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Mise à jour de l’eedomus de septembre 2016

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La box eedomus aussi fait sa rentrée ! Découvrez ci-dessous le point sur la mise à jour de l’eedomus de septembre 2016. Cette mise à jour a été publiée il y a une quinzaine de jour, mais nous n’avions pas eu l’occasion de nous pencher dessus pour vous la présenter. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, passons en revue  ces nouveautés dès maintenant. Cette mise à jour est bien évidemment valable pour l’eedomus et l’eedomus+.

Mise à jour de l'eedomus de septembre 2016

Nouveaux périphériques compatibles

Chaque mise à jour est l’occasion pour l’équipe de Connected Object de rajouter de nouvelles modélisations de périphériques domotiques, pour permettre de les utiliser pleinement sur l’eedomus et l’eedomus+.

La plupart sont des modélisations de périphérique Z-Wave, comme il s’agit du protocole de communication principal de la box, mais il y a deux nouvelles modélisation.

De nouveaux périphériques Z-Wave supportés

Les périphériques Z-Wave ci-dessous sont désormais entièrement pris en charge par l’eedomus :

Nouveaux périphériques Z-Wave de la mise à jour eedomus de septembre 2016 - 1/4

Nouveaux périphériques Z-Wave de la mise à jour eedomus de septembre 2016 - 2/4

Nouveaux périphériques Z-Wave de la mise à jour eedomus de septembre 2016 - 3/4

N.B. : ces deux modules encastrables 1 et 2 relais, respectivement référencés FGS-213 et FGS-223, ne remplacent pas le FGS-212 et FGS-222. Ce sont deux sortes de produits complémentaires : les FGS-2*2 disposent de contacts secs, tandis que les FGS-2*3 commutent une tension de 230V et proposent en contrepartie la mesure d’énergie consommée par les charges du module.

Nouveaux périphériques Z-Wave de la mise à jour eedomus de septembre 2016 - 4/4

Au sujet du Z-Wave, quelques améliorations et correctifs ont été apportés :

Au niveau des commandes radio Z-Wave, une nouvelle commande a été implémentée : COMMAND_CLASS_POWERLEVEL.

Cette commande permet d’interroger et de définir la puissance de transmission radio d’un périphérique Z-Wave (si celui-ci supporte cette commande). Cela est notamment utile lors de l’installation et du test d’un réseau Z-Wave. Une fonction plutôt réservée aux utilisateurs avertis.

De même, il est désormais possible d’envoyer des commandes Z-Wave de type COMMAND_CLASS_BASIC / BASIC_SET depuis l’onglet paramétrage radio. Également pour un contexte de tests sur une installation.

Eedomus : command_class_basic

Les bugs et anomalies suivant liés au Z-Wave ont été corrigés :

  • Bug de facteur d’échelle avec le lecteur optique de consommation de gaz NorthQ
  • Problème de remontée de la consommation cumulée en kWh sur certains périphériques Z-Wave le supportant
  • Mauvaise identification de périphérique Z-Wave sur pile/secteur et qui pouvait entrainer des retards d’exécution des actions.

Les modules Fibaro volets roulants gèrent désormais l’orientation des lamelles.

Support d’autres périphériques / matériels

L’eedomus supporte pleinement le portier vidéo connecté Doorbird : un périphérique indique l’état du bouton et de la détection de mouvement, et donne aussi accès aux fonctions d’allumage de l’appareil branché, d’ouverture de la gâche, et la capture d’image. Un autre périphérique permet de visionner la caméra.

Intégration de la doorbird dans l'eedomus

Le stick 4G de Huawei (E3372) est désormais supporté.

Le script de gestion des ecocompteurs a été mis à jour suite à la disponibilité d’un nouveau firmware pour ce dernier.

Un bug concernant certains modules Edisio a été résolu.

Un bug pour l’équipement Orvibo a été résolu. Le bug concernait certaines télécommandes de climatisation, il nécessite la suppression et la re-création du périphérique.

L’eedomus support désormais l’utilisation de plusieurs boitiers automobile XEE Connect. Pour le support de XEE Connect, l’eedomus prenait déjà en charge le matériel en montrant les informations suivantes :

Intégration Xee dans l'eedomus

Nouvelles fonctions et informations

Évapotranspiration :

  • Pour les programmations d’arrosage depuis l’eedomus, il est possible d’utiliser le nouveau module évapotranspiration. C’est la quantité d’eau qui est le cumul de l’évaporation au niveau du sol et la transpiration par les plantes.
  • Le module est disponible dans : Configuration / Ajouter ou supprimer un périphérique / Ajouter un autre type de périphérique / Météo / Evapotranspiration / Créér.

Nouveautés liées aux scripts eedomus :

  • Nouvelle fonction spécifique dans les ftpUpload()
  • Nouvelle fonction autorisée base64_encode()
  • Il est possible d’utiliser un port non standard avec les requêtes httpQuery()

Autres nouveautés et corrections diverses :

  • Ajout d’une option show_all dans la fonction API periph_history
  • Le périphérique “Dépassement” (utilisé pour la téléinformation) fonctionne également en triphasé
  • Correction de problèmes d’encodage xPath (Scripts marées notamment)

Conclusion

Encore une riche mise à jour de la box eedomus qui confirme – pour ceux qui aurait des doutes – sa place parmi les leader des box domotiques. Dès qu’un produit (Z-Wave ou non) atteint une certaine popularité, il est généralement directement modélisé par l’équipe. Nous avons de quoi

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Découverte de la box TaHoma Serenity par Somfy

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Aujourd’hui, nous nous intéressons au pack TaHoma Serenity de Somfy, une box permettant de gérer divers équipements connectés… y compris des périphériques Z-Wave, ce qui ne manquera pas d’en intéresser certains.

Nous avions déjà présenté la Somfy Box sur ce blog, une box proposé par l’incontournable constructeur, Somfy. Un des constructeur de domotique très connus par le grand public, initialement pour des systèmes de motorisation et d’automatisme, et qui depuis quelques années ouvre sa gamme existante vers la domotique. Ainsi, plusieurs offres domotiques dédiées à des publics différents voient le jour, ainsi que des objets connectés comme les caméras VisiDom qui peuvent être utilisés de manière indépendante ou intégrés à un système Somfy.

Mise en route de la box TaHoma Serenity

Le pack que nous allons tester est le pack TaHoma Serenity dédiée à la sécurité. C’est donc un pack qui contient une box et plusieurs périphériques permettant de rapidement mettre en place un système de sécurité.

Déballage et mise en place de l’équipement

Comme vous le constaterez sur les photos suivantes, Somfy soigne toujours ses produits jusqu’a dernier détail, y compris les boites.

Boite de la box Tahoma Serenity

En ouvrant la boite du pack TaHoma Serenity, nous avons un message de bienvenu ainsi qu’un schéma directement imprimé dans la boite qui nous explique brièvement les caractéristiques de l’application.

Pack Somfy TaHoma Serenity : ouverture de la boite

Une étape de plus et nous retrouvons directement la box, son support, et les périphériques fournis d’office dans le pack.

TaHoma Serenity : présentation box et périphériques

La TaHoma box est accompagnée de son cordon secteur pour l’alimentation, mais également de sa base sécurité. La base sécurité est ce qui fait passer la TaHoma box simple à la box TaHoma Serenity : elle permet de secourir la box en  cas de panne de courant, et elle dispose d’une sirène de 85 dB qui peut retenir en cas d’anomalie détectée. Elle gère aussi l’alerte par notification, SMS ou e-mail et ajoute une interface de protection activée en cas d’absence (simulation de présence en allumant et éteignant les lampes)

TaHoma Serenity : box TaHoma et base sécurité

En-dessous de la box, nous retrouvons le connecteur qui permet de faire lien entre la box TaHoma et sa base. Enfin, au dos de la box TaHoma, nous retrouvons un connecteur USB (qui nous permettra entres autres de brancher un dongle Z-Wave), un connecteur pour câble RJ45 (pour connexion directe par câble au réseau local) et enfin un port micro-USB (qui sert pour l’alimentation électrique de la TaHoma). Sur le dessous de la box,

Tahoma Serenity : dos de la box

La box intègre une LED capable de s’allumer en différentes couleurs pour signaler différents statuts. Par exemple rouge signifie que la box a une erreur (ci-dessous parce qu’elle était débranchée du secteur et ne trouvait pas le réseau), et une lumière blanche fixe est visible lors du fonctionnement normal de l’appareil.

TaHoma Serenity - présentation des LEDs

Concernant l’alimentation, la box TaHoma est alimentée par un simple câble USB vers microUSB, qui se branche à la box du côté MicroUSB, et directement sur l’adaptateur secteur via son port USB.

Câble d'alimentation de la box TaHoma Serenity

Il suffit donc de brancher ce câble d’alimentation ainsi qu’un câble Ethernet relié au réseau local, et la TaHoma est prête à fonctionner !

Box TaHoma Serenity branchée

Activation sur internet

L’étape suivante est l’activation de la box sur Internet. Il est donc nécessaire de se munir tout simplement d’un navigateur web et d’aller sur le site de Somfy Connect (www.somfy-connect.com/fr). Sur ce site, vous aurez le choix entre vous identifier pour accéder à votre box si celle-ci est déjà liée à Somfy Connect, ou bien activer votre box sur un nouveau compte créé à l’occasion.

TaHoma Serenity : activation Somfy Connect

Le site vous demande alors d’indiquer l’équipement à ajouter, entre la serrure connectée de Somfy, le Connexoon ou, bien sûr, la TaHoma !

TaHoma Serenity : choix de la box à activer sur Somfy Connect

Il s’agit alors de saisir le code PIN de la box TaHoma à activer, un code à 12 chiffres. Il est présent sur l’étiquette sur le dessous de la box, mais en principe, à ce stade de l’installation, ce n’est plus accessible. Aucun problème cependant, un des feuillets qui accompagne le pack TaHoma Serenity indique le code pin de la box, il ne reste donc plus qu’à le recopier depuis ce feuillet, sans avoir à enlever la base.

Activation de TaHoma Serenity : saisie du code PIN

Le site vous demande ensuite de créer votre compte avec les informations habituelles : adresse e-mail (qui servira d’identifiant) et mot de passe, ainsi que les coordonnées postales et téléphoniques.

Création d'un compte TaHoma Serenity

Deux points à noter à cette étape :

Les règles de création du mot de passe sont très strictes. De plus il est demandé un mot de passe mêlant minuscules, majuscules et chiffres, cependant le seul code qui a fonctionné pour nous est celui où nous avons saisi une seule et unique majuscule, et plusieurs chiffres et minuscules.

Tahoma Serenity création compte, règles mdp

Deuxième point : il est possible de spécifier une adresse différente pour les notifications par e-mail que celle que vous souhaitez utiliser comme identifiant. Cela permet un peu plus de souplesse.

TaHoma Serenity : Choix d'un e-mail alternatif pour l'envoi des alertes.

Il ne reste plus qu’à saisir le code d’activation que vous recevez dans les minutes qui suivent (sur l’adresse e-mail que vous venez de paramétrer pour les alertes, et votre compte est prêt !

Il ne reste plus qu’à s’identifier sur le site Somfy Connect pour accéder à l’interface de la box.

Utilisation et accessoires du pack TaHoma Serenity

Comme l’est la mise en place de la box en elle-même, l’étape qui consiste à connecter les accessoires de la Serenity à la box sont simples et très explicites. Dès le premier accès à l’interface de la box, la marche à suivre est clairement indiquée, à la fois sur la pop-up qui s’ouvre lors de la connexion, et sur l’écran par défaut de l’interface.

TaHoma Serenity : info de configuration

Suivons alors ce qu’il nous est demandé, en ouvrant le menu et en sélectionnant configuration :

 

Somfy TaHoma : accéder à la configuration

Bien logiquement, la section configuration est vide et n’attend plus que l’ajout des périphériques, ce que nous allons faire immédiatement. Notez que sur cet interface, il y a un onglet pour chaque type de protocole : io-homecontrol, RTS, et autres Somfy.

TaHoma Serenity : ajout de périphériques

Ajout des accessoires proposés dans le pack

Détecteur de mouvement

Le premier accessoire que nous ajoutons est le détecteur de mouvement. C’est un détecteur de mouvement infrarouge passif classique alimenté par une pile CR123 de 3V. L’ouverture du détecteur et la consultation de l’étiquette à l’intérieur nous indique que le protocole utilisé est le protocole io.

Détecteur de Mouvements du pack Tahoma Serenity

Dans l’interface de la TaHoma Serenity, nous pouvons alors sélectionner spécifiquement le module que nous voulons ajouter en protocole io.

Tout d’abord il faut choisir le type d’équipement : “équipements” pour les actionneurs de lampe, portail, volets roulants etc., ou capteur pour un appareil de ce type. Nous sélectionnons donc “Capteur”.

Ensuite, tous les capteurs io sont présentés, on peut spécifiquement en ajouter celui-ci.

Tahoma Serenity : ajout d'un détecteur de mouvement

Là, la box indique très clairement la manœuvre à faire physiquement sur le capteur pour qu’il puisse être ajouté à la box TaHoma :

TaHoma Somfy : ajout du Capteur de mouvement

Il reste alors à cliquer sur “continuer” et à attendre que l’appairage entre la box et le matériel se fasse. La box TaHoma Serenity confirme alors que l’ajout a bien été réalisé et demande la saisie d’un nom pour identifier le capteur.

TaHoma Serenity : fin de l'ajout d'un détecteur de mouvement

Capteur d’ouverture

Il y a ensuite un capteur d’ouverture présent dans le pack. Le capteur d’ouverture est également en protocole io. Ce type de capteur d’ouverture est assez courant, c’est le type de capteur quie fonctionne avec une partie fixe (qui contient la pile et l’émetteur), et un aimant à fixer sur la partie mobile de l’ouvrant. Le capteur détecte une ouverture dès que l’aimant est séparé de la partie fixe. Il détecte également les chocs.. Il est fourni avec sa pile CR123 de 3V et un kit de fixation (scotch double face).

TaHoma Serenity : capteur d'ouverture inclus

L’ajout est très similaire au détecteur de mouvement : nous choisissons un périphérique de type “capteur”, nous sélectionnons ce capteur spécifique dans la liste, et nous suivons les instructions indiquées par la box pour ajouter le capteur. Après quoi, il nous est demandé de saisir un nom pour reconnaître le capteur.

TaHoma Serenity : écrans ajout capteur ouverture

Prise télécommandée

Le pack TaHoma Serenity contient également une prise télécommandée, qui peut servir pour la domotique, la simulation de présence, ou pourquoi pas déclencher une alarme sur secteur.

La prise, cette fois est en protocole radio Somfy RTS.

Prise connectée Somfy RTS du pack Tahoma Serenity.

Comme il s’agit du protocole Somfy RTS, nous allons cette fois dans la section “RTS”, et la liste des équipements qui peuvent être ajoutés est différente, adaptée à la gamme Somfy RTS.

TaHoma Serenity : ajout d'une prise Somfy RTS

Beaucoup d’équipements Somfy RTS sont directement appairés avec une télécommande, et dans ce cas c’est la télécommande qui gérera leur appairage. C’est souvent le cas pour tout ce qui peut faire l’objet de la venue d’un installateur, comme les volets roulants, les stores, etc. L’ajout d’équipement de type Somfy RTS propose donc l’ajout depuis la télécommande existante, en proposant une liste des télécommandes RTS.

En l’occurrence, comme il s’agit d’une prise avec son propre bouton on/off – prog, nous allons procéder à un ajout sans télécommande. Et là encore, les instructions à suivre pour l’ajout sont clairement précisées.

TaHoma Serenity : ajout par une télécommande

Une fois la prise ajoutée, nous lui attribuons également un nom, et elle est prête à être pilotée.

Télécommande d’alarme

Enfin, le pack contient une télécommande, élément indispensable pour armer et désarmer un système d’alarme.TaHoma Serenity : télécommande du pack

Cette télécommande à cinq boutons est dédiée à la centrale TaHoma Serenity, aussi elle a un protocole propre à la communication avec cette centrale qui n’est ni io-homecontrol, ni Somfy RTS. Pour l’ajouter, nous allons donc dans la section “Autres Somfy” de l’ajout de périphériques.

Cette section “Autres Somfy” permet d’ajouter une télécommande, mais aussi certains détecteurs et capteurs, des contrôleurs de chauffage, et des caméras compatibles.

Là encore, l’ajout est très simple avec toutes les étapes qui sont clairement explicitées.

TaHoma Serenity : ajout de la télécommande à la box

Les boutons de la télécommande correspondent au 4 modes d’armement disponibles : armé, désarmé, armement partiel 1 et armement partiel 2. Le cinquième bouton est un bouton d’urgence, un bouton S.O.S. qui déclenche immédiatement l’alarme et dont la fonction est personnalisable comme nous le verrons ci-dessous.

Modes armement de la TaHoma Serenity

Au final, nous avons donc ajouté tout le contenu du pack :

  • Un détecteur de mouvement (io-homecontrol)
  • Un capteur d’ouverture (io-homecontrol)
  • Une prise on/off (Somfy RTS)
  • Une télécommande 5 boutons TaHoma Serenity (autres Somfy).

Utilisation de la TaHoma Serenity

Créer son habitation sur mesure

L’étape suivante pour mettre en place le système est de créer l’habitation et d’assigner des périphériques aux différentes salles.

L’habitation se créée via une interface dédiée, qui propose tout d’abord de sélectionner le type d’habitation, puis de la personnaliser afin qu’elle corresponde fidèlement à l’habitation réelle.

Type d’habitation permet de choisir le type d’habitation le plus appropriée, entre une maison, un appartement, un local commercial ou une véranda.

TaHoma Serenity - créer habitation - type

Environnements permet d’affiner la présentation de l’habitation en y ajoutant des garages, piscines, terrasses, pergolas, portails…

TaHoma Serenity - créer habitation - environnement

Décor propose l’ajout d’éléments cosmétiques comme des barrières, des haies, des arbres…

TaHoma Serenity - créer habitation - décors

Pièces, comme son nom l’indique, permet de déterminer les différentes pièces de l’habitation. Les pièces qui sont proposées dépendent du type de local sélectionné : pour un local commercial, les pièces seront un accueil, un bureau, une salle de pause… Pour une maison, ça sera un salon, une bibliothèque, une cuisine, des chambres, etc.

 

TaHoma Serenity - créer habitation - pièces

Il est possible de créer plusieurs étages et d’assigner des pièces à chacun des étages. Et chaque étage tout comme chaque pièce peut être renommé.

Équipements est la dernière étape, qui permet tout simplement d’assigner à chaque pièce tous les équipements qui y sont présents, ici, nous avons tout placé dans “Salon” hormis le périphérique EVR_AD146 (évoqué plus loin dans l’article) qui a été placé dans “Salle de bain”.

TaHoma Serenity : assigner les équipements dans l'habitation

La fonction “Smart” pour créer ses programmations

Après avoir installé nos différents périphériques, nous pouvons accéder à l’onglet Smart qui permet de créer ses programmations.

L’écran de création et de modification d’une programmation est composé de cette manière :

TaHoma Serenity : programmation smart

La programmation ci-dessus a l’effet suivant : si un mouvement est détecté dans le salon, la lampe (connectée à la prise Somfy) s’allume pendant 3 minutes.

L’écran est présenté ainsi :

À gauche, les éléments à déclencher. Il peut s’agir de déclencher un équipement de la manière souhaitée (on, off, valeur de variation), et éventuellement de limiter ce déclenchement à un temps entre 1 et 10 minutes. Les actions résultantes d’une programmation peuvent aussi être le déclenchement d’un scénario (voir ci-dessous pour les scénarios), ou une alerte par e-mail.

À droite, les déclencheurs / critères de déclenchement. Il est possible d’utiliser des conditions de temps (plage horaire, jour de la semaine, type de journée, ou même une période entière entre deux dates), ou le déclenchement d’un capteur. Pour le capteur de mouvement, le critère utilisable est “mouvement détecté”, en revanche pour le capteur d’ouverture, le critère peut être choisi entre “ouvert” ou “fermé”. Un point à prendre en compte pour ce détecteur d’ouverture : pour l’utiliser dans des programmations, il faut l’utiliser en mode boitier + aimant, c’est à dire détection d’ouverture classique sans détection de chocs, comme l’indique le message qui s’affiche lorsqu’on l’ajoute à une programmation :

TaHoma Serenity : spécificité détecteur d'ouverture et Smart

Chaque programmation créée apparaît en haut de l’écran “programmation Smart”, il suffit alors de les faire glisser dans la zone au-dessous pour les activer. Sur cette vue, les différents déclencheurs pour chacune des programmations

TaHoma Serenity : activation d'une programmation Smart

Les deux autres éléments présents dans la box sont les scénarios et la planification.

Les scénarios, ce sont ce qu’on appelle généralement les scènes : un ensemble d’état précis pour les actionneurs du système. Par exemple, ci-dessous, notre scénario “lumière tamisée” allume une lampe à variation à un niveau intermédiaire, allume la lampe du salon et éteint la prise du salon.

TaHoma Serenity : système de scénarios

Via l’écran de gestion des scénarios, il est ainsi possible de démarrer un de ces scénarios de manière immédiate ou différée :

TaHoma Serenity : planification de scénario

L’agenda permet de créer des journées types dans lesquelles vous pouvez placer des scénarios, des équipements (et leur états), et des modes Serenity (à savoir : armement complet et partiel de l’alarme).

TaHoma Serenity : création d'une journée-type

TaHoma Serenity : détails évènements

Les journées-types peuvent être ensuite disposées sur le calendrier en fonction des jours de repos, des périodes de vacances, etc. L’ajout est assez simple car vous pouvez décider d’ajouter directement les évènements pour toutes les occurrences d’un même jour, par exemple.

Planning mensuel TaHoma Serenity

Enfin, le cœur de TaHoma Serenity, c’est le système d’alarme, qui peut être activé manuellement à tout moment. En haut de l’interface, une icône indique l’état d’armement (armé, désarmé, ou armement partiel), et permet de passer d’un mode à l’autre. Une fonction assez rare mais qui peut s’avérer très pratique, l’alarme dispose de deux modes d’armement partiel personnalisables.

TaHoma Serenity : modes d'armement

Concrètement, ça fonctionne comme ceci :

  • Total” (armé) déclenche l’alarme pour tous les détecteurs du système.
  • Désactivé” (désarmé) ne déclenche l’alarme pour aucun des détecteurs du système.
  • Partiel 1” et “Partiel 2” déclenchent l’alarme avec les détecteurs sélectionnés. Ils sont grisés par défaut jusqu’à ce qu’ils soient configurés.

Il y a une certaine latitude dans la configuration des modes d’armement :

  • Pour tous les types d’armement (hormis (“Désactivé”), il est possible de choisir les alertes et la protection active de son choix.
    La protection active, ce sont les actionneurs qui se déclencheront en cas de déclenchement de l’alarme.
  • Pour les armements “partiel 1” et “partiel 2” ainsi que la touche “S.O.S.” de la télécommande, il est possible d’opter pour une activation silencieuse. Dans ce cas, la sirène ne retentit pas (notez que l’activation de la sirène est systématique en cas de déclenchement de l’alarme en armement Total).
  • Pour la désactivation de l’armement, il n’est pas possible de sélectionner un détecteur qui le déclenche, mais il est possible de recevoir une alerte en cas de désactivation, et de modifier l’état des actionneurs configurés dans “Protection active”.

