jour automatique, celle de mars 2017, qui ajoute le choix dans le menu de configuration de l’eedomus (mais en principe, cette mise à jour s’est déjà effectuée au moment où vous lisez ces lignes !)

Puis, pour choisir le mode de mise à jour de l’eedomus, il vous faut aller dans « Configuration » en haut à droite de l’interface, puis aller dans la configuration de la box domotique elle-même, en déroulant « Box eedomus » et en cliquant sur « Configurer » :

Mise à jour automatique de l'eedomus

Sur cet écran de configuration, vous avez une toute nouvelle section « Mise à jour de la box », où vous pouvez sélectionner « Automatique » ou « Manuelle »

Mise à jour automatique de l'eedomus

Dans le cas où vous sélectionnez « Manuelle », il vous faudra aller de temps en temps dans ce menu (ou suivre votre blog domotique préféré !) pour vérifier s’il y a une mise à jour. Si une mise à jour plus récente est disponible, un lien de mise à jour sera présenté en face de « Version logicielle de la box ».

Autres nouveautés apportées par cette mise à jour

L’eedomus a de nouvelles prises en charge pour deux périphériques Z-Wave de Secure : la sonde de température SES302 et la sonde de température et d’humidité SES303 :

Deux nouveaux périphériques Z-Wave

Quelques améliorations côté QOL :

Dans le volet supérieur de notifications, c’est la toute dernière notification qui est affichée au lieu d’être la première non lue (la plus ancienne).

eedomus notification : dernière non lu

Le portail web eedomus était le seul à disposer d’un bandeau de notifications comme celui-ci. La webapp et le site de secours bénéficient désormais eux aussi de cette fonctionnalité :

Notification : site de secours eedomus

 

 

Pour finir, un bug avec l’Actionneur de porte de garage avec carillon de AEON LABS (AEO_ZW062) a été corrigé, et l’eedomus supporte désormais la nouvelle version des modem Huawei 3131, ces modem USB qui peuvent accueillir une carte SIM 4G pour disposer d’une connexion de secours en cas de panne de l’Internet filaire.

Voilà qui couvre cette mise à jour de l’eedomus pour mars 2017 ! Et comme d’habitude, nous vous souhaitons une excellente utilisation de votre box domotique eedomus !

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Utiliser le RFPlayer sur l’eedomus pour intégrer les protocoles Smart Living de Orno, Chacon/DI-O, Intertechno…

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Dans ce guide, nous allons vous expliquer comment ajouter très simplement des produits utilisant le protocole Smart Living de Orno sur la box domotique eedomus, en utilisant un RFPlayer. C’est le premier d’une série de guide où nous souhaitons évoquer l’intégration de nombreux protocoles avec le RFPlayer, et ce sur des systèmes domotiques différents.

Le RFPlayer, déjà abordé plusieurs fois sur ce blog, est une passerelle de communication USB vers plusieurs protocoles domotiques. Il communique dans de nombreux protocoles, grâce à ses deux antennes qui lui permettent une communication sur les fréquences 433 MHz et 868 MHz. Il dispose aussi de nombreuses fonctions complémentaires, nous vous invitons à lire l’article de présentation du RFPlayer pour les découvrir.

Le RFPlayer sur l’eedomus ajoute de nombreux protocoles à la solution

Par défaut, l’eedomus communique en Z-Wave (ou Z-Wave Plus pour l’eedomus+), mai un des grands avantages de cette box, c’est qu’elle dispose de ports USB, permettant l’ajout de divers éléments (comme une clé USB 3G/4G pour maintenir le fonctionnement en cas de panne d’Internet), ou des éléments de communication domotiques. Ainsi, l’eedomus accueille par exemple une clé USB communiquant en protocole EnOcean, ou, dans notre cas, une extension apportant divers protocoles radio, comme le RFXCom depuis plusieurs années, ou en l’occurrence, le RFPlayer, qui est intégré à l’eedomus depuis la mise à jour de fin février 2017.

Le plus beau, c’est que faire fonctionner un RFPlayer sur une eedomus est d’une grande simplicité : il suffit de brancher le RFPlayer sur un des ports USB au dos de l’eedomus (en prenant bien soin d’écarter les deux antennes pour éviter qu’elles interfèrent l’une avec l’autre), directement, ou à travers une rallonge ou un hub USB. Le RFPlayer est directement reconnu et l’utilisateur peut le configurer et voir apparaître les trames du RFPlayer.

Comme nous expliquions dans le précédent article, le RFPlayer dispose d’une rubrique de configuration. Celle-ci est dans « Configuration« , « Périphériques« , section « eedomus » (à dérouler) et lien « Configurer » :

Dans le panneau de configuration d el’eedomus, vous trouverez une section « Ziblue RFPlayer« , qui vous permet de choisir le fonctionnement de chacun des protocoles : Réception, Répétition, ou Réception + Répétition. Par défaut, tous les périphériques sont activés sur « Réception ».

RFPlayer sur l'eedomus : paramétrage

La rubrique « Afficher les notifications » permet l’affichage de notification dès qu’un nouveau périphérique est détecté. Elle peut être complètement désactivée (dans des cas de figure spécifiques), mais dans la majorité des cas, et surtout lorsque nous cherchons à ajouter des dispositifs, il est recommandé de conserver cette fonction d’affichage de notifications. Cela permet un ajout plus simple des dispositifs.

Si, comme pour nous, votre installation dispose de nombreuses sondes Oregon Scientific, celles-ci s’affichent d’ailleurs toutes directement dans les notifications dès que le RFPlayer est branché ! Il n’y a plus qu’à les ajouter pour que les différentes valeurs remontent sur l’interface eedomus et soient utilisables dans les scénarios.

Détection RFPlayer Oregon eedomus

Ici par exemple, nous avons deux sondes Oregon Scientific (dont une s’est affichée deux fois). Pour chaque sonde, chaque mesure a sa propre ligne. Ici, il est facile de les distinguer puisque l’une est une sonde thermomètre / hygromètre, et l’autre mesure en plus la pression, mais dans le cas où il y a plus de sondes, l’ajout demandera d’ajouter les sondes une à une, par exemple en mettant des piles dans les sondes au fur et à mesure pour être bien sûr que nous avons bien reconnue la sonde ajoutée.

L’ajout de sonde supplémentaire au protocole Oregon Scientific avec le RFPlayer dans l’eedomus est tellement simple que nous avions jugé qu’un article à part entière n’était pas nécessaire. Mais si vous jugez qu’un tel article vous serait utile, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires !

Les produits Orno Smart Living, complètement compatibles avec le RFPlayer

Ce que nous allons ajouter via le RFplayer, ce sont des produits Orno Smart Living. Ces produits utilisent le protocole 433 MHz AC, aussi appelé protocole CHACON : un protocole par association évoqué très régulièrement sur ce blog, car il est très simple à mettre en œuvre et très accessible au niveau budget.

Les produits Orno Smart Living sont les suivants :

Les émetteurs Les récepteurs / actionneurs

Il existe également la prise contrôleur Wi-Fi de Orno, qui est plus qu’une simple prise télécommandée puisqu’elle peut faire office de passerelle entre l’application mobile Orno (qui se connecte à la prise en Wi-Fi) et les différents périphériques Orno Smart Living. Mais cette prise est surtout adaptée aux petites installations, ici notre système de contrôle c’est l’eedomus et notre passerelle, c’est le RFPlayer !

Pour notre test, nous allons utiliser une prise gigogne variateur Smart Living, une télécommande 2 canaux ainsi qu’un interrupteur simple.

Périphériques Orno utilisables avec le RFPlayer

Parmi les périphériques compatibles avec le protocole 433 MHz AC et donc pour lesquels le reste de cet article s’applique, vous trouverez aussi :

  • Les produits Chacon/DI-O fonctionnant par système d’association. N.B. : les dispositifs Chacon les plus anciens fonctionnent sous le système DOMIA (roue à code) qui est aussi pris en charge par le RFPlayer ;
  • Les produits Intertechno, les produits Smartwares ;
  • D’autres marques de produits comme CoCo, Trust, HomeEasy.

Assurez-vous cependant que les appareils que vous achetez fonctionnent bien par un système d’association et qu’il n’y a pas plusieurs gammes. Par exemple, pour la marque Orno, il y a d’autres périphériques, hors Smart Living, qui fonctionnent par système d’association.

Ajouter la télécommande et l’interrupteur Smart Living avec le RFPlayer

Comme nous l’avons vu précédemment, l’ajout d’un émetteur est très simple : ça l’est pour un émetteur de type Oregon Scientific, mais ça l’est pour un émetteur de type 433 MHz AC.

Prenons la télécommande et appuyons simplement sur son bouton « ON-1 », correspondant au ON de son premier canal. Une trame apparaît en haut de l’eedomus :

RFPlayer : ajout télécommande Orno SL

Le périphérique est reconnu, avec son protocole (ici appelé CHACON) et un identifiant numérique. Nous cliquons alors sur « créez-le automatiquement ». Avant d’accéder à la création, un message s’affiche :

RFPlayer : message en cas de création d'émetteur

Comme le message indique, il permet de définir le type de périphérique que nous ajoutons : un capteur simple ou actionnable. En effet, parmi les protocoles connus du RFPlayer, certains s’associent à la box en émettant une trame, mais sont par la suite actionnable par la box.

Typiquement, un module de volet roulant Somfy RTS sera ajouté dans la box en utilisant sa télécommande (donc un émetteur), mais il faut créer ce périphérique comme un capteur actionnable pour que la box eedomus pilote elle aussi le volet roulant. De même, le détecteur de fumée KD101 est un appareil de type émetteur (puisqu’il envoie un message radio dès qu’il détecte de la fumée), mais aussi un capteur qui peut être actionné (les détecteurs KD101 sont interconnectables et prévu pour pouvoir se déclencher mutuellement : avec une intégration de ce type, c’est directement la box domotique qui est capable de déclencher la sirène du détecteur de fumée à distance).

Dans notre cas, où nous évoquons une télécommande et un interrupteur, nous ajoutons un capteur simple, nous allons donc cliquer sur « Non« . Ces appareils sont conçus uniquement pour envoyer eux-même des messages radio aux récepteurs, sans en recevoir ou être actionnable. Il en est exactement de même pour les détecteurs de mouvements, détecteurs d’ouverture, etc.

Après avoir confirmé qu’il s’agissait d’un capteur simple, nous sommes directement placé dans la Configuration du périphérique, où nous pouvons le nommer, indiquer son usage et éventuellement une pièce (ce qui est valable pour les interrupteur mais l’est généralement moins pour une télécommande, typiquement).

Le fait de cliquer sur « Créez-le automatiquement » récupère automatiquement l’identifiant radio qui était apparu dans le suivi d’activité de l’eedomus et le place dans le champ adéquat.

Ajout d'une télécommande Smart Living sur l'eedomus

La création est donc très simple, et après avoir sauvé le produit (et l’avoir éventuellement personnalisé), il apparaît dans l’interface de l’eedomus, et nous voyons apparaître directement le dernier bouton pressé sur la télécommande, ON pour ON-1 et OFF pour OFF-1.

RFPlayer et eedomus : retour de la télécommande sur la box

Chaque canal d’une télécommande doit disposer de son propre périphérique. Aussi, ON-1 et OFF-1 sont bien directement interprétés dans l’interface et n’apparaissent plus dans la barre de notification, mais ON-2 et OFF-2 apparaissent bel et bien comme des périphériques à créer. Nous pouvons alors créer le canal 2, exactement de la même manière.

Il en est de même pour une télécommande 3 canaux, ou pour un interrupteur à deux touches (donc deux canaux) : chaque canal à sa propre définition. Quand à l’interrupteur 1 bouton, il n’émet que sur un seul canal, nous devons donc créer le canal en question.

Enfin l’ajout manuel possible mais non conseillé, en tous cas il n’apportera pas grand chose. Pour cela, nous allons dans « Configuration », « Ajouter ou supprimer un périphérique », « Ajouter un autre type de périphérique », et en descendant dans la section « Extensions radio », vous verrez apparaître la section RFPlayer, permettant l’ajout d’un capteur et d’un actionneur.

RFPlayer ajout de périphérique

Seulement, si vous créez manuellement un Capteur, il vous faudra de toutes façons récupérer le numéro de l’actionneur dans le suivi d’activité, pour le copier dans la section « Identifiant » du dispositif. Et en plus vous aurez à configurer le reste du capteur. Bref, la méthode qui consiste à cliquer sur « Créez-le automatiquement » reste la plus facile et la plus directe, il n’y a pas particulièrement de raison pour effectuer la création complète du capteur de A à Z.

Ajouter un périphérique actionnable Orno Smart Living avec le RFPlayer

Maintenant que nos émetteurs sont ajoutés, passons à l’ajout d’un récepteur actionneur ! Pour cela, nous devons par contre utiliser la création manuelle de périphérique. Nous allons ajouter la prise gigogne variateur Smart Living.

Ajout de la prise Smart Living Orno

Comme pour la création du capteur abordée à l’instant, pour créer un actionneur, nous allons dans « Configuration« , « Ajouter ou supprimer un périphérique« , « Ajouter un autre type de périphérique« , et en descendant dans la section « Extensions radio« , nous avons deux icônes RFPlayer proposées. Nous cliquons sur celle qui permet de créer un Actionneur.

RFPlayer : création d'un actionneur

Cela affiche la fenêtre de création d’un nouveau périphérique. Outre le fait de nommer le produit, spécifier son usage et la pièce où il se trouve, nous avons deux paramètres à renseigner : le protocole utilisé (comme vu plus haut, 433 MHz AC s’appelle CHACON pour le RFPlayer) et un identifiant, en chiffres ou en pseudo X10. L’identifiant en questions est à déterminer arbitrairement, c’est celui que le RFPlayer émettra pour piloter le périphérique. Le tout est donc d’effectuer une association.

Lors de la création d’un nouveau périphérique, l’eedomus détermine elle-même un code radio non utilisé sur la box, donc vous pouvez le conserver tel quel. Vous pouvez également le personnaliser par un code de votre invention, dans ce cas assurez-vous qu’un autre périphérique, émetteur ou récepteur, ne l’utilise pas déjà.

Création d'un actionneur RFPlayer sur l'eedomus

 

Certains protocoles comme le Chacon acceptent aussi bien les codes numériques ou les identifiants pseudo-X10, tandis que d’autres protocoles comme X10 ou Domia nécessitent impérativement un code utilisant ce format.

 

Explication pseudo X10

Après avoir sauvegardé la déclaration de ce dispositif sur l’eedomus, il nous reste à associer cette déclaration au périphérique lui-même. Pour cela, nous devons accéder à la présentation du périphérique dans l’interface.

Du côté du périphérique, nous le mettons en mode d’association. Sur la plupart des modules fonctionnant en AC 433 MHz, l’association est lancée en laissant appuyé le bouton de programmation pendant 3 secondes, et une LED se met à clignoter et attend un code émetteur. C’est le cas pour la prise variateur Orno, il nous suffit d’appuyer pendant 3 secondes sur le bouton On/Off/Learning Code en façade de la prise, et la diode verte se met à clignoter.

RFPlayer : association de la prise gigogne Orno Smart Living

Il faut alors émettre le code radio qui déclenchera cet appareil. Et pour cela, nous cliquons sur le dispositif « Actionneur » que nous venons de créer dans l’eedomus, et nous le mettons en mode « ASSOC« . Le RFPlayer va donc émettre le code que nous avons défini lors de la création.

RFPlayer Eedomus et smart living : asso côté box

La prise clignote alors pour confirmer la bonne association, et nous pouvons alors la contrôler directement depuis l’eedomus en cliquant sur On, sur Off, et même sur les pourcentages de variation.

Et dans ce cas où nous avons un module variateur, nous pouvons faire une présentation encore plus efficace. Pour cela, cliquons sur « Configuration » pour la Prise Variateur Orno, et nous allons sur l’onglet « Liste des valeurs ». Nous pouvons ici décocher l’affichage des valeurs ASSOC et DISSOC qui ne nous sont utiles que pour associer ou dissocier la prise et le code envoyé par le RFPlayer, et à la place faire apparaître des valeurs de variation intermédiaire. Si nous n’avons besoin que de l’allumage et l’extinction, nous pouvons tout aussi bien ne cocher que ON et OFF.

RFPlayer eedomus SmartLiving : choix des valeurs sur un actionneur

Voilà par exemple le type de dispositif que nous obtenons au final sur l’interface de l’eedomus, après n’avoir conservé que les valeurs ON, OFF, et trois valeurs de variation :

RFPlayer eedomus SmartLiving : présentation soignée d'un variateur Orno sur l'eedomus

Conclusion

Comme nous venons de le voir, l’intégration du RFPlayer sur l’eedomus est excellente. Un protocole 433 MHz très courant en domotique, tel que le 433 MHz AC, est très simple à utiliser, en utilisant une méthode qui n’est pas dépaysante pour ceux qui connaissent bien ce protocole, tout en étant simple à comprendre et à utiliser pour les nouveaux venus. Bref, c’est une intégration très réussi, et ça ne reste qu’une petite partie de toutes les capacités du RFPlayer, comme vous allez le découvrir dans les prochains guides !

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MyFox devient Somfy Protect, caméra Somfy One à venir prochainement

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Nous avons abordé sur ce blog le rachat de MyFox par le groupe Somfy. Somfy, société très connue notamment pour ses solutions de volets roulants mais se développant de plus en plus vers les solutions de domotique et de sécurité, avait acheté la société MyFox, start-up toulousaine spécialiste de la centrale d’alarme connectée.

Rachat de MyFox par le groupe Somfy

Ce n’est pas la seule acquisition de Somfy, puisque ce groupe Savoyard a déjà fait l’acquisition de OpenDoors, connu notamment pour la marque OKIDOKEYS proposant des serrures connectées. Au sein de Somfy, OpenDoors a continuer à proposer, tout en l’améliorant, sa solution de serrure connectée en Bluetooth compatible Smartphone, avec lecteurs RFID, badges RFID, bracelets RFID et cartes RFID. Tout en assurant une totale continuité de service à ceux qui s’étaient procuré des serrures OKODOKEYS avant cette acquisition.

Quelques mois après que Myfox ait rejoint le groupe Somfy, voici des nouvelles fraîches sur l’intégration de MyFox dans le groupe Somfy.

Somfy Protect, le nouveau nom de Myfox sous l’égide de Somfy

Myfox reste une entité visible dans le groupe Somfy, mais sous une nouvelle marque : Somfy Protect.

Somfy Protect : branding et produits

Ainsi, les produits Home Alarm et Security Camera font désormais partie de la marque Somfy, tout en conservant une compatibilité avec l’existant. Somfy Protect assure une continuité du fonctionnement des équipements, et une compatibilité des installations avec les futurs produits et accessoires.

Quand à l’application mobile « Myfox Security », elle devient officiellement l’application « Somfy Protect ». L’application sera automatiquement renommée lors d’une mise à jour automatique le 7 avril. il est également possible de faire soi-même la mise à jour ce jour-là depuis l’AppStore ou le Google Play Store. Bien sûr, les équipements, les données, les réglages et les paramètres des utilisateurs sont installés tels quels, nul besoin de reconfigurer tout le système. Le compte qui était sur MyFox est utilisable en l’état sur Somfy Protect.

Et pour les acquéreurs de MyFox, le plus simple est de lire cette foire aux questions de Somfy Protect, qui reprend les éléments du communiqué officiel de Somfy en donnant une réponse à toutes les questions que les utilisateurs pourraient se poser.

Mais nous allons le voir, la nouvelle marque n’est pas la seule annonce de Somfy Protect aujourd’hui !

Somfy One, le nouveau produit de Somfy Protect, à venir fin avril

Vous la connaissez probablement déjà si vous avez suivi le CES2017, car elle y était présentée. La Somfy One est une solution de sécurité tout en un, comprenant une sirène, une caméra, et un détecteur de mouvement intégré. La caméra intègre également un volet motorisé au-dessus de son objectif, qui fait que la vision de la caméra est automatiquement obstruée quand vous rentrez chez vous et que vous désarmez l’alarme. Ainsi, votre vie privée est protégée.

Somfy One

  • La caméra est HD avec vision nocturne et un grand angle de vision de 130°
  • Somfy One dispose d’un micro et haut parleur, permettant une surveillance du son et une communication full duplex
  • La sirène émet un son supérieur à 90 dB

Le Somfy One est également compatible avec la gamme d’accessoires Somfy Protect (donc ceux qui étaient sous la marque MyFox) : détecteur de mouvement intérieur, sirène extérieure et intérieure, badge et sécurité caméra. Il y a également une compatibilité avec l’Amazon Echo (l’assistant à commande vocal), ce qui permet d’armer son système à la voix juste avant de sortir de chez soi.

Somfy One : app et Amazon Echo

Conformément à la philosophie de MyFox (et celle de Somfy), tous les produits Somfy Protect se veulent très accessibles au grand public. Ils sont donc simples à installer et simple à utiliser. Il y a également des fonctions très bien pensées, comme la reconnaissance automatique du son d’un détecteur de fumée pour alerter qu’un incendie se déclenche, ou le partage d’accès avec ses proches et voisins pour leur permettre d’intervenir en cas de problème.

Vient la question cruciale que nous nous posons souvent lorsqu’un nouveau produit se voulant très grand public sort : celle de la compatibilité. Effectivement, si ces systèmes ont beaucoup d’accessoires, il leur arrive d’être un peu fermé sur eux-mêmes, donc parfois compliqué voir impossible à intégrer à un système domotique existant. Et venant d’un produit Somfy Protect, nous pourrions au moins nous attendre à une compatibilité avec les produits Somfy.

De ce côté, ce que nous annonce Somfy Protect au sujet de Somfy one est plutôt rassurant : outre la compatibilité avec Amazon Echo évoquée plus haut, les systèmes sont compatibles avec les centrales TaHoma de Somfy, mais également avec Nest, le standard domotique que Google souhaite imposer dans les domiciles. Mais nous retiendrons particulièrement la compatibilité avec IFTTT, la plate-forme qui permet de créer des associations entre divers systèmes (IFTTT peut même être interfacé avec certaines box domotiques !). La plupart de ces compatibilités existaient déjà sur certains produits MyFox, il aurait été étonnant de ne pas les retrouver pour le premier produit lancé directement sous la marque Somfy Protect.

Sur le papier, Somfy One propose des fonctions très intéressantes. Et comme d’habitude, il nous reste à attendre la sortie du produits et les tests en conditions concrètes pour voir si Somfy One tient toutes ses promesses. Mais une chose est sûre, en montrant qu’elle sait toujours proposer des produits connectés très innovants et très accessibles pour le grand public, la French Tech montre qu’elle a encore de beaux jours devant elle !

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Gérer deux points d’éclairage non reliés à partir d’un seul interrupteur

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Aujourd’hui, nous vous proposons un guide technique qui s’adresse plutôt aux débutants, mais qui montre qu’il n’est pas compliqué, avec de simples modules communicants, de faire fonctionner deux luminaires ensemble sans faire de câblage compliqué. Il s’agit de regrouper les commandes de deux éclairages distincts sur un seul interrupteur, sans câbler ces deux éclairages ensemble.

Voici la problématique : nous avons deux points d’éclairage, que nous appelons 1 et 2. Le point lumineux 1 dispose d’un interrupteur. Le but que nous recherchons, c’est que lorsque le point lumineux 1 est activé, le point lumineux 2 soit automatiquement activé, et inversement, quand le point lumineux 1 est éteint, éteindre aussi automatiquement le point lumineux 2.

Piloter 2 points lumineux à partir d'un seul inter

Nous abordons ce sujet car nous avons rencontré un cas où il n’était pas possible de câbler directement les deux points d’éclairage ensemble. Cependant, si deux éclairages sont déjà connectés ensemble par un va et vient et que vous souhaitez rendre ce va-et-vient compatible avec de la domotique, je vous propose la lecture de notre article sur la manière de domotiser un va-et-vient.

Branchement deux points d’éclairage avec deux modules 433 MHz

Pour réaliser la connexion entre les deux systèmes, nous avons deux éléments domotiques à utiliser :

Ces deux éléments communiquent en protocole AC 433 MHz, et fonctionnent par un système d’association de code. Ce protocole est utilisé par plusieurs constructeurs, et il est connu comme protocole Chacon/DIO, Orno Smart Living, Intertechno, CoCo… Concrètement, dans ce protocole, chaque émetteur envoie un code unique, et les récepteurs ont un mode d’association qui leur permet d’apprendre des codes venant de ces émetteurs.

Donc un émetteur transmettra toujours le même code radio (ou dans le cas d’une télécommande par exemple, un code radio pour chacun des canaux), auquel est aussi associé une commande (pour la plupart, « ON » et « OFF »). Il peut commander autant de récepteur que nous le souhaitons. Les récepteurs, quant à eux, sont les éléments qui mémorisent les codes radio des émetteurs (ils ont généralement une mémoire pour 6 codes différents). Les récepteurs réagissent en fonction du code et de la commande reçue.