Exemple de configuration de l’armement “partiel 1”

TaHoma Serenity : personnalisation de l'armement

Configuration de la touche S.O.S. de la télécommande :

TaHoma Serenity : configuration touche S.O.S.

 

 

Enfin, le système propose une rubrique “Supervision”, qui indique le déclenchement chronologique des divers évènements sur la box sous forme de frise, et le “tableau de bord” qui propose ce même journal d’évènements sous forme de texte.

TaHoma Serenity : journal d'évènements

 

Pour aller plus loin : fonctionnement du Z-Wave sur TaHoma Serenity

Bien sûr, nous avons voulu tester la fonction Z-Wave proposée sur cette box. Nous avons essayé avec deux clés qui ont toutes deux données de bons résultats : la clé Z-Wave Plus de Sigma Designs, prise en charge depuis les premières versions de TaHoma, et la clé USB Z-Wave Plus (modèle Vision Security) que Somfy propose par le biais de ses installateurs agréées. L’installation est simple, il suffit de brancher la clé sur le connecteur USB au dos de la box, et l’onglet Z-wave apparaît alors.

TaHoma Security avec dongle USB Z-Wave

L’onglet Z-Wave apparaît dans les périphériques :

TaHoma Serenity : ajout de l'onglet Z-wave

L’inclusion Z-Wave fonctionne correctement et permet d’ajouter tout de suite le module Z-Wave voulu dans la box. Pour démarrer une inclusion, il suffit donc de cliquer sur “Ajout” dans la rubrique Z-Wave, puis de mettre l’appareil en mode inclusion. Étant donné que chaque module Z-Wave peut avoir un mode d’inclusion particulier et que la box ne dispose pas d’un inventaire exhaustif de tous les modules Z-Wave, il vous faudra peut-être consulter la notice de l’appareil à cette étape !

TaHoma Serenity : ajout d'un périphérique Z-wave

Après avoir ajouté notre micromodule variateur Everspring, nous le voyons apparaître sur interface. Bonus du Z-Wave, nous avons le retour d’état. Pour ce variateur, le retour d’état est indiqué non pas par un pourcentage, mais par le nombre de rayons concentriques autour de l’icône de l’ampoule.

Retour d’état dans l’interface :

TaHoma Serenity : périphérique Z-Wave, retour d'état

Contrôle de la fonction variateur :

TaHoma Serenity : périphérique Z-Wave, pilotage

Quelques bémols cependant : les fonctions Z-Wave sont assez limitées. Pour l’utilisation simple de la plupart de modules, notamment les prises on/off et variateurs, et les modules encastrables de même acabit, vous n’aurez en principe pas de problème. Mais dès qu’il s’agit de module ou le paramétrage peut avoir son importance, vous risquez d’être coincé. Tout simplement car le paramétrage Z-Wave n’est pas accessible, et certaines options sur les modules Z-Wave (utiliser un poussoir ou un bi-stable pour un module encastrable, faire la calibration pour un module volet roulant) ne sont accessibles que par le paramétrage radio.

Donc, le conseil que nous vous ferions ici est le même que pour, par exemple, la box Homelive d’Orange : avant d’acquérir un module pour cette box, renseignez-vous bien sur sa compatibilité, et surtout, assurez-vous que vous pourrez l’utiliser comme vous le souhaitez si vous n’avez pas d’accès au paramétrage Z-Wave.

TaHoma Serenity : exlcusion Z-wave

Un autre détail sur le Z-Wave qui peut être un peu génant : il est impossible d’exclure un module Z-Wave qui n’est pas défini sur la box. Ce qui peut potentiellement poser problème si un des modules tombe en panne, ou si quelqu’un vous prête un module qui avait déjà été inclus sur un autre réseau. L’exclusion Z-Wave peut être faite depuis n’importe quel contrôleur, même un autre contrôleur que celui qui accueillait le module, et cette fonction manque un peu.

Outre ces deux points d’ordre techniques, le Z-Wave est très bien intégré à la TaHoma Serenity et peut être utilisé comme les autres périphériques dans les différentes rubriques de type programmation, scénario, etc.

Conclusion

Nous retrouvons pour cette box TaHoma Serenity les qualités qui étaient présentes dans la box Somfy : tout est très bien expliqué et facile à mettre en place soi-même, il n’y a jamais vraiment besoin de reccourir à un manuel par exemple. L’offre est conçue pour que ça soit à la portée d’un très large public de déployer la solution soi-même.

Notons également que c’est une solution plutôt ouverte, avec la possibilité d’ajouter divers composants Somfy, et même des périphériques Z-Wave simples.

TaHoma Serenity : vue d'ensemble

Bref, si vous avez beaucoup de Somfy chez vous, notamment en protocole io-homecontrol qui n’est géré que par les box Somfy, cette box est une solution robuste pour centraliser la domotique existante dans une box comportant les composants de base d’un système de sécurité.

Et si la prise en charge du Z-Wave reste limitée par rapport à un contrôleur domotique centré sur le Z-Wave, elle reste néanmoins une belle addition optionnelle pour ceux qui voudraient ajouter des éléments Z-Wave à leur installation, sans trop rentrer dans l’aspect technique.

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Annonce des lauréats du concours Z-UNO et suite

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Concours de projets DIY ZUNO + Planète Domotique

Nous avons lancé le concours Z-UNO le 14 septembre dernier. Après deux semaines d’inscription, il est temps aujourd’hui d’annoncer nos lauréats !

Rappel du concours : les personnes ayant des connaissances en développement Arduino étaient invitées à participer en proposant un projet de périphérique Z-Wave. Les lauréats ont ensuite 3 semaines pour développer leur projet et le présenter sur le blog, et suite à cela, un vote est organisé entre les deux projets, et celui qui récolte le plus de votes gagne un bon d’achat de 100 € sur notre boutique !

Nous n’avons malheureusement pas eu autant de candidatures que nous l’espérions pour ce concours, cependant deux projets ont tout de même retenu notre attention, et nous allons vous présenter ces deux lauréats ci-dessous.

En raison de ce nombre de participations peu élevé, un membre de l’équpe Planète Domotique a décidé de participer à titre personnel. Il sera bien sûr hors concours et ne participera pas à l’attribution final du bon d’achat de 100 €.

Les lauréats du concours Z-UNO

Passons sans plus attendre à la présentation de ces projets.

Annonce des lauréats du concours Z-UNO

 

Projet de Christophe C. : passerelle infrarouge avec retour d’état

Le projet sera connecté à une box Domoticz et Jeedom sur Raspberry Pi et Raspberry Pi 2.

Points forts du projet : Adaptabilité, intégration, utilité !

Projet de Christophe C. : passerelle infrarouge avec retour d'état

« Le projet consiste à créer une interface entre Domoticz et les nombreux périphériques qui utilisent l’infrarouge pour être piloté sans avoir actuellement de retour d’état. Le module va donc piloter les équipements via LED IR après avoir enregistré les commandes via récepteur IR.

De plus, le module aura une entrée afin de déterminer l’état actuel du périphérique à commander (vidéoprojecteur = sortie 12V du trigger avec un régulateur | un ampli = via un Capteur de courant Grove pour détection du courant).

Le tout permet d’intégrer des équipements non domotiques à l’installation et permettre de réaliser des scénarios avec retour d’état … ex : si absent plus de 10 min alors éteindre le vidéoprojecteur et l’ampli. (sans le module si le vidéoprojecteur est éteint il s’allumera chose qui n’est pas acceptable, l’utilisation du module permettra de d’abord connaitre l’état puis d’agir en fonction).

Le module sera flexible et évolutif, en effet certains équipements sont particuliers (vidéoprojecteur via trigger… ou si le trigger n’existe pas via détecteur de courant … etc.). »

Christophe a déjà réalisé une carte pour gestion d’une lampe connectée, avec une liaison serveur astérisk pour notifier des appels.

Projet de Gérard C. : projecteur PIR extérieur halogène de type multi sondes

Le projet sera connecté à une installation de Domoticz sur Raspberry Pi

Points forts du projet : À la fois autonome et intégré au réseau Z-Wave.

Projet de Gérard C. : projecteur PIR extérieur halogène de type multi sondes

« Un projecteur extérieur halogène Z-Wave avec détection de mouvement et seuil crépusculaire.

J’aimerais perfectionner et mieux intégrer mon éclairage extérieur dans mon environnement domotique, tout en gardant une installation autonome, c’est à dire n’ayant pas besoin d’une box domotique pour fonctionner (au moins pour ce qui est de la fonction de base, c’est à dire allumer la lumière la nuit sur détection de mouvement dans le cas d’un projecteur halogène).

L’intégration au réseau Z-Wave consisterait à bénéficier de la détection de mouvement pour d’autres fonctions et pouvoir commander la lampe à distance, le tout sur un projecteur autonome.

Il se trouve qu’un tel projecteur n’existe pas en Z-Wave, et que réaliser cette fonction avec des périphériques existants ne semble pas possible: les capteurs PIR sont souvent d’intérieur seulement. Le seul extérieur que j’ai trouvé est le Aeotec Multisensor 6 qui est limite au point de vue IP (IP20) et ne permet pas d’exploiter la luminosité pour conditionner l’éclairage d’un dispositif associé. Un autre exemple est le capteur Fibaro FGMS-001 (intérieur seulement) qui permet sur le papier de tenir compte de la luminosité dans les associations, mais qui dans la réalité, si l’on s’en sert pour piloter un éclairage dans le même périmètre, ce même éclairage fausse la mesure de luminosité qui du coup invalide la détection crépusculaire. Très décevant quand on sait qu’une telle logique est implémentée dans tous les projecteurs PIR extérieurs à 15 € : lorsque la lampe s’allume, le projecteur ne se dit pas qu’il fait jour, ce qui couperait l’éclairage.

En résumé, je voudrais faire un projecteur PIR Z-Wave de type multi sensors qui rassemblerait les fonctions détecteur de mouvement, indicateur crépusculaire et micromodule commutateur pour la lampe, tout en étant complètement autonome.

L’idée est de récupérer un projecteur existant 400W, son détecteur PIR, son détecteur crépusculaire et son relais de commande et d’y greffer une partie Z-Wave, plus très probablement substituer la partie alimentation (faite souvent autour d’un condensateur en série sur le secteur). Il y a donc aussi une dimension électronique, mais c’est aussi un de mes hobbys.

Mes premières réflexions m’on orientées vers l’utilisation du module Fibaro Universal Binary Sensor FGBS-001, mais en découvrant l’existence du Z-Uno, je me dis que ce module est bien plus approprié pour ce projet.

Bien sûr, on pourra trouver que le tout reviendra très cher… Mais quand on aime on ne compte pas, et on peut rêver que le Z-Uno se positionne un jour au niveau de prix d’un fgbs-001. Voire même que l’idée soit reprise par un industriel… »

Gérard a déjà plusieurs projets à base d’Arduino à son actif, dont la liste est disponible sur son site Gcrnet.

Projet de Lilian de l’équipe Planète Domotique : refroidissement d’un ordinateur

Le projet sera connecté à une box eedomus+.

Points forts du projet : un système de refroidissement d’ordinateur entièrement automatisé et connecté.

Projet de Lilian de l'équipe Planète Domotique : refroidissement d'un ordinateur

« L’idée du projet est de contrôler tout le système de refroidissement d’un ordinateur :

  • controle du débit de la pompe
  • controle des ventilateurs
  • controle des leds des ventilateurs
  • controle des vérins électriques pour ouvrir les portes du PC
  • controle allumage pc distant + consommation

Avec une automatisation selon la température pour aller dans 3 modes de refroidissement différents :

  • un bas débit de pompe, avec LED verte, ventilateur vitesse 1 et porte fermée.
  • un moyen débit pompe, avec LED orange, ventilateur vitesse 2 et porte a moitié ouverte.
  • un haut débit pompe, avec LED rouge et, ventilateur vitesse 3 et porte ouverte complète. »

Lilian a conçu entièrement un bureau moddé qui embarque des fonctions et technologies variées : le Desk by Gameinfotech. Vous pouvez voir la présentation du Desk terminé sur cette vidéo, lire le blog de développement du desk Gameinfotech sur Hardware.fr ou voir la page de présentation du Desk sur BitFenix. Le bureau sera prochainement exposé au salon Show Room Deco à Lyon.

La suite des évènements…

Les trois lauréats du concours Z-UNO vont recevoir leur carte Z-UNO dans les jours à venir (nous prendrons contact personnellement avec chacun pour leur indiquer les modalités).

Ils disposeront ensuite de trois semaines pour développer le projet et faire un article qui décrit la manière dont le projet a été mis en place, tant sur les aspects installation matériels que sur les aspects techniques et développement.

À partir du 21 octobre 2016, nous commençerons à présenter chacun des projets réalisés dans ces lignes, jusqu’à 26 octobre où tous les projets seront alors tous terminés et présentés, et nous vous proposerons alors de voter pour votre projet favori pendant une semaine. Rendez-vous donc d’ici environ un mois pour la suite de ce concours, et découvrir le déploiement concret des projets !

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Mise à jour de lecteur RFID SC100 pour lecture digicode Wiegand externe

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Aujourd’hui, nous vous présentons une mise à jour permettant le fonctionnement du lecteur RFID Sc100 avec le lecteur externe Digicode Wiegand.
Jusqu’à présent la lecture de la carte RFID fonctionnait sur le lecteur externe Wiegand mais pas le Digicode.
A présent, la lecture Digicode fonctionne aussi sur le lecteur externe Wiegand grâce à une nouvelle mise à jour.
Nous allons présenter dans ce guide, la procédure pour mettre à jour votre lecteur sc100.

Pré-requis / présentation

Installation du logiciel de mise à jour

Pour installer le logiciel de mise à jour, il suffit de décompresser l’archive téléchargée grâce au lien précédemment donné.

Vous trouverez deux fichiers :
– scr100.zk (qui est le fichier de mise à jour du lecteur Sc100)
– UpdateTool.rar (qui est le logiciel de mise à jour)

Décompressez l’archive “UpdateTool.rar”

Le logiciel de mise à jour est installé.

Mise à jour du lecteur SC100

Pour mettre à jour le lecteur, branchez le à l’alimentation et au réseau.
Relever bien son adresse IP, elle sera nécessaire à la mise à jour du lecteur.

Lancez ensuite l’application”update.exe” qui se situe dans le répertoire décompressé précédemment “UpdateTool”.

La page suivante apparaît :

wiegand1

Si vous avez changé l’adresse IP du lecteur SC100, modifiez l’adresse IP. Sinon, l’adresse IP 192.168.1.201 est l’adresse par défaut du lecteur.

Cliquer ensuite sur l’icône répertoire

wiegand-2

Choisissez alors le fichier “scr100.zk”

Cliquer ensuite sur le bouton “Update”.

wiegand-3

Attendre la fin de la mise à jour du lecteur.

Cliquer sur “RestartDevice”.

wiegand-4

La mise à jour du lecteur est faite. Vous pourrez à partir de maintenant, utiliser la fonction digicode du lecteur externe Wiegand.

Présentation et paramétrage du Digicode sur ZKAcess

Pour paramétrer les codes valides pour le digicode, il vous suffit :

– D’aller dans le logiciel ZkAccess fourni avec le lecteur SC100
– Allez dans la liste des utilisateurs en cliquant sur personnel puis personnel

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– Sélectionnez ensuite l’utilisateur dont vous voulez mettre un code ou même le changer.

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– Cliquez ensuite sur “edit” pour modifier l’utilisateur

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– Modifiez le champs “password”
– Cliquez sur “ok” pour sauvegarder
– Vous verrez ce message apparaître :

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Il vous suffira alors de synchroniser les paramètres avec le lecteur réseau Sc100.

Pour ce faire :

– Cliquez sur “Device”. Vous devriez voir apparaître la liste des lecteurs réseaux comme ci-dessous :

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– Sélectionnez le ou les lecteur(s) que vous souhaitez synchroniser

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– Faites  un clique droit sur le lecteur

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– Choisissiez l’option “Sync New changes to Device”. La fenêtre suivante devrait apparaître.

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– Cliquez sur Sync. Une fois la synchronisation terminée vous devriez voir apparaître la fenêtre suivante.

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Le lecteur devrait redémarrer et vous devriez pouvoir utiliser le lecteur Digicode Wiegand avec les codes que vous avez paramétré.

Note : L’historique du digicode n’est pas enregistré dans l’historique du logiciel Zkacess

Nous conseillons de plus, d’utiliser un badge ou carte rfid qui permette d’identifier les personnes de manière unique plutôt qu’un code qui est susceptible d’être transmis d’une personne à l’autre et ne permet donc pas vraiment d’identifier une personne de manière sûre.

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Le Smart Meter Qubino Z-Wave au banc d’essai : mesure d’énergie et délestage

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Le Smart Meter fait partie des modules rail DIN conçus par le constructeur slovène Qubino, notamment connu pour ses modules encastrables. Comme les modules en question, le Smart Meter communique via le protocole sans fil Z-Wave, et il a donc vocation à être utilisé par une box domotique, permettant de cette manière l’obtention de mesures diverses, et nous allons le voir, une fonction de délestage sur des charges ou sous-circuits en ajoutant des modules rail DIN précis.

Cela fait plusieurs mois que le Smart Meter est sorti, mais nous n’avions pas eu l’occasion de le présenter en détail. C’est l’objet de cet article : vous faire découvrir en détail ce module rail DIN innovant et aux fonctions complètes !

Découverte du Smart Meter

Faisons tout d’abord le point sur les capacités du Smart Meter, puis nous verrons de quelle manière celui-ci doit être installé et branché dans un tableau électrique.

Présentation du Smart Meter

Le Smart Meter est un module au format rail DIN, c’est à dire qu’il a vocation a être installé dans un tableau électrique. Il a la largeur de deux modules rail DIN. Le voici à côté d’un télérupteur Legrand pour exemple :

Smart Meter sur un Rail DIN

Le courant de référence qu’il accepte est 5 A, et le courant maximum est de 65 A. Il a donc pour vocation de mesurer l’ensemble de l’électricité consommée par un foyer, ou un sous-circuit électrique, au choix.

Le Smart Meter ne dispose pas de commutateur de courant intégré, cependant il dispose d’une connectique permettant d’actionner deux autres modules rail DIN bien précis :

Smart Meter : contacteurs compatibles

Le commutateur bi-stable 32A commandé par infrarouge dispose de quatre relais contact sec et fait la largeur de 2 modules rail DIN (comme le Smart Meter). Il dispose entre outre d’un interrupteur local.

Le contacteur 32A fait la taille d’un seul module rail DIN et dispose de deux relais.

Dans les deux cas, si vous commutez en on/off l’un des deux modules rail DIN, c’est bien l’ensemble des relais de ce module qui seront commutés.

Iskra est une marque spécialisée dans l’électronique, d’origine slovène tout comme Qubino. En tant que partenaire, Qubino s’est assuré que la qualité des composants était au rendez-vous !

Pour le Smart Meter, la communication infrarouge est assurée par un émetteur et un récepteur sur le côté du module :

Communication IR Smart Meter et contacteur, côté Smart Meter

L’émetteur et le récepteur infrarouge ont leur équivalents face à face sur le côté du contacteur pour permettre la communication :

Communication IR Smart Meter et contacteur, côté contacteur

Quand à l’autre contacteur, sa commutation est assurée par un contact on/off, comme nous le verrons tout à l’heure.

Au chapitre des fonctions supplémentaires et toujours les bienvenues, le Smart Meter  peut accueillir un interrupteur externe (au fonctionnement réglable), dispose d’un interrupteur “S” directement sur le module rail DIN (permettant notamment la gestion des opérations Z-Wave) et présente aussi sur la façade du module deux LEDs indicatives de son fonctionnement (électrique et Z-Wave) et aussi d’une LED d’impulsion, permettant par exemple de brancher un lecteur optique (à raison d’un clignotement de la LED par Wh consommé, le lecteur optique).

Cela dit, vous n’aurez en principe pas besoin de brancher un lecteur optique étant donné que le module transmet de nombreuses informations au contrôleur Z-Wave où il est inclus :

  • Tension (V)
  • Intensité du courant (I)
  • Puissance active (en W)
  • Puissance totale consommée (en kWh)
  • Puissance réactive (en var)
  • Puissance réactive totale (en kvarh)
  • Puissance apparente totale (en kVAh)
  • Facteur de puissance (PF)

Maintenant que cette présentation sommaire du module est effectuée, voyons comment brancher le module et ses deux modules associés.

Branchement du Smart Meter et de ses deux modules rail DIN associés

Installation et branchement du Smart Meter et des deux contacteurs rail DIN

La première étape de l’installation consiste à brancher le Smart Meter sur le circuit électrique qu’il devra mesurer.

Le branchement se fait par les gros contacteurs : LI et NI pour les entrées respectives de la phase et du neutre, LO et NO pour les sorties respectives de la phase et du neutre.

C’est aussi par ce branchement que le Smart Meter est directement alimenté. Les borniers 1, 2, 4 et 5 sont dédiés aux fonctions annexes.

Smart Meter : alimentation

Techniquement, nous pourrions directement brancher le Smart Meter ainsi et obtenir la mesure de consommation sur une box domotique, ces branchements sont suffisants pour le fonctionnement de mesure d’énergie.

En l’occurrence, nous allons ajouter à cette installation les deux modules rail DIN vus ci-dessus.

N.B. : chaque module compatible avec le Smart Meter peut être utilisé individuellement avec celui-ci. Cependant, dès l’instant où le contacteur avec communication IR est présent, il doit être adjacent à la droite du Smart Meter. Le contacteur 32 A contrôlé en filaire n’a pas besoin de cette proximité, sa position dépend de la longueur de câble disponible.

Du côté du Smart Meter, les branchements sont comme ci-dessous :SmartMeter : schéma pour les modules supplémentaires

Sur le Smart Meter :

SmartMeter : connectique du module

  • Le connecteur 1 permet de relier un interrupteur poussoir ou bi-stable. Par défaut cet interrupteur commande le relais filaire, il peut être reparamétré.
    N.B. : l’interrupteur doit être relié entre le connecteur 1 et la phase électrique.
  • Le connecteur 2 est relié au neutre. Les deux autres modules din sont aussi reliés au neutre par leur connecteur A2
  • Le connecteur 4 est relié à la phase. Cette phase est celle transmise dans le connecteur 5 lorsque le Smart Meter reçoit l’ordre d’actionner le relais filaire.
  • Le connecteur 5 est relié au relais filaire (l’entrée A1).
  • LI et NI sont les connecteurs phase et neutre d’alimentation du module. C’est ce courant qui est mesuré par le Smart Meter.

SmartMeter : connectique au dos

Au dos du Smart Meter, nous trouvons les connecteurs LO et NO évoqués plus haut : la sortie du courant qui est mesuré par le Smart Meter et qui alimente celui-ci.

Concernant les modules commutateurs, une chose est à noter : nous vous recommandons de d’abord câbler les sous-circuits qui devront être commutés avant de faire la liaison au Smart Meter.

C’est notamment très important pour le contacteur filaire, car comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, le câblage du contact actionneur est au-dessus du câblage des entrées des deux relais. Autrement dit, une fois que le contacteur filaire est relié au smart meter, les contacts pour les fils sont plus difficilement accessibles (même s’ils ne deviennent pas complètement inaccessibles pour autant).

Voici de quelle manière sont branchés les deux modules :

Smart Meter : connectique des modules DIN accessoires

Contacteur filaire 32 A :

  • A1 : directement relié à la sortie 1 du Smart Meter
  • A2 (non visible sur cette photo car situé de l’autre côté) : relié au neutre électrique

Commutateur infrarouge 32 A :

  • A1 : relié à la phase électrique
  • A2 : relié au neutre électrique

N.B. : comme la commutation est réglée par la communication infrarouge, il suffit juste d’alimenter le module auprès d’une phase et d’un neutre,

Les relais sont placés verticalement dans les modules, aussi chaque sous-circuit électrique que vous souhaiterez délester doit être branché sur le même axe vertical entre le bornier haut et le bornier bas. En cas de doute, le schéma des relais est sérigraphié sur les deux modules rail DIN.

Par exemple, voici comment relier au commutateur commandable par infrarouge quatre charges ou sous-circuits différents, qui seront tous éteints ensemble si nécessaire. Gardez à l’esprit que le total doit être en-dessous de 32 A.

SmartMeter : branchement du commutateur 32 A pour délestage

Voici ce à quoi peut ressembler une installation terminée (sans les sous-circuits à délester branchés sur les modules commutateurs 32A). Nous avons volontairement utilisé des fils longs pour permettre une meilleure lecture, typiquement il est conseillé de placer des câbles ayant exactement la longueur nécessaire.

(Les fils éclaircis sont ceux qui sont secondaires au système : la connexion vers l’interrupteur hors du tableau électrique, et la connexion au courant général du neutre (à gauche) et de la phase (à droite)).

Smart Meter : branchements complets

Le montage est prêt, nous pouvons refermer le tableau électrique et brancher l’appareil.

Passons d’abord en revue les voyants et la connectique présente sur les modules :

Smart Meter et modules : voyants et contrôles en façade

 

Smart Meter :

  • 1 : LED1 et LED2, information sur le fonctionnement du module et des relais liés.
  • 2 : bouton S permettant les opérations Z-Wave d’inclusion et exclusion
  • 3 : led d’impulsion rouge. Une impulsion par Wh.

Voici la signification des deux LED présentes sur le Smart Meter :

LED et type d’allumage Signification
LED1 allumée fixe Module allumé et inclus dans un réseau Z-Wave
LED1 clignote lentement (1 fois / seconde) Module allumé mais non inclus dans un réseau Z-Wave
LED1 clignote rapidement (2 fois / seconde) Mode inclusion ou exclusion en cours
LED2 allumée Au moins un des deux relais est fermé (ON, charges alimentées)
LED2 éteinte Les deux relais sont ouverts (OFF, charges non alimentées)

Module commutateur 32 A commandé par Infrarouge

  • 4 : interrupteur local ON/OFF (I/O). Change automatiquement de position si le module est commuté par le Smart Meter, et indique donc en permanence si le relais est fermé (I, charges alimentées en électricité) ou s’il est ouvert (O, charges non alimentées).
  • 5 : LED de statut du module. Indique si le module
  • 6 : ON/OFF local du module. Avec un tournevis plat, il est possible de désactiver totalement le module commutateur (tous les appareils reliés demeurent alors sur OFF).

Module contacteur 32 A à commande filaire

  • 7 : indication d’état du module. Si ce voyant est rouge, le relais est ouvert (charges OFF).

Après fermeture du capot du tableau rail DIN, le rendu est impeccable. Avec les deux modules supplémentaires, l’installation prend au total la largeur de 5 modules. Tous les voyants et contrôles vus ci-dessus restent parfaitement accessibles.

SmartMeter et modules rail DIN dans un tableau électrique

Maintenant que le Smart Meter est installé et alimenté, il ne nous reste plus qu’à voir comment il fonctionne dans un système domotique !

Utilisation du Smart Meter

Maintenant que le Smart Meter est prêt à être mis sous tension, voyons de quelle manière l’ajouter au réseau Z-Wave d’une box domotique et ce que cela permet.

Inclusion, consultation et contrôle du Smart Meter

L’auto-inclusion existe sur le module Smart Meter. De manière identique aux modules encastrables Qubino, cela signifie qu’il suffit de mettre le contrôleur domotique en mode inclusion et brancher le Smart Meter pour qu’il soit automatiquement inclus auprès du contrôleur.

Au cas où l’inclusion ne réussit pas, il reste possible de lancer l’opération très simplement avec le bouton S situé en façade du module.

Tous les contrôleurs domotiques n’ont pas l’ensemble des informations recueillies. Il est conseillé d’utiliser une des solutions suivantes :

  • eedomus
  • Jeedom (V.1.212.0 et supérieur)
  • Fibaro HC version 4.x et supérieure
  • Zipabox

Les informations relevées et affichées par ces box sont :

  • La Tension en V.
  • L’Intensité en Ampères (sauf eedomus)
  • La puissance active instantanée (en Watts)
  • La puissance active cumulée (en kWh)
  • Le facteur de puissance (PF)

Au niveau du contrôle, toutes les box peuvent contrôler le relais filaire, mais à ce jour seule l’eedomus peut contrôler le relais infrarouge.

Enfin, aucune solution domotique que nous n’avons testée n’affiche actuellement la puissance réactive instantannée et cumulée. Cependant, toutes les informations annoncées comme étant mesurées par le module sont remontées dans des paramètres Z-Wave accessibles en lecture seule, il est donc possible de les interroger depuis toute box domotique disposant d’une section “Paramétrage Z-Wave”.

Notons enfin que les états des relais filaires et infrarouge ne sont pas directement poussées par les modules : il est nécessaire de paramétrer la box pour qu’elle fasse elle-même un appel (polling) pour recevoir l’état des relais. Il faut aussi paramétrer l’affichage de l’état des relais infrarouge et filaire au paramètre Z-Wave 100, mais l’eedomus se charge automatiquement de choisir la bonne valeur pour ce périphérique.

Voyons le type d’intégration que nous obtenons dans l’eedomus. Lors de l’inclusion, le Smart Meter est bien identifié et est créé avec 5 canaux :

Smart Meter : inclusion dans l'eedomus

Les canaux Relais infrarouge et Relais filaire sont systématiquement créés, même lorsqu’ils ne sont pas branchés. Pensez donc à les masquer si vous n’en avez pas l’usage.

Une fois un nom saisi et une pièce sélectionnée, nous pouvons sauver ce périphérique Z-Wave. Voici comment il apparaît alors dans l’interface :

Smart Meter : présentation dans l'eedomus

Les modules sont donc prêts à être utilisés dans des scénarios de délestage comme celui-ci :

Smart Meter : règle de délestage

Toutes les charges connectées au relais infrarouge vont donc être éteintes dès que le Smart Meter mesure une puissance supérieure à 5000 Watts.

Cependant, il n’est même pas nécessaire de passer par la scénarisation car comme nous allons le voir, le module dispose lui-même d’une programmation lui permettant de gérer le délestage électrique, ce qui rend son utilisation comme délesteur encore plus simple et directe !

Penchons-nous donc maintenant sur tous les paramètres dont le module dispose.

Gestion du délestage

Rappelons tout d’abord ce qu’est le délestage. Quand vous souscrivez à un abonnement d’électricité, vous avez une puissance maximum autorisée. Si vous dépassez cette puissance maximum, automatiquement votre compteur électrique disjoncte. Afin de conserver une puissance souscrite le plus bas possible, on fait du délestage qui consiste à détecter automatiquement le dépassement de consommation et à couper certains circuits.

Le module SmartMeter est plutôt bien conçu pour le délestage puisqu’il permet d’utiliser les deux relais externes pour couper un ou plusieurs circuits pour une durée déterminée.

Par exemple, vous pouvez couper le chauffe eau pendant 15min si vous voyez que la puissance maximum est atteinte. Au bout de 15min, on remet le chauffe eau en route, et le SmartMeter vérifie alors la consommation. Si tout est rentré dans l’ordre, on peu soit continuer à couper le même circuit, soit couper un autre circuit pour 15min. Ainsi cela permet de conserver un service minimum sans pour autant par exemple ne plus avoir d’eau chaude dans la maison.

Paramétrages Z-Wave disponibles pour le Smart Meter

Réglages généraux

Paramètre n° 7 : fonctionnement de l’interrupteur

Il est possible de sélectionner lequel des deux relais est contrôlé par le bouton externe, et si ce bouton externe est de type poussoir ou bi-stable.

  • 0 : désactivé. L’interrupteur, s’il est branché, n’a aucun effet
  • 2 : contrôle du relais infrarouge externe – bouton poussoir mono-stable.
  • 3 : contrôle du relais infrarouge externe – interrupteur bi-stable
  • 4 : contrôle du relais externe filaire – bouton poussoir mono-stable
  • 5 : contrôle du relais externe filaire – interrupteur bi-stable

Pour le réglage “mono-stable”, le relais choisi est commuté à chaque appui sur le bouton poussoir.

Pour le réglage “bi-stable”, les deux positions de l’interrupteur correspondent à un “on” et un “off” pour le relais choisi.

Paramètre n° 10 – Activation de la fonction ALL ON/ALL OFF

Si vous avez d’autres modules Qubino, vous êtes déjà familier avec cette fonction, qui permet d’indiquer au module de quelle manière il doit se comporter s’il reçoit une instruction ALL ON / ALL OFF dans le réseau Z-Wave. Ce sont souvent des ordres d’urgence qui ne sont que très rarement transmis dans le réseau, mais assurez-vous qu’aucun circuit “vital” n’est coupé automatiquement.

  • 255 – ALL ON activé, ALL OFF activé (valeur par défaut)
  • 0 – ALL ON désactivé, ALL OFF désactivé
  • 1 – ALL ON désactivé, ALL OFF activé
  • 2 – ALL ON activé, ALL OFF désactivé

Paramètre n° 11 – Extinction automatique du relais externe infrarouge après un délai défini

Définissez un délai au bout duquel le relais externe infrarouge est automatiquement éteint après un allumage (quelle que soit la provenance de la commande d’allumage : bouton, module associé, contrôleur Z-Wave…)

  • 0 : Extinction automatique désactivée
  • 1 – 32535 : temps spécifié en secondes au bout duquel le relais est éteint (exemple : valeur 120 = quand il est allumé, le relais s’éteint au bout de 2 minutes)

Paramètre n° 12 – Allumage automatique du relais externe infrarouge après un délai défini

Définissez un délai au bout duquel le relais externe infrarouge est automatiquement allumé après une extinction (quelle que soit la provenance de la commande d’extinction : bouton, module associé, contrôleur Z-Wave…).

  • 0 : Allumage automatique désactivée
  • 1 – 32535 : temps spécifié en secondes au bout duquel le relais est allumé (exemple : valeur 120 = quand il est éteint, le relais s’allume au bout de 2 minutes)

Paramètre n° 13 – Extinction automatique du relais externe filaire après un délai défini

Identique au paramètre 11, mais pour le relais filaire au lieu du relais infrarouge.

Paramètre n° 14 – Allumage automatique du relais externe filaire après un délai défini

Identique au paramètre 12, mais pour le relais filaire au lieu du relais infrarouge.

Paramètre n° 40 – Rapport sur la puissance en Watts selon un changement de puissance

Permet de définir à partir de quel seuil de changement de puissance mesurée le module envoie les informations au contrôleur Z-Wave.

La valeur (de 1 à 100) correspond à un pourcentage (1 % à 100 %) avec une valeur par défaut de 10 %. Il est possible de désactiver le rapport de puissance selon variation avec la valeur 0 à ce paramètre.

Lorsque le module envoie un rapport de puissance en Watts, il enverra également les valeurs de V (Tension), A (Intensité), facteur de puissance et kVar (puissance réactive).

Paramètre n° 42 – Rapport sur la puissance en Watts à un intervalle de temps défini

Permet de définir un intervalle de temps fixe (entre 1 et 32535 secondes), pour lequel un rapport d’énergie est envoyé (quelle que soit la variation de puissance).

Par défaut, ces rapports sont désactivés (valeur = 0). L’intervalle qu’il est possible de choisir est entre 1 et 32535 secondes (par exemple, valeur 60 = un rapport toutes les minutes).

Attention à ne pas faire des rapports trop réguliers pour éviter de gêner la transmission d’autres communications Z-Wave.

Réglages liés au délestage

Nous abordons ici les fonctions de délestage. Ces paramètres consistent à déterminer une puissance maximale, un délai d’extinction du relais, et le choix du relais à éteindre.

Ces trois paramètres, 110, 111 et 112, fonctionnent ensemble pour le délestage.

Paramètre n° 110 – Puissance max déclenchant l’extinction automatique

La valeur correspond à une mesure de puissance maximale (1 – 15 000) en watts (W), qui déclenche l’extinction des relais selon les paramètres n°111 et 112.

Par défaut, cette fonction est désactivée (valeur = 0).

Il est possible de spécifier la puissance maximale de à 1 W – 15 000 W. Une fois cette puissance dépassée, le relais est éteint.

Paramètre n° 111 – Délai d’extinction automatique

Cette valeur est le délai en secondes pendant lequel le relai est éteint (selon les valeurs définies aux paramètres n°110 et 112) avant de redémarrer le module, de 30 à 32535 secondes.

La valeur par défaut est 30 secondes (valeur = 30).

  • 30 – 32535 = délai de 30 s à 32535 s.

N.B. : s’agissant de délestage, il n’est pas possible de faire en sorte que le relais reste perpétuellement éteint.

Paramètre n° 112 – Choix de relai(s) à éteindre

Ce paramètre détermine quel(s) relai(s) éteindre lorsque le seuil est atteint.

Le mode de fonctionnement par défaut est la valeur 0, qui consiste à essayer d’éteindre les relais l’un après l’autre tant que la puissance limite est dépassée.

  • 0 : alterne entre les deux relais (éteint d’abord le relai 1 : si après rallumage, la puissance mesurée est toujours au-delà de la limite, éteint le relais 2…)
  • 1 : toujours éteindre uniquement le relai 1 (relais externe IR)
  • 2 : toujours éteindre uniquement le relai 2 (relais externe filaire)
  • 3 : toujours éteindre les deux relais (relai 1 et relai 2)

Lecture de mesures effectuées par le Smart Meter

Enfin, les paramètres suivants sont en lecture seule. Ils ne peuvent pas être modifiés mais donnent des informations sur le module et sur les mesures qu’il effectue.

La plupart des valeurs seront remontées dans l’interface de la box domotique, mais cela peut être une manière supplémentaire d’obtenir des valeurs, notamment celles qui ne sont pas récupérées directement.

  • Paramètre n° 130 – Numéro de série
  • Paramètre n° 131 – N° de référence du logiciel
  • Paramètre n° 132 – N° de référence du matériel
  • Paramètre n° 140 – Tension U1 en V
  • Paramètre n° 141 – Intensité I1 en A
  • Paramètre n° 142 – Puissance Active Totale (Pt) en W
  • Paramètre n° 143 – Puissance Réactive Totale (Qt) en kVAR
  • Paramètre n° 144 – Facteur de puissance Total en PFt
  • Paramètre n° 145– Compteur d’énergie 1 – Puissance active accumulée (entrée) en Kwh
  • Paramètre n° 146– Compteur d’énergie 2 – Puissance réactive accumulée en kVARh
  • Paramètre n° 147– Compteur d’énergie 3 – Puissance active accumulée en KVAh
  • Paramètre n° 148– Compteur d’énergie 1 – Puissance active accumulée (sortie)

Conclusion : le Smart Meter, l’allié des économies d’énergie !

Comme nous l’avons vu au cours de cet article, le Smart Meter est un module très bien pensé pour faire de la mesure d’énergie et du délestage. L’installation est simple, et pour peu qu’on ait un contrôleur Z-Wave compatible, les mesures sont directement accessibles. Nous apprécions particulièrement le fait que les manœuvres Z-Wave soient très aisées : l’inclusion automatique dès l’alimentation du module, et les opérations d’appairage clairement accessible grâce à la LED et au bouton S directement accessible sur la façade du module rail DIN (sans même avoir à enlever le capot avant du panneau électrique !

De plus, les deux modules rail DIN proposés en complément du Smart Meter peuvent apporter une grande valeur ajoutée en permettant de faire du délestage manuellement ou automatiquement. C’est bien une réflexion globale qui a été menée pour les trois modules, ce qui fait qu’ils sont parfaitement intégré au fonctionnement du Smart Meter. Les modules en eux-mêmes proposent toutes les fonctions qu’on pourrait attendre de leur part : lecture claire de l’état actuel des relais, et pour le module infrarouge, possibilité de commuter les relais.

Bref, avec l’hiver qui approche et qui fait généralement monter la consommation électrique, le Smart Meter peut être un allié de poids pour la chasse au gaspillage électrique et l’optimisation des dépenses énergétiques !

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Découvrez le Qubino Smart Meter sur notre boutique !

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Test du contrôleur de scènes Z-Wave 8 boutons de Remotec

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Dans cet article, nous vous présentons le contrôleur de scènes Z-Wave 8 boutons de Remotec et ses différents usags possibles.

Les aspects les plus pratiques de la domotique consistent à automatiser un maximum d’éléments, et à centraliser les commandes. Cependant, une installation bien pensée doit aussi donner à tout moment le contrôle aux utilisateurs, à ceux qui sont simplement présents dans la salle, et c’est là que les périphériques Z-Wave de type contrôleur rentrent en jeu.

Un contrôleur secondaire permet d’avoir un accès direct aux fonctions voulues, qu’il s’agisse du simple déclenchement on/off d’un interrupteur, ou du déclenchement total d’une scène, qui va par exemple fermer tous les volets roulants et allumer les lumières d’une pièce en particulier, ou encore préparer le départ en passant le chauffage en mode éco ou hors gel et en préparant l’armement du système d’alarme. Bref, un contrôleur peut tout simplement placer votre domotique à portée de votre main.

Présentation du contrôleur de scènes Z-Wave 8 boutons

Contrôleur Remotec 8 boutons

Le contrôleur de scènes Z-Wave 8 boutons est parfait pour le contrôle des scènes en domotique, car il dispose d’un total de 8 boutons avec gestion du simple clic, du double clic, et du bouton maintenu/relâché. En somme, pour chacun des 8 boutons, vous avez jusqu’à 3 contrôles différents, ce qui monte le total de scènes possibles à 18 !

Contrôleur Remotec utilisé comme une télécommande

Ce contrôleur Z-Wave a une bonne finition en plastique solide et sobre, avec des boutons argentés. Il peut aussi bien s’utilier en télécommande prise à la main qu’en contrôleur mural, grâce au support et aux vis fournis. Au chapitre des accessoires fournis, vous trouverez également une petite planche d’autocollants transparent, nous permettant de préciser la fonction pour chaque touche à laquelle vous aurez attribué une fonction précise.

Accessoires fournis avec le contrôleur Remotec

Dans le compartiment à piles (pour deux piles AAA), il y a 3 boutons, qui permettent d’effectuer l’ensemble des opérations de configuration de l’appareil : inclusion, exclusions, remise à zéro, et également les fonctions disponibles lorsque le remotec est utilisé comme contrôleur principal.

Commençons tout d’abord par étudier l’inclusion sur une box domotique, les cas où le contrôleur est utilisé comme secondaire.

Utilisation du contrôleur de scènes Z-Wave avec une box domotique

La mise en marche et l’inclusion du périphérique sont très rapides. Il suffit d’insérer deux piles AAA (non fournies) à l’emplacement prévu à cet effet, et d’appuyer sur le bouton  L (comme “Learn Mode”, mode apprentissage). La LED en façade du contrôleur commence alors à clignoter, indiquant que l’inclusion est en cours.

Pour l’éventuelle exclusion Z-Wave, nous procéderons de la même façon : mettre le contrôleur en mode exclusion et appuyer sur le bouton “L”.

Notez que dans ce cas, le contrôleur de scènes Z-Wave est bien utilisé comme contrôleur secondaire. Car dans un réseau Z-Wave, il n’y a qu’un seul contrôleur principal (c’est lui qui est en charge de gérer les inclusions et les exclusions) et plusieurs contrôleurs secondaires, qui envoie leur état au contrôleur principal et peuvent être associés directement, uniquement avec les autres périphériques Z-Wave également inclus dans le réseau.

Utilisation du contrôleur 8 scènes Remotec comme contrôleur secondaire

Contrôleur 8 scènes sur l’eedomus

Le ZRC90 est bien modélisé dans l’eedomus et il apparaît directement :

Contrôleur 8 scènes Z-Wave dans l'eedomus - après inclusion

Il dispose ensuite d’un module d’affichage unique sur l’eedomus. Ce module affiche l’état du dernier bouton cliqué et le type de clic effectué sur ce bouton.

Pour un appui simple sur le bouton 1 par exemple, c’est “Bouton 1 appuyé” qui s’affiche.

Contrôleur 8 scènes Z-Wave dans l'eedomus - 1 bouton simple

Pour un double appui (ou double clic) sur le bouton 6, le message “Bouton 6 double clic” s’affiche. Comme précédemment, le numéro du bouton pressé et la nature de l’appui est clairement explicite.

Contrôleur 8 scènes Z-Wave dans l'eedomus - Bouton double cliqué

Enfin, une particularité pour le bouton maintenu : un état “Bouton maintenu” se présente lorsque nous commençons à appuyer, et reste tel quel jusqu’à ce que le bouton soit relâché. Il est donc possible d’exploiter différemment dans les règles et scénarios le moment où l’appui long est détecté (au bout d’une seconde d’appui continu).

Contrôleur 8 scènes Z-Wave dans l'eedomus - Bouton pressé longuement Contrôleur 8 scènes Z-Wave dans l'eedomus - Bouton pressé et relâché

Bref, l’intégration sur l’eedomus a tout ce qu’il faut pour permettre une exploitation totale de ce contrôleur 8 scènes !

Contrôleur 8 boutons Z-Wave sur Jeedom

Le contrôleur 8 boutons peut être inclus sur Jeedom, mais il n’y présentera pas un retour d’état pour chacun des clics.

Inclusion ZRC90 dans Jeedom

La documentation officielle de Jeedom nous explique pourquoi : « Partiellement compatible: Fonctionne en association directe seulement ».

Une fois le module inclus et nommé dans Jeedom, il nous faudra donc uniquement procéder par des associations entre la télécommande Remotec et les autres périphériques Z-Wave.

La télécommande Remotec gère elle-même les associations. Voir la section association de la documentation Jeedom pour voir plus en détails cette procédure.

Contrôleur 8 scènes sur la Zibase

Pour la ZiBase, la marche à suivre est un peu moins directe.

Commençons par les étapes basiques : nous pouvons sans problème créer un nouveau périphérique de catégorie “actionneur” et de type Z-Wave, et l’inclure sur la Zibase en cliquant sur “ASSOC”. Inclusion faite du côté du contrôleur 8 scènes avec le bouton L.