Dans notre cas, le rôle de l’émetteur ITS-23 est d’envoyer un signal lorsqu’il détecte du 230V, nous allons faire en sorte que le contact soit actionné dès que l’interrupteur est basculé.

L’émetteur contact sec ITS-23 est donc branché après l’interrupteur, en parallèle du point lumineux 1. Ainsi, à chaque fois que le point lumineux 1 est allumé, l’ITS-23 déclenche un code radio « ON » (et un code « OFF » quand le point lumineux 1 est éteint).

Le module récepteur on/off est tout simplement branché sur le point lumineux 2. À chaque fois qu’il recevra une trame, il pourra ainsi allumer ou éteindre ce point d’éclairage, selon que la charge est ON ou OFF.

Un interrupteur pour gérer 2 points d'éclairage

 

Pour l’installation de l’ITS-23

L’ITS-23 a deux modes de branchement :

  • le contact sec. Par exemple si vous voulez directement brancher un interrupteur, un détecteur de mouvement ou d’ouverture filaire, etc.
  • la surveillance d’un circuit en 230V. Idéal dans notre cas, où nous voulons que l’émetteur se déclenche quand l’éclairage est actionné, donc alimenté en 230V.

Nous optons donc pour la deuxième méthode de branchement, sur l’entrée 230 VAC. À noter : l’entrée 230 VAC est une entrée surveillée, et non une entrée qui alimente le module. L’alimentation du module est effectuée via une pile bouton à l’intérieur du module (ce qui permet notamment d’émettre le signal quand le courant est coupé).

Branchement de l'ITS-23

Pour l’installation du module récepteur on/off Smart Living

Quant au module récepteur on/off Smart Living, il n’a qu’un mode de branchement, assez simple : un connecteur pour le neutre entrant et sortant, un connecteur pour la phase entrante et un connecteur pour la phase sortante.

Branchement du module on/off SmartLiving

Association des deux éléments en 433 MHz

Il suffit ensuite d’effectuer une association radio entre le module émetteur ITS-23 et le module récepteur sans-fil on/off.

Pour cela, nous éteignons le point lumineux 1, depuis l’interrupteur, puis nous mettons le module récepteur on/off en mode association, en appuyant sur son bouton d’apprentissage à l’aide d’un objet fin :

Association du module SmartLiving de Orno

Lorsque la diode clignote, indiquant que le module récepteur est en mode apprentissage, nous enclenchons l’interrupteur du premier point d’éclairage. Ainsi, le module ITS-23 émet l’ordre « ON » et il est mémorisé dans la mémoire du module récepteur.

Ainsi, l’interrupteur pourra désormais commander le point d’éclairage 2 à distance, tout en continuant à commander le premier point d’éclairage auquel il est relié.

Ce système est indépendant de tout système domotique, vous n’aurez pas besoin d’autres équipements que le module émetteur contact sec et le module récepteur on/off pour faire la mise en place.

Intégration dans un système domotique

Pour ceux que ça intéresse, l’association de ces deux éléments dans un système domotique est possible. Mais ça ne sera que dans certaines limites (que nous aborderons plus bas), et il vous faudra un système domotique qui gère le protocole 433 MHz AC (Chacon/DIO, SmartLiving, Intertechno…).

Quelques exemples de systèmes domotiques compatibles :

N.B. : l’intégration des modules peut être plus ou moins simple d’un système à l’autre.

Cependant, nous parlions de limites pour l’intégration dans une telle box. Effectivement, il y a des limites à connaître :

En mémorisant l’ITS-23 comme récepteur dans votre système domotique, vous aurez un retour d’état sur les points d’éclairage 1 et 2. Comme il n’y a que l’interrupteur physique qui a un effet sur le module émetteur et sur le point d’éclairage 1, vous saurez donc de façon fiable si ce point d’éclairage est allumé ou éteint.

Il y a cependant une nuance à prendre en compte pour le point d’éclairage 2 : comme il dispose d’un récepteur on/off, ce récepteur peut aussi être actionné par un système domotique compatible. Donc l’information reçue dépendra de l’association du récepteur dans votre système domotique.

Exemple d'intégration des deux points d'éclairage

Si le module récepteur on/off n’est pas associé, alors il n’y aura qu’un retour d’état pour les deux points d’éclairage, l’état de l’ITS-23. Comme il n’y a que l’ITS-23 qui actionne le récepteur, cette information sera fiable pour les deux éclairages.

En revanche, si l’ITS-23 et le récepteur on/off sont tous les deux intégrés au système domotique, l’émetteur ITS-23 reste une information juste pour le point d’éclairage 1, mais ne reflète plus l’état du second point d’éclairage. Car le point d’éclairage 2 peut être actionné aussi bien par l’interrupteur relié à l’ITS-23 que par la box domotique. Vous aurez donc un module On/Off s’affichant sur la box pour le second point d’éclairage, mais qui n’indique que la dernière action envoyée par la box.

Donc si vous avez allumé module on/off depuis la box, mais qu’ensuite, quelqu’un a appuyé sur l’interrupteur pour éteindre les deux points lumineux, le Module On/Off apparaîtra comme « allumé » alors qu’il est éteint. Cependant, il est possible dans la plupart des systèmes domotiques de faire en sorte d’avoir une présentation pour le point d’éclairage 2 qui indique la dernière action on/off reçue, qu’elle vienne de l’émetteur ITS-23 ou de la box domotique, ce qui permet d’avoir une information correcte à chaque fois. Mais c’est un autre sujet que nous n’aborderons pas dans cet article.

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Utilisation du RFPlayer avec Jeedom : une multitude de nouveaux protocoles

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Dans cet article, nous allons aborder le fonctionnement de la passerelle domotique multiprotocoles RFPlayer avec Jeedom, la solution domotique open source dont la popularité ne se dément pas.

Utilisation de RFPlayer avec Jeedom

Petite présentation pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le système domotique dont il est question ici. Jeedom est une solution gratuite que chacun peut installer lui-même sur un ordinateur classique (avec un OS compatible) ou sur des ordinateurs sous forme de carte électronique comme un Raspberry Pi. La solution est gratuite, et elle fonctionne avec un market de plug-ins, qui eux sont en partie payants (environ 4 € pour l’achat d’un plugin). La solution Jeedom est également proposée dans des packs prêts à l’emploi, intégrant un mini-ordinateur dans un boitier avec son alimentation, et une ou deux passerelles offrant à Jeedom de la connectivité avec des protocoles domotiques (Z-Wave, EnOcean, protocoles 433 MHz…). Ces packs comprennent une licence qui donne l’accès à une partie des plugins du market sans avoir à payer de frais supplémentaires.

Voir par exemple les serveurs Jeedom Smart proposés actuellement sur notre boutique :

Jeedom était parmi les premières solutions à intégrer une compatibilité avec le RFPlayer, et il est temps de présenter tout ce qu’un RFPlayer ajouté à une solution Jeedom permet de faire !

Si vous l’avez manquée, nous vous conseillons de lire notre présentation du RFPlayer pour mieux comprendre de quoi il retourne.

Fonctionnement du RFPlayer avec Jeedom

Nous connectons le RFPlayer en USB à la box Jeedom, et il ne nous reste alors plus qu’à installer le plug-in correspondant.

RFPlayer relié à la box Jeedom Smart

N’oubliez pas que le RFPlayer a sa propre consommation d’énergie : si vous l’utilisez sur une microcarte (type Raspberry Pi), il faut que l’alimentation soit suffisante (en terme d’ampérage) pour alimenter à la fois la microcarte, le RFPlayer, et éventuellement les autres appareils reliés en sortie. Par exemple vous pouvez utiliser un hub USB externe avec sa propre alimentation pour fournir le courant suffisant aux extensions USB. C’est notamment vrai si l’appareil accueille déjà d’autres extensions qui demandent elles aussi de l’énergie.

Vous trouverez le plugin RFplayer directement dans le Market de Jeedom. Le prix peut être différent de la capture ci-dessous au moment où vous faites l’installation, au moment de notre article il est au prix de lancement de 4 €.

Jeedom : RFPlayer sur la page du Market

Après avoir installé le plugin, il nous faut le configurer, simplement en allant sur sa page de configuration pour sélectionner le port sur lequel il est branché. Cette étape est relativement simple étant donné qu’il y a un affichage qui détecte la nature des éléments branchés. Il existe aussi la fonction « Auto » qui choisit automatiquement le bon port.

N.B. : il se peut que vous ayez moins de ports que sur la capture d’écran, car les ports proposés dépendent de l’appareil utilisé.

Configuration du rEFPlayer dans Jeedom

Au bout de quelques instants, Jeedom reconnaît le RFPlayer et sur la page du plugin et affiche le statut du plugin, de ses dépendance et de son démon (programme qui s’exécute en arrière-plan).

Jeedom : vue du plugin RFPlayer

Comme tous les voyants sont au vert, il ne nous reste plus qu’à ajouter des périphériques !

L’ajout de périphériques compatibles RFPlayer avec Jeedom

Une des caractéristiques du RFPlayer, c’est qu’il est compatible avec de nombreux protocoles. Ainsi, grâce à lui, nous allons pouvoir intégrer sur la solution Jeedom :

  • Des appareils domotiques divers, émetteurs et récepteurs, utilisant le protocole 433 MHz AC (Chacon/DI-O, Orno Smart Living, Intertechno, Coco…), comme des télécommandes, interrupteurs, prises télécommandées…
  • Des sondes de mesure Oregon Scientific (température, humidité, pression…).
  • Des automatismes Somfy RTS : portes de garage, volets roulants… attention, il y a deux protocoles chez Somfy : c’est bien le Somfy RTS qui peut être contrôlé par d’autres solution, tandis que le Somfy io-homecontrol reste réservé aux box fabriquées par Somfy.
  • Certains émetteurs OWL de mesure de consommation : ces émetteurs mesurent la consommation de courant dans un ou plusieurs circuits par le biais de pinces ampéremétriques. Le RFPlayer capte et décode les mesures émises par ces émetteurs.
  • Des appareils domotiques utilisant le protocole X10RF, un protocole un peu âgé et qui se vend moins qu’à une époque, mais cette compatibilité est idéal pour garder du matériel déjà installé. Le X10RF (sans fil) peut notamment être utilisé pour actionné du X10 commandé en courant porteur, avec une passerelle X10 CPL vers X10 RF.
  • Et de nombreux autres protocoles, dont ceux des centrales d’alarmes Visonic et Deltadore X2D (ce dernier étant aussi un protocole de pilotage de chauffage et d’automatismes).

Jeedom et périphériques 433 MHz

Nous allons commencer par les ajouts d’équipements les plus faciles pour le RFPlayer : les émetteurs.

En effet, en allant dans la gestion du périphérique RFPlayer qui nous permet de configurer le matériel et de gérer les équipements avec lesquels il permet de communiquer, nous découvrons deux icônes : « Ajouter » et « Mode inclusion« . Ajouter permet de créer le périphérique directement dans Jeedom avant de l’associer. Mais comme nous allons le voir ci-dessous, le mode inclusion simplifie grandement la tâche pour les équipements émetteurs, puisqu’il s’agit d’un mode Détection qui détermine tout de suite le profil correspondant pour l’équipement détecté et en pré-configure la plus grande partie.

Jeedom et RFPlayer : modes d'ajout de périphériques

Sondes Oregon Scientific

Pour ajouter une sonde Oregon Scientific, nous cliquons sur « Mode inclusion« . Il suffit de quelques secondes pour qu’une des sondes Oregon Scientific de l’installation n’envoie une trame de mesures, et Jeedom nous propose immédiatement de la créer.

Jeedom : ajout d'un périphérique Oregon Scientific via le mode auto inclusion

À cette étape, nous avons juste à nommer l’équipement et à l’associer à un objet parent. En sauvegardant, la température et l’humidité (pour la sonde de notre exemple) apparaîtront directement sur l’interface de Jeedom (si nous avons bien laissé les cases « Activer » et « Visible » toutes deux cochées, bien sûr).

Jeedom et RFPlayer : exemple de sonde Oregon Scientific

Sonde Oregon Scientific dans Jeedom

Émetteurs AC 433 MHz (télécommandes, interrupteurs, détecteurs…)

Pour ajouter un émetteur utilisant le protocole AC 433 MHz, c’est aussi simple. Nous utilisons le « Mode inclusion » et nous appuyons tout simplement sur le bouton ou l’interrupteur à associer à Jeedom. Cela fonctionne donc avec les équipements Chacon / DI-O, et avec tous les émetteurs de type Orno Smart Living évoqués dans notre article au sujet de l’ajout de périphériques 433 MHz AC sur l’eedomus avec un RFPlayer.

Pour un interrupteur à un seul bouton, ou une télécommande n’ayant que 2 boutons on/off sur un même canal, il suffira de faire cet ajout une seule fois. En revanche, si vous avez une télécommande à deux canaux (ou plus) comme la télécommande 2 canaux de Orno Smart Living, il faudra faire cet ajout une fois pour chaque canal, et bien identifier chacun par un nom différent.

Jeedom : ajout d'un émetteur Chacon sur Jeedom avec le RFPlayer

L’équipement choisi pour les émetteurs utilisant ce protocole est « télécommande », mais ce procédé d’ajout fonctionne pour tous les émetteurs utilisant le protocole 433 MHz. Cela inclut donc des détecteurs de mouvement Chacon, des détecteurs d’obscurité, et également le détecteur de coupure de courant/contact sec Intertechno. Il vous suffira d’aller dans la configuration de l’équipement pour lui assigner une icône correspondant à la fonction.

Jeedom et RFPlayer : exemple d'émetteur AC 433 MHz

Vue de la télécommande 2 canaux Orno Smart Living dans Jeedom

Récepteurs AC 433 MHz (modules encastrables, prises télécommandées…)

Un récepteur AC 433 MHz peut être déclenché par un code radio, qui peut être celui d’un émetteur du même protocole (télécommande, interrupteur, détecteur…), ou celui d’une solution domotique compatible avec le protocole, comme ce que nous avons là. Il faut préalablement associer un code radio à ce récepteur, sachant que les récepteurs stockent jusqu’à un total de 6 codes radio.

Cette fois, dans la gestion des équipements RFPlayer, nous cliquons sur « Ajouter« . Et nous avons donc un écran d’équipement vide, sur lequel nous allons remplir de manière assez classique, un nom de périphérique, le choix de l’objet auquel ce périphérique est rattaché. Contrairement à ce qui se passe pour les récepteurs, les cases « Activer » et « Visible » ne sont pas cochées par défaut. Il va nous falloir au moins cocher « Activer » pour pouvoir faire l’association, et nous pouvons en profiter pour cocher « Visible » afin que l’appareil remonte bien sur l’interface.

Dans le menu déroulant « Équipement », nous avons plusieurs élément directement pris en compte et modélisés sur Jeedom, il nous suffit de sélectionner celui que nous voulons ajouter. Pour ce protocole AC 433 MHz (dont le protocole est décrit comme « CHACON » sur Jeedom), nous avons trois modèles disponibles :

  • Dimmeur Chacon, utile pour les périphériques récepteurs de type variateur/dimmer
  • Prise Chacon, utile pour les périphériques récepteurs contrôlables en on/off
  • Télécommande, qui comme nous l’avons vu tout à l’heure, est pour les périphériques émetteurs. Il est possible d’en ajouter un depuis cet écran mais ce n’est pas la manière la plus directe d’y procéder.

Jeedom et RFPlayer : association d'un périphérique AC 433 MHz

 

Puisque la prise que nous testons (vue plus haut) est un variateur, nous choisissons « Dimmer Chacon », et nous Sauvegardons une première fois à cette étape. C’est maintenant que nous allons faire la liaison entre l’équipement créé dans Jeedom et le périphérique réel.

Pour cela, il nous faut mettre le périphérique en mode association. La procédure dépend d’un appareil à l’autre, mais généralement les récepteurs sont munis d’un bouton nommé « Prog » ou « Learn » qu’il faut presser d’une certaine manière pour déclencher le mode association.

Pour la prise variateur Orno Smart Living, nous laissons enfoncé la touche grise « On/Off Learning Code » jusqu’à ce que la LED verte se mettre à clignoter, indiquant qu’elle est en mode association, en attente d’une réception de trame radio.

RFPlayer : association de la prise gigogne Orno Smart Living

Avant que le mode d’association ne stoppe, il nous faut aller sur Jeedom, dans l’onglet « Commandes » de l’équipement que nous sommes en train de créer. Nous cherchons la commande ASSOC et nous cliquons sur le bouton « Tester » en face de cette ligne. Jeedom va donc émettre une trame correspondant au code d’association pour le périphérique que nous sommes en train de créer.

Jeedom : association de périphérique Orno Smart Living

Le périphérique récepteur va alors clignoter deux fois pour confirmer sa bonne association. Il ne reste alors plus qu’à sauvegarder le périphérique.

Comme vous le voyez dans la capture d’écran ci-dessus, la commande ASSOC est par défaut non affichée dans Jeedom. C’est tout simplement parce qu’elle n’est utile qu’à ce stade, et n’a pas d’intérêt pour le pilotage au quotidien de ce type d’émetteur. Donc vous n’avez pas besoin de l’afficher et vous pouvez vous contenter de laisser afficher « On » et « Off », et pour les variateurs la jauge de luminosité.
Jeedom et RFPlayer : exemple de récepteur variateur 433 MHz AC dans Jeedom

Prise variateur Smart Living fonctionnant avec le protocole 433 MHz vue dans Jeedom

Émetteurs et récepteurs X10 (et Domia)

Évoquons maintenant le protocole X10 RF, un protocole qui fonctionne par système de code avec un chiffre et une lettre. Tous les émetteurs qui ont un code spécifique commandent tous les récepteurs qui ont ce même code. Et dans le cas d’une installation mêlant du X10 RF (radio) au X10 CPL (courant porteur) avec une passerelle entre les deux, tout ce qui est envoyé sur l’un des deux systèmes est transmis à l’autre.

Explication pseudo X10

Le code en question est réglable directement sur les appareils compatibles X10, généralement le code maison et le code unité sont tous deux réglables, parfois l’un des deux est bloqué sur une lettre ou un chiffre et seul l’autre code est modifiable.

Choix d'un code sur un périphérique X10

Dans tous les cas, le RFPlayer permet une communication directe sur les appareils fonctionnant en X10 RF, et également une communication avec les appareils X10 CPL par le biais de passerelle X10 RF vers X10 CPL.

Pour un émetteur X10 (interrupteur, détecteur…), l’ajout est direct, il suffit de mettre le plugin RFPlayer en « Mode inclusion » et d’actionner l’émetteur X10. Il envoie son code qui est directement reconnu par le RFPlayer et Jeedom créée l’équipement correspondant.

Jeedom et RFPlayer : émetteur X10

Le type d’équipement est « detector/sensor/PowerCode device » et le code X10 est directement indiqué dans la case ID. Le nom par défaut est X10_F6, où F6 est le code de l’équipement. Notez que pour ce type de création d’équipement, le code X10 n’est pas modifiable dans l’équipement.

Créer un actionneur X10 (prise, module commutateur, variateur, contrôle de volets roulants…) en associant un récepteur à notre installation Jeedom avec RFPlayer est également possible, de manière similaire à la création des actionneurs vus plus haut. Dans la gestion des équipements Jeedom, nous cliquons sur « Ajouter« .

Dans l’écran d’ajout, nous avons le choix entre les périphériques suivants :

Jeedom : Choix d'un actionneur X10 dans le menu

Il ne nous reste qu’à saisir un nom pour l’équipement, ainsi qu’un ID (car dans ce type de création, l’ID est modifiable). L’ID doit respecter le format [code maison + code unité] vu plus haut, et donc correspondre à celui configuré sur le récepteur.

Jeedom et RFPlayer : ajout d'un actionneur X10

Par exemple, après avoir sauvegardé cet équipement, tous les équipements récepteurs X10 de l’installation ayant le code B3 seront pilotés par cet équipement.

Une petite précision concernant le changement de code radio pour les équipements émetteurs (ajoutés par « Mode inclusion ») :

Même si un émetteur X10 créé par l’ajout automatique a la case « ID radio » grisée, il est possible de modifier cet ID radio, par exemple dans le cas où vous avez besoin de le modifier sur l’équipement.

Pour cela, changez simplement le type de l’équipement en « Prise X10 » et sauvegardez l’équipement. Ensuite, modifiez le code ID et remettez le type de l’équipement à « detector/sensor/PowerCode », et sauvegardez à nouveau. L’équipement sera donc toujours du même type (affichant les trames ON ou OFF reçues de la part d’un émetteur), mais avec le nouveau code que vous aurez défini.

Jeedom et RFPlayer : exemple de détecteur et actionneur X10

Compatibilité avec le protocole Somfy RTS

Ce protocole intéresse un large public, car il n’est pas rare que quelqu’un qui commence à mettre de la domotique chez lui dispose déjà d’automatismes utilisant le protocole Somfy RTS.

Le RFPlayer et son plugin sous Jeedom sont capable d’actionner les automatismes compatibles Somfy RTS, notamment les motorisation de volets roulants et de portails électriques.

Pour pouvoir ajouter un automatisme Somfy RTS sur Jeedom, nous allons avoir besoin de la télécommande qui contrôle l’ouvrant.

Nous allons dans le plugin RFPlayer et cliquons sur « Ajout automatique », puis nous appuyons brièvement sur le bouton « PROG » situé au dos de la télécommande. Par exemple pour le modèle de télécommande de type « My » :

Bouton PROG sur la télécommande Somfy RTS

Après la détection, un équipement avec les informations pré-remplies est automatiquement créé. Il ne reste plus qu’à saisir son nom et l’objet parent et il peut être contrôlé par Jeedom via le RFPlayer.

Jeedom avec RFPlayer : ajout d'un périphérique Somfy RTS

Cela permet le contrôle de volets roulants Somfy RTS directement depuis Jeedom.

Jeedom et RFPlayer : volets roulants Somfy RTS

 

Les autres protocoles compatibles RFPlayer avec Jeedom

Il y a une multitudes d’autres protocoles que le RFPlayer apporte à Jeedom. Nous ne détaillerons pas la méthode d’inclusion de chacun d’entre eux (mais après avoir vu les cas précédents, il n’est pas compliqué de déduire la méthode propre à chaque type d’équipement). Voici un aperçu de ce que Jeedom est capable de gérer avec le RFPlayer :

Jeedom et RFPlayer : liste des périphériques

Parmi les périphériques dont nous n’avons pas détaillé l’ajout, nous trouvons donc :

  • OWL : des systèmes de mesures de consommation par pinces ampéremétriques. LeS CM119/160, CM130 et CM180 sont trois émetteurs qui peuvent envoyer les informations de consommations reçues directement sur le système Jeedom
  • Visonic : un protocole sécurisé de communication avec un système d’alarme. Jeedom communique sur ce protocole en fréquences 433,92 et 868,35 MHz
  • X2D : le protocole de Deltadore (attention à ne pas confondre avec son protocole successeur X3D), qui est utilisé pour du chauffage, des systèmes d’alarmes et de l’automatisme. Là aussi, le protocole existe en fréquences  433,92 et 868,35 MHz et le RFPlayer est capable de communiquer avec ce protocole dans ces deux fréquences.

Conclusion : le RFPlayer avec Jeedom, une association riche !

Vue globale du plug-in Jeedom

Nous avons abordé l’aspect pratique de l’ajout de divers équipements compatibles avec le RFPlayer utilisé sous Jeedom. Bien sûr, tout cela ne représente qu’un point de départ : après, libre à vous d’utiliser la puissance de la solution Jeedom pour créer des scénarisations, des programmations particulières, etc. Car le principe de la domotique n’est pas uniquement de centraliser toutes les commandes à un seul endroit (même si ça ajoute un aspect pratique). Le gros intérêt que cela apporte est de pouvoir planifier l’ouverture de vos volets, le déclenchement de votre chauffage, des scénarios plus liés au confort, des systèmes de sécurité, etc., le tout selon une planification particulière, ou selon diverses vérifications domotiques (présence, luminosité, etc.).

En ce qui concerne l’intégration du RFPlayer avec Jeedom, nous ne pouvons que confirmer qu’elle est très bien mise en place et que le RFPlayer fait partie des extensions très viables pour un système Jeedom, idéal pour compléter une installation ayant déjà un protocole comme Z-Wave ou EnOcean, ou même comme extension de communication de départ pour une installation DIY de Jeedom. En effet, le RFPlayer propose tellement de protocoles variés que c’est suffisant pour démarrer une petite installation domotique avec beaucoup de variétés de périphériques. Quitte à investir ensuite dans des protocoles domotiques complémentaires.

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Découverte de Yadoms, la solution domotique open source

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Les solutions domotiques sont nombreuses, avec une bonne proportion entre des systèmes propriétaires et des systèmes open source et gratuits, qui permettent à tout un chacun de créer sa domotique sur mesure, et aux plus chevronnés de contribuer au code de la solution elle-même. Nous parlons ici par exemple régulièrement de Domoticz ou de Jeedom, qui sont des exemples de solutions gratuites et open source.