Ajout du contrôleur 8 scènes dans la Zibase

Rendons-nous ensuite dans le retour d’état de la Zibase. Après avoir pressé dans l’ordre les boutons 1, 2, 3 et 4 (en simple clic), voyons ce qui apparaît.

Chaque trâme envoyée par le contrôleur 8 boutons Z-Wave est clairement identifiée : pour les simple clic, le numéro du bouton pressé apparaît directement (ci-dessous, surligné en jaune).

Zibase : numéros des boutons dans le retour d'état

On observe aussi qu’il y a un compteur hexadécimal qui se déroule (7C, 7D, 7E, 7F…) celui-ci indique juste le nombre de clics depuis l’inclusion mais nous ne sera pas utile à exploiter.

Voyons ensuite les trames reçues lors d’un appui simple et double sur un même bouton, le bouton 6 :

Zibase, contrôleur 8 boutons : type de clic

Sur les deux lignes, nous voyons bien l’identifiant du bouton 6 (06) les deux fois.

Lors d’un appui simple, c’est [00] qui précède le numéro du bouton, et lors d’un double appui, c’est [03].

Quand au fait d’appuyer sur le bouton et de le relâcher, cela donne lieu à deux types de trames différents :

Zibase, contrôleur 8 boutons : presser / relâcher

Un [02] est envoyé en permanence tant que le bouton est pressé (ce qui déclenche beaucoup de trames d’affilée), et un [01] est envoyé juste au moment où le bouton est relâché.

Nous savons donc à quoi correspond le codage des trames. Les trames ont la forme AA BB où :

  • AA est le type de clic ([00] simple, [01] relâché, [02] enfoncé, [03] double clic)
  • BB est le numéro du bouton pressé de 01 à 08.

Nous allons par la suite devoir passer par un scénario pour gérer l’interprêtation du bouton de la télécommande.

Créez au préalable les divers scénarios dont vous avez besoin. Pour des raisons pratiques, sur les captures d’écran ci-dessous, nous allons les nommer “Simple clic bouton 1”, “Simple clic bouton 2”, etc.

Créez ensuite un scénario sur la Zibase, ayant comme déclencheur l’ID de déclenchement de la télécommande. C’est l’identifiant de la forme I5B03_ZC1 qui apparaît à chaque fin de ligne.

Allez ensuite chercher l’action de la rubrique “Calculer” qui se nomme “Lancer un scénario selon une condition calculée“.

Nous allons utiliser les variables I4 et I5, qui correspondent aux deux chiffres que nous avons vu ci-dessus :

Variables dans la Zibase

I4 est le type de clic et I5 est le numéro du bouton qui est cliqué.

La formule que nous allons utiliser est l’opérateur XOR. Nous ne rentrerons pas dans les détails mathémathiques de cette fonction, mais pour les curieux vous pouvez lire l’article Wikipédia sur le XOR, fonction OU exclusif.

Le plus important à savoir dans ce contexte est que si la valeur à gauche et à droite de XOR est identique, alors le résultat de l’opération est 0.

En d’autres termes, I5XOR suivi d’un chiffre permet d’obtenir 0 si I5 est égal à ce chiffre. D’où la formule I5XOR1 pour vérifier qu’il y a eu une pression sur le bouton 1 (ce test ne vérifie pas quel type de bouton est pressé). Dans le scénario, nous rentrons la formule en cliquant sur “Modifier”, puis en faisant glisser successivement la pastille [I] (qui permet ensuite de sélectionner I5), l’opérateur [XOR], puis nous saisissons directement la valeur à vérifier.

Remotec : saisie de la formule dans la Zibase

Une fois ce calcul validé, nous pouvons demander à ce que le scénario correspondant à chaque bouton soit lancé quand la condition est vérifiée (donc, si le résultat n’est pas supérieur à 0). Les scénarios sont à mettre sous “Sinon, lancer le scénario :”.

ZRC90 sur Zibase : conditions détection bouton

Dans la capture ci-dessus il y a écrit “Simple clic” pour les scénarios, mais ils se déclencheront que le clic soit simple, double ou prolongé.

Donc techniquement, nous pouvons vérifier la pression sur chacun des boutons :

  • I5XOR1 : détection du bouton 1
  • I5XOR2 : détection du bouton 2
  • I5XOR8 : détection du bouton 8

Nous pouvons aller encore plus loin en vérifiant le type de clic. Pour cela, il suffit de reprendre le même principe avec I4 (correspondant au type de clic) et les chiffres vu plus haut.

  • I4XOR0 : clic simple (I4 = 0)
  • I4XOR3 : double clic (I4 = 3)
  • I4XOR2 : bouton enfoncé (I4 = 2)
  • I4XOR1 : bouton relâché (I4 = 1)

Pour combiner les deux, nous allons utiliser les parenthèses ainsi que l’opérateur OR.

L’utilisation de “OR” peut vous paraître un peu contre-intuitif, mais c’est principalement parce que nous travaillons avec des comparaisons sur la valeur 0. Grâce à l’opérateur OR, le résultat de l’expression sera 0 uniquement si les deux conditions sont 0 (car avec l’opérateur “AND”, à partir du moment au moins une des deux conditions est 0, la résultante sera 0). Vous pouvez aller consulter les pages wikipédia respectives de la fonction OU (OR) et de la fonction ET (AND) pour plus d’explications.

 

L’expression pour vérifier un simple clic sur le bouton 1 est la suivante : (I4XOR0)OR(I5XOR1)

  • À gauche du OR, nous avons I4OR0 : si c’est un clic simple, la résultante de I4OR0 sera 0.
  • À droite du OR, nous avons I5OR1 : comme vu plus haut, si c’est un appui sur le bouton 1, la résultante de I5OR1 sera 0.
  • L’ensemble de l’expression sera égale à 0 uniquement s’il y a 0 à gauche et à droite de l’opérateur OR.

Ainsi, nous pouvons, toujours dans les actions de notre scénario de programmation de télécommande, prévoir tous les cas qui nous intéressent :

Le simple clic avec I4 = 0 :

  • (I4XOR0)OR(I5XOR1) pour le bouton 1
  • (I4XOR0)OR(I5XOR2) pour le bouton 2

Le double clic avec I4 = 3 :

  • (I4XOR3)OR(I5XOR1) pour le bouton 1
  • (I4XOR3)OR(I5XOR6) pour le bouton 6

Le clic relâché avec I4 = 1 :

  • (I4XOR1)OR(I5XOR4) pour le bouton 4
  • (I4XOR1)OR(I5XOR5) pour le bouton 5

N.B. : nous vous déconseillons de faire un scénario qui se lance au bouton enfoncé : comme vous l’avez vu, le fait d’enfoncer les boutons fait que les trames se répètent, donc le scénario en question sera lui aussi lancé plusieurs fois (à moins de limiter l’exécution du scénario). Il est plus simple de lancer le scénario quand le bouton se relâche. Néanmoins, vous pourrez faire l’opération sur le même principe en testant I4 = 2.

ZRC90 dans Zibase : gestion des types de clics 2

ZRC90 dans Zibase : gestion des types de clics

Bien sûr, il est tout à fait possible de panacher, par exemple gérer le simple clic et le double clic pour les boutons 1 à 4, et lancer des scénarios qui démarrent sur n’importe quel type d’appui pour les boutons 5 à 8.

Avec ce scénario global qui lance autant de scénarios que nécessaire pour gérer les boutons et les types de clics sur ces boutons, votre contrôleur 8 boutons Z-Wave est parfaitement exploité par la Zibase !

Utilisation comme contrôleur principal

Dans le cas de figure où vous ne disposez pas de contrôleur domotique et que vous souhaiter piloter en direct quelques prises et modules on/off, il est possible d’utiliser le contrôleur 8 boutons remotec comme un contrôleur principal.Utilisation du contrôleur 8 scènes Remotec comme contrôleur principal

N.B. : l’utilisation d’un tel module comme contrôleur principal ne donne accès qu’à une partie des possibilités du Z-Wave. Vous aurez accès à l’inclusion, l’exclusion et au commandes les plus simples, mais il ne permettra que du contrôle en direct. Pas de scénarisation, pas de paramétrage Z-Wave, et pas de retour d’état non plus (le contrôleur 8 scènes ne dispose pas d’un afficheur pour communiquer ces états).

Bref, à privilégier pour les installations assez simples comportant principalement des modules on/pff. Pour toute installation qui demande de la scénarisation ou du paramétrage avancé, il vaudra mieux utiliser un contrôleur principal d’une autre nature et utiliser le contrôleur 8 scènes comme un contrôleur secondaire comme vu plus haut.

Une dernière option très pratique de cette télécommande Z-Wave : via ses boutons, il est directement possible de transférer toutes les inclusions existantes à un autre contrôleur primaire. Ainsi, vous pouvez commencer votre réseau Z-Wave avec cette commande, puis acquérir un serveur domotique contrôleur Z-Wave dans un second temps, et transférer tout ce qui a déjà été fait en terme d’inclusion sur ce nouveau serveur Z-Wave. Pour beaucoup de contrôleur Z-Wave, il sera tout de même recommandé de faire une exclusion puis une nouvelle inclusion pour que la modélisation propre à chaque module soit bien chargée, mais c’est tout de même une option qui a le mérite d’être signalée !

En résumé ? Si vous avez une eedomus et que vous cherchez un contrôleur physique, foncez sur ce module, sa prise en charge est parfaite ! Si vous avez une ZiBase, la prise en charge est également possible en suivant scrupuleusement les étapes ci-dessous. Mais voici un contrôleur qui s’adapte bien à ces deux solutions. La télécommande reste également utilisable avec Jeedom, bien qu’elle ne puisse pas lance de scènes.

Retrouvez le contrôleur Z-Wave 8 boutons sur Planète Domotique !

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Remplacer un télérupteur par un variateur Z-Wave rail DIN en 5 minutes !

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Qubino propose un variateur Z-Wave rail DIN, qui peut directement être posé dans un tableau électrique. Il est au format rail DIN, ce qui signifie qu’il s’intègre à la majorité des tableaux comportant un rail DIN normé.

Remplacer un télérupteur par un variateur rail din Z-Wave en 5 minutes

L’utilité de ce variateur ? Pouvoir de manière très facile remplacer un télérupteur Rail DIN existant. Outre la conservation des fonctions existantes (commutation avec un bouton), il ajoutera les fonctions de variation d’intensité (celles d’un télévariateur classique), mais aussi le contrôle en Z-Wave et le retour d’état.

De plus, le variateur peut être paramétré pour fonctionner en mode on/off ou en mode variateur (voir vers la fin de cet article) selon votre besoin.

Ainsi, outre la conservation de la fonction existante, vous pourrez commander et connaître l’état de vos éclairages dimmables à distance !

Le module est limité à une charge de 200 W (0,85 A), l’éclairage (ou autre charge) relié en sortie du module devra donc ne pas dépasser cette puissance. Cependant, il est possible de commuter en Z-Wave une charge de puissance supérieure en utilisant le module en mode on/off avec un relais de puissance, par exemple le contacteur ISKRA filaire pour piloter des charges jusqu’à 32 A.

Installation du variateur Z-Wave rail DIN dans le tableau électrique

Si nous prenons un télérupteur classique, nous verrons généralement quatre sorties sur celui-ci :

  • La phase
  • Le neutre
  • La charge (sortie qui est pilotée par le télérupteur, ça peut être un sous-circuit, un groupe d’éclairage… Pour un télévariateur ça sera vraisemblablement un éclairage à variation).
  • L’interrupteur (il peut être un simple commutateur bi-stable sur un télérupteur on/off, il s’agira systématiquement d’un poussoir pour un télérupteur variateur) ou un réseau d’interrupteurs poussoirs branchés en parallèle.

La phase et le neutre alimentent le télérupteur. Généralement, un disjoncteur est installé juste avant la phase entrante dans le télérupteur, voire sur la phase et le neutre.

Voici un exemple avec un télérupteur on/off classique de chez Legrand :

Branchement d'un télérupteur

Voici le télérupteur branché avec un disjoncteur :

Branchement d'un télérupteur (photo)

Bonne nouvelle, il n’y aura aucun besoin de recâbler les fils existants, car le variateur Z-Wave rail DIN de Qubino est prévu pour pouvoir être directement relié avec le câblage présent sur un télérupteur. Une seule modification sera éventuellement nécessaire : rallonger le fil de neutre entre le disjoncteur et le variateur rail DIN, car le neutre est situé en haut du module plutôt qu’en bas de celui-ci. Cela peut éventuellement être fait avec une simple borne wago à levier à 2 contacts et un morceau de câble supplémentaire.

Voici comment câbler le module variateur Z-Wave rail DIN :

Branchement du Variateur Z-Wave rail DIN de Qubino

  • LED est une LED rouge/verte/bleue qui indique l’état du module de cette manière :
    • LED verte fixe : fonctionnement correct : le module est inclus et fonctionne normalement
    • LED verte clignotante : le module n’est pas inclus dans un réseau Z-Wave
    • LED qui passe par 4 couleurs successives une fois : vert, bleu, rouge, vert : processus d’inclusion
    • LED rouge : surcharge détectée
  • Le bouton S permet l’inclusion et l’exclusion Z-Wave (voir 2e partie de l’article)
  • Le connecteur TS accueille une sonde de température (celle-ci n’a pas encore été lancée par Qubino).

Voici à quoi ressemble le branchement final avec un disjoncteur :

Branchement du Variateur Z-Wave rail DIN de Qubino (photo)

Pour montrer la facilité de cette modification, nous avons réalisé une vidéo de démonstration de ce branchement.

Comme vous le constaterez, le seul fil qui a du changer d’un branchement à un autre est le fil de neutre entre le disjoncteur et le module.

Inclusion du variateur Z-Wave rail DIN et utilisation

Une fois le module variateur Z-Wave rail DIN de Qubino intégré dans notre tableau électrique, il ne nous reste plus qu’à l’inclure et à l’utiliser !

Module variateur DIN Z-Wave dans le tableau électrique

L’étape suivante va plaire aux amateurs de simplicité : comme tous les modules Qubino, l’inclusion du module est directe à la mise sous tension du module (pendant les 5 minutes suivant la mise sous tension).

C’est à dire qu’il vous suffit de lancer le mode inclusion sur votre contrôleur Z-Wave, d’alimenter le module, et le voici inclus !

Au cas où vous auriez besoin d’exclure le module ou de lancer manuellement son inclusion, ces fonctions sont accessibles en toute sécurité par le bouton S situé en façade du module.

  • Pression du bouton S entre 2 et 3 secondes pour l’inclusion.
  • Pression du bouton S plus de 6 secondes pour l’exclusion et la réinitialisation de toute la configuration aux valeurs par défaut.
  • Pression du bouton entre 3 et 6 secondes pour l’exclusion sans réinitialisation de la configuration du module.

Il est également possible de faire les inclusions et exclusions depuis le bouton relié au module (avec un certain nombre d’appuis : voire notice pour plus d’explications).

Le module étant un simple variateur, il est compatible avec toutes les solutions domotiques disposant d’un contrôleur Z-Wave. Ces solutions peuvent gérer l’allumage complet et l’extinction complète (correspondant à 0% et 100% en terme de valeur de variation), et les gradations. Les box afficheront également son retour d’état (si le variateur est actionné depuis un interrupteur externe) et la mesure de consommation.

Le module fonctionne donc sur eedomus, Jeedom, Zipabox, box de la famille Vera, Zibase, Domoticz, Orange HomeLive, Home Center V4.x et supérieure, Somfy TaHoma avec contrôleur Z-Wave…

Il y a juste une impossibilité de faire du paramétrage sur les box ne proposant pas le paramétrage Z-Wave (par exemple Orange HomeLive ou Somfy TaHoma avec contrôleur Z-Wave), à prendre en compte si ce qu’offrent les paramètres est indispensable pour vous. Notez cependant que le fonctionnement par défaut sans aucun paramétrage correspond à 90 % des cas de figure. Autre point à prendre en compte : pour l’instant, sur Somfy TaHoma, la consommation et la puissance ne sont pas affichées.

Attention : sur les Home Center de Fibaro ayant une version logicielle inférieure à la version V. 4.x, l’inclusion est possible mais le module n’est pas reconnu et ne communique pas. Pensez donc à faire une mise à jour sur votre Home Center pour utiliser ce module.

Exemple d’inclusion sur l’eedomus :

Module variateur rail DIN Z-Wave sur l'eedomus

Modules variateurs sur eedomus

Exemple sur Jeedom :

 

Intégration du module DIN dimmer sous Jeedom

 

Enfin, si le module est très simple à installer, il n’est pas pour autant limité dans ses fonctions. Vous pourrez entre autre retrouver les fonctions suivantes (liste non exhaustives, consultez le manuel en français du module pour voir tous ses paramètres) :

  • Paramètre n° 1 : détermine si le bouton relié à I est de type poussoir mono-stable (valeur 0, par défaut) ou bi-stable (valeur 1)
  • Paramètre n° 5 : détermine si le module fonctionne en mode variateur (valeur 0, par défaut) ou en mode on/off (valeur 1)
  • Paramètre n° 11 : détermine un temps en secondes au bout duquel le module éteint sa charge automatiquement quand elle est allumée (par défaut, 0 = fonction désactivée).
  • Paramètre n° 12 : détermine un temps en secondes au bout duquel le module allume sa charge automatiquement quand elle est éteinte (par défaut, 0 = fonction désactivée).
  • Paramètre n° 21 : active la fonction double clic. Un double appui sur le bouton relié à I régle la puissance sur la valeur maximum. 0 = fonction désactivée (par défaut), 1 = fonction activée.

Les autres paramètre permettent de déterminer le fonctionnement du module dans divers cas : instructions Z-Wave, niveaux de variation, état après une coupure de courant, etc.

 

Comme vous l’avez vu, si vous souhaitez domotiser une charge de votre tableau électrique en moins de 5 minutes, ce module est fait pour vous ! 😉

Retrouvez le variateur Z-Wave rail DIN de Qubino sur Planète Domotique !

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Mise à jour de l’eedomus d’octobre 2016 : découvrez l’icon designer

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Comme à l’accoutumée, nous profitons de la toute nouvelle mise à jour de l’eedomus d’octobre 2016 pour partager avec vous tous la liste des nouveautés communiquée par Connected Object.

La box eedomus reste toujours une référence parmi les box domotiques compatibles Z-Wave, et est régulièrement enrichie de nouvelles fonctionnalités, qui sont déployées sur le modèle eedomus+ comme sur le modèle eedomus classique.

Au sommaire, la prise en compte de nombreux nouveaux périphériques, quelques améliorations, mais surtout un nouvel outil qui permet de concevoir des icônes !

Nouveaux périphériques pris en compte

Nouveaux périphériques Z-Wave et Z-Wave Plus

Les périphériques suivant sont désormais prise en charge nativement par l’eedomus :

Micro Prise Intelligente Z-Wave Plus Micro Smart Plug - NodOn
Micro Prise Intelligente Z-Wave Plus Micro Smart Plug – NodOn
Détecteur de fumée Z-Wave Plus avec fonction sirène - Popp
Détecteur de fumée Z-Wave Plus avec fonction sirène – Popp
Télécommande Z-Wave 12 canaux ZRC-100 - Remotec
Télécommande Z-Wave 12 canaux ZRC-100 – Remotec
Ampoule RGB de Hank
Ampoule RGB Z-Wave de Hank
Smart Plug (HKZW-SO05)
Smart Plug Z-Wave de Hank
pat02-b
Détecteur Z-Wave Plus 2 en 1 : thermomètre, hygromètre – Philio

Nouveaux périphériques 433Mhz

Les périphériques suivants sont désormais pris en charge par l’eedomus accompagnée d’une exntesion RF 433 MHz, tel que le RFXCom.

Télécommande avec programmateur - Chacon
Télécommande avec programmateur – Chacon
Module volet roulant - Chacon

Module volet roulant – Chacon

MicroModule VMC Blyss
Micro Module VMC de Blyss

Nouveaux périphériques EnOcean

Les périphériques suivants fonctionnent avec toutes les versions d’eedomus munies d’une extension enOcean.

Thermostat/horloge/hygrostat (FUTH65D-wg) Eltako
Thermostat/horloge/hygrostat (FUTH65D-wg) Eltako
Récepteur télérupteur temporisé (10020061) Eltako

Récepteur télérupteur temporisé (10020061) Eltako

Améliorations, nouveautés, corrections

L’icon designer

« L’icon designer » est un tout nouvel outil proposé par eedomus qui permet à tout un chacun de créer ses propres icônes et de les ajouter à la bibliothèque d’icônes eedomus.

Concepteur d'icônes "Icon Designer" de l'eedomus

Un système simple permettant de choisir un fond, une ou deux icônes à superposer, et éventuellement un texte. L’icône est ensuite générée et vous permet de garder une cohérence esthétique entre vos icônes. Vous pouvez découvrir l’icon designer avec le lien ci-dessus, que vous disposiez ou non d’une eedomus.

Améliorations au niveau des règles, des périphériques…

D’autres améliorations déployées aujourd’hui sur la box ajoutent des fonctionnalité sur la prise en charge existante des périphériques ainsi que des possibilités au niveau des règles.

Règles : un périphérique peut maintenant prendre la valeur de celle d’un autre périphérique (dans les actions) :

Mise à jour de périphériques dans l'eedomus

L’historique des données peut désormais être réduit automatiquement (Paramètres expert)

De plus, le mécanisme de duplication de périphériques a été amélioré.

Commande “Meter Reset” pour les compteurs Z-Wave :
Dans l’onglet “Paramétrage radio”, les périphériques de type consomètre peuvent être remis à zéro via la commande Z-Wave idoine.

Plusieurs périphériques sont désormais mieux pris en charge.

  • Meilleure gestion de la fin de mouvement pour certains périphériques de marque Philio / Zipato
  • Meilleur support de la pince Energy meter G2 (1 pince) de marque Aeotec
  • Pour les périphériques de type Edisio : meilleure gestion de la répétition d’appui sur un même bouton d’une télécommande

Enfin, le système de suppression des nœuds Z-Wave fantômes a été amélioré.

Suppression du Noeud Z-Wave Fantôme

Autres améliorations diverses

Ces améliorations concernent des points du système eedomus qui ne sont pas directement liés à un matériel.

Fonctions de scripts : amélioration de la fonction getValue($periph_id /*Code API*/, $value_text = false)
Cette commande retourne un tableau qui contient la valeur d’un périphérique, en utilisant comme argument son code API.
L’amélioration est dans la possibilité d’utiliser $value_text : si celui-ci est à “true”, le tableau contiendra une colonne [“value_texte”] => xx contenant la description de la valeur (Par exemple “On”).

Les notifications push et SMS de batteries faibles sont envoyées de jour (à partir de 9h et jusqu’à 21h désormais).

Une nouvelle catégorie d’icônes utilisateur a été ajoutée, la catégorie “Pastilles” :

Catégorie Pastilles sur les icones de l'eedomus

Enfin, ont été corrigés un bug empêchant le tableau de bord énergétique de s’afficher dans certains cas, ainsi que des bugs divers.