Yadoms : présentation du site

Yadoms est l’un de ces systèmes open source qui a attiré notre attention. Une alternative pour ceux qui veulent faire eux-même leur solution domotique sur-mesure. Et comme il est bon d’être bien informé pour faire son choix, nous allons vous présenter en détails comment utiliser Yadoms et ce que la solution est capable de faire.

La solution Yadoms a particulièrement attiré notre attention pour les points suivants :

  • Une solution « Made in France », comme le rappelle d’ailleurs le panorama de Paris directement montré sur le site ;
  • Gratuit, open source et multiplateforme (disponible aussi bien sous Windows, Linux, MacOs, que sur Raspberry Pi, pour ne citer que ceux-là) ;
  • Déjà compatible avec plusieurs protocoles domotiques ;
  • La compatibilité RFPlayer est en cours d’intégration et sera disponible sous peu ;
  • Et le petit plus, nous avons eu l’occasion d’échanger avec l’équipe et ils sont fort sympathiques ! 😉

Pour la petite histoire, Yadoms est un acronyme signifiant Yet Another DOMotic System, littéralement « Encore un autre système domotique », prenant exemple sur d’autres acronymes informatique dont le « Ya » signifie « Yet another » (Yabasic, Yacas, ou encore Yahoo!).

Téléchargement et installation de Yadoms (Windows)

Pour télécharger Yadoms, rendez-vous sur la page téléchargement du site officiel de Yadoms. Là, vous trouverez différentes plate-formes proposées pour l’installation de ce système. La liste n’est pas limitative, comme l’indique la page de téléchargement, les utilisateurs les plus chevronnés peuvent eux-même déployer Yadoms sur leur propre système, dès l’instant où il dispose d’un compileur C++.

Yadoms - page de téléchargement

Pour cette découverte, nous allons utiliser la version Windows. À noter qu’elle existe en deux versions : l’installeur, qui s’exécute directement sur le PC, et la version portable, que vous pouvez installer sur une clé USB, et il suffit ensuite de brancher la clé USB sur un ordinateur Windows pour que Yadoms fonctionne. Nous optons pour l’installeur.

Il est nécessaire d’installer un interpréteur Python pour que le système de scénarisation de Yadoms puisse fonctionner. L’installation est gratuite est facile, vous trouverez la version 2.7 sur le site de Python.

S’en suit donc une procédure d’installation classique, où Yadoms demande le type d’installation, le répertoire, la création d’un raccourci dans l’écran de démarrage, etc.

Yadoms : installation Windows

Et l’écran où nous sélectionnons les composants optionnels nous donne déjà une bonne idée de la bonne quantité de systèmes avec lesquels Yadoms est compatible !

Yadoms - options d'installation

Outre proposer de nombreux plugins (que vous pourrez décocher au choix s’ils vous semblent inutiles pour votre utilisation), Yadoms propose aussi l’installation d’un interpréteur Python. Celui-ci permet en fait aux utilisateurs connaissant (ou voulant apprendre) le langage Python de directement écrire leurs règles dans ce langage pour qu’elles soient directement interprétées. Mais nous y reviendrons.

Yadoms est installé et prêt à être utilisé ! Selon les options cochées lors de l’installation, il peut être dans l’écran de démarrage, sur le bureau, etc.

Yadoms peut être démarré en tant que fichier exécutable ou comme service Windows. Pour plus de détails, reportez-vous au wiki officiel de Yadoms.

Après avoir démarré Yadoms, nous allons sur notre navigateur favori et tapons l’adresse http://127.0.0.1:8080 (l’adresse de l’ordinateur lui-même (adresse du « localhost ») suivi d’un numéro de port, 8080 par défaut, configurable dans les options de Yadoms). Et là, l’écran d’accueil de Yadoms s’affiche. Il peut vous sembler un peu vide, mais pas de panique, c’est tout à fait normal pour une installation neuve de Yadoms !

Yadoms : écran d'accueil lors du premier lancement

Partons donc à la découverte du systèmeet de son fonctionnement !

Utilisation de Yadoms : ajout d’équipements et d’éléments d’interface

Un clic sur l’icône d’engrenage donne l’accès au tableau de bord, c’est de là que la solution est entièrement configurable :

Yadoms : résumé sur le Dashboard

Un clic sur l’icône de clé à molette donne accès à la fonction « personnaliser ». Celle-ci permet d’ajouter différentes sections, de les renommer, les effacer, etc.

Yadoms : fonction personnaliser

Nous le verrons plus loin, cette fonction « personnaliser » permet aussi l’ajout et l’éditions de différents Widgets, qui sont en fait les différentes visualisations possibles sur l’interface de Yadoms.

À noter que la petite icône bleue que vous voyez en bas de l’interface permet d’afficher un QR Code qui donne un accès facile à Yadoms de n’importe où.

Gestion des plugins de communication domotique dans Yadoms

Voyons comment nous pouvons ajouter des périphériques domotiques sur Yadoms et les contrôler à distance.

Il nous faut aller sur le tableau de bord de Yadoms, et installer le Plugin correspondant à la passerelle de communication que nous souhaitons utiliser.

Yadoms : ajout de plugins

Pour notre exemple, nous allons ajouter le Plugin Z-Wave. Il nous suffit alors d’indiquer sur quel port série l’appareil est branché. Pour l’utilisation de plusieurs passerelles de connexion simultanément, le mieux est de les brancher au fur et à mesure qu’on ajoute les plugin, ainsi par déduction, nous choisissons toujours le port COM qui vient de s’ajouter à la liste déroulante.

Pour l’ajout d’un autre type de périphérique, par exemple le RFXCom, le système nous demande de faire une configuration initiale en cochant les protocoles en écoute.

Yadoms : ajout du RFXCom

Après avoir ajouté les plugins, ils apparaissent sous forme de liste, permettant de les reconfigurer, de faire les opérations particulières, etc.

Listing des plugins dans Yadoms : RFXCom, Z-Wave

Par exemple, pour faire les opérations d’inclusion et d’exclusion Z-Wave (et toutes les autres opérations liées au Z-Wave), il suffit de cliquer sur le bouton vert. Le bouton Bleu permet de reconfigurer le plug-in (port COM, ou pour le RFXCom, protocoles en réception).

Ajout de périphériques domotiques 433 MHz dans Yadoms

Après avoir ajouté les différents plugins, l’ajout des différents équipements domotiques est elle aussi très simple !

Pour les appareils de type émetteurs compatibles avec le RFXTrx433, nous cliquons sur Équipement. Les différents appareils dont le protocole est en écoute apparaissent automatiquement. Par exemple, les sondes Oregon Scientific, ou encore les émetteurs radio (AC correspond au protocole Chacon/D-IO, Orno Smart Living, Intertechno, CoCo…). Par exemple, notre petite télécommande 2 canaux Orno Smart Living ainsi que notre sonde de température et humidité THGR122NX Oregon Scientific apparaissent dans l’interface : la télécommande après une simple pression sur ON-1, et la sonde Oregon Scientific, dès qu’une trame d’information est émise.

En déroulant un de ces émetteurs, nous avons directement une vue sur toutes les valeurs qu’il reçoit, y compris l’état de la batterie pour les systèmes qui transmettent cette information, et la force du signal radio (RSSI pour Received Signal Strength Indication, soit : indication de la force du signal reçu) :

Yadoms : vue d'un émetteur Oregon

Nous pouvons renommer chaque équipement pour le reconnaître plus facilement. Les données elles-mêmes peuvent être également renommées, bien que leur nom par défaut fait amplement l’affaire.

Pour les récepteurs compatibles avec le RFXTrx433, nous devons cliquer sur « Créer un équipement« , et spécifier le plug-in attaché. Par exemple, si nous ajoutons un récepteur utilisant le protocole AC 433 MHz (ici, la prise variateur Orno Smart Living, mais cela fonctionne pour tout récepteur utilisant ce protocole, prises ou modules actionneurs des gammes Smart Living, Chacon/DI-O, Intertechno, CoCo, etc.).

Choisissons un nom et un numéro de modèle, un type d’équipement (AC), et Yadoms nous propose de saisir des éléments propre au récepteur. Pour certains, ça sera un indicateur fixe paramétré sur le module (X10 ou Domia par exemple, fonctionnent par un système de code lettre + chiffre à régler sur chaque récepteur), mais pour ce type de module fonctionnant par association, nous pouvons choisir un ID de manière arbitraire.

Ajout d'un récepteur AC 433 MHz dans Yadoms

Nous devons procéder à l’association, c’est à dire mettre l’appareil en mode association et envoyer le code depuis yadoms pour qu’il le reconnaisse et se déclenche quand ce code est émis.

Nous avons deux possibilités pour faire cela

  • Envoyer une valeur ON (100) directement via la fenêtre équipement.et
  • Créer un widget pour notre équipement sur l’interface de Yadoms et envoyer le « On » depuis ce widget.

Nous allons utiliser la première méthode qui est plus directe. Dans la liste des équipements, nous déroulons la Prise Variateur Orno :

Yadoms : prise variateur type AC dans les équipements

L’icône importante est l’icône d’action verte en face de « state », à côté de l’icône du Crayon. En cliquant dessus, nous pouvons directement envoyer une valeur brute.

100 correspond à « ON » et 0 correspond à « OFF », et comme il s’agit d’un variateur, chaque valeur intermédiaire allume la prise sur un différent niveau d’intensité lumineuse.

Avant d’envoyer notre valeur de 100, nous devons mettre le récepteur en mode association. Cela se fait généralement par un appui prolongé sur la touche « Learn » ou « Prog » (la méthode d’association peut différer d’un variateur à l’autre, en cas de doute consultez la notice du matériel). Pour le variateur Orno, nous maintenons le bouton « ON/OFF Learning Code » en façade de la prise jusqu’à ce que la LED verte « indicator » clignote.

Association de la prise gigogne Orno Smart Living

La prise étant en mode association, il ne nous reste plus qu’à envoyer une valeur 100 via Yadoms :

Yadoms : envoi d'une valeur brute de 100 pour une association

En cliquant sur « OK », le code est envoyé et la prise fait clignoter sa charge 2 fois pour confirmer la bonne association. Dorénavant, tous les valeurs de variation et on/off sélectionnées sur cet équipement dans Yadoms sont envoyées à la prise, qui allume la lumière branchée en suivant cette valeur de variation.

Ajout de périphériques domotiques Z-Wave dans Yadoms

Pour l’ajout d’un périphérique Z-Wave, comme indiqué plus haut, nous devons retourner dans les plugins, sur la ligne Z-Wave de la liste des plugins créés. En cliquant sur le bouton vert avec une icône de menu, nous accédons aux opérations d’inclusion, exclusion, etc.

Fonction d'inclusion Z-Wave

Après avoir lancé l’inclusion et mis notre périphérique en mode d’inclusion, celui-ci apparaît dans la liste des équipements, avec les différents canaux (« Prise on-off Z-Wave » n’est pas le nom affiché par défaut, nous l’avons personnalisé) :

Exemple de périphérique Z-Wave inclus

Le retour d’état du périphérique est directement récupéré par Yadoms, donc non seulement nous avons le retour d’état de la prise on-off (SwitchBinary.Switch.1), mais également les mesures de consommation (Meter.Energy.1) et de puissance (Meter.Power.1) que la prise nous envoie. Et comme c’était le cas pour l’actionneur AC 433 MHz évoqué plus haut, l’icône verte de la colonne « Action » nous permet d’envoyer directement une commande à la prise, ce qui peut par exemple s’avérer pratique pour la tester.

Création des widgets sur l’interface de Yadoms

Créer l’équipement n’est que la première étape. Pour pouvoir actionner un équipement ou voir ses valeurs s’afficher dans Yadoms, il est également nécessaire de créer sa visualisation dans l’interface, sous forme d’un Widget. Pour cela, nous mettons Yadoms en mode « Personnalisation » (l’icône de clé à molette) et nous cliquons sur le bouton « Ajouter un nouveau widget« .

Yadoms : fonction personnaliser

Yadoms propose tout une série de Widget qui sont autant de visualisation possibles d’un périphérique.

Yadoms : choix d'un widget

Par exemple, nous pourrons choisir de mettre un thermomètre sous forme d’afficheur numérique simple, de l’image de thermomètre avec la valeur à côté, ou même sous forme de graphique (courbes) avec plusieurs valeurs de température comparées. Les télécommandes et divers états peuvent être affichés sous forme de voyants, les interrupteurs sous forme d’une ampoule ou d’un bouton on/off (cliquable pour changer l’état), etc. Pour les appareils disposant de retour d’état, le Widget sert à la fois à actionner et à envoyer le retour d’état.

Enfin, il existe des widgets plus informatifs qui peuvent s’ajouter à l’interface, comme une horloge, les phases de la lune, des prévisions météorologiques…

Voici un exemple d’interface que nous pouvons obtenir : un retour d’état sur un bouton de télécommande, une sonde de température individuelle, un historique de températures de trois sondes situées dans trois salles différentes, et un module pour allumer et éteindre une lumière et obtenir son retour d’état.

Yadoms : exemple avec 4 widgets

Pour ajouter un widget, il nous suffit de sélectionner le type de widget parmi les choix évoqués précédemment, puis de le configurer.

Notez qu’un titre de widget nous est demandé. Là où le nom de l’équipement est plutôt un descriptif technique de l’appareil, le titre est conçu pour permettre à l’utilisateur de repérer ce qui est contrôlé par l’équipement domotique. Par exemple, là où le nom d’un équipement peut être « Prise variateur Orno », le titre du widget correspondant pourrait être « Lumière salon », car au final, c’est ce qui sera concrètement piloté lorsqu’on cliquera sur interface.

Il nous faut aussi sélectionner le périphérique lié au widget parmi les équipements disponibles et choisir quelle variable de ce périphérique est liée au widget. « state » (état) sera très souvent utilisé pour tout ce qui est émetteur ou récepteur, mais nous pouvons aussi afficher la valeur numérique du rssi (comme nous l’avons vu plus haut), choisir d’afficher la consommation mesurée par un appareil avec consomètre intégré, etc.

Pour le voyant d’une télécommande, nous pouvons choisir l’icône qui la représente ainsi que les couleurs.

Yadoms : ajout d'un widget voyant

De la même manière, pour le contrôle d’une prise variateur (comme celle vue plus haut), nous sélectionnons tout simplement le bon équipement, la variable « state », et nous configurons également le pas. Par exemple, pour un variateur qui va de 0 à 100%, un pas de 10 nous permet d’avoir des étapes qui augmentent ou diminuent de 10%, donc 0%, 10%, 20%, 30%, etc.

Dans le cas de figure ou nous aurions un thermostat, le pas choisi pourra être plus précis, par exemple 0,5 pour modifier la température d’un demi-degré.

Yadoms : ajout d'un widget variateur

Un variateur se présente de cette manière, avec  le + et le – qui permettent d’augmenter ou de diminuer la valeur selon le pas sélectionné. Le symbole pourcentage est automatiquement déterminé par Yadoms en fonction du type d’appareil qui est lié au widget !

Widget de variateur sur l'interface de Yadoms

Pour la prise Z-Wave on/off vue plus haut, nous ajoutons un widget on/off qui contrôle notre éclairage. Nous avons le choix entre quatre types de widgets, qui comme vous le voyez, peuvent s’adapter à la plupart des situations. Interrupteur vertical pour les volets roulants, poussoir pour les portes de garage contrôlées par contact sec (notez que vous pouvez sélectionner l’icône du poussoir parmi une banque de 200 icônes), et des interrupteurs on/off plus généraux.

Yadoms : ajout d'un widget interrupteur on/off

Dernier exemple de widget, celui qui permet d’ajouter un graphique avec des courbes de valeurs, comme celui vu plus haut. Ce widget est amplement configurable, chaque valeur traduite en courbe peut être ajoutée l’une après l’autre. Des valeurs de type différent peuvent cohabiter sur un même graphique, par exemple température et humidité.

Widget d'historique humidité

 

Utilisation de Yadoms : systèmes de scénarisation

Pour créer des scénarisations spécifiques dans Yadoms, rendez-vous dans la section « centre d’automatisation » du tableau de bord Yadoms. C’est là que les règles créées apparaissent et que nous pouvons en créer de nouvelles.

Yadoms : centre d'automatisation

En cliquant sur « Création d’une règle », nous avons le choix entre deux méthodes pour créer notre règle d’automatisation : en code ou avec le système Blockly. Le code est réservé aux utilisateurs chevronnés, pour cet article nous ne décrirons en détail que Blockly.

Yadoms : Code ou Blockly

Créer des scénarios avec Blockly

Blockly est un système intuitif de création de scénarisation, où vous imbriquez plusieurs éléments ensembles comme les pièces d’un puzzle pour indiquer au système ce que vous souhaitez faire. Les blocs sont écrit en langage naturel, c’est donc un système assez simple à prendre en main pour tout le monde.

Exemple de vue de Blockly

Blockly est généralement personnalisé en fonction du système où il est utilisé. Ici, il est particulièrement pratique à utiliser car il y a plusieurs éléments qui sont configurés, il vous suffit d’ajouter ce que vous souhaitez pour faire apparaître des blocs pré-configurés où il ne vous reste plus qu’à saisir des informations complémentaires.Exemple d'action Blockly de Yadoms

Par exemple, si vous voulez lancer un scénario lorsqu’un équipement émet une donnée spécifique, il vous suffit de faire glisser le bloc correspondant, puis de sélectionner l’équipement et la variable à surveiller. Quelques exemples :

Lien télécommande AC 433 MHz et prise AC 433 MHz

Le scénario suivant s’exécute dès que la télécommande Orno émet un changement d’état (donc à chaque fois que quelqu’un appuie sur l’un des boutons), récupère son état (qui est 0 pour le bouton OFF ou 100 pour le bouton ON), et envoie l’ordre à la prise.

Yadoms : exemple 1 de règle blockly

Lien télécommande AC 433 Mhz et prise Z-Wave

Un peu plus intéressant, le scénario suivant s’exécute aussi à chaque appui sur les boutons de la télécommande, mais pour contrôler cette fois la prise on/off Z-Wave. Cependant, la prise on/off Z-Wave n’attend pas de valeurs de variation, il faut lui envoyer des valeurs « vrai » ou « faux ».

Qu’à cela ne tienne, nous ajoutons simplement un test logique « Est-ce que la télécommande Orno a un état égal à 100 ? »

Si on a appuyé sur ON, l’état est égal à 100, donc le résultat de ce test est « vrai », ce qui envoie un ordre d’allumage pour la prise.

Si on a appuyé sur OFF, l’état est égal à 0, donc le résultat de ce test est « faux », ce qui envoie un ordre d’extinction pour la prise.

Ce qui, ajouté à notre scénario, donne le résultat suivant :

Événement sur une donnée précise

Sur les deux exemples ci-dessus, l’événement reçu est juste « La télécommande émet une donnée », mais sans faire de distinction selon le type de donnée reçue. Ce qui est cohérent pour nos deux scénarios puisqu’on exploite directement la donnée reçue, mais pour d’autres scénarios, vous pourriez avoir besoin de lancer une action uniquement lorsqu’une valeur précise est reçue.

Cela est possible en cochant la case « sur une condition » dans le bloc « lorsqu’un équipement émet une donnée » (après l’avoir fait glisser dans le bloc « Attendre un évènement ») :

Yadoms : règle sur une condition

Cela transforme la condition de manière à comparer la valeur de l’équipement à une valeur de votre choix (supérieur, inférieur, égal, différent…). Par exemple, ce type de bloc vous permet de faire en sorte que le chauffage se coupe quand la température mesurée est supérieure à 20 °C. En complétant ce type de règle, nous pouvons créer un système de thermostat.

Yadoms : exemple de règle avec condition

 

Scénario utilisant un autre type de déclencheur

Il y a de nombreuses possibilités pour les déclenchement d’événements,

Yadoms et Blockly : exemple d'événement, allumage automatique de la lumière

Création de scénarios en code Python

Ceux qui préfèrent et/ou savent manier du code peuvent directement coder leur scénario en langage Python. Tous les scénarios Blockly sont eux-même enregistrés sous forme de code Python.
Voici un scénario fourni par défaut dans Yadoms pour gérer un thermostat.

   # Notre thermostat fonctionne en permanence
   while(True):
   
      # Nous attendons une nouvelle valeur sur "temperature.waitForNextAcquisition" qui retourne une chaîne, que nous convertissons en float (nombre à virgule flottante)
      newTemperature = float(yApi.waitForNextAcquisition(temperatureKw))
         
      # Enregistrons cette nouvelle température dans le journal
      print "Nouvelle température : ", newTemperature
      
      # Nous décidons de chauffer ou d'arrêter le chauffage
      if newTemperature >= setPoint:
         print "Chaleur suffisante ! ! ! ARRÊT DU CHAUFFAGE ! ! !"
         # Arrêt du chauffage. Attention, la valeur doit être indiquée en tant que chaîne
         yApi.writeKeyword(heatingKw, '0')
      else:
         print "Brrr... DÉMARRAGE DU CHAUFFAGE"
         # Démarrage du chauffage. Attention, la valeur doit être indiquée en tant que chaîne
         yApi.writeKeyword(heatingKw, '1')

      # Prochaine itération

Comme vous le constatez, cela demande un peu plus de maîtrise, ce n’est pas les blocs intuitifs que nous avons avec Blockly. Néanmoins, cette possibilité existe et Yadoms intègre un éditeur de code avec coloration syntaxique et qui présente quelques exemples. Nous n’aborderons pas plus la création de script en ce langage dans cet article.

Informations sur la version utilisée : Release Candidate pour la version 2.0.0

Pour vous donner une idée des nombreuses capacités de la solution, le listing des nouvelles fonctionnalités ajoutées lors des mises à jour est un bon point de départ.

Nous utilisons dans cet article la version 2.0.0 RC1, publiée le 23 mars 2017, et qui a ajouté les fonctions suivantes :

  • la possibilité de configuration des devices lorsque cela est nécessaire (EnOcean, Z-Wave, …)
  • la configuration de la longitude et de la latitude de Yadoms (calcul de l’heure du lever et du coucher du soleil, localisation des données météo, …)
  • possibilité de configurer l’accès à l’interface web de Yadoms en HTTPS
  • le support de la base de donnée PostGreSQL
  • support du matériel IPX800
  • support du matériel Piface2
  • support de l’EnOcean
  • Et de nombreuses corrections et d’améliorations (widget graph, prévisions, plugin weatherUnderground, …) depuis la version 1.0.0 beta, sortie en septembre 2016.

Au court de l’élaboration de cet article, la version 2.0.0 RC2 a été publiée (le 12 avril 2017) avec les ajouts et correctifs suivants :

  • Yadoms :
    • Correction d’attente des plugins.
    • Changement de la liste de création manuelle d’équipement en combobox.
    • [Windows] : les fichiers exécutables de plugins ont un icône.
  • Plugins :
    • EnOcean : Correction de profils inconnus.
    • RFXCom : Correction de la désynchronisation du numéro de séquence.
    • RFXCom : Correction de la création manuelle d’équipements Lighting2.
  • Widgets :
    • Graphique: Les titres des axes sont modifiables.
  • Corrections et améliorations diverses.

Yadoms nous a communiqué que le matériel RFPlayer n’était pas encore intégré dans cette version RC2, mais que son intégration était déjà très avancée et devrait être disponible dans le mois, ainsi que d’autres fonctionnalités et corrections pour la solution. Nous allons donc suivre cela de près !

Conclusion

Cette première prise en mains de Yadoms s’avère plutôt concluante. Les faits sont là : nous l’installons, nous le configurons, et tout fonctionne directement, sans devoir faire de manipulations fastidieuses, ni chercher de la documentation en ligne. Il n’a pas cet aspect « usine à gaz » que présentent certaines solutions domotiques open source et qui peut rebuter certains utilisateurs.

Le gros avantage de Yadoms est effectivement sa clarté : c’est une solution pensée pour être intuitive, où l’utilisateur débutant comme chevronné trouvera vite ce dont il a besoin dans l’interface. Et la solution permet de faire en rendu un tableau de bord très simple à manier même pour ceux qui seront simples utilisateurs du système sans aller modifier la configuration. Nous apprécions aussi le fait que les données recueillies pour les différents appareils soient très exhaustives et puissent être directement ajoutées en tant que widget ou exploitées dans des scénarios.

La solution en est encore à une version « Release Candidate » de sa version 2.0.0, mais il y a déjà toutes les bases nécessaires pour faire un déploiement opérationnel. C’est aussi une solution qui est amenée à se bonifier avec le temps, avec diverses améliorations, car l’équipe qui s’occupe du projet est très ouverte au retour. Le projet GitHub assez actif en est un exemple, et nos divers échanges avec notre contact dans l’équipe de développement nous en ont également convaincu.

Bref, Yadoms fait partie des solutions domotique open source à suivre, car elle présente beaucoup de qualités !