Conclusion

Connected Object prouve une fois de plus que l’eedomus et l’eedomus+ sont deux solutions avec lesquelles il faut compter, grâce à cette mise à jour contenant à plein de nouvelles compatibilités matérielles, et aussi le très pratique outil de création d’icônes. Encore une fois, eedomus propose une interface qui offre de très hauts niveaux de personnalisation de sa domotique !

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Utiliser le module rail DIN de Qubino avec un relais de puissance

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Aujourd’hui, c’est encore le module rail DIN de Qubino qui est à l’honneur, mais pas dans son fonctionnement en mode variateur. Nous allons l’utiliser en mode ON/OFF avec un contacteur de puissance externe permettant de piloter des charges beaucoups plus importante que les 200 W que permet normalement le module rail DIN. Nous expliquions dans un article récent de quelle manière il était possible de remplacer un télérupteur par un variateur rail din en 5 minutes.

Maintenant que la démonstration est faite, nous allons aborder de quelle manière utiliser le module avec un relais de puissance afin de commuter des charges à intensités élevées.

Utilisation du module rail DIN de Qubino avec un relais de puissance

Sur le papier, la fonction du module rail DIN de Qubino est simple : contrôler à distance ou en local une charge en variation d’intensité dans une limite de 200 Watts. L’intérêt de rajouter un contacteur de puissance est de bénéficier de la commande à distance et du retour d’état on/off sur une charge bien plus grande.

Comme c’est le contacteur qui est chargé de la commutation du circuit, il peut avoir une capacité de commutation bien plus élevée que la capacité du module variateur (0,85 A).

À noter qu’il est nécessaire de configurer le module rail DIN en mode on/off pour pouvoir utiliser cette fonction. Le module ne pourra pas non plus transmettre l’information de mesure de puissance et consommation d’énergie, car ce qui est mesuré par le variateur rail DIN sera l’entrée qui actionne le relais de puissance (et non la charge directement), il s’agit d’une consommation négligeable, et qui n’apporte réllement aucune information.

Voici un récapitulatif des différents modes d’utilisation et des possibilités associées :

Mode d’utilisation Type de commande Charge maximum Retour sur la consommation d’énergie
Module DIN
en mode “variateur”
Variation d’intensité 0,85 A (environ 200 W) Oui
Module DIN
en mode “on/off”
ON / OFF 0,85 A (environ 200 W) Oui
Module DIN
en mode “on/off”
relié à un contacteur
ON / OFF Charge du contacteur Non

Tout d’abord, il vous faudra paramétrer le module pour que sa sortie commute du on/off au lieu d’une variation. Pour cela, il vous faut aller dans le système de paramétrage radio propre à votre box. Ci-dessous, les exemples d’écran avec l’eedomus.

Toutes les box compatibles Z-Wave ne sont pas compatibles avec le paramétrage radio. Vous pouvez lire cet article pour voir comment procéder à un paramétrage Z-Wave sur cinq box spécifiques. Certaines box ne disposent pas de fonction de paramétrage Z-Wave, telles que la HomeLive ou les box Somfy compatible Z-Wave.

Le paramètre gérant le type de sortie du module est le paramètre n° 5. Par défaut, il est réglé sur la valeur 0 = variation.

Configuration du variateur rail DIN

Il vous suffit donc de saisir un paramètre de taille “1” et de valeur “1” pour modifier le fonctionnement du module.

Envoi du paramètre de configuration au variateur DIN

Suite à cela, le module fonctionne en on et off, sans aucune gradation entre les deux états.

Il suffit donc de placer un contacteur derrière le module. Par exemple, nous pouvons utiliser le contacteur filaire Iskra évoqué dans notre article sur le Smart Meter. Tout relais de puissance qui s’enclenche (et ferme le circuit) dès qu’il reçoit du 230 V sur une de ses entrées est utilisable.

Voici le schéma de branchement (le disjoncteur n’y est pas dessiné, mais doit être présent avant le module variateur DIN) :

Schéma du variateur rail DIN de Qubino relié à un commutateur

Et voici l’ensemble branché en situation réelle, avec le disjoncteur. Le câble (noir ci-dessous) relié à la sortie Q du module DIN variateur est relié à l’entrée A1 du contacteur filaire (une entrée destinée à accueillir la phase, qui quand elle est présente, ferme les relais). La borne A2 est reliée au neutre.

Branchement d'un variateur rail DIN de Qubino avec un contacteur

Après avoir établi le courant, nous obtenons alors une charge de 32 ampères (la capacité du contacteur filaire Iskra) qui est commutée en on/off par le variateur rail DIN de Qubino. Sur la plupart des contrôleurs domotique, il est possible d’afficher le variateur sous forme d’un bouton “on/off” plus approprié. Quoi qu’il en soit, dans le cas où on ordonnerait par erreur au variateur de se mettre sur une valeur de variation, cela ne pose pas de problème : toutes les valeurs de variation intermédiaires entre 0 et 99% équivalent à Off (les relais du contacteur ne s’enclenchent donc pas) et la valeur 100% correspond à On, l’enclenchement du relais. Le module lui-même se charge de ne pouvoir émettre que la tension cohérente pour l’entrée du contacteur.

Par exemple, voici comment le module rail DIN de Qubino (à gauche) peut être relié sur le contacteur Iskra 32 A pour gérer le délestage d’un chauffe-eau et d’une climatisation. Le comportement de délestage sera à programmer dans la box domotique directement.

Module rail DIN sur contacteur 32 A

 

Il reste un dernier point afin que l’intégration du module comme commande Z-Wave corresponde à la commutation du relais de puissance : configurer l’affichage du module pour qu’il soit en On/Off et non en variation.

Par exemple, sur l’eedomus, cela consiste à cacher toutes les valeurs de variation dans l’onglet “Valeurs” de la configuration du périphérique pour ne laisser que On et Off. N’hésitez pas à changer les icones pour qu’elles reflètent mieux votre charge.

Variateur DIN eedomus

Autre exemple : sur Jeedom il vous suffit de décocher l’affichage du contrôle “Intensité” et d’afficher à la place les contrôles “On” et “Off”. Vous trouverez ceci dans l’onglet “Commandes” de l’équipement concerné.

Visibilité de la box dans Jeedom avec les valeurs

Retrouvez le variateur Z-Wave rail DIN de Qubino sur Planète Domotique !

Retrouvez le Contacteur rail DIN 32A de Iskra sur Planète Domotique !

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Utilisation du mode plan de Domoticz

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Le mode plan de Domoticz vous permet d’avoir une vue d’ensemble de votre habitation présentant directement le retour d’information et le contrôle sur les différents périphériques domotiques.

Domoticz est un système domotique gratuit qui reste assez discret, mais qui reste néanmoins un choix robuste pour une installation domotique et reste très utilisé. Déployé sur un Raspberry Pi avec un RFXCom (voire d’autres passerelles radio, avec les protocoles Z-Wave ou enOcean par exemple), il constitue un très bon choix de solution domotique DIY (faite soi-même) à un prix économique.

Aujourd’hui, nous allons voir un aspect de Domoticz qui nécessite de s’y pencher un peu, mais qui donne un résultat plutôt satisfaisant en terme d’utilisation. Et ce n’est pas une manœuvre très compliquée si chaque étape est respectée !

Découvrez Domoticz préinstallé sur une carte SD !

Après avoir lu ce guide, vous aurez acquis les capacités suivantes :

  • Envoyer un fichier directement sur la carte SD de Domoticz via un logiciel de SCP/SFTP.
  • Créer des pièces (ou “emplacements” dans Domoticz) et y assigner différents périphériques.
  • Créer une vue “plan” dans Domoticz et y situer les différents périphériques.

Prérequis pour le mode plan de Domoticz

Le mode plan consiste à définir des salles et y placer différents périphériques. Donc l’un des prérequis est d’avoir plusieurs périphériques. Nous n’aborderons pas ce point assez simple de Domoticz (la gestion des périphériques étant une des bases d’utilisation de tout système domotique), mais n’hésitez pas à parcourir les articles de Planète Domotique au sujet de Domoticz où cet aspect est parfois abordé.

Le second prérequis, c’est bien sûr d’avoir un plan de votre habitation. Et là, deux possibilités : soit vous disposez déjà d’un plan de votre habitation, soit il vous faudra le réaliser.

Réaliser ou récupérer un plan

Notez que nous parlons ici d’un plan au sens large : vous pouvez opter pour un plan classique vu de haut, avec les diverses côtes, mais aussi pour un plan en 3D, avec de la perspective. Généralement, la solution la plus agréable à utiliser se situe entre la vue en perspective et la vue de haut qui fait quand même apparaître des couleurs et des détails. Ces deux vues permettent d’identifier plus facilement les salles en un coup d’œil que le plan technique en noir et blanc (et sont généralement plus agréables à l’œil).

Choisir le type de plan à utiliser

Quel que soit le type de plan choisi, vous pourrez mettre en place les salles et les périphériques via Domoticz, c’est donc au final un choix vraiment personnel.

Si vous êtes familier des logiciels permettant de faire les plans ou si vous côtoyez des architectes, vous avez probablement entendu parler d’AutoCAD, un logiciel de dessin technique qui sert dans beaucoup d’industries mais qui est aussi très courant pour les plans d’architecture. Il reste cependant un logiciel payant et dont l’utilisation n’est pas forcément simple. Cependant vous pouvez toujours essayer de vous faire la main sur son équivalent Open Source, LibreCAD.

Il existe une multitude d’outils gratuit, directement en ligne ou téléchargeables, aux fonctionnalités plus ou moins bridées. Certains vous demanderont une identification pour pouvoir sauvegarder votre plan, d’autres peuvent aller jusqu’à limiter l’enregistrement du plan final à la version payante. Et parfois, ces logiciels se gardent bien de vous prévenir en amont que cette fonction est verrouillée. Alors avant de passer des minutes voire des heures sur un outil, je vous conseille de commencer dès l’ouverture de l’outil par essayer de faire une sauvegarde et surtout un export de votre plan, pour voir quelles sont les limites de cette fonction. La sauvegarde et l’export sont deux fonctions bien différentes : la sauvegarde vous permettra généralement de stocker le plan dans un format modifiable, mais ce qui est intéressant pour nous c’est de pouvoir exporter le plan en image png ou jpg dans une résolution suffisamment lisible. Dans le pire des cas, si cette fonction est bridée, vous avez toujours la possibilité de faire une capture d’écran.

Pour mon propre logement, j’ai utilisé Archifacile, un outil en ligne par navigateur qui n’est pas parfait sur tous les points. Un compte est obligatoire pour sauvegarder le projet en cours et l’exporter, et en terme d’export la résolution n’était pas terrible. Je suis donc passé par une capture d’écran du plan directement dans l’outil, que j’ai utilisé ensuite pour mon plan dans Domoticz. En revanche, certaines fonctions se sont montrées bien pratiques : assigner des couleurs aux murs et aux sols, choisir l’épaisseur des murs, différents types d’ouvrants et placer des meubles.

Exemple logiciel Archifacile

N.B. : les logiciels évoqués ci-dessus sont juste des propositions, nous ne pouvons nous porter garant de l’un d’entre eux en particulier et nous ne saurons en aucun cas endosser une quelconque responsabilité en cas de dommages lors de l’utilisation d’un de ces logiciels. Cela dit, une recherche rapide sur Internet permet généralement de se faire une bonne idée de la qualité de ces logiciels.

 

Dans tous les cas, il vous faudra créer votre habitation en 2D ou en 3D. Vous pouvez scanner ou récupérer le dessin d’architecte existant, soit comme base de votre plan détaillé, soit même pour utiliser dans le mode plan de Domoticz.

Au bout de cet étape, vous devez en tous cas vous retrouver avec un plan de votre habitation au format jpg ou png. Et si vous avez plusieurs étages, vous aurez une image correspondant à chacun de ces étages.

Envoyer le plan dans Domoticz via SCP / SFTP

Accédons directement au mode plan de Domoticz pour ajouter le plan. La rubrique est dans le menu suivant :

Configuration > Plus d’options > Plans > Mode Plan

Domoticz : accéder au mode plan

En arrivant sur le mode plan, c’est un tableau vide qui est présenté pour la liste des plans. En-dessous, vous voyez une section “plans des pièces” qui n’est pas active tant qu’il n’y a aucun plan de chargé. La première chose à faire est donc de cliquer sur “Ajouter” pour ajouter un plan.

Domoticz : ajouter un nouveau plan

Sur la fenêtre d’ajout du plan, Domoticz demande un nom, une échelle pour les icônes, et de sélectionner le fichier sur la carte SD qui servira de dessin de base pour le plan. Et là, nous sommes un peu coincé : il y a bien un fichier d’exemple dans le répertoire www/images/floorplans, mais il n’y a aucun moyen d’envoyer directement un fichier dans ce répertoire via l’interface !

Domoticz : création d'un nouveau plan

Il va donc nous falloir envoyer le fichier png ou jpg du plan directement sur la carte SD où Domoticz tourne. La solution la plus simple pour faire ça consiste à éteindre le Raspberry, récupérer la carte SD, la connecter sur un ordinateur, ajouter le plan dans le répertoire adéquat dans l’explorateur de fichiers de l’ordinateur, puis remettre la carte SD dans le Raspberry et le redémarrer.

Plusieurs points négatifs à cette méthode : cela fait faire de nombreuses manœuvres, et ça oblige a éteindre complètement Domoticz pendant toute l’opération. Pour mon cas personnel, je ne voulais pas éteindre le Raspberry même quelques minutes et avoir ainsi un trou dans mes relevés de sondes de température, hygrométrie et météo. J’ai donc trouvé une autre méthode pour envoyer des fichiers sur la carte SD du Raspberry : utiliser un logiciel de SCP.

Le SCP (Secure Copy Protocol) est un protocole de transfert de fichiers basés sur le protocole SSH. Le SSH est notamment le protocole de communication qui permet de contrôler le Raspberry directement en ligne de commande depuis un PC distant. Ici, nous allons suivre le même principe, mais pour transférer un fichier plutôt que des commandes.

Nous n’allons aborder ici que la marche à suivre pour Windows : les utilisateurs de Linux ont généralement déjà les connaissance pour ce type de manœuvre, et pour les ordinateurs sous Mac OS X, le principe que nous allons le voir est très similaire, il suffira juste d’utiliser un logiciel équivalent.

La première étape consiste à télécharger WinSCP, un logiciel gratuit de SCP et SFTP pour Windows. Rendez-vous sur le site officiel de WinSCP où le logiciel est présenté en détail et proposé en téléchargement. Lors de l’installation, vous pourrez opter pour une localisation en Français, ce qui est généralement plus simple à utiliser.

Ce logiciel contient une multitude de fonctions, mais nul besoin de les connaître toutes en détails pour transférer notre fichier (ou nos quelques fichiers).

La première étape consiste à saisir les identifiants de connexion.

  • Protocole de fichier : SFTP (SFTP et SCP sont deux protocoles similaires, les deux fonctionnent sur le Raspberry).
  • Nom d’hôte : l’adresse du Raspberry qui peut être soit une chaîne de caractères (par défaut, raspberrypi) soit une adresse IP (format de style 192.168.0.13).
  • Nom d’utilisateur et mot de passe : par défaut, ce sont respectivement “pi” et “raspberry”. Si vous les avez modifiés, saisissez bien sûr l’identifiant et le mot de passe actuels.

WinSCP : saisie identifiants de connexion

Il est possible de directement cliquer sur “Connexion” à cette étape. Si vous ne pensez pas avoir besoin une prochaine fois de cette option, vous pouvez faire ainsi. Notez cependant qu’il est possible d’enregistrer les infos dans le gestionnaire de connexion pour ne pas devoir les saisir à chaque utilisation (en cliquant simplement sur “Sauver…”).

Sauvegarder session WinSCP

Lors de la première ouverture de cette connexion entre le PC et le Raspberry Pi, un long message d’avertissement s’affiche. Se présence est importante, car il s’agit d’une connexion directe entre ordinateurs, donc à éviter si la connexion cible n’est pas une connexion de confiance. Tant que vous êtes sur votre propre réseau local et avec votre propre Raspberry, vous pouvez valider l’écran en toute confiance.

Une fois connecté, vous avez à gauche votre répertoire local, et à droite tout ce qui est présent sur la carte du Raspberry Pi. Soyez très prudent pour cette partie droite de l’écran, si vous renommez ou déplacez un répertoire par mégarde, vous pouvez.

Du côté gauche, vous pouvez naviguer dans les dossier pour aller dans le dossier où vous avez rangé vos plans.

Du côté droit, accédez au dossier indiqué plus haut (en cliquant successivement sur les répertoires) : domoticz/www/images/floorplans

Vous devriez avoir une vue comme ceci :

Envoi de fichier via WinSCP

Il suffit alors de faire glisser les fichiers (ici par exemple, plan_maison.png) de l’écran de gauche à l’écran de droite et à valider le transfert dans la fenêtre qui s’affiche.

Vous vous retrouvez donc avec une copie de votre fichier sur l’écran de droite (donc sur le Raspberry).

L’image qui vient d’être envoyée est désormais disponible dans le mode plan de Domoticz :

Domoticz : mode plan, ajout d'un plan perso

Nous pouvons donc sélectionner ce plan et le créer !

Il est possible à cette étape de créer plusieurs plans : typiquement un plan par étage le cas échéant. Les plans multiples peuvent être utile pour avoir par exemple un plan extérieur et intérieur, ou un plan pour l’aile droite et l’aile gauche de votre maison si celle-ci est d’une certaine taille. Si une pièce en particulier comporte beaucoup de domotique, il peut aussi être utile qu’elle ait son propre plan dédié, quitte à modifier l’échelle des icônes.

La fonction “Icon Scale” permet d’adapter les icônes des composants domotiques à la taille du plan. Par exemple les icônes peuvent avoir  une taille double (2.0) ou une dimension de moitié (50%) par rapport à la normale.

Mise en place du mode plan de Domoticz

Maintenant que notre premier plan est fin prêt, nous allons pouvoir le définir convenablement dans Domoticz et lui assigner des périphériques.

Définition des pièces de l’habitation et attribution des périphériques

La première chose à faire est d’indiquer à Domoticz quelles sont les pièces de l’installation et quels périphériques sont présents dans ces pièces.

Si vous utilisez Domoticz depuis un certain temps, il est possible que vous ayez déjà défini des emplacements à vos divers périphériques. Si c’est le cas, vous pouvez passer directement à l’étape suivante. Sinon, voici comment procéder.

Rendez-vous dans “Configuration > Plus d’options > Mode Plan > Périphériques par emplacement

Ici, vous avez une option « Ajouter un plan ». C’est en fait un manque de nuance dans la traduction de Domoticz, il s’agit d’ajouter un emplacement / une pièce (le nom original de cette section est “room plan”, il y a donc bien la notion de “pièce”).

Pour ajouter une salle, il suffit de cliquer sur “Ajouter un plan” et de saisir son nom, jusqu’à ce que vous ayez tous les emplacements dont vous ayez besoin. Conservez également la catégorie “Hidden Devices” présente par défaut, et qui comporte tout ce qui n’est pas assigné à un emplacement.

Domoticz : définition des pièces

Après avoir vos différentes salles comme indiqué ci-dessus, il vous reste à assigner les périphériques à chacune des salles.

Pour cela, cliquez sur la salle concernée (par exemple “Salon”), puis dans le menu déroulant “Dispositif” en bas de l’écran, choisissez un des périphériques qui y est présent, puis cliquez sur “Ajouter”.

Domoticz : Ajouter un dispositif dans un plan de pièce

Dorénavant, si vous cliquez sur une salle dans le tableau du haut, tous les périphériques qui y sont présents s’afficheront dans le tableau du bas :

Domoticz : périphériques assignés à un emplacement

Vous pouvez donc procéder à l’association emplacement/dispositif pour tous les dispositifs présents dans votre installation. Lorsque chaque dispositif est bien rattaché à une salle, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Placement sur le plan des pièces et des périphériques

Il reste désormais à indiquer à Domoticz où se situent les pièces sur le plan. Toujours dans la vue “Mode Plan“, cliquez sur le plan que vous venez d’ajouter. L’image associée au plan apparaît en bas de l’écran.

Dans la section “Plan des pièces”, dans le menu déroulant “Plan”, sélectionnez une à une toutes les pièces qui apparaissent sur le plan, puis cliquer sur “Ajouter”.

Dans cette liste “Plan des pièces”; cliquez alors sur la pièce à créer, puis cliquez sur les coins de cette pièce pour définir ses limites. La forme de la pièce se dessine petit à petit à chaque nouveau point ajouté.

Domoticz : mode plan, indiquer limites d'une salle

Lorsque la salle est complètement définie, cliquez sur “Modifier” pour enregistrer sa forme et son emplacement.

Attention à la signification des autres boutons :

  • “Effacer” efface juste le tracé de la pièce sur le plan, par exemple si vous avez fait une erreur en la traçant où en sélectionnant la mauvaise pièce.
  • “Supprimer” enlève complètement la pièce sélectionnée de ce plan, et demande donc de l’ajouter à nouveau.

Répétez l’opération pour chacune des pièces : cliquer sur le nom puis tracer la pièce correspondante sur le plan.

Au final, vous devez avoir une vue plan comme celle ci-dessous : chaque salle est légèrement bleutée avec un contour fin et violet, et si vous cliquez sur l’une des salles de la liste, la salle apparaît en surbrillance, en violet. Dans “Room Area Defined”, il doit y avoir un signe vert de validation pour chacune des salles (le cercle rouge indique qu’il n’y a pas eu de tracé défini pour la salle).

Domoticz : mode plan, tracé des salles.

Il ne nous reste plus qu’à placer les périphériques dans la salle !

Si vous cliquez sur une salle disposant de périphériques associés, les périphériques apparaissent dans la zone en haut à gauche du plan (sur des coordonnées par défaut) :

Domoticz : attribution des dispositifs sur le plan

Il ne vous reste plus qu’à faire glisser chaque icône à l’emplacement qui lui correspond sur la salle correspondante !

Domoticz : dispositifs placés sur le plan

Pensez bien à cliquer sur “Modifier” quand les dispositifs sont tous bien enregistré à leur emplacement pour que la modification soit prise en compte. Si vous cliquez sur une autre pièce sans avoir cliqué sur “Modifier”, un message apparaît vous indiquant que les modifications ne seront pas enregistré. Donc vous pouvez annuler le positionnement de cette manière.

Après tout cela, il ne reste plus qu’une petite manœuvre à faire : aller dans la configuration du système de Domoticz, et cocher l’affichage de l’onglet “Mode Plan”.

Domoticz : activer l'onglet mode plan

Notez au passage que dans cette rubrique, vous avez accès à quelques paramètres pour la présentation sous forme de mode plan, de manière à la personnaliser selon vos goûts et besoin. Vous voudrez par exemple peut-être faire en sorte que le mode plan n’affiche que les scénarios, ou que la sélection d’une salle soit plus marquée ou plus discrète.

Domoticz : configuration du mode plan

Conclusion : utilisation du mode plan de Domoticz

Après cette configuration, en cliquant sur l’onglet “Mode plan” en haut de Domoticz, vous pouvez afficher le ou les plans que vous avez ajouté.