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Méthode de mise à jour du RFPlayer et nouveau Firmware 1.15

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Un nouveau firmware pour le RFPlayer vient d’être publié, le firmware 1.15. Comme le RFPlayer, clé de communication domotique multiprotocoles, a la possibilité d’être mis à jour régulièrement, il est recommandé de faire la mise à jour des firmware au fur et à mesure : cela améliore ses performances et sa fiabilité, et vous permet de bénéficier directement des éventuelles nouvelles fonctions ajoutées au matériel.

Pour ceux qui ne sont pas familiers du terme, le firmware est le logiciel interne d’un appareil. Il régit complètement son fonctionnement. Mettre un firmware à jour peut ajouter des fonctionnalités et améliorer les performances d’un appareil.

Ce nouveau firmware est l’occasion d’évoquer ici la méthode de mise à jour du RFPlayer, qui comme vous allez le voir, est très simple !

La méthode décrite ci-dessous est aussi valable pour toutes les prochaines mises à jour de firmware du RFPlayer, ce n’est pas limité au firmware 1.15.

Le firmware 1.15 offre au RFPlayer une meilleure gestion du RTS (en optimisant sa burst length). Il prépare aussi une future fonction du RFPlayer, encore non dévoilée, mais qui sera prochainement intégrée au dispositif !

Comment faire la mise à jour du RFPlayer

Vous aurez besoin :

  • Du RFPlayer ;
  • D’un ordinateur (PC ou Mac) ;
  • D’une connexion Internet pour télécharger le firmware et éventuellement l’utilitaire de mise à jour.
Pour les étapes suivantes, il est nécessaire que Java soit installé sur votre système, car l’utilitaire de configuration nécessite Java pour fonctionner.

Pour vérifier si Java est installé sur votre système et l’installer s’il n’est pas présent, rendez-vous sur le site officiel de Java.

Rendez-vous sur la page de téléchargement du site officiel du RFPlayer. Téléchargez l’utilitaire de configuration du RFPlayer en cliquant sur « New RFP1000 configuration software ». Si vous aviez déjà téléchargé l’utilitaire de configuration du RFPlayer, vérifiez tout de même que c’est bien la toute dernière version du configurateur que vous avez en local.

Par exemple, en même temps que la sortie du firmware 1.15 du RFPlayer, l’utilitaire de configuration version 1.4 a été publié.

Mise à jour du RFPlayer

Après avoir téléchargé l’utilitaire de configuration, téléchargez également la toute dernière version du firmware (le firmware 1.15 au moment où nous écrivons cet article).

Nous branchons le RFPlayer sur un port USB, puis nous démarrons l’utilitaire du RFPlayer en cliquant simplement sur le fichier rfplayer_configuratorV1_4.jar.

N.B. : attention, si le RFPlayer est déjà branché au port USB de votre ordinateur et qu’un logiciel domotique est en train de tourner et de l’utiliser, il vous faut momentanément couper ce logiciel domotique afin qu’il n’y ait pas de conflit d’utilisation entre le logiciel et l’utilitaire de mise à jour du RFPlayer.

Pour ceux qui voudraient connaître cet utilitaire plus en détail, nous vous avons proposé un article au sujet de l’utilitaire de configuration du RFPlayer.

Dans l’immédiat, ce que vous souhaiterez probablement faire tout en premier, c’est de mettre l’utilitaire en français. Cela est très simple, il suffit de cliquer sur l’icône de menu à droite du logiciel et de choisir « Language > Français« .

Choix de la langue dans l'utilitaire du RFPlayer

L’étape suivante, appliquer le nouveau firmware sur le RFPlayer, n’est pas plus compliquée : il suffit de cliquer sur « Mise à jour » puis « Chercher le fichier Firmware de RFPlayer ».

Utilitaire du RFPlayer : sélectionner une mise à jour

Nous sélectionnons alors sur le disque dur le firmware que nous avions téléchargé :

Choix du firmware à mettre à jour sur le RFPlayer

L’utilitaire nous demande alors de confirmer que nous souhaitons bien charger ce logiciel interne sur le dongle :

Mise à jour du RFPlayer

Après avoir cliqué sur OK, une barre de progression s’affiche (l’opération est rapide et ne dure que quelques secondes) :

Mise à jour du RFPlayer : barre de progression

Lorsque le firmware est entièrement téléchargé, l’opération n’est pas encore finie. Comme l’indique le message qui s’affiche, il faut observer le RFPlayer et ne pas y toucher pendant les minutes qui suivent, car il est en train de se reprogrammer avec le nouveau firmware qu’il vient de recevoir. Sur le RFPlayer, nous voyons effectivement un témoin lumineux rouge en train de clignoter.

Mise à jour du RFPlayer : attente après envoi

Lorsque le voyant rouge cesse de clignoter, la mise à jour est finie ! Vous pouvez éventuellement confirmer que la mise à jour a bien été déployée comme souhaitée, tout simplement en allant dans l’onglet « Système » de l’utilitaire de gestion du RFPlayer. Sur cet onglet, à droite, l’information « Version du Firmware » s’affiche avec un numéro de version, nous confirmons ici que nous sommes bien à la version 1.15 du firmware comme attendu. Au cas où le numéro de version de s’affiche pas, vous pouvez cliquer sur l’icône de rafraîchissement (les deux flèches) pour que l’utilitaire interroge le RFPlayer sur sa version.

Utilitaire RFPlayer : version du firmware

Et voilà comment nous avons, très simplement, mis à jour le RFPlayer ! Il ne reste plus qu’à le rebrancher sur la solution domotique qui l’accueille pour reprendre son utilisation et profiter de la multitude de protocoles qu’il connaît en émission et réception !

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Le contrôleur RGBW de Qubino ajoute des couleurs à votre domotique

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Aujourd’hui, nous vous présentons le contrôleur RGBW de Qubino. Il s’agit d’un module encastrable communiquant en Z-Wave à brancher en basse tension (12 ou 24V) et qui dispose de 4 canaux en sortie, pilotables en variation d’intensité. Ce module peut par exemple commander jusqu’à 4 bandeaux de LED blanches, mais l’utilisation la plus intéressante pour ce module est le branchement d’un bandeau de LEDs multicolores RGBW (ou RGB).

Cette dernière nuance est importante. Il existe en effet plusieurs types de bandeaux de LED multicolore. Le bandeau RGB dispose de LEDs rouge, vertes et bleues, et il peut allumer ces trois couleurs à la même intensité pour faire du blanc. Tandis qu’un bandeau RGBW dispose de ces trois canaux, et en plus des LED blanches dédiées. Cela permet d’avoir des types de blancs différents, et aussi d’avoir des couleurs pastels, car en plus de toutes les couleurs dont vous disposez avec les combinaisons de rouge, vert et bleu à différents niveaux d’intensité, ce canal blanc permet de rendre la couleur du bandeau de LED plus pâle.

Comparatif de couleurs RGB / RGBW

Le contrôleur est aussi bien compatible avec les types RGBW qu’avec les types RGB. Dans le cas où votre bandeau est uniquement RGB, il suffit d’ignorer le quatrième canal. En outre, ce module encastrable dispose de quatre entrées qui contrôlent chacune une sortie correspondante (typiquement, cela permet de récupérer un contrôleur RGB ou RGBW existant et de le relier sur le contrôleur).

Enfin, comme ce module communique en Z-Wave Plus, il peut être intégré sur un système domotique compatible avec ce protocole. Cela permet de le piloter à distance, soit en direct, soit par le biais de scénarios domotiques (des couleurs peuvent ainsi correspondre à différents scénarios, différentes scènes). Dans le cas où un contrôleur existant est reliée aux entrées du modules, non seulement les LEDs en sortie sont pilotées, mais la couleur choisie localement est remontée au contrôleur domotique.

Nous allons voir comment relier un bandeau de LED RGBW à ce module contrôleur RGBW et comment celui-ci est pris en compte par une box domotique, en l’occurrence Domoticz. Nous en reparlerons en conclusion, mais comme il s’agit d’un module au fonctionnement plutôt particulier, il n’est pas intégré de la même façon d’un système domotique à l’autre.

Installation du contrôleur RGBW de Qubino sur un bandeau de LED

La connectique du bandeau de LED RGBW

Avant toute chose, il convient d’étudier la connectique du bandeau de LEDs RGBW (en évoquant également celle des RGB). Assurez-vous d’abord de disposer d’une bonne alimentation, suffisante pour alimenter votre bandeau de LED et le module Qubino, et correspondant à son voltage. L’alimentation devra également être en 12V ou 24 V DC. C’est important qu’il s’agisse de courant continu, car si certains bandeaux de LED acceptent le 12V ou 24V en courant alternatif, le contrôleur RGBW de Qubino, lui, n’accepte que l’alimentation en courant continu.

Un bandeau de LED dispose d’un fil « commun » (ou GND), et d’un fil pour chacun des canaux, il y a donc 4 fils pour un bandeau RGB (3 couleurs + commun) et 5 fils pour un bandeau RGBW. Sur la plupart des connecteurs, une flèche (ou un autre repère) indique le fil commun, et les fils de couleur sont différenciés.

Par exemple, sur ce bandeau RGB, nous avons bien les fils de différentes couleurs rouge, vert et bleu. Le quatrième fil, jaune, est celui du commun.

Branchements rouge, vert et bleu sur bandeau de LED

Sur un bandeau de type RGBW, cela peut être un peu plus compliqué. En effet, selon les bandeaux et les connecteurs, les couleurs peuvent quelque peu varier. Dans notre cas, nous avions un exemple de jeux de fils qui étaient différents. Pour relier le bandeau de LED au module, nous avons du utiliser un connecteur blanc (plutôt que de couper des fils), et les couleurs ne correspondaient pas toutes. En sortie de notre bandeau de LED, nous avions les couleurs habituelles rouge, vert, bleu, mais également noir et blanc, tandis qu’en sortie du connecteur que nous avons relié, nous avions rouge, vert, bleu, et en plus noir et jaune. Ce qui était donc sujet à des questions, puisque le blanc évoque le canal de LED blanches, mais le jaune est la couleur du commun sur un bandeau RGB typique.

Après vérification, il s’avère que le standard est que sur un bandeau RGBW, le noir correspond au commun. Le fil correspondant aux LEDs blanches peut être blanc ou jaune.

RGBW exemple de couleurs

Nous alignons donc le fil noir avec la flèche indiquant « commun » sur notre connecteur blanc. Et en sortie du connecteur, le jaune est à relier au canal blanc et le noir au canal commun.

Canal Coloris fil bandeau de LED Coloris fil connecteur Port correspondant
module Qubino
Commun / GND Noir Noir + 12 V / + 24 V
Rouge Rouge Rouge Red
Vert Vert Vert Green
Bleu Bleu Bleu Blue
Blanc Blanc Jaune White
En cas de doute sur la position du canal « commun » de votre connecteur, vous pouvez le tester avec un multimètre. En mettant votre multimètre en mode « test de continuité », vous mettez l’anode dans le port du connecteur identifié par la flèche, et ensuite vous testez avec la cathode chacun des fils. Quand vous êtes sur le fil commun (le noir pour un RGBW), le multimètre doit vous indique qu’il y a bien continuité.

Si vous souhaitez tester les canaux de votre bandeau de LED avant de relier le module Qubino, vous pouvez procéder de cette façon, depuis votre alimentation 12VDC :

  1. Appliquez le bornier positif (+) de votre alimentation 12 VDC ou 24 VDC sur le canal commun (noir)
  2. Appliquer le bornier négatif (-) de votre alimentation 12 VDC ou 24 VDC sur chacun des canaux rouge, vert, bleu, blanc…
    Chaque série de LED s’allumera selon le fil où est appliquée la tension.

Maintenant que nous avons bien repéré quels étaient les canaux de votre bandeau de LED, il ne nous reste plus qu’à relier le bandeau de LED au module !

Relier le bandeau de LED au contrôleur RGBW

Voici le schéma de branchement du contrôleur RGBW Qubino tel qu’indiqué dans la notice d’utilisation :

Schéma de branchement du contrôleur RGBW de Qubino

 

Il nous faut donc relier les quatre fils du bandeau RGBW à leur bornier respectif, et relier ensemble le commun du bandeau, l’entrée 12v/24 V et la sortie de notre adaptateur 12 / 24 VDC.

Comme vu plus haut, le câble correspondant au canal blanc est jaune sur notre connecteur du bandeau RGBW, c’est celui-là que nous relions au bandeau marqué « White ». Le fil restant, le fil noir (commun), sera à relier au bornier positif de l’alimentation 12 / 24 VDC.

 

Connectiques sur un contrôleur Qubino RGBW

Pour relier le fil noir restant à celui de l’alimentation, nous pouvons utiliser par exemple une borne wago à trois connecteurs. Nous y relions donc le bornier + de l’alimentation,

Utilisation d'une borne wago pour brancher les câbles d'un module RGBW

Voici le branchement final du module (rouge et noir étant le câble du pôle [+] et bleu est le câble du pôle [-]).

Branchement module RGBW Qubino

Et comme indiqué pour le schéma, un éventuel contrôleur filaire (un jeu de potentiomètres ou interrupteurs externes) sera à relier entre GND et les différentes entrées IN1, IN2, IN3 et IN4. La correspondance étant la suivante :

Entrée Sortie contrôlée
IN1 R (Rouge)
IN2 G (Vert)
IN3 B (Bleu)
IN4 W (Blanc)

Maintenant que le module contrôleur RGBW est bien installée en entrée de notre bandeau de LED, il ne nous reste plus qu’à le piloter depuis un système domotique.

Intégration du contrôleur RGBW dans un système compatible Z-Wave (Domoticz)

Mise sous tension et opération d’inclusion

Lors de la mise sous tension, le bandeau de LED relié au module s’allume brièvement, tout en blanc, bon confirmer le bon branchement. Comme le module force l’allumage de tous les canaux, si c’est une couleur qui apparaît, ça veut dire qu’il y a une erreur lié à la couleur qui n’apparaît pas : soit le câble est mal relié, soit les LEDs de cette couleur sont hors services. Par exemple, si le bandeau s’allume en violet pâle (Rouge + bleu + blanc), ça veut dire que c’est le canal vert qui est hors service.

Bouton d'inclusion Z-Wave et voyant

Pour toutes les opérations d’ajout/suppression, etc., le module dispose d’un voyant (situé sous le bouton qui permet l’association). Ce voyant nous indique l’état du module par rapport au réseau Z-Wave :

  • Clignotement rouge/vert en alternance : le module n’est pas inclus dans un réseau Z-Wave et n’est donc pas enregistré sur un contrôleur Z-Wave
  • Vert fixe : le module est bien inclus dans un réseau Z-Wave
  • Vert clignotant (1 fois par seconde) : le module est en attente d’inclusion ou d’exclusion. Il est à l’écoute de l’ordre d’inclusion ou d’exclusion d’un contrôleur Z-Wave pour exécuter cet ordre.

S’il n’est pas inclus dans un réseau Z-Wave, le module se met automatiquement en mode inclusion pendant quelques secondes lorsqu’il est alimenté. Donc le module clignote d’abord en vert (attente inclusion/exclusion), puis, s’il n’y a aucune inclusion, il clignote en rouge/vert (pour signaler qu’il n’est pas inclus).

Pour l’opération d’inclusion en elle-même, il y a deux manières de procéder. Dans tous les cas, il faut mettre le contrôleur Z-Wave en mode inclusion. Une fois que cela est fait, au choix :

  • Alimenter le module : il se met alors en mode inclusion, et il va être détecté par le contrôleur
  • Ou si le module est déjà alimenté et clignote en rouge/vert, appuyez sur le bouton de synchronisation trois fois en moins de deux secondes.

La méthode pour exclure le module est similaire : mettre d’abord le contrôleur Z-Wave en mode exclusion puis appuyez trois fois sur le bouton de synchronisation.

Dans le cas où vous n’avez pas accès physiquement au module (par exemple si la boite d’encastrement est déjà refermée), il est possible de le mettre à distance en mode exclusion avec un paramètre (envoi de la valeur 1 au paramètre n° 240). Dans ce cas, nous envoyons d’abord le paramètre et nous mettons ensuite l’appareil en mode d’exclusion.

Le contrôleur RGBW de Qubino dans Domoticz

Après cette inclusion, deux dispositifs apparaissent sur l’interface de Domoticz pour le contrôle du module RGBW : un variateur simple, et un contrôleur de type RGBW. Ils apparaissent ainsi (nous les avons renommés avant la capture d’écran) :

Contrôleur RGBW sous Domoticz : variation et choix de couleur

À gauche, un variateur avec un potentiomètre, qui permet tout simplement de sélectionner l’intensité générale du bandeau de LED, entre 0% (éteint) et 100% allumé. Mais bien sûr, comme nous avons ici un contrôleur 4 canaux et non un simple variateur d’intensité, c’est le deuxième dispositif qui nous intéresse. Nous cliquons donc sur l’icône représentant les trois cubes rouge, vert et bleu, et cela fait apparaître l’écran suivant :

Contrôleur RGBW sous Domoticz

Ce contrôleur propose les trois zones suivantes :

  1. Choix de la teinte et de l’intensité lumineuse.
  2. Bouton on/off : allumage et extinction de la bannière de LEDs.
  3. Intensité lumineuse : potentiomètre identique à celui présent sur le côté du module, variation d’intensité de 0% à 100%.

Cet écran est assez connu en informatique et sert notamment pour le graphisme : le carré permet de choisir la luminosité (verticale) et la saturation (horizontale), tandis qu’une colonne à droite permet de sélectionner la teinte. Pour simplifier le principe, la saturation est la quantité de couleur par rapport au blanc et la luminosité est la quantité de couleur par rapport au noir.

Qubino RGBW couleurs

En l’occurrence, la teinte et la luminosité sont pilotées telles quelles : la colonne « arc-en-ciel » permet de gérer la teinte, et déplacer le curseur de haut en bas permet de gérer la luminosité (vers le bas, zone noir, pour 0%, et l’intensité augmente progressivement jusqu’en haut). Pour un bandeau de LEDs RGBW, nous pourrions nous attendre à ce que l’axe horizontal du carré (qui est normalement la saturation) permette de piloter l’intensité lumineuse du canal blanc. Ainsi, le fait d’aller de droite à gauche ferait d’abord augmenter l’intensité des LED de blanc (W), puis en continuant à la gauche, diminuer l’intensité des LED RGB en fonction de la couleur sélectionnée.

Dans les faits, ça ne fonctionne pas comme ça. Au lieu de ça, le carré est divisé en deux zones, illustrées ci-dessous :

  • une zone à droite (dégradé rouge-noir entouré en blanc) qui permet d’allumer le bandeau dans la couleur sélectionnée, et de faire varier son intensité lumineuse (rouge = intensité maximale, noir = éteint), les LED blanches sont complètements éteintes lorsque le curseur est dans cette zone.
  • une zone plus étroite à gauche (dégradé blanc-noir entouré en rouge) : cette zone éteint complètement les LED RGB et ne contrôle que l’intensité de la LED blanche.

Correspondance réelle

Il n’y a donc aucune zone où nous pouvons avoir le mélange des LEDs RGB avec les LEDs blanches pour obtenir des couleurs pastels.

En somme, l’implémentation actuelle de ce module contrôleur RGBW Qubino convient très bien pour des bandeaux RGB simples, mais ne permet pas une gestion fine d’un bandeau de LED qui dispose en plus du canal blanc. Cela pourra être amélioré à l’avenir.

Voilà quelques exemples de nuances de couleur que nous obtenons sans le blanc.

Coloris de bandeau de LEDs sans les LEDs blanches

Des valeurs brutes sous OpenZWave pour une gestion fine du contrôleur RGBW

Pour tout de même illustrer les capacités du module, nous sommes allés directement dans le moteur OpenZWave. Celui-ci permet de saisir directement des commandes à envoyer à un appareil Z-Wave, des valeurs de configuration, etc.

En l’occurrence, le champ « color » permet d’exprimer une valeur en hexadécimal.

Contrôleur RGBW sous Open Z-Wave

L’hexadécimal, ce sont des valeurs exprimées en base 16, nous n’allons pas plus expliquer ce principe, mais pour passer d’un pourcentage de luminosité à une valeur hexadécimale, il d’abord convertir le pourcentage de 0 à 100% en une valeur de 0 à 255, puis convertir cette valeur en hexadécimal.

Valeur en % Valeur décimale Hexadécimal
0% 0 00
10% 25 19
25% 64 40
30% 77 4D
40% 102 66
50% 128 80
60% 153 99
75% 191 BF
80% 204 CC
90% 230 E6
100% 255 FF

Ce qui est demandé pour le champ « color » (#RRGGBBWW) c’est une série de 4 valeurs hexadécimales : RR pour les valeurs de rouge, GG pour le vert, BB pour le bleu et WW pour le blanc.

En somme, si nous envoyons #FF000000, la valeur de rouge est à 100% et les valeurs de vert, bleu et blanc sont à 0%.

En envoyant la valeur #F712BB30 comme sur la capture d’écran ci-dessus nous envoyons 97% sur le canal rouge, 7% sur le canal vert, 73% sur le canal bleu et 20% sur le canal blanc. Le résultat obtenu est le suivant : les LEDs RGB prennent la couleur demandée (qui correspond à un rose cassis peu sombre) et les LED blanches s’allument à 20% d’intensité pour rendre la couleur plus pâle. Notez que le rendu des LEDs blanches est meilleur vu dans la réalité et avec un peu de distance : la photo ne rend pas justice à l’effet qu’on les LEDs blanches sur un bandeau RGBW pour rendre la couleur LED plus pâle.

Bandeau de LED RGBW cassis et blanc

Voici d’autres exemples de couleurs obtenues en utilisant le canal blanc :

Qubino RGBW : coloris bandeau avec le canal blanc

Les autres contrôleurs compatibles avec le contrôleur RGBW Qubino

Actuellement, le contrôleur RGBW de Qubino n’a pas le même niveau de compatibilité selon le contrôleur utilisé, notamment parce que ce n’est pas un type de module courant et que les contrôleurs domotiques ont tous une manière différente de gérer les périphériques pour lesquels ils n’ont pas de modélisation spécifique.

À minima, tous les contrôleurs peuvent piloter le module RGBW en on/off, et en variation d’intensité lumineuse (mais uniquement sur le blanc), et ils peuvent également récupérer l’état des entrées IN1 à IN4, et les afficher dans l’interface.

Seuls trois contrôleurs domotiques proposent directement le choix d’une couleur RGBW dans l’interface : Domoticz, Zipato et Homeseer 3.

Il y a cependant d’autres box domotiques qui proposent une alternative, le fait de piloter les LEDs reliés au contrôleurs selon cinq scènes préprogrammées, en envoyant une valeur dans le paramètre n° 3 du contrôleur, parmi la liste suivante :

  • 1 – Océan
  • 2 – Orage
  • 3 – Arc-en-ciel
  • 4 – Neige
  • 5 – Soleil

C’est donc une autre manière d’utiliser le module, même si le choix précis d’une couleur RGBW reste la plus plaisante.

Système État des entrées IN1 à IN4 ON/OFF depuis l’interface Luminosité depuis l’interface Couleurs RGBW depuis l’interface Mode scènes
Domoticz V3.5877 Oui Oui Oui Oui Non
Fibaro HC Lite v 4.100 Oui Oui Oui Non Oui
Vera edge v 1.7.2406 Oui Oui Oui Non Oui
zipato 1.1.38 Oui Oui Oui Oui Oui
Zwave me Oui Oui Oui Non Oui
eedomus Oui Oui Oui Non Non
homeseer 3 Oui Oui Oui Oui Oui

Conclusion :

Comme les autres modules de la marque Qubino, le contrôleur RGBW est très bien conçu. Il est simple à installer et à inclure dans un réseau Z-Wave, et propose un format exclusif (par rapport aux modules Qubino que nous connaissons jusque-là) : il est encore plus compact, ce qui lui permet d’être facilement placé dans une boite d’encastrement malgré le fait qu’il a plus d’entrées que le nombre habituel que nous trouvons sur les modules Qubino. Au niveau des fonctionnalités, il a tout ce que nous pouvons souhaiter d’un tel module, notamment la possibilité de relier un contrôleur filaire, le fonctionnement aussi bien en RGB qu’en RGBW, et les fonctions bien pratique d’inclusion automatique dès qu’il est alimenté et d’exclusion à distance avec un paramètre.

Qubino : contrôleur RGBW Z-Wave

Le seul aspect qui peut faire un peu défaut à ce contrôleur RGBW, c’est qu’il n’est pas encore pris en charge de la même manière par les différents systèmes domotiques. Et finalement, cela n’est pas dû au module lui-même, mais plus aux différents concepteurs des solutions. Et si nous ne doutons pas qu’un jour l’eedomus proposera un choix de couleur pour ce périphérique (comme c’est déjà le cas pour d’autres périphériques Z-Wave contrôleurs RGB et RGBW), il y aura malheureusement certaines solutions où la modélisation ne changera probablement pas.