Une vue d’ensemble de l’habitation qui permet d’avoir d’office un retour d’état général, et de contrôler les différents actionneurs présents.

Domoticz : activation du mode plan

Sur cette vue :

  • Un clic sur une salle (à un endroit où il n’y a pas d’icône) permet de zoomer sur cette salle.
  • Un clic sur un module actionneur permet de modifier son état à la volée.
  • Un clic sur un module de type sonde / capteur permet d’accéder à son historique de données.

En tant qu’utilisateur au quotidien, je peux également vous dire que ce mode plan est reste très efficace sur une tablette voire même sur un mobile pour sélectionner les différents éléments. Et plus vous avez de modules différents, plus une représentation de ce style prend son sens. Par exemple, pour activer le lampadaire du salon, plus besoin de chercher dans les actionneurs, puis dans les lampes, puis celle du salon, puis le lampadaire spécifiquement : il suffit de repérer sur le plan l’endroit où est le lampadaire et de cliquer sur l’icône.

La domotique doit toujours être la plus explicite possible, et placer ses périphériques sur un plan dans Domoticz permet de rendre une installation compréhensible au premier coup d’œil. Sans compte le fait que l’installation devient plus simple d’accès pour d’autres personnes à qui vous souhaiterez donner le contrôle : il est plus simple de cliquer sur une icône sur un plan que de devoir lire tout un listing pour trouver le bon appareil !

Trouvez le pack Raspberry Pi idéal pour Domoticz !

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ZiBlue libère la maison connectée avec ZMARTinside

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Hier, à Paris, se tenait le CES Unveiled Paris. C’est à cette occasion que la solution ZMARTinside a été dévoilée.

Si vous êtes un lecteur régulier du blog, vous connaissez le CES : le Consumer Electronic Show est un salon annuel à Las Vegas dédié à l’électronique grand public et aux innovations technologiques. Vous pouvez lire par exemple notre résumé du CES 2016. Le CES Unveiled Paris est directement lié au CES, en permettant aux sociétés françaises qui innovent dans la technologie de présenter leurs produits.

ZMARTInside CESunveil

Parmi les exposants se trouvait ZiBlue, une société créée en mars 2016 qui fait partie de l’incubateur Telecom ParisTech. Le nom de ZiBlue était déjà un peu connu dans le milieu de la domotique car ZiBlue a repris les actifs technologiques de la société Zodianet (créatrice des produits ZiBase) avant la fermeture de celle-ci. ZiBlue part donc d’une base solide, celle d’une solution domotique qui a déjà fait ses preuves.

Avec ZMARTinside, ZiBlue veut libérer le marché de la domotique

Pour imaginer sa solution, la société ZiBlue est partie d’un constat : le marché de la domotique ne décolle pas, il n’est aujourd’hui pas aussi imposant qu’il devrait normalement l’être. Quelle en est la cause selon leur étude ? Le coût général des équipements, les barrières techniques, et l’incompatibilité des solutions proposées par les différents acteurs, notamment les marques créant des protocoles de communication propriétaires.

ZiBlue a donc pour objectif de faire tomber les barrières qui empêchent un vaste public de se lancer dans la domotique. Son angle d’attaque pour parvenir à ce résultat est composé de deux éléments : l’aspect “applicatif”, en proposant une application mobile qui fait de n’importe quel support tournant sur Android une box domotique, et l’aspect “matériel”, en proposant une passerelle multiprotocoles. Ce sont ces deux éléments, l’aspect applicatif et l’aspect matériel, qui constitue la solution ZMARTinside. Découvrons ces éléments.

ZiHome : une application gratuite pour la maison connectée

ZiBlue souhaite tout d’abord faire baisser le prix d’entrée dans la domotique, en proposant une application gratuite téléchargeable sous n’importe quel appareil muni d’un système d’exploitation Android : ZiHome. Ainsi, la box domotique n’est plus un périphérique à part entière, c’est une application qui peut par exemple être installée sur une Smart TV tournant sous Android, une tablette Android…

Nous avons donc affaire à un système sous forme d’application qu’on peut déployer partout.

ZiBlue : Smart TV avec ZiHome

 

En outre, la solution ZMARTinside intègre une solution de cloud pour l’accès à ZiHome. Les services cloud permettent d’installer de nouveaux périphériques, créer des scénarios et de l’automatisation.

Cette application qui sert de contrôleur domotique est pilotable depuis la ZiPilot App, une application disponible sur iOs et Android, et qui permet de piloter l’ensemble de la domotique depuis un Smartphone et une tablette. Cette application pourra commander ZiHome via le cloud.

App mobile ZiHome de ZMARTinside

L’application ZiPilot App donnera aussi accès au service ZiFreelancers : une communauté d’utilisateurs-experts au service des autres. Ce support technique sous forme communautaire permettra aux utilisateurs de trouver rapidement réponses à leurs différentes questions. ZiBlue a beaucoup d’ambition pour ce service clients à forte valeur ajoutée et compte mobiliser et intéresser la communauté d’utilisateurs-experts (nous aurons probablement plus de détails prochainement sur les contreparties que pourront avoir ceux qui apportent leur aide).

ZiBlue prévoit également une boutique, ZiMarketplace, qui permet de choisir les produits et les services pour développer sa domotique basée sur ZMARTinside.

Par défaut, l’application ZiHome exploitera toutes les possibilités du support matériel sur lequel elle est installée : GPS, NFC, Bluetooth et Wi-Fi (selon le type de matériel).

Cependant, pour une maison connectée, il est indispensable d’avoir aussi une passerelle de communication en différents protocoles radio. Et c’est là qu’entre en scène la deuxième partie de la proposition de ZiBlue.

ZiKey USB / RFPlayer : des passerelles domotiques multi-protocoles

À son époque, la box domotique Zibase était plébiscitée pour sa capacité de communiquer en un très grand nombre de protocoles radio différents, 433 MHz et 868 MHz. C’est en partant sur une philosophie similaire que ZiBlue propose les ZiKeys. Il s’agit de clés USB qui communiquent dans différents protocoles, et qui peuvent donc directement être branchées sur l’appareil Android où tourne la solution ZiHome (par exemple dans le port USB d’une box TV).

La première ZiKey USB présentée par ZiBlue est le RFPlayer RFP100, un dongle capable d’émettre et recevoir des commandes et informations dans un grand nombre de protocoles domotiques.

ZiKey de la solution ZMARTinside

Au chapitre des capacités pour le RFPlayer, il communique dans des protocoles 433 MHz tels que Blyss, Chacon/DIO, Deltadore, Oregion Scientifique, OWL, Somfy RTS, Visonic… Mais aussi dans des protocoles 868 MHz tels que le Z-Wave et enOcean.

Le RFPlayer n’a pas pour vocation d’être uniquement relié à la solution ZiHome : via son port USB, il peut également être branché sur un ordinateur ou une box domotique autre que ZiHome, pour être piloté par un système tiers. ZiBlue proposera une API complète avec le RFPlayer, qui permettra par exemple aux possesseurs d’un système domotique déjà en place de simplement ajouter des protocoles à leur système sans remplacer l’existant.

Ce RFPlayer vise donc des types d’utilisateurs très différents : le grand public, notamment pour l’utilisation avec ZiHome, pour ouvrir un maximum de protocoles sur une nouvelle box domotique, mais aussi les utilisateurs plus aguerris, qui n’auront besoin que d’un seul équipement pour communiquer avec un maximum de périphériques domotiques avec leur solution (qu’il s’agisse d’une solution Open Source, DIY…).

ZiBlue : les protocoles offerts par la ZiKey

Quelques autres fonctions incluses dans le RFPlayer : une fonction “PARROT”. Cette fonction perroquet, comme son nom l’indique, permet au RFPlayer d’apprendre des trames, y compris les trames qu’il n’est pas capable de décoder, et de répéter intégralement ces trames. Donc par exemple le RFPlayer peut apprendre le code d’une télécommande d’un protocole non pris en charge, et le reproduire au besoin.

De même, le RFPlayer est utilisable en simple répéteur : en le branchant simplement dans une prise USB secteur, il prend cette fonction de répéteur autonome, en renvoyant toute trame radio 433 MHz reçue. Cette fonction du RFPlayer est optimisée au maximum :  les trames répétées sont reconnues, remises en forme, et le RFPlayer ne réémet le signal qu’au moment idéal afin d’éviter toute collision de radiofréquences.

Autre fonction très utile du RFPlayer : l’utilisation en tant que transcodeur. Le RFPlayer reçoit les trames dans un protocole, les converti et les émet dans un autre protocole. Ce pont entre plusieurs protocole permet de faire fonctionner entre eux des équipements de différentes marques, ou encore de rendre certains équipement compatibles avec une box domotique.

Tout comme le reste de la solution ZMARTinside, la sortie du RFPlayer est prévue pour début 2017. Le prix de vente, non encore fixé, devrait avoisiner les 150 €.

Voici une vision générale de la solution ZMARTinside, avec l’application ZiHome, une ZiKey USB, et toutes les autres fonctions évoquées :

 

Résumé infographie de la solution ZMARTinside

ZMARTinside, une solution qui a de l’avenir

Je vous invite à revoir l’ensemble du concept expliqué de manière concise dans cette vidéo de moins de deux minutes :

ZiBlue a prouvé par cette présentation au CES Unveiled Paris que leur projet était solide et cohérent. Tous les aspects d’une solution domotique complète ont été pensés, de l’applicatif au fonctionnel. L’objectif de ZiBlue de converger vers une plus grande ouverture de la domotique se retrouve dans tous les aspects de ZMARTinside, notamment le fait que les éléments sont complémentaires, mais peuvent être aussi utilisés de manière individuelle (RFPlayer peut être utilisé avec un autre système, le système ZiHome peut être utilisé sans aucune ZiKey).

Bref, nous rejoignons ici un objectif qui est important : celle de donner le choix à l’utilisateur. Un système qui privilégie l’aspect “ouvert”, et non pas le verrouillage propriétaire.

Pour autant, ZMARTinside reste une solution complète qui forme un “package” exhaustif et qui pourra être proposée telle qu’elle. Nous pouvons aisément imaginer un pack contenant une box Android avec ZiHome préinstallée et une ZiKey fournie.

Kakemono systeme ZMARTinside

Résumé des caractéristiques de la solution :

  • Les logiciels et applications ZMARTinside sont gratuits.
  • Plus de barrière protocolaire avec les ZiKeys USB (telle que le RFPlayer).
  • Accès illimité aux services du cloud : configurateur, automatisation.
  • Une seule application pour tout contrôler, y compris les objets connectés.
  • Une ZiMarketplace pour choisir les produits et les services.

Après cette annonce forte pour la domotique, autant pour la francophonie que pour le reste du monde, il ne nous reste plus qu’à nous armer de patience. La sortie complète du système ZMARTinside est prévue pour janvier 2017, pendant le CES 2017, il nous faudra encore donc patienter un peu plus de deux mois pour pouvoir tester cette solution en réelle. Une chose est sûre, cette annonce ouvre déjà de très grandes perspectives !

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Installation du serveur de commande vocale SARAH

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Nous allons aujourd’hui, vous présenter comment installer le serveur de commande vocale SARAH.

L’acronyme S.A.R.A.H. signifie Self Actuated Residential Automated Habitat. En d’autres termes, un système pour la maison intelligente qui se met à jour tout seul. L’idée est d’avoir un système de synthèse et de reconnaissance vocale connecté à différents services sur Internet (météo, horaires de train, de cinéma…) et qui peut également interagir avec les objets connectés. Le serveur SARAH est gratuit et proposé sous licence WTFPL, une licence qui vous permet d’en faire absolument tout ce que vous voulez.

Les usages sont multiples, mais le principal intérêt est de pouvoir directement poser une question ou donner un ordre vocal à SARAH pour qu’elle s’exécute (en agissant sur la domotique ou en répondant l’information demandée). SARAH peut également servir de retour vocal pour les différentes actions d’un système domotique, par exemple en indiquant qu’un scénario a bien été lancé.

Ce ne sont pas ces différents usages que nous allons dévoiler sur cet article, nous allons nous concentrer sur l’installation de SARAH.

sarah-logo

Nous prendrons l’exemple de l’installation de SARAH sur un Raspberry Pi sous Linux, celle-ci étant la plus compliquée à mettre en place.

Pré-requis / présentation

Préparation du Raspberry Pi 

La première chose à faire est d’installer la distribution Raspbian sur votre carte SD.

Plusieurs solutions :

Connexion SSH au Raspberry Pi 

Maintenant que votre Raspberry démarre sous Raspbian, nous allons vous montrer, comment vous connecter à votre Raspberry en ligne de commande afin d’installer Sarah.

  • Téléchargez Putty
  • Lancez Putty

2016-10-31_160245

  • Indiquez l’adresse IP de votre Raspberry dans le champ « Hostname »
  • Cliquez ensuite sur « Open »

Vous arriverez alors sur cet écran : 

capture

Cliquez sur Oui pour accepter le certificat.

Vous arriverez ensuite sur cet écran : 

capture2

  • Identifiez-vous. Les accès par défaut sur le Raspberry pi sont :
    • Login : pi
    • Mot de passe : raspberry

Vous arriverez alors sur cet écran : 

2016-10-31_160213

Vous êtes maintenant connecté au Raspberry Pi en ligne de commande.

Installation de SARAH sur le Raspberry Pi 

Il faut tout d’abord ajouter le répertoire dans les listes de diffusion de paquets de Raspbian. Pour se faire, tapez la commande :

sudo wget http://deb.gateweb.fr/gateweb.list -O /etc/apt/sources.list.d/gateweb.list

1

Ensuite mettre à jour la liste des paquets de Raspbian. Pour ce faire, tapez la commande suivante :

sudo apt-get update

Cela devrait prendre de 1 à 5 minutes selon votre connexion.

2

Il est maintenant le temps d’installer le serveur SARAH. Pour ce faire, tapez la commande :

sudo apt-get install sarah-server

Une question vous est posée. Tapez alors sur la touche « Y » puis la touche « Entrée ».

3

Une fois la fin de l’installation effectuée, il faut maintenant mettre à jour le Raspberry. Pour ce faire, tapez la commande :

sudo apt-get upgrade

4

Cela peut mettre un certain moment selon votre connexion et le Raspberry utilisé.

Il vous suffit de lancer le serveur SARAH grâce à la commande :

sudo /etc/init.d/sarah-server start

5

Vous pouvez maintenant accéder à l’interface de SARAH.

Pour ce faire :

  • Ouvrir un navigateur internet.
  • Dans la barre d’adresse tapez : http://AdresseIPRaspberry:8080

( Ne pas oublier de changer « AdresseIPRaspberry » par l’adresse ip de votre Raspberry.

capture

Et voilà, le tour est joué ! Vous avez désormais accès à l’interface de SARAH, et il ne vous reste plus qu’à l’utiliser comme bon vous semble !

Nous avons axé cet article autour de l’installation de SARAH. Cependant, un article qui paraîtra très prochainement sur ce blog vous expliquera une utilisation concrète du système, restez donc connecté au blog Planète Domotique pour découvrir bientôt un exemple d’utilisation de cette solution !

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Rachat de MyFox par le groupe Somfy

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Aujourd’hui, nous évoquons un évènement récent, le rachat de MyFox par Somfy.

Somfy et MyFox sont deux noms incontournables de la domotique et de l’automatisation. Que vous soyez utilisateur ou pas, vous connaissez certainement la marque Somfy. Le groupe d’origine Savoyarde s’est imposé dans de nombreuses habitations, à tel point qu’il est très courant de trouver des automatismes Somfy dans les foyers (volets roulants, stores-banne…) même quand ceux-ci n’ont pas de système domotique.

Plus récemment, Somfy a lancé ses propres solutions domotiques et de sécurité, que nous avons déjà évoquées sur ce blog : la Somfy Box, les caméras VisiDom et la solution TaHoma Serenity.

Gamme somfy Domotique

La start-up toulousaine MyFox, quant à elle, s’est fait connaître en tant que spécialiste de la centrale d’alarme connectée. Pour MyFox aussi, ces dernières années ont été riches en actualités, avec d’une part le MyFox Home Control, solution destinée à déployer facilement un système de sécurité avec une grande ouverture sur la domotique, et Home Alarm, une solution orientée sur la sécurité, et également simple à déployer.

Gamme MyFox sécurité

Bref, nous avons avec Somfy et MyFox deux sociétés qui n’ont fait que monter ces dernières années et dont le rapprochement semble assez logique !

Les sociétés et leur activité en chiffres

Somfy est un leader mondial de la motorisation des ouvertures et fermetures pour la maison. Le groupe peut se vanter d’avoir vendu 100 millions de moteurs vendus dans 60 pays, et réalise en 2015 un milliard d’euros de chiffre d’affaires, dont 25% en France et 75% à l’étranger.

Myfox n’a pas à rougir, avec son chiffre d’affaire de 8 millions d’euros et 60 personnes employées vers Toulouse, dans l’IoT Valley (voir encadré ci-dessous). MyFox est présente dans 1200 points de vente en Europe (boutiques et grandes surfaces) et protège des foyers dans plus de 90 pays dans le monde.

Depuis la création de Myfox en 2005, ses produits ont remportés plus de 30 prix. La gamme Myfox Home Alarm a notamment remporté le prestigieux CES Innovation Award 2015. De nombreuses innovations sont à mettre au crédit de Myfox (la société dispose d’un portefeuille de 7 brevets internationaux), nous pouvons notamment citer l’IntelliTAGTM qui déclenche préventivement l’alarme dès les premières vibrations en cas de tentative d’effraction.

Toulouse est connu pour son aéronautique, mais la ville rose est bien partie pour se faire un nom au niveau mondial pour les objets connectés.
En effet, Myfox, comme d’autres sociétés, fait partie du regroupement de sociétés innovantes IoT Valley, basé à Labège. L’association s’est fondée en 2009 via l’impulsion de l’entreprise Sigfox et compte aujourd’hui 30 entreprises membres et plus de 300 collaborateurs.
Poursuivant son développement, l’IoT Valley a pour ambition de devenir un campus connecté de huit hectares d’ici 2018, et devenir un centre mondial de l’internet des objets (la référence européenne, ni plus ni moins !), concurrençant ainsi la célèbre Silicon Valley des États-Unis.

IoT Valley

Le prix de l’acquisition de Myfox par le groupe Somfy se chiffre à 12 millions d’euros. Et l’idée est bien d’acquérir des talents et non de serrer la ceinture, car le CEO de Myfox, Jean-Marc Prunet, et son équipe de management, restent aux commandes de Myfox. La société en elle-même restera dans l’IoT Valley de Toulouse, tout en bénéficiant de l’expérience et de la portée de la multinationale Somfy.

Une union pour le meilleur

Même si les deux sociétés avaient déjà toutes les deux pignon sur rue sur l’axe de la domotique, l’intégration de Myfox dans le groupe Somfy ne peut être que bénéfique pour les deux start-up. Du côté de Myfox, cela va permettre une accélération du développement de la société et de continuer à innover.

Au point de vue de l’image de marque, Somfy et Myfox sont associées à une orientation « grand public » et à la facilité d’utilisation (ça ne vous aura pas échappé si vous avez lu les articles évoqués plus haut). L’association des deux marques ne peut faire que rassurer les consommateurs.

C’est donc un mastodonte de la French Tech qui se forme petit à petit du côté de Somfy, une société résolument tournée vers l’innovation et l’acquisition de compétences. Une réussite à la française qui peut avoir l’ambition de concurrencer les nombreuses sociétés domotique et IoT d’outre-Atlantique, sur le terrain des innovations comme sur la force de frappe. Le rachat de start-up par des groupes est monnaie courante dans le domaine technologique : les rachats par des grands groupes sont réguliers, à commencer par les incontournables Apple, Google et Facebook. Même du côté des objets connectés, Withings a été racheté par Nokia, Legrand est entré au Capital de Netatmo… Bref, les sociétés du numérique et de la haute technologie suivent cette logique de concentration.

Carte des innovations de l'IoT

Nous suivions déjà beaucoup les innovations des deux sociétés, alors il est évident que nous avons hâte de voir tout ce qui va résulter du rachat de Myfox par Somfy. Nous leur souhaitons en tous cas de continuer à avoir autant de succès !

Source : communiqué « Myfox rejoint le groupe Somfy pour accélérer son développement en Europe ».

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Le bouton NIU de NodOn avec Android et IFTTT

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Nous vous avions présenté il y a quelques temps le bouton NIU de NodOn et son application associée sur iOs. C’est un bouton connecté en Bluetooth qui, associé à un smartphone, vous permet de déclencher diverses fonctions sur ce dernier : prise de photo, prise de vidéo, commande de dictaphone, simulation d’appel, etc.

Lisez bien cet article jusqu’au bout : nous vous y proposons un tirage au sort pour remporter votre propre exemplaire du bouton NIU de NodOn !

Le NIU a désormais également une application mobile pour les systèmes Android. Ce qui représente une occasion idéale pour procéder à l’essai du bouton sur ce système, et par la même occasion d’essayer la fonction IFTTT qui permet de le relier à d’autres objets connectés et serveurs domotiques !

Bouton NIU de NodOn sur l’application Android

Vous trouverez facilement l’application dédiée au NIU dans le Play Store, en cherchant simplement « NodOn NIU ».

NIU de NodOn, téléchargement sur Android

Une fois l’application téléchargée, elle vous propose simplement de vous identifier à votre compte NIU et de le créer si besoin (ce compte est indispensable pour utiliser le bouton NIU).

NIU de NodOn : identification

NIU de NodOn : étape d'ajout

Après vous être identifié à votre compte, vous n’avez plus qu’à activer le Bluetooth sur votre téléphone et appuyer sur le bouton NIU pour réaliser l’appairage.

Association Bluetooth du Bouton NIU

Une fois cet appairage réalisé, il ne reste qu’à saisir un nom et un lieu pour reconnaître facilement le NIU.

NIU sur Android : choix du nom et du lieu

Nous retrouvons toutes les fonctions disponibles sur l’application NIU déjà présente sur iOs, à savoir :

  • Jouer un son (un seul son déterminé, ou un son au hasard dans une liste choisie, parmi une banque de sons prédéfinie)
  • Démarrer l’appareil photo et le piloter
  • Démarrer l’enregistrement vidéo et le piloter
  • Démarrer le dictaphone et le piloter
  • Retrouver le téléphone
  • Simuler un appel

NIU sur Android : exemple de fonctions

Comme pour l’application iOs, il est possible de définir trois actions (différentes ou non) selon trois types d’appui :

  • appui simple
  • double appui
  • appui prolongé

Fonctions du NIU sur Android

Bref, l’application Android fonctionne tout aussi bien que l’application iOs et permet une utilisation complète du bouton comme son homologue sur machines Apple.

Il est à noter que lors des tests sur iOs, les fonctions « jouer un son » et « trouver mon téléphone » ne fonctionnait pas si l’iPhone était en silencieux, tandis que lors de notre test sur Android, ces fonctions ont

Utilisation du bouton NIU de NodOn avec IFTTT : contrôle d’une box domotique

Pour chacun des types d’appuis (simple, double, prolongé), il est possible de déterminer non seulement une action, mais également une connexion avec IFTTT.