Néanmoins, ce module encastrable correspond tout à fait à la qualité à laquelle Qubino nous a habitué et nous avons hâte qu’il y ait d’avantage de solutions domotiques compatibles ! Lorsqu’un contrôleur domotique a la possibilité d’allumer une salle dans n’importe quelle couleur, de nombreuses applications deviennent possibles : outre le fait d’utiliser différentes couleurs pour différentes ambiances, des couleurs peuvent servir pour des notifications, des alertes et des informations de différentes sortes.

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Mise à jour de l’eedomus d’avril 2017 : Amazon Echo, PARROT sur le RFPlayer, et périphériques Z-Wave

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C’est un rituel mensuel pour les possesseurs d’eedomus (mais aussi pour les fabricants de matériels, ravis de voir leurs nouveautés intégrées ou encore plus fonctionnelles) : la mise à jour de l’eedomus !

Comme d’habitude, cette mise à jour concerne aussi bien l’eedomus que l’eedomus+, hormis pour certaines fonctions ou besoins de puissances uniques à l’eedomus+ (mais dans ce cas, nous le préciserons). Découvrons ce que cette mise à jour a sous le capot. Au programme : Amazon Echo, fonction Parrot du RFPlayer, plein de nouveaux périphériques Z-Wave… et bien d’autres améliorations.

Mise à jour de l'eedomus d'avril 2017

Notez que cette mise à jour s’installera automatiquement, sauf si vous avez choisi l’option « mise à jour manuelle » ajoutée récemment, auquel cas il vous faudra aller sur la gestion du compte dans l’interface de création de votre eedomus.

Amazon Echo

L’Amazon Echo® et l’Echo dot® sont des modules avec lesquels vous pouvez interagir par la voix, via l’application Alexa. Un module Echo reconnaît ce que son utilisateur dit, et il est capable d’effectuer une action et également de donner un retour d’état vocalement, par le biais d’une synthèse vocale.

Exemple d'Amazon Echo

Ces assistants sont pour l’instant uniquement commercialisés en Angleterre et aux États-Unis, mais les utilisateurs d’une eedomus dans ces pays peuvent profiter de cette connectivité. Et si Amazon se décide à commercialiser cette solution dans les pays francophones, la compatibilité sera déjà directement prête !

Via une option « Amazon Echo/Alexa » située dans la configuration de l’eedomus, il est possible de créer le lien entre le Amazon Echo et l’eedomus.

Amazon Echo : configuration dans l'eedomus

Cela permet par la suite d’accéder à un écran qui récapitule les appareils connus par Alexa, et d’indiquer des raccourcis vocaux.

Exemple d'implémentation d'Amazon Alexa sur eedomus

Pour plus d’information, voir la page de la documentation officielle eedomus, section sur Amazon Echo / Echo Dot.

Nouveautés liées au RFPlayer : Parrot

Pour rappel, l’équipe eedomus a déjà effectué une intégration du RFPlayer prenant en compte la majorité de ses fonctions, notamment beaucoup de protocoles domotiques et la possibilité d’utiliser de manière « propre » les appareils utilisant ces protocoles.

Avec cette nouvelle mise à jour, c’est la fonction PARROT qui est ajoutée à la prise en compte du RFPlayer sur l’eedomus. C’est une fonction assez puissante à ne pas sous-estimer.

Mise à jour RFPlayer Parrot

Comme évoqué dans l’article de présentation du RFPlayer, PARROT est une fonction capable d’apprendre phonétiquement une trame venant d’un protocole inconnu. Le RFPlayer est par la suite capable de reconnaître la trame si elle est à nouveau émise, et d’émettre lui-même cette trappe. Donc, de la même manière qu’un perroquet, il y a une reconnaissance et une répétition phonétique du message, sans qu’il l’interprète. Cela ouvre donc sur l’eedomus la possibilité de l’utiliser avec des protocoles qui jusque là étaient complètement obscurs pour la box !

Pour plus de détails sur la manière d’utiliser cette fonction, rendez-vous sur la documentation officielle d’Eedomus sur le RFPlayer.

Un autre ajout pour le RFPlayer : l’ajout de la fonction STOP / my pour les volets roulants Somfy RTS. Elle simule l’utilisation de la touche « STOP / my » des télécommandes Somfy, qui permet notamment d’enregistrer sa position favorite pour le volet roulant.

Nouveaux périphériques Z-Wave pris en charge (et un EnOcean)

Ces périphériques Z-Wave sont désormais parfaitement modélisés sur l’eedomus :

 

Mise à jour de l'eedomus avril 2017 : nouveaux périphériques Z-Wave

 

Nous notons notamment la présence du variateur RGBW parmi les nouveaux périphériques Z-Wave pris en charge, ce qui va ouvrir la porte à de très nombreuses possibilités.

Il y a ces trois autres périphériques Z-Wave pris en charge :

Mise à jour de l'eedomus avril 2017 : nouveaux périphériques Z-Wave (partie 2)

  • La prise murale On/Off avec mesure de consommation (DX2SK-Z) de Domux
  • Le double commutateur universel (WPM) version S et C de wiDom
  • L’interrupteur consomètre « Energy Driven Switch » (WPM) versions S et C de wiDom

Ainsi qu’un périphérique EnOcean (qui nécessite donc l’extension EnOcean pour communiquer avec l’eedomus) :

Le Micromodule 2 relais enocean encastrable d’Ubiwizz

Micromodule 2 relais enocean encastrable - Ubiwizz

Améliorations et corrections diverses

Une amélioration : l’inversion de la logique de présentations périphériques masqués/activés pour HomeKit

Et les corrections qui permettent de résoudre les problèmes suivants :

  • L’activation d’HomeKit pouvait rendre la box eedomus instable dans certains cas
  • Le polling des périphériques Edisio à plusieurs canaux n’était pas toujours correct
  • L’affichage du Noeud Z-Wave ne se faisait pas toujours dans la liste des périphériques avec plusieurs box eedomus
  • La source d’une action EnOcean était incorrecte dans l’historique des valeurs

Conclusion

Au fur et à mesure des mises à jour, l’eedomus devient de plus en plus puissante et de plus en plus communicante. Notons à quel point il y a aussi bien des objets connectés en Z-Wave qui sont modélisés sur cette box, que la prise en compte de périphériques externes comme l’Amazon Echo. Et ce, toujours avec une bonne régularité. En somme, l’eedomus peut se targuer de faire partie des solutions domotiques qui ont la compatibilité avec le plus grand nombre de périphérique. Et le tout en conservant une interface très simple à utiliser !

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Tado°, le système de thermostats connecté et intelligent

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Aujourd’hui, nous vous présentons le système Tado°. Il s’agit d’un système global pour gérer le chauffage par le biais de thermostats connectés pilotables à distance par Internet, et ce via un PC ou un smartphone (Apple iOs, Android et Windows Phone). Le principe de ce système est de proposer plusieurs éléments, de manière à être entièrement modulable et compatible avec un maximum d’installations.

L’autre principe de Tado° rejoint la philosophie de base de la domotique : ce principe que dans une maison intelligente, l’utilisateur ne devrait pas avoir à se soucier du comportement au quotidien, et que les appareils doivent optimiser son confort et sa consommation énergétique de manière transparente, sans représenter une préoccupation supplémentaire pour l’utilisateur. Tout en permettant de se rendre compte des bénéfices réalisés, notamment en terme de consommation.

Comme nous allons le voir dans cet article de présentation et d’utilisation, le système a été conçu autour de cette idée d’utilisation intuitive.

Le système Tado°

Nous l’avons dit en introduction, le système Tado° est modulable. Les produits proposés dans cette gamme sont les suivants :

Le Tado° Bridge est proposé dans deux de ces packs, il permet de faire le lien entre l’installation Tado° est Internet, pour que le matériel puisse être commandé et piloté depuis un ordinateur ou un smartphone. Il en suffit d’un seul pour une installation, sur lequel nous synchroniserons les têtes thermostatiques et les thermostats intelligent. Le contrôleur de climatiseur (qui n’a pas été testé dans cet article) se connecte, quant à lui, directement au réseau Wi-Fi, sans passer par un Internet Bridge.

Le kit d’extension permet l’utilisation du Thermostat intelligent sur certains types de chaudières, notamment sur celles où la connexion entre le thermostat et la chaudière n’est pas filaire.

Schéma de principe du fonctionnement de Tado°

Tado° a prévu un système de prise en compte de la présence, mais plutôt que de proposer des systèmes de cartes RFID (par exemple), pour prendre en compte votre présence, il se fie à la position de votre smartphone ! En somme, quand il y a au moins une personne présente, il chauffera normalement, mais dès que tout le monde est parti, alors il peut passer le chauffage dans un mode plus économique. Et ce n’est pas la seule donnée utilisée par Tado° : il prend aussi en compte les prévisions météorologiques pour s’assurer que le chauffage est le plus efficace possible, et prend en compte les caractéristiques du bâtiment pour modifier sa façon de chauffer.

Maintenant que nous avons vu ce principe, passons à l’installation et a l’essai du produit en lui-même.

Déballage et installation de la solution Tado°

Déballage de la solution Tado°

Les deux produits que nous allons tester aujourd’hui sont les packs « Thermostat intelligent » et « Lot de 2 Têtes Thermostatiques ». Chacun de ces packs peut être utilisés de manière autonome, ce sont en fait les packs de démarrage. À ces packs, vous pouvez ajouter selon vos besoins d’autres têtes thermostatiques, d’autres thermostats muraux intelligent, l’extension pour le thermostat Tado°, etc. L’essentiel est que les éléments se connectent à une passerelle « Tado° Internet Bridge » pour être relié à un compte.

Boites des produits Tado

Pour notre essai, nous allons connecter tous les éléments à un seul des Internet Bridge, puisqu’ils sont conçu pour ça : connexion commune à un Internet Bridge, et gestion des éléments connectés à ce bridge depuis un compte unifié, sur ordinateur ou smartphone.

Dans la boite du pack de deux têtes thermostatiques, avec les deux têtes thermostatiques « Smart Radio Thermostat » elles-mêmes, nous trouvons un petit carton contenant un guide démarrage rapide et un mini catalogue (pour coller les étiquettes des différents dispositifs et les avoir sous la main) et la passerelle « Internet Bridge ».

Installation du Tado° (têtes thermostatiques)

Du côté de la boîte de thermostat, nous trouvons le thermostat, la passerelle « Internet Bridge », un guide de démarrage similaire à celui des têtes thermostatiques, et quelques accessoires :

  • Vis, chevilles et adhésif pour fixer le thermostat
  • Une étiquette à coller sur les contacts de la chaudière
  • Un tournevis adapté aux borniers du thermostat
  • Trois piles pour le thermostat

Les autres éléments (prise, cordon USB et câble Ethernet) sont pour l’Internet Bridge.

Tado : contenu du pack thermostat mural intelligent

Voyons maintenant comment installer et mettre en place en place les différents éléments.

Installation du Tado° Internet Bridge

Quel que soit le pack choisi, l’Internet Bridge est fourni avec un câble Ethernet court, un câble USB (microUSB côté Bridge, USB normal pour l’alimentation) et un adaptateur USB vers alimentation. Le principe de ce système est de brancher le Internet Bridge Tado° à proximité de sa box ADSL, relié à la box via le court câble Ethernet, et alimenté idéalement par une prise USB libre de la box. Si toutefois il n’y a pas de prise USB libre sur la box, l’adaptateur USB vers secteur permet ce branchement de manière alternative. L’Internet Bridge se plie donc aux différents cas de figure.

Pour l’installation, nous allons sur le site de Tado° et nous créons un compte :

Enregistrement du thermostat sur le site de Tado°

Ensuite, nous créons une maison. La maison c’est l’emplacement géographique des capteurs, mais également de la zone pour la déduction de la présence des personnes du domicile d’après la position de leur téléphone portable. Un compte peut être associé à plusieurs maisons, chacune ayant ses propres éléments Tado° et étant gérée individuellement (il faut cependant un bridge par maison).

Création de la maison sur le site de Tado°

Pour créer la maison, le site nous demande de spécifier l’emplacement géographique de la maison. Toujours pour cette question de géolocalisation et d’adaptation intelligente du chauffage à celle-ci.

Création de la zone géographique sur le site de Tado°

Après avoir créé la maison, le système nous demande quel est le produit que nous voulons ajouter. Typiquement, nous choisirons le produit du pack que nous sommes en train d’installer. Cliquons donc sur « Tête Thermostatique ».

Choix du produit à installer sur le site de Tado°

Là, le système détecte qu’il n’y a pas de bridge relié avec le compte pour l’instant, et nous demande donc de procéder à l’installation et à la synchronisation de celui-ci. Pour faire cela, nous saisissons d’abord les références situées au dos du Internet Bridge.

Installation du Tado° Internet Bridge

Et par des schémas très clairs, le système nous indique comment brancher le bridge au routeur Internet, en utilisant éventuellement

Synchronisation du Tado° Internet Bridge

Du côté du bridge, il y a 3 LED de fonctionnement :

  • Link, qui indique le bon lien sans fil entre le Internet Bridge et les équipements Tado°
  • Router, qui indique une connexion correcte entre le Internet Bridge et le routeur (ou la box ADSL)
  • et Internet, qui comme son nom le suggère, nous indique si le Internet Bridge est bien connecté aux serveurs de Tado° sur Internet, par le biais du routeur.

LEDs d'état sur le Internet Bridge Tado°

« Router » et « Internet » clignotent pendant la recherche et son fixes quand tout est fonctionnel. « Link » est clignotant lors d’une association avec un matériel, et fixe pendant le fonctionnement normal.

Une fois que le site de Tado° affiche « Félicitations ! Le Bridge est connecté aux serveurs Tado° », alors nous sommes sur la bonne voie, il ne nous reste plus qu’à synchroniser le matériel !

Installation de la Tête thermostatique Tado°

Comme nous avons choisi la Tête thermostatique au début de l’installation ci-dessus, nous continuons par l’installation de celle-ci.

Pack de têtes thermostatiques Tado°

Il nous faut d’abord synchroniser la tête thermostatique au Internet Bridge, avant même de l’installer physiquement sur la vanne de radiateur.

L’assistant d’installation explique clairement les étapes à suivre. Il est aussi proposé de faire appel à un technicien, mais l’installation d’une tête thermostatique fait partie des opérations plutôt simple, et en tous cas qui ne présente pas de risque pendant l’installation.

Nous devons d’abord saisir dans l’interface le numéro de série de la tête thermostatique et un code d’identification, qui permettent de s’assurer à l’étape suivante qu’il n’y a aucune erreur sur l’appareil qui est installé.

Tado° : assistant d'installation des têtes thermostatiques

Nous enlevons donc le support de la tête thermostatique, la languette qui bloque le fonctionnement des piles, et nous appuyons sur le bouton « pairing ».

Synchronisation des têtes thermostatiques Tado°

L’étape suivante consiste à mettre en place le support sur la vanne du radiateur, en enlevant la tête qui y est déjà installée. Tado° offre des instructions détaillées sur la marche à suivre pour démonter la tête thermostatique déjà en place, ce lien étant fourni sur l’assistant pendant la mise en place.

Là, comme il s’agit d’une tête thermostatique neuve, il nous a suffit d’enlever la languette des piles, mais pour information, le clapet métallique donne l’accès aux piles.

Tête thermostatique Tado° : emplacement des piles

Pour permettre à la tête thermostatique d’être utilisée sur plusieurs types de têtes, la tête thermostatique Tado° est fournie avec des adaptateurs, ceux que nous retrouvons d’ailleurs classiquement dans les produits de ce genre :

Adaptateurs fournis avec la tête thermostatique Tado°

Sur le support relié au chauffage, un repère « TOP » permet de choisir où l’écran LED de la tête thermostatique sera positionné une fois que la tête se placée et enclenchée. Vous pouvez donc orienter le support de manière à ce qu’il soit lisible, et facile d’accès, donc selon les installations, ça sera plutôt vers le haut ou sur le côté. Une idée très pratique qui permet de s’adapter à beaucoup de cas.

Tado : choix du positionnement de l'écran

Après ceci, l’assistant d’installation nous demande de placer la tête thermostatique sur son support, et la tête procède alors à l’étalonnage. Comme pour les autres étapes, l’état de la synchronisation est directement remonté sur le compte Tado°.

Étalonnage OK pour la tête thermostatique

Il nous reste à préciser la salle où se trouve l’appareil. Comme il s’agit d’une « Maison » que nous venons de créer dans le système, nous devons créer cette première zone. Pour les équipements suivants, le choix sera donné entre une zone existante et une nouvelle zone.

Interface web de Tado° : créer une salle

Et voilà, nous en avons terminé pour cet ajout. Nous évoquerons l’utilisation depuis les applications dans la section suivante.

Au niveau matériel, il nous suffit de tourner la tête thermostatique pour la contrôler. Son écran affiche la température en cours (où celle que vous êtes en train de choisir, pendant un réglage). En haut, des icônes rétro-éclairées indiquent différents modes de fonctionnement (manuel, automatique…). La grille de LEDs qui affichent la température est aussi l’endroit où s’affichent les symboles indiquant la synchronisation de la tête thermostatique au système.

Vue de l'écran LED de la tête thermostatique Tado°

Installation du Thermostat mural de Tado°

Pack Thermostat intelligent de Tado°

Comme nous avons déjà détaillé le fonctionnement et l’installation du Tado° Internet Bridge ci-dessus, nous ne le détaillerons pas à nouveau. Mais en cas d’une première installation ne comportant qu’un thermostat et qu’un Internet Bridge, l’installation de l’Internet Bridge se fait juste avant de connecter le Thermostat au compte.

L’installation du thermostat mural de Tado° est un peu différente. Elle se fait en trois étapes :

  • Sélection de la configuration actuelle parmi une très grande base de données (plus de 14000 chaudières de différentes marques et modèles)
  • Enregistrement de l’appareil Tado° sur le compte
  • Et l’installation du matériel

Étapes d'installation du thermostat intelligent Tado°

Notez que pour la troisième étape, il est possible d’effectuer l’installation soi-même (et Tado° indique donc des instructions de montage), mais il est également possible de faire appel à un professionnel. Le cas échéant, Tado° vous met directement en contact avec un installateur capable de vous aider.

Dans tous les cas, la première étape est importante : elle permet de sélectionner le chauffage pour confirmer sa compatibilité avec Tado° (et si l’extension est nécessaire), paramétrer le thermostat en fonction de cela, et produire le guide d’installation correspondant.

La première étape consiste donc à choisir le type de chauffage dont vous disposez, parmi les chaudières à thermostat d’ambiance filaire, les chaudières avec programmateur externe ou intégré, les systèmes sans-fil, etc.

Tado : choix du type de chauffage

Et en sélectionnant une des possibilité, l’assistant vous décrit plus précisément le système, ce qui vous permet de vous assurer que ce que vous avez sélectionné correspond bien à votre installation :

Tado° : choix de la chaudière pour l'installation

Une fois le type de chauffage choisi, vous pouvez rechercher le matériel dont vous disposez par constructeur et par marque. La banque de constructeurs et de modèles disponibles est très vaste, et beaucoup disposent d’illustrations.

Tado° : choix du modèle de chauffage et de thermostat

Si vous avez plusieurs éléments, il vous faudra spécifier un par un la marque et le modèle de chacun d’entre eux, avant de valider la configuration.

Tado° : validation de la configuration

Pour certains systèmes de chauffage, il peut y avoir un contrôleur supplémentaire présent. Dans ce cas, l’assistant d’installation demande automatiquement s’il y a un tel contrôleur, et si oui de préciser lequel.

Une fois que la configuration actuelle du chauffage est saisie et validée, trois cas de figure peuvent se présenter.

  • La configuration est OK et le système dispose des instructions d’installation ;
  • La configuration est connue comme n’étant pas fonctionnelle avec le système Tado°, et cela est alors clairement indiqué (une situation qu’il vaut mieux éviter, en vérifiant en amont de votre achat) ;
  • La configuration est inconnue, il est nécessaire d’envoyer cette informations aux ingénieurs de Tado° qui répondront sous 48 heures.

Tado° : le système nécessite une expertise

Dans ce dernier cas, un clic sur le bouton permet d’envoyer la demande aux ingénieurs de Tado°. Pour avoir fait l’expérience nous-même, ils sont très prompts à répondre : le délai maximum indiqué est de 48 heures, mais nous avons eu notre réponse en moins de 24 heures.

Dans le cas où le système est compatible, il ne reste plus qu’à valider avec le bouton pour démarrer l’installation :

Tado° : le système est compatible

Et c’est là que Tado° nous propose d’effectuer l’installation nous-même ou de faire appel à un professionnel. Effectivement, le fait de relier un appareil à sa chaudière n’est pas une manœuvre facile pour tout le monde, et il y a donc cette possibilité.

Tado° : choix de l'installation par soi-même ou un professionnel

Si vous faites faire l’installation par un professionnel, alors les étapes s’arrêtent là, il n’y a plus qu’à attendre le rendez-vous et passer à la section « Utilisation des appareils Tado° » ! Mais en l’occurrence, nous allons regarder de quelle manière nous pouvons nous-même installer et enregistrer le thermostat.

Comme évoqué plus haut, un guide est produit lorsque vous choisissez et enregistrez votre configuration. Ce guide est propre au type d’installation que vous avez demandé, vous recevez donc des instructions précises. Sur la configuration ci-dessous, c’est le thermostat qui gouverne la chaudière, donc le thermostat Tado° vient en complément de celle-ci.

Guide d'installation personnalisé pour le thermostat Tado°

En ouvrant le thermostat, nous voyons qu’il comporte :

  • sur la partie comportant l’écran, un compartiment à piles, et les codes (Serial et Auth Code, cachés sur la photo ci-dessous) permettant l’association du thermostat à un compte Tado°.
  • sur la partie arrière du thermostat, plusieurs borniers : ceux libre de potentiels [NO / NC / COM] (pour les contacteurs, relais de thermostats, etc.), et des borniers pour le remplacement de thermostats analogiques [A / – / +]. La partie arrière dispose également d’une ouverture pour faire passer les fils et d’autres ouvertures pour fixer le thermostat au mur.

Tado° : ouverture du thermostat

Le tournevis fourni est à la bonne taille pour tous les borniers à l’intérieur du thermostat, c’est donc une chose en moins à devoir prévoir.

La partie avec les borniers reste donc accrochée au mur et reliée en filaire au thermostat. Nous ne refermons pas l’ensemble, car nous devons faire une opération sur la partie avec l’écran, après avoir inséré les trois piles requises (et également fournies).

 

Reste à synchroniser le thermostat dans le compte. L’appareil dispose d’un bouton en façade qui permet d’activer son affichage, mais également de faire sa synchronisation et sa réinitialisation (avec des appuis prolongés). Pour la synchronisation, il suffit d’appuyer dessus pendant 8 secondes, jusqu’à ce que le symbole s’affiche (sur le guide il est question d’antenne, nous nous avions un pictogramme de deux maillons de chaîne, mais cela revient au même).

 

Guide de synchronisation du thermostat Tado°

Nous pouvons alors refermer solidement le thermostat contre son support mural, à l’aide de la vis, elle aussi à la taille du tournevis fourni (nous avons un peu triché sur la photo ci-dessous, qui a pour unique but de mettre en valeur la vis en question).

Fermeture du thermostat Tado°

Une fois installé et synchronisé, le thermostat est utilisable. La plupart du temps, il est éteint et représente juste un petit bloc lisse et arrondi. Mais une simple pression sur le boutoon dans le coin en bas à droite permet d’activer son écran à pixels pour visualiser la température actuelle.

Tado° : écrans du thermostat

En appuyant à nouveau sur le bouton, cela affiche le mode actuel de fonctionnement (automatique avec présence à la maison, automatique en considérant qu’il n’y a personne, manuel…), et donne également l’accès à la température de consigne et au réglage. Dans ce cas, il y a deux zones tactiles en bas du thermostat qui s’allument. Elles ne s’allument que selon le contexte, quand elles sont activées et qu’elles permettent d’effectuer un réglage.

Notez que pour certains thermostats compatibles avec cette fonction, le thermostat Tado° peut également gérer l’eau chaude. Le thermostat Tado° est donc en mesure de gérer pour l’appareil-cible (qui est généralement un ballon d’eau chaude) le mode de fonctionnement pour la gestion de l’eau chaude, sa température de consigne, etc. Un robinet s’affiche pour ces écrans là, permettant d’éviter toute ambiguïté sur ce que l’utilisateur est en train de régler.

thermostat Tado° différent modes de fonctionnement

Maintenant que nous avons vu comment installer l’Internet Bridge de Tado°, ainsi qu’une tête thermostatique et un thermostat, voyons comment l’ensemble du système fonctionne au quotidien.

Utilisation des appareils Tado°

Application mobile et application web

Pour les deux cas évoqués ci-dessus, une fois que l’installation est complète, nous avons directement accès à la consultation et au paramétrage des appareils Tado° par le navigateur web. Mais juste à la fin de la configuration, il nous est proposé également d’installer l’application.