IFTTT ou IF This Then That est un service de synchronisation de services et d’objets connectés dans le cloud, déjà présenté sur ce blog, et qui nous permet donc d’ajouter des fonctions complémentaires à celles proposées par l’application de NIU.

Toutes les fonctions internes de l’application s’assignent à un type d’appui, mais la fonction de communication avec IFTTT est complémentaire aux fonctions de l’application. Autrement dit, pour chaque type de clic, vous pouvez assigner une action, et activer ou non en parallèle le déclenchement d’action sur IFTTT.

Donc, concrètement, si vous ajoutez à un même type de clic une fonction sur l’appli et une recette IFTTT, les deux se déclencheront lors de cet appui.

NIU sur Android - IFTTT

Pour choisir les actions à exécuter sur IFTTT, il faudra tout d’abord activer l’application IFTTT sur votre mobile, et ajouter le NIU sur IFTTT en vous identifiant à celui-ci. Cette étape peut être effectuée depuis l’application sur Smartphone ou depuis un ordinateur.

Pour vous donner une idée, voici quelques exemples de recettes proposées par défaut pour le NIU (sur IFTTT, une recette est une association entre un déclencheur et une action) :
NIU IFTTT actions

  • Lancer un défilement de couleurs sur les ampoules Philips Hue avec le NIU
  • Avec une pression prolongée sur le NIU, envoyez un message à votre bien-aimé indiquant que vous êtes arrivé à la maison
  • Avec un dobule appui sur le NIU, saisissez le début et la fin de vos période de travail dans un fichier stocké sur Google Drive
  • Appuyez sur le NIU pour poster quelque chose sur le service de discussion Slack
  • Armez partiellement votre système de sécurité MyFox avec NIU
  • Lors d’un appui simple sur le NIUs, allumez un commutateur de marque myStrom

Concluons par un petit exemple : il consiste à utiliser le channel « Maker » de IFTTT pour déclencher une action sur une box domotique. En l’occurrence l’eedomus.

Le channel Maker est un channel à part de IFTTT qui a pour vocation de permettre la connexion de n’importe quel objet. Il a été évoqué en ces lignes.

Voici comment nous créons la recette, après avoir connecté NIU et le channel Maker sur IFTTT :

Nous choisissons le type d’appui qui déclenchera la recette (simple appui, double appui, appui long).IFTTT : déclencheur NIU dans une recette

Puis, dans le champ « Actions », nous choisissons d’appeler une URL. Il y a plusieurs méthodes qui conviennent, nous allons utiliser celle de l’API eedomus qui consiste à appeler une URL pour déclencher un périphérique et une valeur.

 

NIU : action de la recette pour déclencher l'eedomus

L’adresse saisie (en méthode GET) est :
https://api.eedomus.com/set?action=periph.value&periph_id=XXXX&value=XXXX&api_user=XXXX&api_secret=XXXX

Voici à quoi correspondent les éléments de cette adresse :

periph_id=XXXX nous remplaçons XXXX par le code API du périphérique à déclencher. Dans notre exemple c’est la synthèse vocale. Le Code API peut être trouvé en déroulant « Paramètres Expert » d’une page « Configuration du périphérique ».

Trouver un numéro d'API dans l'eedomus

value=XXXX nous remplaçons XXXX par la valeur que doit prendre ce périphérique. Cette valeur est la valeur « brute » qui est indiquée dans la liste « Valeurs » de la configuration du périphérique. Pour notre synthèse vocale, nous avons choisi « 150 » comme valeur de déclenchement de la phrase à dire.

Trouver un numéro associé à une valeur dans l'eedomus

api_user=XXXX&api_secret=XXXX : deux identifiants permettant de communiquer avec l’API eedomus. Les identifiants de l’API peuvent être trouvés en cliquant sur « Consultez vos identifiants » dans l’onglet « Paramètre » de « Mon Compte ».

NIU eedomus identifiants API

Il existe bien sûr d’autres déclenchements possibles de l’API eedomus, par exemple des déclenchements de scénario. Les explications ci-dessus sont valables pour toutes les activations de périphériques dans l’eedomus. Pour toute information complémentaire, consultez la documentation de l’API eedomus.

Avec cette recette, chaque appui simple sur le bouton NIU déclenche la synthèse vocale de l’eedomus. Il pourrait tout aussi bien déclencher la modification d’état d’un système d’alarme, l’ouverture de volets roulants, etc.

Recette globale du NIU sur IFTTT

Nous espérons que ce second tour d’horizon du NIU vous aura aidé à avoir une vue d’ensemble des possibilités de ce bouton connecté et vous aura peut-être inspiré d’en ajouter un à votre quotidien !

Découvrez le bouton NodOn de NIU sur la boutique Planète Domotique

Tirage au sort : gagnez votre NIU !

Tirage au sort : Gagnez votre bouton NIU !Planète Domotique est fière de s’associer à NodOn pour vous faire gagner votre propre bouton Bluetooth NIU !

Pour cela, il vous suffit simplement d’aller sur le formulaire du tirage au sort et répondre à quelques questions concernant votre avis sur le NIU. Le gagnant sera ensuite désigné par tirage au sort et recevra son propre bouton NIU.

Les participations au tirage au sort sont ouvertes jusqu’au dimanche 13 novembre 2016 inclus.

Cliquez ici pour participer et vous inscrire au tirage au sort

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Concours Z-UNO – Projet de totoff974

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Concours ZUNO : les réalisations

Planète Domotique a lancé en septembre dernier un concours autour de la carte de développement Z-UNO. Suite à un appel de candidatures, trois projets ont été retenus et les lauréats ont gagné leur propre carte de développement. Il est désormais temps de découvrir chaque jour sur ce blog un des projets concrétisés avec le Z-UNO. À la fin de la semaine, vous pourrez voter pour le projet qui vous aura le plus plu, et permettre ainsi au gagnant de remporter un bon d’achat de 100 € !

Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir le projet de totoff974 alias Christophe C.

Le projet

Suite au concours Z-UNO lancé le 14 septembre dernier étant lauréat pour participer à la deuxième phase de ce concours, ci-après la présentation de celui-ci.

La carte Z-UNO sera ainsi au cœur du système permettant une intégration au système domotique d’équipements ne le permettant pas à la base (ex : vidéoprojecteur).

Tout d’abord le Z-UNO possède de nombreux avantages pour un tel projet – le principal étant la fiabilité qu’offre le protocole Z-Wave et la facilité d’intégration des dispositifs dans des scénarios en fonction de la box domotique.

Le projet consiste donc à créer une interface entre Domoticz et les nombreux périphériques qui utilisent l’infrarouge pour être pilotés sans avoir actuellement de retour d’état. Le module va donc piloter les équipements via LED IR après avoir enregistré les commandes via récepteur IR.

De plus, le module aura une entrée afin de déterminer l’état actuel du périphérique à commander (vidéoprojecteur = sortie 12V du trigger | un ampli = via un Capteur de courant Grove pour détection du courant).

À l’origine j’avais souhaité intégrer la led IR en émission sur le Z-UNO. Mais après de nombreuses recherches et du temps passé à essayer de contourner la limitation du Z-UNO (il faut savoir que les « timers » sont cadencés à 16Mhz et servent à créer une onde porteuse pour le signal infrarouge – or pour l’onde porteuse de la transmission Infrarouge du protocole NEC, utilisé par mon vidéoprojecteur, il faut osciller à 38Mhz), afin de continuer le projet, la partie infrarouge sera déportée sur la box domotique via LIRC.

Le Z-UNO sera donc en charge de :

  • Donner l’état actuel du vidéoprojecteur (via son trigger – sortie 12 volts).
  • Faire remonter la température ambiante.
  • Récupérer la luminance ambiante.
  • Piloter un éclairage d’appoint.

Ci-dessous le schéma de principe :
concours_zuno_chris_1

La programmation

L’ensemble du programme est libre d’utilisation et modifiable par tous. Quelques explications ci-après.

Les premières parties servent à définir les différentes entrées et sorties pour le Z-UNO. A savoir :

  • PIN 8 en entrée pour le retour de l’état du vidéoprojecteur
  • A0 (PIN 3) en entrée analogique pour la lecture de la luminance
  • PIN 11 en sortie pour la commande du relais pour la lampe
  • PIN 12 en entrée pour la lecture du BUS ON-WIRE concernant la température

Paramétrage du Z-UNO

On initialise le Z-UNO afin qu’il crée les différents canaux de communication avec la BOX domotique, pour ma part, 4 canaux correspondants aux 4 fonctions ci-dessus :

// **************************************
 // INIT PARTIE Z-UNO
 // **************************************
 ZUNO_SETUP_CHANNELS(
 ZUNO_SENSOR_BINARY(ZUNO_SENSOR_BINARY_TYPE_GENERAL_PURPOSE,
 getterVideoProjecteur),
 ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL(ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL_TYPE_TEMPERATURE,
 SENSOR_MULTILEVEL_SCALE_CELSIUS,
 SENSOR_MULTILEVEL_SIZE_TWO_BYTES,
 SENSOR_MULTILEVEL_PRECISION_ONE_DECIMAL,
 getterTemp),
 ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL(ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL_TYPE_LUMINANCE,
 SENSOR_MULTILEVEL_SCALE_PERCENTAGE_VALUE,
 SENSOR_MULTILEVEL_SIZE_TWO_BYTES,
 SENSOR_MULTILEVEL_PRECISION_ONE_DECIMAL,
 getterLum),
 ZUNO_SWITCH_BINARY(getterLampe, setterLampe)
 );

Nous avons donc 1 capteur TOR (ZUNO_SENSOR_BINARY), 2 capteurs variables (ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL) et 1 commande TOR (ZUNO_SWITCH_BINARY). Chaque déclaration renvoie vers un « getter » et/ou « setter » qui servent à appeler des fonctions pour transmettre ou recevoir depuis le protocole Z-Wave.

Optimisation des transmissions

Pour chaque entrée variable (luminance, température et état du vidéoprojecteur) une comparaison est faite pour savoir si la valeur a changé depuis la dernière lecture par le Z-UNO (réglée ici toutes les 2 secondes), si oui on transmet les données via « zunoSendReport() ». Ainsi la transmission des données vers la box domotique et donc via Z-Wave ne se fera que si la donnée a changé, ne limitant la communication qu’au besoin. (cf. partie du programme suivant) :

 // PARTIE VIDEOPROJECTEUR
 // **************************************
 actValVid = digitalRead(RET_VID);
 if (actValVid != derValVid) {
      // save the value
      derValVid = actValVid;
      Serial.print("etat vid : ");
      Serial.println(derValVid);
      // send report to the controller
      zunoSendReport(1);
 }

Le reste de la programmation coté Z-UNO ne nécessite pas de commentaire particulier, mais je reste disponible dans les commentaires pour d’éventuelles précisions.

Le câblage

Photo du montage général avec légende des différentes parties (les différentes fonctions ont été réparties sur le breadboard pour faciliter la lecture).

concours_zuno_chris_2

Partie Vidéoprojecteur

Le vidéoprojecteur possède une sortie trigger 12volts (comme de nombreux équipements), le but étant de récupérer cette tension qui est à 0 volt si le vidéoprojecteur est éteint et passe à 12 volts si allumé. Pour ce faire, il suffit d’un simple pont diviseur de tension afin de ramener à 5 volts qui pourra être branché sur le Z-UNO sans risque (un opto-coupleur étant le mieux). Les valeurs des résistances sont données ci-après (permet d’éviter que cela ne chauffe et dissipe trop d’énergie) :

concours_zuno_chris_3

Une troisième résistance de  10kOhm entre Vout et Gnd du Z-UNO sert de pull-down. En effet, elle forcera la valeur 0 en entrée si la tension est libre. Cela permet d’éviter les faux-positifs. Penser également à relier les masses entre elles pour avoir la même référence.

N.B : Cette entrée peut également servir pour une pince ampèremétrique avec sortie 0-10 volts. Afin de connaitre l’état d’un équipement ne possédant pas de sortie TRIGGER. L’image de l’intensité circulant dans le câble d’alimentation sera lue par la pince et commutera l’entrée PIN 8 du Z-UNO via le pont diviseur de tension.

Ci-dessous photo du montage – le fil rouge et blanc vont sur le TRIGGER derrière le vidéoprojecteur. Vout sur la PIN 8 en entrée sur le Z-UNO (fil rouge qui part vers la droite).

concours_zuno_chris_4

Partie Capteur de luminance et température

Les capteurs sont alimentés en 5 volts et ce depuis le Z-UNO la sortie du capteur de luminance va sur la PIN A0 analogique du Z-UNO pour la lecture de la valeur. Celle de la température va sur la PIN 11 du Z-UNO, la résistance est de 4,7kOhm entre la borne + et data du capteur DS18S20 (cf. documentation).

concours_zuno_chris_5

Partie Relais de puissance

Le relais de puissance est également alimenté en 5 volts et permet de commuter une charge de 10A pour 250volts libre de potentiel. La borne data est reliée à la sortie 10 du Z-UNO pour permettre de piloter la charge. Ce relais servira à piloter une lampe.

concours_zuno_chris_6

Association du Z-UNO vers la box domotique

Après être passé en mode inclusion depuis la box domotique (ici Domoticz – via Matériel -> Réglages -> Gestion de nœud -> Inclure le nœud), il suffit de mettre sous tension le Z-UNO et d’appuyer trois fois rapidement sur BTN. Ici le module Z-UNO porte l’ID 029 (0x1d).

concours_zuno_chris_7

Il faut ensuite se rendre dans réglages -> Dispositifs, un tri par idx et l’ensemble de nos déclarations précédentes apparaissent. Nous avons donc 4 équipements nouveaux (948 à 951) avec notre remontée de température (951), notre remontée de luminance (950), la remontée de l’état du vidéoprojecteur (949) et enfin le pilotage du relais (948).

concours_zuno_chris_8

A partir de cet écran nous allons ajouter les dispositifs du Z-UNO en cliquant sur chaque flèche verte, les dispositifs seront alors rangés dans les différentes catégories de Domoticz  (interrupteurs, température, météo, mesures, …). Concernant les capteurs température et luminance nous pourrons même avoir un graphe d’historique (ci-dessous celui de la luminance)

concours_zuno_chris_9

Les scénarios domoticz

Maintenant que le Z-UNO nous donne la possibilité de recevoir l’état du vidéoprojecteur nous allons définir quelques règles afin de permettre de commander notre vidéoprojecteur en toute sécurité (sans devoir se demander s’il est allumé ou éteint).

Comme expliqué en introduction, le pilotage par LED IR directement sur le Z-UNO n’est pas encore possible (du moins cela est possible en théorie en ajoutant un résonateur 38Mhz sur une entrée PWM afin de pouvoir créer un signal pour notre onde porteuse, mais je ne possède pas ce type résonateur et les délais étant courts je n’ai pas pu commander le nécessaire et je n’ai ni les compétences pour le faire en si peu de temps – évolution prochaine).

J’ai donc décidé de relayer la partie infrarouge à la box domotique, j’utilise pour cela un USB-UIRT sur la box domotique avec LIRC qui fait très bien le boulot (je pourrai m’étendre sur le sujet au besoin). Il également possible de passer par une simple LED IR branché sur une PIN out d’un arduino UNO ou d’un RPI (je voulais le faire avec un attiny85 mais même limitation que le Z-UNO pour l’émission de signaux IR).

Création du scénario

Dans les « événements » de Domoticz, il faut alors créer un nouveau « event » en device :

-- Permettre la mise en fonctionnement du videoprojecteur
 ------------------------------
 -- Définition des variables --
 ------------------------------
 local videoprojecteur = "Vidéoprojecteur"
 local check_vid = "Z-UNO - retour videoprojecteur"
 ---------------------
 -- Début du script --
 ---------------------
 commandArray = {}
 if (devicechanged[videoprojecteur]=='On' and otherdevices[check_vid]~='On') then
      os.execute('irsend -#4 SEND_ONCE optoma')
      os.execute('irsend -#4 SEND_ONCE optoma KEY_POWER')
 elseif (devicechanged[videoprojecteur]=='Off' and otherdevices[check_vid]~='Off') then
      os.execute('irsend -#4 SEND_ONCE optoma')
      os.execute('irsend -#6 SEND_ONCE optoma KEY_POWER')
 end
 -------------------
 -- Fin du script --
 -------------------
 return commandArray

Détail du scénario

Le bout de programme ci-dessus permet donc à partir d’un interrupteur virtuel de commander en tenant compte de l’état du périphérique (via Z-UNO) le vidéoprojecteur en envoyant des commandes infrarouges à travers LIRC.

local videoprojecteur = « Vidéoprojecteur » => interrupteur virtuel du vidéoprojecteur sous Domoticz

local check_vid = « Z-UNO – retour videoprojecteur » => retour d’état envoyé par le Z-UNO sur le PIN 8 si le vidéoprojecteur est déjà allumé il passe à ON sinon il est en OFF.

os.execute(‘irsend -#4 SEND_ONCE optoma KEY_POWER’)  => transmet le signal IR « ON » au USB-UIRT via une commande système. Le #4 et le #6 permettent de modifier le nombre de fois à transmettre la trame. Le vidéoprojecteur s’allume lorsqu’on presse une fois la commande mais demande un double appui pour l’éteindre.

Conclusion

En guise de conclusion, le module Z-UNO est un parfait compagnon pour ceux et celles désirant compléter leurs équipements de domotique lorsque cela nécessite des équipements qui n’existent pas sur le marché. De plus, sa prise en main est très facile et permet de répondre à une grande majorité des besoins.

Cependant il a aussi ses limites (ici la fréquence des timers limitées à 16 Mhz, qui est semblable aux attiny85).

D’autres projets fourmillent dans ma tête, entre autres l’utiliser pour piloter les chambres – en effet – son nombre d’entrées / sorties permet de réunir en un seul équipement les fonctions de plusieurs modules Z-Wave et donc de faire des économies (nous avons vu ici qu’il peut piloter des relais – donc des lampes) – les entrées permettront de faire du relevé de température dans chaque pièce avec le BUS ONE-WIRE et les sondes DS18S20 (abordées également dans ce sujet). De concert avec une box domotique telles que Jeedom ou Domoticz et des scénarios spécifiques pour répondre à chaque besoin d’une maison d’aujourd’hui.


Ci-dessous quelques photos de l’installation :

La partie Z-UNO

concours_zuno_chris_10


Le module branché sur la sortie du vidéoprojecteur (pas mal de poussière là-haut)

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Une vue avant : rien n’apparait et le tout reste discret (l’horloge est DIY ^_^)

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L’émetteur infrarouge USB-UIRT et la box Domoticz sur RPI2 (le boitier gris permet de piloter le portail collectif à distance)

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Le boitier où l’ensemble sera intégré pour être le plus discret possible (actuellement c’est l’ancien système qui se trouve dedans – même principe mais avec un attiny85 et un transmetteur rf433Mhz beaucoup moins fiable)

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Merci pour votre lecture et à Planète Domotique pour l’organisation de ce concours …^_^

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Concours Z-UNO – Projet de Gérard C.

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Concours ZUNO : les réalisations

Planète Domotique a lancé en septembre dernier un concours autour de la carte de développement Z-UNO. Suite à un appel de candidatures, trois projets ont été retenus et les lauréats ont gagné leur propre carte de développement. Il est désormais temps de découvrir chaque jour sur ce blog un des projets concrétisés avec le Z-UNO. À la fin de la semaine, vous pourrez voter pour le projet qui vous aura le plus plu, et permettre ainsi au gagnant de remporter un bon d’achat de 100 € !

Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir le projet de Gérard C.

Dans le cadre du concours « Concours carte Z-UNO : développez votre propre périphérique Z-Wave ! » organisé par Planète Domotique, j’ai réalisé le projet décrit dans cet article qui m’a permis de me familiariser avec ce module.

Le projet : un projecteur PIR Z-Wave avec le Z-Unologoprj

L’objet du projet est un projecteur extérieur halogène Z-Wave avec détection de mouvement et seuil crépusculaire.
En reprenant l’idée de Planète Domotique utilisée dans l’annonce des lauréats du concourt, cela donne le pictogramme à droite.

 

L’idée de ce projet vient du fait que je n’ai pas trouvé de solution basée sur Z-Wave pour disposer d’un projecteur extérieur avec détection de mouvement et crépusculaire.

Je m’explique :

  • Extérieur : très peu d’appareils Z-Wave sont homologués pour l’extérieur, et quand ils le sont, c’est parfois en IP20 seulement au lieu d’un IP 44 (cas du projecteur utilisé ici).
  • Détection crépusculaire : parmi les solutions que j’ai explorées, soit celles-ci ne disposent pas de logique permettant de prendre en compte le paramètre jour / nuit, soit l’implémentent mal (par exemple le Fibaro FGMS-001 mesure l’éclairage en permanence, donc y compris celui généré par une lampe dont il aurait commandé lui même l’allumage suite à une détection de mouvement, ce qui fait qu’il se croit le jour lorsqu’un mouvement a été détecté la nuit).
  • Détection de mouvement « brute » : je souhaitais avoir un indicateur de mouvement disponible en permanence (y compris de jour) afin d’activer par exemple un carillon ou encore une caméra (j’ai commencé un projet avec un Raspberry et une WebCam + Motion).

Après quelques explorations, mon choix s’était tout d’abord orienté vers le module Fibaro Universal Binary Sensor FGBS-001. Mais au cours d’autres recherches, j’ai découvert le Z-Uno, et j’ai tout de suite pensé que ce module était bien mieux adapté à mes besoins.

Par chance, je suis également tombé sur le concours organisé par Planète Domotique, et j’ai trouvé que ce serait intéressant de développer ce projet dans ce cadre là.

Le cahier des charges

  • J’ai voulu favoriser le plus possible l’utilisation d’un projecteur PIR existant pour les raisons suivantes :
    • Autonomie de fonctionnement en cas de dysfonctionnement Z-Wave.
    • Tirer partie de la robustesse aux intempéries : le projecteur est prévu pour fonctionner en extérieur. Si je commence à ajouter des détecteurs PIR ou de lumière ou autres, je vais devoir gérer le problème de l’étanchéité à l’eau, mais aussi à la poussière, aux insectes, la tenue aux UVs, etc.
  • Disposer d’indicateurs de type « Sensors » dans le contrôleur domotique pour:
    • La détection de mouvement la nuit permettant d’asservir des éclairages.
    • La détection de mouvement « brute », sans condition jour / nuit permettant d’asservir des accessoires divers.
    • La détection de condition jour / nuit pour utilisations diverses.
  • Disposer d’une commande de type « Switch » permettant la commande de la lampe du projecteur depuis le contrôleur domotique.
  • Support des associations Z-Wave :
    • Le projecteur doit être capable de piloter via des associations d’autres dispositifs Z-Wave via deux groupes, un pour la détection de mouvement de nuit et un pour la détection de mouvement inconditionnelle.
    • Il doit être possible de contrôler la lampe du projecteur depuis un autre dispositif Z-Wave via une association.