Tado : applications smartphone

Le reste de cet article évoquera l’application sur Android, étant donné que les fonctions sont identiques sur les versions navigateur (ordinateur), Apple iOs et Windows Phone. C’est un des rares constructeurs à avoir pensé à une application Windows Phone, c’est assez rare pour être souligné !

Il suffit de suivre l’un des liens proposés par Tado° dans son interface, ou de chercher Tado° sur le market d’applications de votre appareil.

Application Tado° sur Android

Au démarrage de l’application, il nous est demandé de nous identifier à notre compte, mais également de donner un nom à l’appareil. Cela sera utile pour identifier les différents habitants d’une maison, afin de pouvoir indiquer pour chaque appareil s’il est à prendre en compte ou non. Par exemple, il est considéré que les smartphones de chacun sont une bonne indication de la présence ou de l’absence de quelqu’un, mais que si l’application est aussi sur une tablette tactile qui reste à l’intérieur, cet appareil qu’on appellera « Tablette » dans l’application ne sera pas pris en compte pour la désactivation et l’activation des thermostats.

Initialisation de l'application Tado°

Nous parlions fonctions présentes à la fois sur version navigateur et version smartphone, c’est aussi le cas pour l’ajout de nouveaux périphériques Tado° (thermostats ou têtes thermostatiques) dans le système.

Ajout de matériel Tado° sur l'application

Penchons-nous maintenant sur les fonctions propres à l’application : le contrôle et la consultation, et bien sûr, le plus intéressant, le fonctionnement automatique.

Contrôle manuel de Tado°, planification et informations renvoyées par Tado°

Sur l’application en elle-même, nous retrouvons en grand la gestion d’un des appareils Tado°. À gauche, une tête thermostatique, identifiée par son nom. Les autres informations que présentent cet écran sont :

  • La température de consigne (en grand), modifiable à la volée
  • La température et l’humidité mesurées par la tête thermostatique
  • La température extérieure, déduite selon l’emplacement géographique saisi dans le compte
  • Le mode de fonctionnement (pictogramme de la maison à gauche de la consigne)
  • Les personnes qui sont présentes (la zone en bas indiquant une maison et une silhouette. Chaque silhouette apparaît dans la maison si l’appareil correspondant est sur place et avec le GPS activé)

Il est possible de modifier la consigne et le mode de fonctionnement sur cet écran.

Ecrans de fonctionnement de Tado°

En cliquant sur l’icône en haut à gauche de l’écran, nous faisons apparaître un volet, qui récapitule l’état des différents appareils. Chaque appareil est nommé selon ce que nous avons saisi lors de l’ajout, et une icône indique le type de dispositif pour chacun (tête thermostatique pour « Bureau », thermostat mural pour « Chauffage »). Enfin, nous voyons pour chacun la consigne de température et la température mesurée actuelle. Observons au passage que la précision de la tête thermostatique est au degré, tandis que la précision du thermostat mural relié à la chaudière est au dixième de degré.

La couleur du fond de chaque équipements est aussi une indication, elle est directement liée au planning comme nous allons le voir juste après. Typiquement, la couleur orange symbolise les température de consigne élevées, type « confort », et la couleur bleue symbolise les températures de consignes un peu moindres, type « économie ».

Lors de l’initialisation de l’appareil, l’application demande à l’utilisateur s’il souhaite utiliser ce contrôle basé sur sa localisation. L’option restera ensuite activable ou désactivable dans les paramètres.

Le principe du Planning Intelligent est ensuite expliqué.

Fonction de Tado° : fonctionnement automatique selon proximité

Concrètement, le planning intelligent permet de définir deux modes de fonctionnement : Maison (au moins une personne est présente dans la maison) et Absent (personne n’est présent dans la maison).

Sur l’écran « maison », nous pouvons définir des tranches horaires, et les températures qui correspondent.

Planification intelligente Tado° : home

Pour cette étape, j’ai trouvé que le faire directement sur l’interface navigateur via un ordinateur était plus efficace, car elle permettait plus de précision. Le système propose trois manière de définir des tranches horaires :

  • communes pour toutes les journées de la semaine,
  • communes pour les journées de lundi et vendredi, et deux journées réglées de manière indépendantes : le samedi et le dimanche,
  • réglées individuellement pour chacun des jours de la semaine.

Tado° : programmation intelligente

Il y a ensuite le réglage « Absent ». C’est ce réglage qui détecte la position des habitants de la maison selon leur téléphone portable et peut ainsi modifier le chauffage en fonction.

Si le mode « Absent » est activé, le chauffage peut être géré selon trois modes : « Economique », « Confort », ou « Équilibre » qui fait le compromis entre ces deux modes.

Il est aussi possible de choisir de fixer soi-même la température du mode absent. Dans ce cas, au lieu de calculer la température, les thermostats prennent tout simplement les consignes définies manuellement par l’utilisateur.

Application Tado° : configuration du mode Absent

Enfin, parmi les options complémentaires intéressantes de l’application, il y a le démarrage anticipé pour le mode présent. Au lieu de chauffer au début du bloc horaire, les dispositifs Tado° démarrent le chauffage un peu en amont, pour que la température cible soit atteinte dès le début de l’horaire où cette température et souhaitée.

Dans les options propres à l’application, nous trouvons la rubrique « Coûts de chauffage ». Cette rubrique permet de renseigner quelques informations, notamment sur les coûts passés, qui permettent par la suite d’obtenir des informations sur les économies réalisées grâce à la présence des thermostats Tado°.

Fonctions complémentaires du thermostat Tado°

Quelle connectivité pour les thermostats Tado° ?

Une solution comme Tado° est conçue pour être entièrement autonome, et ne nécessiter aucun système complémentaire pour être déployée et pour le fonctionnement au quotidien. Cependant, le fait de pouvoir être connecté à d’autres solutions est un point de plus en plus important des appareils connectés. Cela devient presque un incontournable du cahier des charges pour tout objet connecté. Voyons donc ce que propose la gamme Tado° à ce niveau.

Tado° est compatible avec Apple HomeKit, la norme domotique d’Apple. En l’occurrence, avec un appareil HomeKit, il est possible de donner une commande via l’application Apple Home ou l’assistant Siri, et cela change manuellement la consigne, comme si elle avait été changée physiquement au thermostat. La documentation de Tado° précise qu’une AppleTV de génération 4 est nécessaire pour pouvoir piloter HomeKit depuis l’extérieur.

Tado Apple HomeKit

N.B. : le fonctionnement du HomeKit nécessite un Bridget Internet compatible HomeKit. Il est fourni gratuitement aux personnes qui achètent un kit de démarrage « V3 », sur simple demande (et d’ici quelques temps il devrait être directement intégré à ces kits de démarrage).

Tado° et Amazon Echo

Tado° est également compatible avec Amazon Echo, l’objet connecté d’Amazon basé sur la communication vocale et sur un assistant en intelligent artificielle, Alexa. Pour l’instant, Alexa reconnaît les consignes vocales de l’utilisateur (du style « Alexa, modifie la température du salon à 22 degrés » ou « Alexa, diminue la température de la chambre de deux degrés », et ces commandes sont reconnues et exécutées comme contrôle manuel sur le thermostat. Tado° indique dans sa documentation qu’il est prévu d’ajouter à l’avenir des fonctions supplémentaires.

Tado° et IFTTT

Enfin, la compatibilité qui intéressera sans doute le plus large public, en tous cas parmi les lecteurs de ce blog, c’est la compatibilité avec IFTTT. IFTTT est un système basé sur le cloud qui permet de faire fonctionner ensemble différents appareils (voir notre article IFTTT – Le nuage travaille à votre place).

Concrètement, les déclencheurs d’un Applet IFTTT sont la détection par Tado° du mode « Maison » ou « Absent » (selon le positionnement des utilisateurs, basé sur la localisation de leur smartphone), et les actions disponibles sont le démarrage et l’arrêt du chauffage, et le retour au pilotage selon la programmation pré-établie. Le contrôle de la ventilation dispose d’une palette d’actions encore plus grande.

Tado° propose lui-même une gamme d’applets prêts à l’emploi, qui donne une bonne idée de tout ce qu’il est possible de faire.

Applets de Tado°

 

Comme nous l’avions vu dans un article précédent, IFTTT peut aussi être utilisé avec différentes box domotiques. Donc, le fait que Tado° soit compatible avec IFTTT permet d’utiliser cet intermédiaire pour l’intégrer dans un système domotique plus large. Et donc utiliser l’information de géolocalisation, allumer ou éteindre manuellement le chauffage, etc.

Conclusion

Le test de cet équipement nous prouve que IFTTT est une solution très fonctionnelle et cohérente. Simple à mettre en place, elle conviendra très bien aux personnes voulant automatiser leur chauffage. L’idée de prendre en compte la présence des utilisateurs est une très bonne idée et bien mise en œuvre, et même si elle a ses propres contraintes (chaque membre du foyer doit avoir un téléphone portable et la géolocalisation activée…), elle répond à un des besoins principaux d’une solution de maison connectée : une fois mise en place, une solution doit être la plus transparente possible pour l’utilisateur, et fonctionner intelligemment sans avoir à solliciter l’utilisateur ou à attendre une action. De ce côté-là, le système est très bien pensée. Et il reste néanmoins suffisamment ouvert aux imprévus en donnant une possibilité d’accès aux consignes de température à tout moment, soit via l’appli, soit physiquement sur le matériel.

Il nous faut absolument souligner la facilité d’installation et de guidage de ce système. Les écrans d’installation parlent d’eux-mêmes, tout est fait pour guider l’utilisateur et lui faciliter l’opération. La base de données des chaudières et thermostats est impressionnante, et nous devons notamment féliciter la disponibilité et la réactivité du support Tado° : en effet, ils ont très vite répondu à nos demandes techniques et ils nous ont permis de poursuivre nos tests instantanément. Cela fait donc partie des qualités de cette offre.

Parmi les autres atouts de la solution, elle offre la compatibilité la plus large du marché avec des chaudières, puisqu’elle est compatible avec pas moins de 95% des chaudières, qu’il s’agisse d’interfaces relais, analogiques ou digitales. Là où d’autres thermostats connectés ne pilotent une chaudière que par le biais d’un relais ,par exemple. De plus, la solution Tado° bénéficie de la meilleure note au classement européen ErP sur les économies d’énergie (elle est dans la classe VIII qui est la meilleure classe), ce qui est un gage supplémentaire de confiance.

Classe Européenne ErP de la solution Tado

Enfin, à qui s’adresse ce thermostat ? Nous le conseillerons plutôt aux personnes ne disposant pas encore d’un système domotique évolué (eedomus, Jeedom, Vera…), car il existe déjà des solutions de thermostats et têtes thermostatiques en Z-Wave qui s’intégreront déjà bien à leur système. Cependant, eedomus et Jeedom travaillent actuellement chacun sur une intégration du produit dans leur solution, donc Tado° pourrait tout à fait s’ajouter à un de ces deux systèmes, pour bénéficier de toute la domotique présente, et apporter en plus les qualités propres à la solution.

Dans tous les cas, pour des personnes n’ayant pas de système domotique, ou même juste un système simple basé sur un contrôleur et des prises, les kits proposés par Tado° seront tout à fait les bienvenus. C’est le genre d’offre qui fait tout ce qu’il faut pour être simple et agréable d’utilisation. Et quand la première expérience de quelqu’un avec des objets connectés est agréable et avec le moins de complications possibles, c’est probablement l’une des meilleures façons de donner envie à quelqu’un de connecter davantage d’éléments de sa maison. Et dans un tel cas, le système Tado° pourra être conservé, en bénéficiant de sa connectivité avec des systèmes comme HomeKit, Alexa ou IFTTT.

Une toute dernière information très intéressante pour ceux qui hésiteraient à se lancer comme pour ceux qui sont déjà convaincus : tado° propose une offre « Économisez ou remboursé » sur les différents produits de la gamme. C’est une promesse de la part de Tado° que la solution vous aidera à réaliser des économies d’énergie. Après avoir essayé votre appareil tado° pendant 6 mois au minimum (et dans un délai de 12 mois après l’achat), si vous constatez que vous n’avez effectué aucune économie, il vous suffit de faire une demande sur le support de Tado° et l’appareil sera repris et remboursé (il est nécessaire que le produit et emballage soit complets et en bon état). Une offre plutôt avantageuse, et qui ajoute une confiance supplémentaire dans le système (quand le constructeur lui-même se porte garant du bon fonctionnement, c’est plutôt rassurant !). L’offre et les produits sont à découvrir plus en détail dans les pages des produits sur Planète Domotique :

Planète Domotique : tête thermostatique Tado°

Planète Domotique : thermostats Tado°

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Utilisation du RFPlayer sur Domoticz

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Quelques mois après sa sortie, le RFPlayer est déjà compatible avec certaines solutions domotiques. Il y a une quinzaine de jours, un plugin pour Domoticz a été créé et mis en ligne (en version de test) pour améliorer son fonctionnement et permettre aux utilisateurs de Domoticz de bénéficier des multiples fonctions apportées par cette clé domotique émetteur / récepteur multiprotocoles.

Le plugin est en version beta mais il est déjà bien fonctionnel, et surtout il est important que des utilisateurs de Domoticz et RFPlayer l’utilisent pour lui permettre d’être amélioré. N’hésitez donc pas 😉

Plugin RFPlayer sous Domoticz

Dans cet article, nous allons d’abord aborder le fonctionnement simple du RFPlayer sous Domoticz, puis la méthode d’installation du plugin et ce qu’il apporte. Ainsi, quel que soit votre niveau technique, vous pourrez trouver la solution qui s’accorde le mieux à vos possibilités.

Fonctionnement natif du RFPlayer sous Domoticz

Le RFPlayer fonctionne sous la version stable de Domoticz. Une partie des fonctions n’y est pas disponible, mais c’est une manière simple de l’utiliser pour ceux qui ne souhaitent pas installer de version beta et qui n’ont besoin que des fonctions d’émission et réception sommaire.

Pour ajouter le RFPlayer, nous allons dans l’onglet « Matériel » de Domoticz.

Domoticz et RFPlayer : ajout de nouveau matériel

Nous configurons le RFPlayer en ajoutant un matériel de type « ZiBlue RFPlayer USB« .

Pour le port série, celui situé ci-dessous a été automatiquement attribué au RFPlayer (/dev/ttyUSB0 ci-dessous). Notez qu’il est possible de donner un nom persistant au port du RFPlayer, voir la dernière section de l’article pour la marche à suivre.

Domoticz et RFPlayer : configuration initiale

C’est tout ce qui est nécessaire pour utiliser les fonctions basiques du RFPlayer sous Domoticz !

Ajouter différents émetteurs (fonction réception du RFPlayer)

Pour continuer, nous allons dans la section « Dispositifs » :

Domoticz et RFPlayer : rubrique Dispositifs

Sur cette fenêtre apparaissent les différents dispositifs liés à Domoticz, et si ce n’est pas une installation fraîche, vous devriez déjà en voir apparaître.

En l’occurence, le RFPlayer fait automatiquement apparaître les différents émetteurs pour lesquels il reçoit des données, par exemple ci-dessous différentes sondes Oregon Scientific.

Domoticz et RFPlayer : émission d'appareils Oregon Scientific

Si nous essayons d’actionner des télécommandes et interrupteurs, ils apparaissent aussi dans cet écran. Ci-dessous, les différentes trames on et off obtenus depuis des émetteurs communiquant en AC (protocole utilisé par les marques Chacon/DI-O, Orno Smart Living, Intertechno…), en X10RF, en ARC (Domia) et en Blyss.

Nous notons que les trames ARC sont vues comme un sous-type « X10 » tandis que les trames Blyss sont vues comme AC. Néanmoins, tout cela est exploitable, car la donnée On ou Off remonte directement quand un de ces émetteurs est actionné.

Domoticz et RFPlayer : émission d'appareils X10, AC Chacon, ARC Domia...

Si nous souhaitons ajouter un des appareils détectés dans l’interface de Domoticz, nous cliquons tout simplement sur la petite icône verte, comme ici pour notre sonde de température/humidité/pression :

Domoticz et RFPlayer : ajout d'un dispositif

Après avoir répété l’opération pour plusieurs dispositifs, nous obtenons une vue cohérente des différents modules :

Domoticz et RFPlayer : plusieurs périphériques émetteurs représentés sur l'interface

Ajouter des récepteurs/actionneur (fonction émission du RFPlayer)

Pour ajouter un actionneur récepteur qui peut être commandé par le RFPlayer, il nous faut créer le dispositif dans Domoticz. Domoticz donne l’ordre d’émettre une trame précise, et en paramétrant le récepteur ou en l’associant, Domoticz est par la suite capable de piloter ce récepteur.

Dans la vue des dispositifs, nous cliquons sur « Ajout manuel ».

Ajout manuel de périphériques - Domoticz et RFPlayer

Nous pouvons ajouter la définition de notre périphérique. Il nous faut indiquer son nom, et un ID.

L’ID peut être sélectionné arbitrairement pour les appareils à association (du moment que ce n’est pas un ID déjà donné à un autre appareil), ou pour les appareils utilisant un code (comme le X10, le ARC), il faut bien respecter le code lettre-chiffre de l’appareil ciblé.

RFPlayer et Domoticz : ajout d'un dispositif

Nous devons aussi ajouter le type d’interrupteur. Ce réglage modifiera la prise en compte de l’appareil dans l’interface et la manière dont on peut le piloter.

RFPlayer et Domoticz : ajout d'un appareil type Dimmer

Nous obtenons donc un dispositif variateur pour piloter une lampe en variation.

Dispositif variateur sur Domoticz via le RFPlayer

Ce que nous venons de voir est donc la prise en charge basique du RFPlayer par Domoticz. Comme vous le voyez, sans manipulation particulière, cela fonctionne. Mais certaines fonctions du RFPlayer sont inaccessibles de cette façon. C’est pourquoi nous allons évoquer le plugin spécifique RFPlayer : comment l’installer et ce qu’il permet de faire.

Installer le plugin RFPlayer sur Domoticz

Un plugin plus complet a été développé par zaraki673 du forum Easydomoticz.com. Il propose une intégration du RFPlayer plus complète, prenant en compte ses différentes fonctions. Cette version est encore en version beta, mais à ce stade il est très utile d’avoir plusieurs personnes qui essaient la solution pour lui permettre d’évoluer rapidement et dans le bon sens ! À terme, l’idée est de pouvoir profiter pleinement des fonctions d’un RFPlayer sous Domoticz.

Cependant, pour pouvoir l’utiliser, il va vous falloir utiliser la version beta de Domoticz, car le système de plugin n’existe que sur cette version beta pour l’instant. Ci-dessous, nous évoquons à plusieurs reprises des commandes à saisir sur le Raspberry où est installé Domoticz. Cela peut être fait soit avec un clavier et un écran reliés au Raspberry, soit avec un logiciel de SSH, tel que PuTTy sous Windows.

Dans tous les cas, ces commandes nécessitent quelques bases techniques, donc si vous n’êtes pas sûr de ce que vous faites, nous vous conseillons d’être prudent, notamment si les tests ont lieu sur un système domotique en fonctionnement, que vous utilisez au quotidien.

Prérequis : installer Python et mettre Domoticz en beta

L’installation du plugin nécessite de passer d’abord l’installation de Domoticz à la toute dernière version Beta, en demandant de vérifier les mise à jour beta, pas uniquement les stables . Pour cela, il vous faut aller dans « Réglages > Paramètres » et sélectionner dans la section « Mise à jour » la distribution « Beta ».

Domoticz : choix du plugin sur Domoticz

Après avoir cliqué sur « Appliquer les paramètres« , nous retournons dans le menu « Réglages » et choisissons cette fois « Vérifier les mises à jour »

Domoticz : vérification des mises à jour

Le Raspberry va alors trouver la mise à jour et procéder à son installation.

Il est aussi nécessaire d’avoir une version fonctionnelle de Python. Si dans Domoticz (rubrique « Log » de la section « Réglages ») vous voyez apparaître l’anomalie suivante :

« PluginSystem: Failed dynamic library load, install the latest libpython 3.x library that is available for your platform. »

Domoticz : erreur de Python

Nous vous conseillons tout d’abord mettre à jour l’ensemble de l’installation avec ces commandes.

apt-get update
apt-get upgrade

Puis de redémarrer Domoticz :

sudo systemctl restart domoticz.service

Retournez dans l’écran « Log » et vérifiez si le message d’erreur évoqué ci-dessus est toujours présent. Si c’est le cas, lancez cette commande dans le terminal :

sudo apt-get install python3-dev

Et redémarrez Domoticz :

sudo systemctl restart domoticz.service

La rubrique « Log » affiche alors le message indiquant que le système de plugin est bien démarré.

Domoticz : python fonctionnel

Installation du plugin RFPlayer sur Domoticz

Dans le système de plugins de Domoticz, chaque plugin doit avoir son propre répertoire.

Il nous faut donc créer un répertoire rfplayer dans plugins et copier le fichier depuis le github du plugin RFPlayer :

mkdir -p domoticz/plugins/rfplayer
curl -L https://raw.githubusercontent.com/sasu-drooz/Domoticz-Rfplayer/master/plugin.py > domoticz/plugins/rfplayer/plugin.py

Nous donnons les permissions nécessaires au fichier qui vient d’être copié :

chmod 755 domoticz/plugins/rfplayer/plugin.py

Puis redémarrer Domoticz :

sudo systemctl restart domoticz.service

Après avoir fait cela, retournons sur l’interface de Domoticz. Et là, dans la création de nouveau matériel, une ligne RFPlayer apparaît ! (Notez la différence avec le plugin présent « de base » qui s’appelle « ZiBlue RFPlayer USB » : cette nuance permet de distinguer les deux).

Si vous optez pour la création d’un plugin de type RFplayer, l’interface suivante apparaît. Outre les classiques « Nom », « Délai d’attente de données » et « Port série » habituels, nous voyons apparaître plusieurs autres options. Et voyons maintenant ce que ce plugin nous permet de faire de plus !

Vue Plugin RFPlayer sous Domoticz

Utilisation du plugin RFPlayer sur Domoticz

Ajoutons donc le plugin, dans un premier temps en ne configurant que le nom et le port série. Après cette création, si vous allez dans la liste des dispositifs, vous serez peut-être surpris parce que vous verrez. En effet, contrairement à ce que nous trouvons dans l’installation par défaut, avec cette installation, les dispositifs détectables par le RFPlayer (sondes, télécommandes, etc.) ne sont pas directement ajoutés à la liste des dispositifs.

La raison est simple, c’est qu’avec le plugin, le mode d’apprentissage automatique est désactivable. Et il est désactivé par défaut. En d’autres termes, si vous voulez ajouter des périphériques de type émetteur (sondes de températures, télécommandes, interrupteurs…), il vous faut mettre le RFPlayer en mode écoute, avec la ligne « Enable Learning Mode ».

Domoticz et RFPlayer : activation du mode écoute

Lorsque vous modifiez une configuration dans un plugin de Domoticz, pour enregistrer vos modifications, pensez bien à cliquer sur « Modifier » en bas du tableau et non « Ajouter ».

En effet, le bouton « Ajouter » ajoutera ce même dispositif à la liste de vos matériels, même s’il a le même nom, le même type et le même port série qu’un matériel déjà existant.

Après avoir enregistré ce paramétrage, si nous nous rendons sur l’écran « Dispositifs », nous voyons bien apparaître les différentes sondes présentes à portée du RFPlayer. Si nous appuyons sur un interrupteur, nous le voyons également apparaître.

Domoticz et RFPlayer : liste des périphériques

Notons que les données de certaines sondes apparaissent sous plusieurs dispositifs (reconnaissable à leur identifiant unique dans la colonne « Nom »). Cela permet de choisir entre plusieurs dispositifs pour les différentes valeurs, ou un dispositifs commun à plusieurs valeurs, etc.

L’ajout sur l’interface est identique à celle de la prise en charge par défaut du matériel sous Domoticz. Vous pouvez vous reporter à la section ci-dessus « Ajouter différents émetteurs (fonction réception du RFPlayer) » pour la méthode.

Domoticz RFPlayer : intégration d'un appareil météo

En ce qui concerne l’ajout manuel de nouveaux appareils (créer un dispositif à associer à un appareil récepteur), ce n’est pas encore fonctionnel sur cette version du plugin.

En revanche, comme vous l’avez probablement vu sur la page de configuration du plugin, celui-ci propose la gestion de la fonction Parrot. Avec cette fonction, le RFPlayer détecte des trames radio émises sur les longueurs d’ondes du RFPlayer, mais dans un protocole que le RFPlayer ne connaît pas et ne sait pas déchiffrer.

Avec la fonction Parrot, le RFPlayer garde une mémoire « phonétique » de ces trames : après avoir appris une trame, il est capable de la reconnaître si elle se présente à nouveau. Il peut également répéter cette trame sur demande.

Pour l’instant, l’utilisation de la fonction Parrot doit se faire en deux temps : il vous faut d’abord enregistrer la trame via Parrot avec l’utilitaire de configuration du RFPlayer (via un ordinateur) en prenant soin de bien noter les codes pseudo X10 des codes radio enregistré via Parrot.

Ensuite, l’utilisation de la fonction Parrot se fait dans la page de configuration : nous choisissons la lettre et le chiffre qui identifient le code Parrot, et nous choisissons de créer l’appareil correspondant :

Fonction Parrot sur le plugin Domoticz pour le RFPlayer

Après avoir paramétré la fonction Parrot dans le menu et sauvegardé en cliquant sur « Modifier », nous pouvons déclencher l’envoi d’un code sur l’appareil réel. Le code Parrot correspondant sera alors ajouté à la liste des dispositifs et pourra être utilisé dans Domoticz.

Contribuer à l’amélioration du plugin RFPlayer sur Domoticz

Comme dit en préambule, ce type de plugin gagne plus vite en qualité avec des utilisateurs, notamment si ceux-ci testent les fonctions qui les intéressent et font des retours au créateur du plugin.

Nous vous présentons ci-dessous quelques liens lier au plugin pour y contribuer.

Outre le fait de vous permettre de récupérer la dernière version du plugin RFPlayer, ce projet Github vous permet de déposer des remarques. Si vous disposez d’un compte Github, vous pouvez proposer des améliorations, signaler des anomalies, ou même contribuer au projet.

Un sujet ouvert par le créateur du plugin, c’est ici qu’il y a le plus de discussion et d’échanges autour du plugin. Ainsi, si vous avez une question sur l’utilisation d’une fonction en particulier, ou toute autre remarque, vous pouvez directement l’indiquer à cet endroit.

C’est aussi un sujet, mais cette fois sur le forum officiel du fabriquant du RFPlayer. Un autre endroit où vous pouvez échanger avec des utilisateurs de cette solution.

Conclusion

Comme vous l’avez constaté dans cet article, le plugin est encore en version beta et il reste des fonctions à lui ajouter. Cependant, c’est un début déjà très prometteur et nous ne pouvons que vous conseiller de l’essayer pour faire vos remarques au créateur et permettre ainsi que le plugin soit plus complet le plus rapidement possible. L’avantage de ce plugin est qu’il est amené à beaucoup évoluer, donc à terme, ça sera la meilleure manière d’utiliser un RFPlayer sur Domoticz.

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Donner une adresse persistante à un périphérique sur Domoticz et Raspberry Pi

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Le principe du nom persistant sur un appareil Linux (comme un Raspberry Pi faisant tourner Domoticz) est de permettre une redirection systématique d’un même matériel sur le même emplacement.

En effet, lors de son démarrage, il est possible de Linux attribue des noms différents aux ports USB. Ce qui fait que si vous êtes amené à redémarrer votre Domoticz, il est possible que la configuration ne fonctionne pas directement. En principe, s’il n’y a qu’un seul appareil relié à votre Rapsberry Pi, il n’y a aucun risque, mais s’il y a plusieurs appareils, des hub USB, il est possible que le problème se présente.

Par l’exemple du RFPlayer, nous allons voir ci-dessous comment faire en sorte que son adresse affichée sur Domoticz soit un nom de type ttyUSBRFP plutôt que ttyUSB0, ttyUSB1, etc. La même méthode est utilisable pour toute clé de communication utilisable sous Domoticz : Dongle Z-Wave, dongle EnOcean, RFXCom…

Nous allons donc créer une règle qui cherche le RFPlayer parmi les ports USB, et lui attribue un nom de port USB de notre choix. Pour cela nous utiliserons la fonction des symlink de linux (« liens symboliques », donc une adresse A virtuelle qui mène vers une adresse B réelle).

Il faut accéder au Raspberry Pi en ligne de commande. Deux solutions : soit brancher un clavier et un écran au Raspberry Pi (attention, le clavier sera en QWERTY par défaut), soit se connecter au Raspberry Pi à distance, en SSH, en utilisant un utilitaire dédié (comme Putty sous Windows). Nous utilisons Putty et nous nous connectons à l’adresse IP du Raspberry Pi.

L’identifiant par défaut est pi et le mot de passe par défaut est raspberry (donc, il faut taper rqspberry en Qwerty)

Connexion au Raspberry Pi avec Putty

En ligne de commande, nous nous déplaçons jusque dans le registre des règles :

cd /etc/udev/rules.d

Nous créons un nouveau fichier de règles (ou nous l’ouvrons, s’il existe) pour les ports USB et série :

sudo vi 99-usb-serial.rules

sudo vi signifie que nous démarrons en mode root (avec toutes les permissions) un éditeur de texte (vi) pour ouvrir le fichier indiqué dans la ligne.

Dans ce fichier, nous ajoutons la ligne suivante :

SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_MODEL}=="RFPLAYER", SYMLINK+="ttyUSBRFP"

Petit décodage : nous indiquons dans quel sous-système est le périphérique (tty et USB), et ensuite nous indiquons une donnée qui permet de le reconnaître (ENV{ID_MODEL}=="RFPLAYER"). Et enfin, nous indiquons le SYMLINK, le nom sous lequel l’appareil sera vu par le système. Nous choisissons ttyUSBRFP, voir l’explication ci-dessous.

Saisissez la commande :w pour enregistrer vos modifications et :q! pour quitter l’éditeur de texte vi.

Modification des règles de réécriture dans vi

L’éditeur vi peut être assez compliqué à prendre en main pour les non initiés, car il est différent des éditeurs de textes dont vous avez probablement l’habitude. Nous vous recommandons de faire juste un clic droit pour copier la commande ci-dessus, de faire « Echap » pour passer en mode commande, et juste saisir la commande :w puis :q!, respectivement pour enregistrer les modifications (w comme write) puis fermer l’éditeur (q comme quit).

Pour que Domoticz fasse apparaître l’alias parmi les propositions, il faut qu’il soit de la forme ttyUSB*, ttyAMA*, tty S* ou tty.usbserial*. Donc nous reprenons ttyUSB en ajoutant un nom reconnaissable : ttyUSBRFP. Si vous avez d’autres matériels, vous pouvez leur attribuer d’autres noms (ou des chiffres de votre choix, en indiquant un chiffre élevé (car les chiffres peu élevés sont pris par de vrais périphériquesà. Pour ajouter ces autres matériels, il vous faudra modifier le ID_MODEL qui permet de différencier chaque appareil. Voir à la fin de l’article la manière de récupérer ces informations.

Après avoir éventuellement ajouté vos autres règles de réécriture, il vous faut redémarrer le système pour que la modification soit prise en compte (soit avec la commande sudo reboot, soit avec la fonction « Redémarrer » de Domoticz). Vous pouvez ensuite vérifier la bonne prise en compte de la redirection en tapant la commande suivante qui permet de lister les connexions au Raspberry :

ls -l /dev/tty*

Ou pour ne lister que les connexions en USB :

ls -l /dev/ttyUSB*

Avec cette commande, vous aurez le listing des connexions existantes :

Domoticz : redirections symlink

Nous voyons bien ici le nom attribué ttyUSB0, et le nom persistant qui redirige vers la connexion : ttyUSBRFP -> ttyUSB0.

Il ne nous reste plus qu’à aller dans la configuration du RFPlayer dans Domoticz et sélectionner le nom persistant que nous avons choisi (ttyUSBRFP).

En utilisant le type par défaut de Domoticz :

Choix du port série du RFPlayer (avec symlink)

Ou en utilisant le plugin RFPlayer pour Domoticz :

Choix du port série du RFPlayer (avec symlink et plugin)

Dorénavant, nous pouvons ajouter différents matériels en USB au Raspberry, le RFPlayer sera toujours adressé sur ce port /dev/ttyUSBRFP en plus de son port réel.

Méthode pour récupérer l’identifiant propre à chaque matériel

Comme évoqué ci-dessus, vous pouvez indiquer autant de règles de réécriture que vous avez besoin. Cependant, vous aurez besoin d’informations pour chacun des périphériques à ajouter. Nous avons reconnu le RFPlayer par le critère (ENV{ID_MODEL}=="RFPLAYER"), il nous faut un critère équivalent pour les autres appareils.

Avant de continuer, quelques éléments supplémentaires sur les ports reconnus par Domoticz :

  • Les adresses de forme /dev/ttyACM*/ sont les ports de type « abstract control model » et correspondent généralement à des périphériques reliés au Raspberry Pi en USB. S’ils apparaissent sous la forme ttyACM plutôt que ttyUSB, c’est lié au firmware propre au dongle USB. Par exemple certaines clés Z-Wave apparaissent sous cette forme.
  • Les adresses de forme /dev/ttyAMA*/ sont les ports permettant de communiquer avec les ports GPIO du Raspberry Pi. Typiquement, si vous avez une extension RaZberry de communication Z-Wave, c’est sous une adresse de ce type qu’elle sera identifiée. Notez qu’il n’est généralement pas nécessaire de faire une redirection symlink dans ce cas de figure, il est assez rare qu’une RaZberry soit changée de place après son installation.
  • Les adresses de la forme /dev/tty.usbserial*/ et /dev/tty S*/ sont destinées aux adaptateurs USB – port série et aux ports série réels. Je n’ai pas rencontré de passerelle de communication correspondant à cette configuration dans ce que j’ai essayé, mais sachez qu’ils existent et sont vus dans Domoticz si vous avez des matériels correspondant à cette

Vous pouvez obtenir ces informations avec la commande suivante, qui affichera les informations nécessaires. Pensez à modifier le tty*** par le port sur lequel l’appareil à reconnaître est branché, et notez qu’il faut bien utiliser le port réel utilisé par l’appareil.

sudo udevadm info --query=all --name=tty***

Par exemple, pour une clé Z-Wave de Sigma Design, l’adresse est ttyACM0. Nous envoyons donc la commande :

sudo udevadm info --query=all --name=ttyACM0

Sur l’écran d’information, nous avons différentes caractéristiques de cet appareil.

Identification de la clé Sigma Designs dans Domoticz

Nous pouvons faire la vérification sur ID_MODEL (qui est 0200 pour cet appareil), ou pour ID_VENDOR (qui est 0658 comme montré ci-dessus)

La ligne que nous ajouterons dans le fichier 99-usb-serial.rules comme expliqué plus haut est donc :

SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_VENDOR}=="0658", SYMLINK+="ttyACMZWave"

Vous l’aurez compris, les paramètres présentés sur l’écran de description d’un appareil sont tous exploitables pour l’identifier. Bien sûr, nous n’utiliserons pas un critère de type « ID_TYPE=generic » car ce critère est très probablement partagé par de nombreux appareils, mais ID_MODEL et ID_VENDOR sont généralement suffisant pour reconnaître à coup sûr un périphérique. Nous pourrions même envisager de mettre plusieurs fois le même appareil sur un seul Raspberry et le différencier avec son numéro de série propre, ID_SERIAL !

Pour conclure, voici ci-dessous un écran avec des adresses persistantes utilisant ces critères :

Notre fichier 99-usb-serial.rules est comme ceci :

SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_MODEL}=="RFPLAYER", SYMLINK+="ttyUSBRFP"
SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_MODEL}=="RFXtrx433", SYMLINK+="ttyUSBRFXCOM"
SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_VENDOR}=="0658", SYMLINK+="ttyACMZWave"

En utilisant la commande ls -l /dev/tty* évoquée plus haut, nous listons les différentes connexions, et les trois appareils réécrits apparaissent sous la forme demandée : ACMZWave, USBRFP et USBRFXCOM !

Exemple de trois redirections Symlink sur le Raspberry Pi

Ainsi, les ports d’origine comme les ports réécrits apparaissent sous Domoticz :

Choix d'un port Symlink sous Domoticz

Nous espérons que ce tutoriel aura pu vous aider à affiner votre installation comme vous le souhaitez. La partie la plus compliquée est sans doute la prise en main de vi, mais en cherchant « vi linux » ou « éditeur vi » sur Internet, vous trouverez des ressources pour vous aider.

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Utilisez tout l’espace disponible sur votre carte SD avec le Raspberry Pi

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Beaucoup d’images de cartes SD fournies par les développeurs de solutions diverses (système d’exploitation, système domotique), proposent une image de taille inférieure à ce qui est disponible sur la carte. Si cela permet à leurs images d’être facilement installée sur des cartes SD de dimensions différentes, il y a l’inconvénient de perdre de la mémoire.

Par exemple, si l’image est installée sur une partition de 2 Go (dont quelques mégaoctets pour une partition « boot » réservée au démarrage), et que la carte SD fait en réalité 8 Go, ça fait près de 6 Go inexploités. Sachant qu’avec les différentes conversions, une carte SD indiquée 8 Go fait en taille réelle quelque chose comme 7,4 Go, il y a tout de même une partie conséquente de l’espace qui n’est pas exploitée.

Utilisez tout l'espace disponible sur votre carte SD avec le Raspberry Pi

Généralement, ça ne pose pas de problème… Jusqu’à ce l’utilisateur ait besoin de cet espace pour installer une mise à jour ou un plugin. C’est à ce moment là que ça peut coincer, quand nous sommes surpris par un texte « Plus assez d’espace pour l’installation » alors que l’installation du système pèse moins de 2 Go !

Heureusement, les distributions dédiées au Rapsberry Pi intègrent un système qui permet de redimensionner la partition principale pour qu’elle prenne toute la place disponible sur la carte. Dans cet article, nous allons tout d’abord voir comment vérifier si le problème est présent

Vérifier l’espace disponible sur votre carte SD

Il y a deux manières pour vérifier s’il y a de la mémoire non attribuée sur votre carte SD : via un ordinateur muni d’un port carte SD, ou directement sur le Raspberry.

Avec un ordinateur disposant d’un port carte SD (exemple sous Windows)

La méthode sur ordinateur consiste à éteindre le Raspberry Pi et mettre la carte dans un port carte SD de l’ordinateur (qui peut être intégré)

Sous Windows 10, cherchez dans le menu démarrer l’utilitaire « Gestion des disques« .

Gestion des disques sous Windows 10

Cet utilitaire démarre et va afficher tous les disques durs reliés au système, mais également tous les disques amovibles de style clé USB ou carte SD.

Espace non alloué sur une carte SD

Comme vous pouvez le constater, sur 7,42 Go utilisables, il y a 6,15 Go qui ne sont pas alloués.

Sur un Raspberry Pi en ligne de commande

L’autre méthode pour faire cette vérification est de vous connecter au Raspberry Pi en ligne de commande, via PuTTy par exemple, ou en vous connectant à votre Raspberry Pi avec un clavier et un écran (pour plus de détails voir notre article sur les adresses persistantes). Cette méthode est à privilégier si votre système est en cours d’exécution sur votre Raspberry Pi et que vous voulez l’interrompre le moins longtemps possible.

La commande suivante permet de vérifier quelle est la mémoire utilisée sur votre Raspberry Pi :

df -h

Espace disque indisponible sur une carte SD

Nous retrouvons la même information (encadrée en rouge ci-dessous) : le système de fichiers n’a un espace alloué que de 1,2 Go.

Il nous faut donc remédier à ce problème pour utiliser tout le potentiel de la carte SD.

Récupérer l’espace disponible sur votre carte SD

La commande suivante donne accès à l’utilitaire de configuration du Raspberry Pi :

sudo raspi-config

Dans l’utilitaire qui s’ouvre, descendez jusqu’à « Advanced Options » et validez avec Entrée.

Configuration avancée du Raspberry Pi

Choisissez alors la première option « Expand Filesystem » et appuyez sur entrée.

Raspberry Pi : option "expand"

L’utilitaire analyse le contenu de la carte et modifie la partition. Il affiche alors un message indiquant si cela a correctement été effectué :

Raspberry Config : validation

Reste alors à redémarrer pour que la modification soit prise en compte, ce que l’utilitaire nous propose, et que nous pouvons accepter en choisissant <Yes>.

Raspberry Config : redémarrage

Comme le Raspberry s’éteint, la connexion à Putty est interrompue. Pour vérifier que tout s’est bien passé, il nous reste à ouvrir une nouvelle session et à lancer la commande df -h.

Espace raspberry après redimensionnement

Dorénavant, nous avons bien 7,3 Go utilisables par le système, soit toute la capacité restante sur notre carte SD de 8 Go (comme évoqué en début d’article, la capacité indiquée sur un système de stockage est toujours supérieure à la place réellement utilisable).

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Utilisation du contrôleur RGBW de Qubino sur l’eedomus

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Nous vous avions déjà présenté il y a quelque temps le contrôleur RGBW Z-Wave de Qubino. Un micromodule compact ayant la capacité de commander 4 charges basse tension en variation d’intensité. Cela en fait un appareil idéal pour commande des bandeaux de LEDs multicolores, les fameux bandeaux de LEDs RGBW.

Le contrôleur RGBW de Qubino ajoute des couleurs à votre domotique

La mise à jour de l’eedomus d’avril 2017 a ajouté à la box la possibilité de contrôler ce bandeau de LED RGBW, comme vous avez pu le lire dans l’article correspondant. Nous allons donc aujourd’hui tester

Installation du contrôleur RGBW de Qubino sur l’eedomus

Le branchement du contrôleur RGBW nécessite un peu d’observation de votre bandeau de LED, et de bien suivre les instructions. En cas de doute, nous vous invitons à consulter la section « Installation du contrôleur RGBW de Qubino sur un bandeau de LED » de l’article évoqué en introduction. Tout y est détaillé, du repérage des différents câbles du bandeau de LED au raccordement au module, y compris l’alimentation du module.

Schéma de branchement du contrôleur RGBW de Qubino

Vous pouvez aussi consulter cette vidéo expliquant brièvement l’installation :

Une fois les branchements prêts, il nous suffit de mettre l’eedomus en mode inclusion et de le mettre sous tension. Ce module dispose de l’auto-inclusion, c’est à dire que s’il n’appartient à aucun réseau Z-Wave, il se met en mode inclusion dès qu’il est alimenté. Un premier clignotement en blanc du bandeau de LED RGBW relié au module nous indique qu’il est bien sous tension, et la LED se met à clignoter en vert.

Couleur de la LED « S » du module Signification
Clignotement rouge/vert en alternance Le module n’est pas inclus dans un réseau Z-Wave et n’est donc pas enregistré sur un contrôleur Z-Wave
Vert fixe Le module est bien inclus dans un réseau Z-Wave
Vert clignotant (1 fois par seconde) le module est en attente d’inclusion ou d’exclusion. Il est à l’écoute de l’ordre d’inclusion ou d’exclusion d’un contrôleur Z-Wave pour exécuter cet ordre.

Si l’eedomus est bien en mode inclusion, l’inclusion sera donc faite directement dès que le module est sous tension. Et le module apparaît donc sur l’interface de l’eedomus, correctement pris en compte et prêt à être utilisé !

Au cas où l’auto inclusion n’est pas possible et que le module n’est pas en attente d’inclusion (la LED clignote donc en vert/rouge) il suffit d’appuyer 3 fois en moins d’une seconde sur le bouton S pour mettre le module en attente d’inclusion.

Module RGBW sous l'eedomus

Cette première étape ne nécessitant pas davantage d’explications, passons tout de suite à l’utilisation du contrôleur RGBW sur l’eedomus.

Pilotage du contrôleur RGBW de Qubino sur l’eedomus

Après avoir nommé notre module et lui avoir attribué une pièce (autre que « Eclairage » qui est ajouté par défaut), nous le retrouvons sur l’interface de l’eedomus. Et là, nous avons deux dispositifs pour piloter le contrôleur et donc affecter le bandeau de LED RGBW qui est branché en sortie.

Vue du module RGBW dans l'eedomus

Vous l’aurez compris, nous pouvons contrôler la couleur du bandeau de LED, mais aussi son intensité lumineuse. En effet, le dispositif de droite (qui a pris le nom du contrôleur choisi lors de l’ajout du module) n’est pas un simple on/off, il propose des valeurs de variation.

Mais ce qui nous intéresse, c’est bien sûr de piloter les couleurs. Et là, effectivement, nous pouvons le faire facilement grâce à une palette de couleurs prédéfinies, allant du jaune au bleu, en passant par les différents blancs possibles, et bien sûr le vert Pomme, la couleur signature de l’eedomus.

Pilotage du module RGBW dans l'eedomus

Il y a même une macro arc-en-ciel, au nom assez explicite, qui fait une démonstration de toutes les couleurs. Si vous allez dans la programmation de cette macro, vous verrez qu’elle appelle chacune des couleurs l’une après l’autre pendant 20 secondes, puis qu’elle se répète.

Macro arc-en-ciel sur le module RGBW

Vous pouvez bien sûr accélérer le changement de couleur en diminuant le temps d’attente, mais il vaut mieux éviter de mettre un temps trop bas, car sinon cela peut saturer les communications Z-Wave, voire ne pas être pris en compte. Ne descendez pas en-dessous de 5 secondes par couleur !

En allant dans l’onglet « Valeurs » du périphérique, nous pouvons voir de quelle manière les couleurs sont calculées. Nous pouvons même cacher certaines de ces valeurs si nous n’en avons pas besoin.

Valeurs des couleurs pour le module RGBW de l'eedomus

C’est une série de quatre chiffres de 0 à 100 séparées par les virgules, et en observant bien, chacune de ces valeurs correspond à un pourcentage de variation pour chacun de ces canaux. Dans l’ordre : [Rouge, Vert, Bleu, Blanc]. Ainsi, le « Rouge » est 100% du canal rouge et 0% des autres couleurs. Le « Cyan » est 0% de rouge, 100% de vert et 100% de bleu.

Et là, vous vous dites peut-être qu’il va falloir passer par des calculs, par du tâtonnement ou par un logiciel de graphisme pour savoir quelles valeurs de pourcentage saisir dans la colonne valeur brute ? Il n’en est rien, Connected Object a tout prévu pour faciliter l’ajout des couleurs personnalisées !

Il nous suffit de cliquer sur la valeur d’une ligne existante, ou de créer une nouvelle ligne avec le bouton « Ajouter », et de cliquer sur le bouton « Couleurs ».

Bouton couleurs sur valeurs RGBW

Une fenêtre s’ouvre alors en pop-up, elle permet de sélectionner la couleur, qui est automatiquement traduite en pourcentages :

Choix de couleur dans l'eedomus

Et en cliquant sur « Utiliser », elle est ajoutée à la liste des valeurs, dans le champ adéquat. Ne soyez pas étonné si la valeur que vous venez d’ajouter se retrouve ensuite plus haut dans la liste des valeurs : les valeurs sont triées par ordre croissant, donc selon le canal rouge de 0 à 100, puis selon le canal vert de 0 à 100, et ainsi de suite.

Choix de couleur dans l'eedomus : apparition d'une couleur dans la liste

Après enregistrement, la valeur est associée au dispositif, et vous pouvez donc la sélectionner pour modifier la couleur du bandeau de LED !

Utilisation des scènes intégrées au contrôleur RGBW de Qubino sur l’eedomus

Le contrôleur RGBW de Qubino dispose également de plusieurs modes de configuration directement intégrés. En effet, il y a différents modes de variation de couleur qui permettent au bandeau de LED d’alterner entre plusieurs couleurs. Dans ces modes, nul besoin d’envoyer une instruction Z-Wave pour chacune des couleurs, ces programmations étant directement intégrées dans le dispositif.

Il y a deux paramètres qui permettent de sélectionner la scène intégrée : le paramètre 3 permet de choisir le mode de scène utilisée parmi 5 possibilités et le paramètre 4 permet de choisir la durée de la scène (durée avant répétition).

Pour lancer l’un ou l’autre de ces paramètres, il nous faut aller dans la configuration du périphérique sur l’eedomus et aller dans l’onglet « Paramétrage Z-Wave ».

Là, nous sélectionnons « Classe de commande : COMMAND_CLASS_CONFIGURATION » et « Nom de commande : CONFIGURATION_SET ». En numéro du paramètre, nous choisissons 3 ou 4 selon que nous voulions modifier le mode d’utilisation ou la durée. La taille du paramètre est 1 dans les deux cas. Quant à la valeur à indiquer dans « Valeur 1 », nous allons voir de quoi il s’agit immédiatement.

Configuration du module RGBW

Les valeurs pour le paramètre 3, choix du mode de scène, sont les suivantes :

  • 1 : mode « Ocean » (océan) – un mode qui varie entre plusieurs teintes de bleus clairs et foncés, donnant un effet aquatique
  • 2 : mode « Lightning » (éclair) – un clignotement blanc régulier correspondant à un éclair
  • 3 : mode « Rainbow » (arc-en-ciel) – alternance entre toutes les couleurs dont dispose le bandeau de LED
  • 4 : mode « Snow » (neige) – Couleurs claires, proches du blanc, avec quelques teintes de bleu s’affichant régulièrement pour donner une idée de mouvement, idéal pour une décoration en hiver
  • 5 : mode « Sun » (soleil) – Une « respiration » chaude des LEDs en utilisant le canal rouge (allumages et extinctions progressifs et réguliers)

Voici à quoi ressemblent ces scènes, en vidéo :

Le paramètre 4, comme nous l’avons vu, gère la durée de chacun des modes. Par défaut, elle est de trois secondes, ce qui est optimal avec chacun des modes, mais vous pourriez vouloir ralentir le mode (techniquement vous pouvez aussi l’accélérer en mettant une ou deux secondes, mais cette durée est assez courte et ne permet pas forcément de bien voir le mode).

Voici les durées possibles. les valeurs positives correspondent à des secondes et les valeurs négatives correspondent aux minutes.

Valeur 1 3 10 127 128 137 157 255
Durée 1 seconde 3 secondes 10 secondes 127 secondes 1 minute 10 minutes 30 minutes 128 minutes

Pour calculer la durée en minutes, il vous faut partir du chiffre 127 et additionner le nombre de minutes dont vous avez besoin. Donc [1] pour une minute donne une valeur de 128, [10] pour 10 minutes donne une valeur de 137, et ainsi de suite.

Le mode de scène demandé démarre dès qu’un paramètre n°3 est envoyé. Il n’y a pas de méthode autre pour le déclencher, donc à moins d’utiliser un système domotique disposant du paramétrage Z-Wave dans ses scénarios, il vous faudra utiliser le paramétrage à chaque fois que vous souhaiterez déclencher une scène.

À noter : si un de ces modes est interrompu (par un appui sur le contrôleur filaire, par le lancement d’une autre instruction, ou même par l’arrêt de l’alimentation au module), il n’est pas conservé. Le bandeau obéit à l’ordre qui lui a été envoyé, et pour relancer la programmation, il faut renvoyer le paramètre de son choix.

Idées d’utilisation du contrôleur RGBW de Qubino sur l’eedomus

Le fait de pouvoir modifier la couleur d’une pièce permet d’intégrer de la couleur dans vos scénarios domotiques et vos diverses programmation. Il y a de nombreuses possibilités, plutôt simple à mettre en oeuvre. Voici quelques suggestions et la manière d’y parvenir sur l’eedomus.

Utilisation avec un système d’alarme

Si votre système d’alarme est géré par l’eedomus et que les LEDs sont à un endroit qui est visible depuis l’entrée de votre maison, vous pouvez utiliser le bandeau de LED et le contrôleur RGBW de Qubino pour donner un retour visuel.

Par exemple, nous pouvons utiliser ces trois couleurs pour ces trois situations.

  • Orange quand l’alarme vient d’être activée
  • Rouge quand le système détecte quelque chose
  • Vert lors de la désactivation du système d’alarme

Pour pouvoir allumer brièvement les LEDs dans l’une de ces couleurs, il nous une macros. Le canal « couleur » du bandeau RGBW permet de choisir la couleur, mais c’est le canal principal (celui que nous avons appelé « Bandeau de LED RGBW ci-dessus » qui contient les instructions On/Off. Il nous faut donc créer une macro au niveau de ce périphérique qui allume brièvement le bandeau de LED et l’éteint juste après.

Sur l’eedomus, une macro est une succession d’états qui s’enchaîne selon des délais que vous aurez déterminé. C’est un peu comme une sorte de programmation linéaire. Chaque périphérique pilotable dispose d’un onglet « Macro » qui permet de gérer les macros liées à ce périphérique.

Le temps est définissable selon votre convenance, mais 5 ou 10 secondes sont largement suffisantes pour un signal visuel.

Macros on et off sur le module RGBW

Et nous pouvons ensuite prévoir ces actions dans un scénario de type intrusion, grâce aux trois sections « Action sur … » qui permettent de définir le comportement d’un périphérique sur les trois cas de figure : activation, désactivation et détection.

Programmation d'un bandeau de LED RGBW en cas d'intrusion

Pour l’activation et la désactivation, nous ne faisons un allumage que pendant 10 secondes car il s’agit juste de notifier l’utilisateur d’un changement du système d’alarme.

Pour la détection en revanche, nous n’éteignons pas automatiquement le bandeau de LED. Il s’allume en rouge et la sirène retentit. Si la situation redevient normale, cela passera de toutes façons soit par une désactivation du système de surveillance (et donc la LED passera au vert et s’éteindra toute seule), soit par une intervention manuelle sur la box domotique.

C’est l’idée générale qui est entièrement personnalisable selon vos besoin et selon votre systèmes d’alarme. Par exemple, nous pouvons envisager une autre couleur pour les cas où l’alarme n’est que partiellement armée, lancer un clignotement (via des macros) en cas de déclenchement de l’alarme. Ou s’il y a un temps de répit de quelques secondes entre la demande d’armement et l’armement en lui-même, indiquer aussi avec les bandeaux de LEDs que nous sommes dans ce temps de répit.

Notifications diverses de nouvelles activités

L’état de l’alarme n’est pas l’unique notification que vous pouvez afficher avec le ruban de LED RGBW. Vous pouvez l’utiliser pour être prévenu de divers problèmes, mais aussi de la réception d’un nouvel e-mail, d’une notification sur un réseau social, de l’horaire de démarrage de votre émission favorite, etc.

Notez qu’en terme de notifications visuelles, c’est un peu comme les notifications push et par SMS : il faut toujours les utiliser avec parcimonie, sous peine d’être noyé de notifications auxquelles on ne prête plus aucune attention.

Pour un allumage bref dans la couleur de votre choix, vous pouvez créer une scène dans l’eedomus. Une scène vous permet d’avoir une combinaison d’actions déclenchées ensemble. Chaque valeur de votre scène va correspondre à un groupe d’actions, configurable comme bon vous semble.

Création d'une scène sur l'eedomus

De manière similaire aux notifications pour l’alarme évoquées plus haut, nous devons d’une part spécifier la couleur choisie sur le canal « couleur », et d’autre part, utiliser une macro qui allume le ruban et LED RGBW et l’éteint au bout d’un certain nombre de secondes.

Module RGBW : scène d'allumage bref

Concernant la couleur, nous pouvons aussi utiliser une macro de clignotement en boucle, pour allumer le bandeau de LED en plusieurs couleurs en alternance. Ainsi, pour deux notifications différentes, plutôt que d’avoir deux couleurs proches, vous pourrez avoir une combinaison de deux couleurs au plus.

Clignotement jaune et bleu

Pour ces macros d’enchaînement de couleur, veillez à ne pas utiliser la ligne qui permet de lire une macro en boucle. Tout simplement parce que cela veut dire que la macro continuera même après l’extinction du bandeau de LED, et risque ainsi de le rallumer si il n’est pas prévu de stopper le déroulement de la macro.

L’essentiel est de retenir la signification des différentes notifications par couleur que vous aurez déterminé. À ce titre, assurez-vous de ne pas faire trop de notifications différentes pour éviter d’en oublier une partie.

Une fois les différentes notifications mises en place dans la scène, il ne vous reste plus qu’à créer des règles pour déclencher automatiquement ces notifications. Vous pouvez par exemple prendr une règle existante et ajouter parmi les actions l’allumage du bandeau de LEDs.

Scénario de détection d'inondation

Vous pouvez également créer des règles spécifiques ayant pour seule action l’allumage du ruban de LED (en déclenchant la scène correspondante) selon les événements pour lesquels vous voulez être notifié.

Scènes fixes et désactivation temporaire des notifications

 

Outre ces cas de figure où vous utilisez le bandeau de LED pour des notifications, vous souhaiterez probablement également les utiliser pour diverses ambiances : lumières tamisées pour une soirée films, lumières claires pour la lecture, les repas, les jeux de société, etc. Nul besoin de détailler leur mise en place, il suffit de sélectionner la couleur que vous souhaitez dans le canal du même nom.

Dans ce cas de figure, ça pourrait être assez gênant que l’éclairage s’éteigne ou change d’un coup juste à cause d’une notification. Il est donc utile de pouvoir interrompre ces notifications à la demande et de pouvoir les réactiver au besoin.

La méthode la plus simple est d’utiliser les groupes de règle. Vous pouvez créer un groupe de règle où vous rangerez toutes les règles de notifications liés à un changement de couleur du bandeau de LEDs. Par exemple, ce groupe que nous avons appelé « notification bandeau de LED » :

Groupe "Notification bandeaux de LEDs"

En cochant « Widget », vous donnez la possibilité à cet élément d’apparaître sur l’interface d’eedomus pour activer ou désactiver les règles correspondantes d’un simple clic.

Activation ou désactivation d'un groupe de règles

Ce widget fonctionne comme un périphérique, c’est à dire que vous pouvez le déclencher lui-même selon des scénarios, des créneaux horaires… et également réaliser des macros. Par exemple, une macro qui désactive le bandeau de LED, et qui le réactive au bout de 3 heures. C’est une bonne manière pour le désactiver temporairement sans oublier de le réactiver après.

Du côté des règles, il suffira pour chaque règle concernée d’être placée dans ce groupe « Notification bandeau de LED » :

Module RGBW : règle placée dans un groupe

Attention cependant : n’ajoutez dans ce groupe que les règles dont la seule action en retour est une notification. Car si vous y placez des règles comportant des actions de sécurité, de délestage, de notification, etc., toutes ces actions seront désactivées lorsque vous désactiverez le groupe.

Généralement, les événements qui nécessitent une action directe de la maison et une notification sont les événements les plus critiques, sur lequel il est important d’être informé directement, donc vous aurez probablement envie de conserver la notification par LEDs clignotante pour ces éléments-là.

Si toutefois vous avez des règles sur lesquelles vous souhaitez avoir une action en permanence, et une notification par bandeaux de LEDs que vous voulez pouvoir désactiver au besoin, il vous faudra créer deux règles avec les mêmes critères : l’une pour les actions, placée dans le groupe par défaut, et l’autre pour le bandeau de LED, que vous placerez dans le groupe « Notification bandeau de LED ». Cela vous garantira de conserver l’action quoi qu’il arrive.

Conclusion : l’utilisation du contrôleur RGBW de Qubino sur l’eedomus, une vraie réussite !

Comme cet article vient de vous le montrer, le contrôleur RGBW de Qubino est désormais très bien modélisé sur l’eedomus et vous permet de tirer pleinement parti des possibilités de programmation de la box. Il est très simple de programmer les couleurs de son choix, mais également les enchaînements de couleur.

Que vous ayez besoin de piloter des bandeaux de LEDs juste pour faire différentes ambiances, ou que vous souhaitiez aussi utiliser ces bandeaux de LEDs comme un retour visuel de votre installation domotique, tout cela est possible, et avec la technologie Z-Wave Plus qui vous garantit une bonne vitesse de réaction et un réseau de communication solide.

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Contrôlez à distance une chaudière ou une porte de garage motorisée avec le module GSM d’Orno

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L’article du jour vous présente une nouveauté de la boutique. C’est un produit plutôt simple, mais de cette simplicité découle une grande efficacité !

Il s’agit du module GSM de Orno alimenté en 12/24V et qui dispose d’un relais simple. Ce module dispose d’un relais avec positions NO et NC, d’une alimentation au choix en 12V ou 24V, et d’un port accueillant une carte GSM. Lorsqu’une carte GSM est insérée dans l’appareil, celle-ci permet alors le pilotage du module en envoyant des SMS ou avec des appels.

Ce module trouvera facilement sa place relié en pilotage d’un chauffe-eau ou d’une chaudière d’une résidence secondaire / maison de vacances, ou pour déclencher à distance l’ouverture d’une porte de garage, d’une gâche électrique ou d’un portail. Comme le relais est un contact sec, il peut être également utilisé pour d’autres usages, comme un petit éclairage, le contact d’un délesteur, etc. La mesure à garder en tête : ce relais peut commuter un courant jusqu’à 3 Ampères.

Découvrons ce module et voyons comment le faire fonctionner !

Découverte et installation du module GSM d’Orno

Le module se présente sur des dimensions assez réduites : 76 mm de largeur, 140 mm de hauteur (en comptant une antenne de 40 mm)  et 27 mm d’épaisseur. L’antenne fournie est amplement suffisante pour la majorité des utilisations, mais vous avez toujours la possibilité de la remplacer par une antenne ayant un connecteur SMA si vous en avez la nécessité. Le module dispose de deux crêtes sur les côtés permettant de le fixer au mur avec des vis. Trois LEDs indiquent son état, et deux boutons permettent de le contrôler : un bouton on/off qui l’allume ou l’éteint complètement, et un bouton de réinitialisation sur le côté, qui permet surtout de faire l’association avec un numéro de téléphone administrateur (voir plus bas).

Vue du module GSM Orno

Au dos du module, il y a un compartiment pour glisser une carte SIM. C’est le type de support de carte SIM qui se verrouille et se déverrouille avec une simple translation, et lorsqu’il est déverrouillé, il tourne pour permettre l’insertion de la carte SIM. C’est idéal pour un module compact. Nous pouvons donc insérer une carte sim, puis refermer le compartiment et la verrouiller solidement dans l’appareil.

Carte sim dans le module GSM de Orno

La carte SIM peut être associée à n’importe quel opérateur, il est cependant conseillé de prendre un forfait économique, mais qui ne nécessite pas d’être régulièrement rechargé pour fonctionner. Car typiquement, vous recevrez les SMS de confirmation (si vous les activez), mais le module communiquera très peu : il n’aura besoin d’aucun forfait mobile, mais d’une réserve de SMS.

Autre point important : la carte SIM ne doit avoir aucun code PIN associé. Même les codes standards comme 0000 ou 1234 sont à proscrire. S’il y a un code PIN prédéfini sur la carte (et c’est souvent le cas), il vous faut mettre la carte SIM dans un téléphone pour désactiver complètement ce code.

Après avoir inséré la carte SIM, nous pouvons voir de plus près la connectique :

Vue des borniers du module GSM de Orno

Toujours dans l’idée d’être très compact, ici pas de système de vissage. Ce sont ces connecteurs où il faut appuyer sur la partie orange (avec un tournevis plat par exemple) pour pouvoir insérer ou enlever le câble. Dès qu’on cesse d’appuyer, le câble inséré est solidement accroché au bornier.

Le bornier se divise en deux parties principales : l’alimentation et le relais. Vous avez le choix entre une alimentation 24 V ou 12 V, et vous reliez sur le port correspondant le pôle positif de votre alimentation, et bien sûr le bornier GND pour ajouter le pôle négatif de l’alimentation.

Pour le relais, du classique également, avec le commun COM et les deux borniers NO (normalement ouvert) et NC (normalement fermé). En somme, le contact est fermé entre NC et COM quand le relais est sur OFF, et il se ferme entre NO et COM quand le relais est sur ON. Dans la plupart des cas, notamment pour un contact fonctionnant par impulsion, votre contact à commander sera donc relié entre NO et COM.

Typiquement, pour un module alimenté en 12 Volts et relié à un contact de motorisation de portail, nous pourrions avoir un branchement de ce type :

Schéma de branchement du module GSM de Orno

Notre module Orno étant branché, il ne nous reste plus qu’à le configurer et le piloter ! Pensez-bien à mettre l’interrupteur « POWER » sur ON.

Module Orno GSM branché

Les LED commencent à clignoter, puis se stabilisent de la manière suivante quand le module est bien initialisé :

  • POWER (LED rouge) : allumé en permanence dès lors que le module est allumé.
  • GSM (LED bleue) : clignote pour indiquer que la communication GSM est bien en cours de fonctionnement.
  • RELAY (LED orange) : indique si le relais est ON ou OFF (l’état allumé ou éteint de la LED indique l’état ON ou OFF du relais).*

Procédons maintenant à la configuration de l’appareil !

Configuration initiale du module GSM d’Orno : administrateur, mot de passe et utilisateurs

Je vous conseille de bien enregistrer le numéro de téléphone associé à la carte SIM dans votre liste de contacts, car les étapes suivantes vont demander de l’appeler et de lui envoyer des SMS. Ci-dessous, lorsque nous parlons d’appeler le module ou de lui envoyer un SMS, il est bien sûr question de ce numéro-là.

La première chose à faire est de sélectionner le numéro de l’administrateur. Vous n’aurez pas à rentrer le numéro manuellement : il suffit d’appuyer sur le bouton « reset » situé à gauche du module pendant quelques secondes, puis de le relâcher. La LED « GSM » s’allume en bleu fixe. Il faut donc appeler le numéro de la carte SIM. L’appareil envoie alors un SMS de confirmation indiquant que le numéro est bien pris en compte : ADMIN PHONE SET OK! suivi du numéro de téléphone correspondant.

GSM : Numéro d'administrateur

Définir un numéro d’administrateur n’est pas obligatoire, mais c’est vivement conseillé ! En effet, s’il n’est pas défini, n’importe quel personne connaissant le numéro de la carte SIM peut modifier la configuration de l’appareil, dont le mot de passe, le fonctionnement, les utilisateurs autorisés…

Les commandes suivantes ne sont accessibles qu’à l’administrateur.

Le mot de passe est un autre point à configurer. Un mot de passe de quatre chiffres précède toutes les commandes, qu’il s’agisse de réglage par . C’est 1234 par défaut et vous pouvez le remplacer par le mot de passe de votre choix avec la commande suivante, à envoyer par SMS : [mot de passe actuel]CP[nouveau mot de passe] (sans les crochets).

Par exemple, si nous partons du mot de passe par défaut « 1234 » et que le nouveau mot de passe de notre choix est « 4242« , nous envoyons cette commande : 1234CP4242. L’appareil répondra par le message PASS CHANGE OK. Par simplicité, sur les exemples qui suivent, nous indiquerons systématiquement les commandes précédées par le mot de passe par défaut, 1234. Adaptez-les au code que vous aurez choisi.

Vous pouvez ensuite ajouter jusqu’à 99 utilisateurs qui pourront contrôler le système par appel ou par SMS. les commandes sont les suivantes :

Action Commande Exemple Réponse SMS
Ajouter un numéro [mot de passe]AD[numero] 1234AD07847170000 07847170000 AD OK
Effacer un numéro [mot de passe]DD[numero] 1234DD07847170000 07847170000 DD OK
Effacer tous les numéros [mot de passe]FD 1234FD FD OK

Enfin, la commande CHK (seule commande qui ne nécessite pas d’être précédée du mot de passe) vous permet de consulter le mot de passe et la mémoire restante pour les numéros de téléphones enregistrés. En envoyant CHK, vous aurez une réponse par SMS de la forme : PASSWORD 1234 FREE MEMORY 92

Cela signifie que le mot de passe est 1234 et qu’il y a 92 emplacement restants pour des numéros utilisateurs (donc 7 utilisateurs sont enregistrés).

Maintenant que vous savez comment paramétrer l’appareil, voyons quels sont les modes qu’ils proposent et comment le piloter !

Les quatre modes de fonctionnement du module GSM d’Orno

Le module GSM d’Orno dispose de 4 modes de fonctionnement. Plus exactement, il y a trois modes de communication correspondant au contrôle par appel téléphonique, et un quatrième mode qui peut être actionné à tout moment par des SMS.

Déclencheur Fonctionnement du relais Confirmation par SMS
Mode 1 Appel vocal Temporisation (réglable) Oui
Mode 2 Appel vocal Commutation Oui (indique l’état du relais)
Mode 3 Appel vocal Commutation Non
Mode 4 Envoi d’un SMS Selon commande Oui

Le choix du mode de fonctionnement est paramétrable uniquement par l’administrateur, en revanche les appels peuvent être effectués par tous les numéros enregistrés.

Mode 1 (déclenchement temporisé sur appel)

Le premier mode permet de sélectionner une temporisation sur 5 chiffres, entre 1 et 65 000 secondes. Les temporisations courtes de 1 à 5 secondes correspondent typiquement aux impulsions demandées par les motorisations des portails et portes de garage motorisées. Les temporisations les plus courtes pourront servir à d’autres usages spécifiques (un éclairage pendant quelques secondes, le déverrouillage d’une gâche électrique…). Le relais se met donc en ON (fermé entre COM et NO) pendant X secondes (selon la temporisation définie), puis se met en OFF (ouvert entre COM et NO, fermé entre COM et NC).

Pour choisir ce mode, envoyez la commande suivante : 1234SC[temporisation]. La temporisation étant exprimée en secondes.

Par exemple 1234SC00010, pour une temporisation de 10 secondes, 1234SC00005, pour une temporisation de 5 secondes, ou encore 1234SC00600, pour une temporisation de 10 minutes.

L’appareil répond en confirmant la durée (exemple de réponse pour 10 secondes : SC00010 OK). Après avoir choisi ce réglage, chaque appel sur l’appareil déclenchera le relais pendant la durée déterminée, et un SMS sera envoyé au moment du déclenchement du relais.

Module Orno GSM : choix de la temporisation

N.B. : si vous passez dans un autre mode de fonctionnement (mode 2 ou mode 3), il est possible de revenir au mode de fonctionnement temporisé en récupérant la valeur qui avait été saisie. Il suffit d’envoyer la commande 1234SC et le module vous enverra le même message de confirmation que ci-dessus, vous indiquant ainsi

Mode 2 (commutation du relais par appel téléphonique, SMS de confirmation)

Ce mode de commutation règle le module GSM d’Orno pour qu’il change d’état à chaque fois qu’il reçoit un appel, tout en envoyant un SMS indiquant quel est l’état qu’il vient de prendre suite à cette commutation.

La commande pour ce mode est la suivante : 1234MB1# et le module envoie la réponse suivante pour confirmer que ce mode est bien pris en compte : SMS MB1# OK.

Par la suite, à chaque appel, le module envoie un SMS indiquant si le relais vient d’être fermé ou ouvert :

  • SMS OUT1 ON si le relais vient d’être fermé (charge allumée entre COM et NO)
  • SMS OUT1 OFF si le relais vient d’être ouvert (charge éteinte entre COM et NO)

Par exemple, ci-dessous, après avoir configuré le relais, nous l’avons appelé deux fois de suite, ce qui a mis le relais en position ON puis en position OFF.

Module Orno GSM : exemple du mode 2

Notez qu’il n’est pas possible de forcer le changement d’état du relais sur un état de votre choix avec ce mode, le relais change obligatoirement d’état à chaque appel.

Mode 3 (commutation du relais par appel téléphonique, pas de confirmation)

Ce mode de commutation est similaire au mode 2 : il règle le module GSM d’Orno pour qu’il change d’état à chaque fois qu’il reçoit un appel, mais il n’envoie pas de réponse SMS indiquant l’état du relais.

La commande pour ce mode est la suivante : 1234MB0# et le module envoie la réponse suivante pour confirmer que ce mode est bien pris en compte : SMS MB0# OK.

À chaque appel suivant, le relais inversera son état.

Mode 4 (commutation du relais par SMS, avec de confirmation)

Ce mode est utilisable en parallèle du réglage que vous aurez choisi pour la commande par appel (mode 1, 2 ou 3). Les modes 1, 2 et 3 définissent ce qui se produit si vous appelez le module, mais ce mode 4 consiste en fait en deux commandes permettant de forcer l’état du relais sur la position de votre choix. Bien sûr si le relais est déjà dans la position que vous demandez, il ne se passera rien (à part recevoir le SMS de confirmation).

La commande 1234ON permet d’allumer la charge branchée entre COM et NO (fermeture du relais). L’appareil envoie alors le message par SMS TURNED ON! (allumé).

La commande 1234OFF permet d’éteindre la charge branchée entre COM et NO (ouverture du relais). L’appareil envoie alors le message par SMS TURNED OFF! (éteint).

Module GSM de Orno : commutation manuelle

Ces deux dernières commandes SMS sont utilisables par l’administrateur et par les numéros enregistrés dans la liste de contact.

Conclusion : le module GSM d’Orno, une manière simple d’ajouter un contrôle par téléphone

Comme indiqué en préambule, ce module brille par sa simplicité. La liste de commande est rapide à passer en revue, et chaque mode de fonctionnement est clair et compréhensible. Pour certains, il manquera peut être quelques possibilités avancées comme le fait de pouvoir restreindre certaines commandes à des utilisateurs, le fait de recevoir des notifications sur le numéro administrateur, ou encore le fait de pouvoir déclencher la temporisation par SMS. Cependant, ce sont déjà des usages avancés, et si votre utilisation nécessite de telles fonctions, nous vous conseillons plutôt de vous tourner vers l’IQconbox de IQtronic, un appareil plus complexe et avec plus de fonctions.

Le module GSM d’Orno reste dans cette idée de simplicité, avec un unique relais, qui idéalement n’aura besoin d’être programmé qu’une seule fois, et il suffira ensuite que les utilisateurs appellent le relais pour le faire fonctionner selon l’utilisation voulue. Il est donc très bien pensé pour ceux qui veulent quelque chose qui soit rapide à mettre en place et qui fonctionne directement comme voulu.

Comme ce module est piloté par SMS, vous pouvez tout à fait envisager de l’intégrer à un système domotique, avec par exemple l’aide d’IFTTT et d’un canal permettant les appels ou les SMS (par exemple le channel Android phone call pour les appareils Android).

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