Réalisation, le premier prototype

Tout d’abord, le projecteur en question (c’est un modèle assez courant dans les grandes surfaces de bricolage) :

img_0592

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet, à savoir l’intégration de la partie électronique. Il a fallu ouvrir le projecteur et analyser l’électronique pour en déduire où connecter les I/O du Z-Uno.

Le bloc électronique est composé de deux circuits imprimés, l’un accueillant l’alimentation fournissant du 24V ainsi que le relais, l’autre accueillant la partie détection de mouvement et de lumière ainsi que la temporisation (à droite sur photos suivantes).

Voici le résultat en photos de ce démontage :

img_0594     img_0599

Le résultat de l’analyse du fonctionnement est le schéma suivant qui détaille la partie en aval de la détection de mouvement :

 pir-diagram

L’analyse des connexions à effectuer donne :

  • 2 fils d’alimentation 24 V, car l’alimentation de base sans transformateur avec condensateur série n’assurant pas d’isolation galvanique avec le secteur a été retirée.
  • 3 fils pour la logique: détection PIR, détection luminosité et commande du relais.

Ci-dessous les connexions effectuées et le tout remonté dans le boitier d’origine :

img_0603    img_0607

L’étape suivante a consisté en la réalisation d’un premier prototype sur plaquette d’expérimentation sans soudure. Les quelques composants mis en œuvre on été fixés sur une planchette afin d’assurer une meilleure stabilité mécanique de l’ensemble lors des tests.

img_0611

 

On distingue :

  • Le bloc électronique du projecteur.
  • L’alimentation 24 V provisoire.
  • Sur la plaquette d’expérimentation, le Z-Uno avec juste à côté un convertisseur DC/DC 24 / 3.3 V (il n’y a pas encore le LM324 au moment de cette photo).

Le schéma final de la partie électronique associée au Z-Uno est donné ci-dessous :

zuno-diagram

Les premières expérimentations

J’ai commencé par rencontrer mes premiers déboires au niveau électronique. Il y a un bug dans le firmware actuel du Z-Uno, et les I/O ne sont pas en haute impédance en mode « INPUT ». Donc les « digitalRead » ne retournaient pas les bonnes valeurs avec les résistances que j’utilisais pour me connecter au projecteur (de valeur la plus grande possible afin d’être au minimum intrusif).

Après un post sur le forum z-wave.me, il faut se rendre à l’évidence, il n’y aura pas de correction disponible rapidement.

J’ai donc ajouté un amplificateur opérationnel (LM 324) réalisant une adaptation d’impédance, et au passage j’amplifie un peu le signal de luminosité de la photo diode (voir schéma).

Ensuite, au niveau programmation, il n’a pas été facile de comprendre tout de suite la logique des APIs et des macros disponibles pour gérer les canaux (Channels) Z-Wave. Après de très nombreux essais et tâtonnements dans le programme plus une multitude d’inclusions / exclusions Z-Wave, et un autre post dans le forum, le premier proto est « tombé en marche ». Ca a été un grand soulagement ! Et un encouragement à continuer…

Ci-dessous, on peut voir un exemple où l’on voit une détection PIR de jour : Z05 est la condition jour / nuit (ici il fait jour, donc activée), Z03 est la détection PIR inconditionnelle (donc activée), Z04 est détection PIR nocturne (donc non activée).

Le Switch Z02 permet de commander l’allumage / extinction de la lampe.

domoticz-1

Maintenant, voyons l’écran de gestion des associations dans Domoticz :

domoticz-2
On aperçoit les associations sortantes du Z-Uno avec les groupes 2 (PIR inconditionnel) et 3 (PIR nocturne), ainsi que le switch TZ66 qui commande le Z-Uno via son groupe 2. Et ça fonctionne impeccablement !

Petit zoom sur les difficultés softwares non liées au Z-Uno

Bien que l’ensemble ne soit pas d’une grande complexité, il y a eu quelques points un peu plus pointus.

La détection de lumière

La détection de lumière réutilise la photodiode interne du projecteur. Je mesure une tension avec le convertisseur ADC du Z-Uno, or cette diode est plutôt montée en générateur de courant (injecté dans la base d’un transistor) dans le projecteur, donc les variations mesurées sont faibles et j’ai aussi constaté assez fluctuantes.

Pour fiabiliser la mesure, j’ai implémenté un calcul de moyenne mobile sur 32 mesures avec des échantillons pris toutes les secondes. De même, un hystérésis d’environ 10 % est utilisé pour la détection des transitions jour / nuit pour avoir des transitions nettes et sans multiples « hésitations » lorsque l’on est proche du seuil.

La gestion des timings

Ayant affaire à un programme mono tâche devant s’exécuter en boucle, il faut prendre quelques précautions avec les timings, et notamment ne pas utiliser de « wait ».

Il faut donc mettre en œuvre l’équivalent de petits (voire microscopiques) automates d’états dont les états mémorisent les actions à effectuer (ici toutes minutes et toutes les secondes) et sont mis à jour par les différentes parties du programme. Mais rien de bien compliqué ! Voir le code en fin d’article.

Fonctions ajoutées après le premier prototype

Après ce premier essai concluant, j’ai souhaité ajouter un paramètre Z-Wave permettant de fixer un délai supplémentaire par rapport au signal fourni par le projecteur PIR pour la signalisation en Z-Wave.

Si ce paramètre (pirOverTime dans le code) est à zéro, alors les notifications de détection de mouvement (jour + nuit) suivent (temporellement) le timer interne du projecteur.

Si une valeur non nulle est donnée, alors les notifications de fin détection de mouvement sont retardées du nombre spécifié (en secondes). Il est ainsi possible d’avoir une temporisation de 5 mn en Z-Wave alors que le projecteur peut être réglé sur 2 mn par exemple.

Remarque: comme le signal extrait du projecteur est pris après la temporisation interne de ce dernier, il n’est pas possible de distinguer la détection de mouvement de la temporisation. C’est pourquoi il n’est possible que d’allonger la durée, et non de la raccourcir.

Pour l’instant, le firmware du Z-Uno ne permet pas de gérer le paramétrage à distance du Z-Uno depuis le contrôleur domotique (voir ce post). Donc le paramètre décrit ci-dessus est en dur dans le code, en attendant une future version.

La mise au propre finale

C’est toujours une partie difficile (en tous cas pour moi) que de finaliser proprement une réalisation en mode prototype avec mise en boitier pour utilisation in situ. D’autant plus qu’ici le paramètre étanchéité est important.
Pour commencer, j’ai eu de la chance de trouver un boîtier étanche (IP65) et avec pates de fixation qui c’est avéré parfaitement adapté :

boitierzuno

Il sera donc fixé juste à proximité du projecteur, dans la continuité de l’arrivée 220 V.

Ensuite, j’ai soudé tous les composants et un support pour le Z-Uno sur une plaquette de prototypage et utilisé une méthode de câblage volant avec petits fils (y compris du fil à wrapper).

Les photos suivantes montrent le résultat intermédiaire où l’on peut voir en plus du Z-Uno le bloc d’alimentation 220 / 24 V (orange) le petit convertisseur DC / DC pour le 3.3 V (parallélépipède noir), le LM324 et les quelques résistances, condensateurs et connecteurs.

Le papier cartonné et scotché est là pour isoler le 220 V en entrée du bloc AC / DC afin que je ne me prenne pas une secousse lors des tests…

img_0628    img_0629

Les photos suivantes montrent le tout intégré dans le boitier en position finale avant fermeture. On aperçoit sur le couvercle une rainure qui permet d’accueillir un joint caoutchouc fourni avec le boîtier.

Pour l’instant les câbles vers le projecteur sont provisoires, ils passeront par la suite au travers d’un presse étoupe pour l’étanchéité (aussi sur la photo, en gris) que je n’ai pas encore pu mettre faute d’avoir reçu un taraud (il me manquait le bon diamètre).

img_0631    img_0633

Par la suite, j’envisage d’ajouter un petit switch ILS permettant de commander le bouton service du Z-Uno à l’aide d’un aimant à travers le boiter plastique sans avoir à l’ouvrir (permettant de gérer l’étanchéité à bon compte). Je n’en ai pas à ma disposition pour l’instant, et laisse donc ce point pour plus tard.

Eventuellement, on pourrait aussi considérer l’implémentation d’un watch dog, mais je n’ai pas eu de problème de plantage durant mes essais. Au pire une coupure de tension au niveau du tableau électrique assurera un reset si besoin.

Remontage du projecteur

Après les derniers ajustements et la finalisation du câblage entre le projecteur et le boitier Z-Uno, voici l’allure générale du montage juste avant fermeture des boîtiers :

img_0637

Toute la connectique entre les deux boîtiers a été rassemblée dans une gaine souple raccordée via des presse étoupes pour une parfaite étanchéité.

Pour les derniers tests, et la vérification des aspects mécaniques avant de prendre la perceuse et de monter sur l’échelle, mais aussi pour les besoins de la photo, j’ai fixé temporairement le projecteur et le boitier Z-Uno sur une planche. Tout va bien, le tout est conforme à mes attentes initiales.

De plus, en positionnant le boitier Z-Uno au dessus du projecteur, il ne se remarquera finalement pas tant que ça (le tout sera fixé à approximativement 3 m du sol), et l’antenne radio est du coup situé sur le point haut, ce qui ne gâche rien au point de vue des problématiques RF.

Voici ce que cela donne en photo :

img_0648-bis

La suite

Je ne vais pas fixer le projecteur immédiatement sur le mur, mais attendre la prochaine mise à jour du firmware de manière à disposer de la possibilité de paramétrer le fonctionnement depuis Domoticz.

Bien sûr, il y aurait la possibilité de compter sur une mise à jour « in-situ » après montage définitif, puisque le Z-Uno supporte la programmation OTA (Over The Air). Mais je n’ai pas pu expérimenter cette possibilité, et de plus, je ne vois pas comment faire pour l’instant pour télécharger le code (depuis Domoticz ou autre) une fois celui-ci compilé. Je vais investiguer ce point qui est assez important sur ce type de réalisation assez peu accessible après mise en service.

Aussi, lorsque le projecteur sera installé, j’envisage – en plus des utilisations habituelles en éclairage avec couplage vers d’autres éclairages et capteurs – d’utiliser la fonction détection de mouvement inconditionnelle pour piloter un carillon discret. Un petit script Domoticz sera sans doute requis pour désactiver le tout lorsque tout le monde dort…

Par la suite, je reprendrais le projet WebCam mentionné au début. Maintenant que je vais disposer d’un détecteur de mouvements extérieur fonctionnant aussi de jour, j’aurais de quoi activer la WebCam.

Conclusion, crédits et remerciements

  • Tout d’abord, merci à Planète Domotique pour avoir offert un Z-Uno qui est après tout le point de départ de ce projet. Le fait d’avoir réalisé ce mini projet sous forme d’un concours a été motivant (je précise que je ne suis pas du tout un habitué des concours), c’est une très bonne idée.
  • Ensuite une mention très bien pour le Z-Uno. Ce module est de mon point de vue une réussite, malgré ses quelques défauts de jeunesse. On peut noter :
    • Une très bonne abstraction du stack Z-Wave. Sans quoi, la réalisation de ce type de projets tournerait au cauchemar.
    • La Réalisation du module est très aboutie (petit format, excellente qualité…). Pas de problème non plus du point de vue électronique et intégration, le tout reste très simple.
    • L’intégration dans l’environnent Arduino est bien réussie. Il ne faut pas oublier qu’à la base, ce module n’a pas grand chose à voir avec un Arduino. Il est bâti autour d’un chipset complexe avec comme processeur un 8051 qui n’est pas un AT Mega 328. Du côté logiciel, il y a un petit noyau multitâches, dont le programme Arduino (le fameux « loop() ») est une des tâches. Et le tout est transparent : on ne se rend pas compte de cette complexité lors de la programmation !
    • Le support sur le forum de la part des employés de z-wave.me est très réactif.
  • La majorité des composants utilisés ont été commandés sur Farnell dont je loue au passage la rapidité de traitement des commandes, le choix monstrueux et les prix très raisonnables.

Le code

Et pour terminer, voici le code du programme :

#define DEBUG
#define DEBUGVERB

// I/O definition
#define REL_PIN     10
#define LED_PIN     13
#define PIR_PIN     22

// Luminosity is measured as an analog value (ADC0) and compared to DAY_THRESHOLD threshold.
//   Value above is considered day and bellow is night
//   Luminosity is reported every LUM_REPORT minutes (will be a Z-Wave param in the future).
//   LUM_MEASURE_WAIT defines delay in seconds (+/- 1) we should wait before measuring lum
//     (see lumReadState explanation).
//   LUM_HYSTERESIS holds the hysteresis to apply to luminosity when checking for transistions.
#define LUM_PIN     3
#define DAY_THRESHOLD 500
#define LUM_REPORT  5
#define LUM_HYSTERESIS 40
#define LUM_MEASURE_WAIT 3
#define LUM_DONT_MEASURE -1
#define LUM_CAN_MEASURE 0

// Globals var holding current states for Z-Wave devices
// -----------------------------------------------------
byte lampState;
byte lastPIRState;
byte pirState;
byte lastLumState;
byte lumState;

// Other vars
// ----------
// In the Projector, luminosity measure is deactivated when  Lamp Relay is on, so value read is irrelevant.
// lumReadState is used to control when it can be read:
//    0: OK can be read
//   -1: Cannot be read, PIR is currently in detected state
//   >0: used as a countdown when PIR detection ended to let relay switch off stabilization and photo
//       diode activate.
//       The countdown in lumReadState is decremented each second when positive.
int8_t lumReadState = 0;
int lumVal; // Raw luminosity read from ADC
boolean aNewMinute = false;
unsigned long previousMillis = 0;
byte seconds = 0; // For seconds, 1 byte also used as we just want to check within 1 minute
byte minutes = 0; // Time calculations done in mn with 8 bits, having so a roll-over of about 4 h
int8_t checkRelay = -1; // Used to check if the relay switched or not during motion detection

// Luminosity measurement is done by a photodiode in the projector. The setup is more a current generator,
// but we measure a voltage. So variations are smalls and fluctuant.
// Therefore, a Rolling Average has been implemented to smooth it.
// Measures are averaged over LUM_NUM_SAMPLES into lumRollingAverage. Samples are hold into lumSamples.
// Result is held as an X LUM_NUM_SAMPLES and not divided. This means that when using lumRollingAverage,
// threshold and hysteresis should be also multiplied by this factor in the code.
// LUM_NUM_SAMPLES defines how many samples are used. With current implementation, 64 is the maximum
// because the result is an uint16 and it is not divided by the samples number.
// So ADC 0..1024 X 64 = 65536. To go beyond 64, ulong should be used.
#define LUM_NUM_SAMPLES 32
unsigned int lumRollingAverage;
unsigned int lumSamples[LUM_NUM_SAMPLES];
byte lumBuffPtr;
// First lum report will be sent after LUM_REPORT mn to let things stabilize at startup
byte lumReportTimer = 0;

// Added capacity to set the Motion Detection signalization sent over Z-Wave longer than the one
// provided by the projector. It is not possible to implement a shorter period because the
// projector provides only signal after its internal timer (so cannot distinguish motion from delay).
// When setting from the domotic controller will be available, this will be a setting.
// Meanwhile, this is given statically by PIR_OVER_TIME:
//  0: means Z-Wave signalling will follow the projector
//  t:  defines how long in seconds will be added to the projector timer.
// pirOverTimeCD is used as a countdown when projector signal ended. 0 means do not process.
#define PIR_OVER_TIME 30
unsigned int pirOverTime;
unsigned int pirOverTimeCD;

// Channels declaration. This code reports the following to the Z-Wave controller:
//  - The raw Motion Detection from Projector PIR Sensor as a SENSOR_BINARY
//  - A Motion Detection that is sent only during the night as a SENSOR_BINARY
//  - The Day / Night condition as a SENSOR_BINARY
//  - A switch that drives the Lamp Relay in the Projector as SWITСH_BINARY

// With those declarations, as an example, we have in Domoticz:
//   - PIR sensor will appear as a Sensor with ID 03
//   - PIR_Night sensor will appear as a Sensor with ID 04
//   - Day/Night detection will appear as a Sensor with ID 05
//   - Relay will appear with as a Switch with ID 02
//   - All other devices that appear in Domoticz should be ignored
ZUNO_SETUP_CHANNELS(
  ZUNO_SWITCH_BINARY(getterLamp, setterLamp),
  ZUNO_SENSOR_BINARY(ZUNO_SENSOR_BINARY_TYPE_GENERAL_PURPOSE, getterDummy),
  ZUNO_SENSOR_BINARY(ZUNO_SENSOR_BINARY_TYPE_GENERAL_PURPOSE, getterPir),
  ZUNO_SENSOR_BINARY(ZUNO_SENSOR_BINARY_TYPE_GENERAL_PURPOSE, getterPirNight),
  ZUNO_SENSOR_BINARY(ZUNO_SENSOR_BINARY_TYPE_GENERAL_PURPOSE, getterLum)
);

// Groups declaration
// !! Real association groups number are shifted by one. Means CTRL_GROUP_1 is in reality number 2.
// This is because number 1 is Life Line group.
// Group 2 is activated when motion is detected,
// Group 3 is activated when motion is detected AND it is the night.
ZUNO_SETUP_ASSOCIATIONS(ZUNO_ASSOCIATION_GROUP_SET_VALUE, ZUNO_ASSOCIATION_GROUP_SET_VALUE);

void setup() {
  // Set I/O Directions
  pinMode(LED_PIN, OUTPUT);
  pinMode(REL_PIN, OUTPUT);
  pinMode(PIR_PIN, INPUT);
  pinMode(LUM_PIN, INPUT);

  // Global variables initialisation
  lampState = 0;
  pirState = lastPIRState = digitalRead(PIR_PIN);
  lumVal = analogRead(A0);  // Raw reading @boot, may be not acurate
  lumState = lastLumState = lumVal < DAY_THRESHOLD ? LOW : HIGH;
  pirOverTime = PIR_OVER_TIME;  // Will be a setting when available through Firmware
  pirOverTimeCD = 0;

  // Relay switched off on reset
  digitalWrite(REL_PIN, LOW);

  lumRollingAverage = 0;
  for (byte i; i < LUM_NUM_SAMPLES; i++) lumSamples[i] = 0; lumBuffPtr = 0; #ifdef DEBUG Serial.begin(); #endif } // Main loop // --------- void loop() { // Check if a new second elapsed if (millis() - previousMillis > 1000L) {
    previousMillis = millis();
    seconds++;

    // Update luminosity rolling average every second
    // ----------------------------------------------
    // Rolling average is : (sample_1 + sample_2 + ... + sample_n) / n
    // If we consider n times average, when a new sample arrives, we have
    //   sample_2 + ... + sample_n + sample_n+1,
    // so just having to subtract oldest sample and adding the new one. Not worth dividing by samples
    // number to not put too stress on the microcontroller with arithmetic. Even if we could consider
    // using a power of two. There is no need to do that, just have to do the math with a samples number
    // multiplier factor
    lumVal = analogRead(A0);  // Raw photodiode measurement
    if (lumReadState == LUM_CAN_MEASURE) {  // As explained, don't do it when motion detected!
      lumRollingAverage -= lumSamples[lumBuffPtr];  // Substract oldest
      lumRollingAverage += lumVal;  // Adding new one
      lumSamples[lumBuffPtr] = lumVal;  // Buffer & pointer management
      if (++lumBuffPtr == LUM_NUM_SAMPLES) lumBuffPtr = 0;
    }

    // Processing luminosity state
    // ---------------------------
    // In the code bellow, we are using the averaged luminosity computed every second.
    if (lumReadState == LUM_CAN_MEASURE) {  // As explained, don't do it when motion detected!
      // Luminisity is not directly compared to DAY_THRESHOLD, but an hysteresis is used.
      if (lastLumState == LOW && lumRollingAverage > ((DAY_THRESHOLD + LUM_HYSTERESIS) * LUM_NUM_SAMPLES))
        lumState = HIGH;
      else if (lastLumState == HIGH &&
                            lumRollingAverage < ((DAY_THRESHOLD - LUM_HYSTERESIS) * LUM_NUM_SAMPLES)) lumState = LOW; // else we don't change lumState if (lumState != lastLumState) { // Change detected on Lum lastLumState = lumState; // save new state if (lumState != LOW) { #ifdef DEBUG Serial.print("LUM is HIGH / "); Serial.println(lumVal, DEC); #endif } else { #ifdef DEBUG Serial.print("LUM is LOW / ");Serial.println(lumVal, DEC); #endif } zunoSendReport(5); // Report Lum over Z-Wave upon change } } // Checking relay state not yet used, so nothing valuable done here. #ifdef DEBUGVERB if (checkRelay > 0) {
        Serial.print("checkRelay ("); Serial.print(checkRelay, DEC); Serial.print(") Lum read ");
        Serial.println(lumVal, DEC);
      } else {
        Serial.print("Lum read "); Serial.print(lumVal, DEC); Serial.print("  AVG ");
        Serial.println(lumRollingAverage, DEC);
      }
    #endif

    // Check over time for Motion Detection
    if (pirOverTimeCD > 0) {  // Countdown in progress
      pirOverTimeCD--;
      if (pirOverTimeCD == 0) { // Countdown ended, signal motion off
        signalPIRZWave();
      }
    }

    // Manage time related stuff
    // -------------------------
    if (seconds == 60) {
      seconds = 0;
      minutes++;
      aNewMinute = true;
    }
    // Updating countdown counters when they are active.
    if (lumReadState > 0) lumReadState--;
    if (checkRelay > 0) checkRelay--;
  }

  // Minute interval processing
  // --------------------------
  if (aNewMinute) {
    aNewMinute = false;
    #ifdef DEBUGVERB
      Serial.println("New Minute");
    #endif
    // Shal we report lum?
    if (++lumReportTimer == LUM_REPORT) {
      lumReportTimer = 0;
      #ifdef DEBUG
        Serial.print("Sending Luminosity (");
        if (lumState != LOW)
          Serial.println("Day)");
        else
          Serial.println("Night)");
      #endif
      zunoSendReport(5); // Report luminosity over Z-Wave
    }
  }

  // Processing PIR sensor
  // ---------------------
  pirState = digitalRead(PIR_PIN);  // Get motion state from PIR
  if (pirState != lastPIRState) { // Transition detected on PIR
    lastPIRState = pirState;
    if (pirState != LOW) { // Motion detected
      digitalWrite(LED_PIN, HIGH);  // LED on
      lumReadState = LUM_DONT_MEASURE;  // Disable Luminosity reading while PIR is ON
      checkRelay = 10;  // Will check relay state for 10 seconds
      pirOverTimeCD = 0;  // Always cancel additional delay when motion detected

      // Z-Wave signalisation
      signalPIRZWave();
      #ifdef DEBUG
        Serial.println("Motion detected");
      #endif
    } else {  // End of motion from projector
      digitalWrite(LED_PIN, LOW);   // LED off
      // Enabling Luminosity reading after LUM_MEASURE_WAIT seconds after PIR went OFF
      //   (only if Relay is not activated)
      if (lampState == 0)
        lumReadState = LUM_MEASURE_WAIT;

      // If no additional delay setup on Z-Wave signalisation, reports motion off,
      // otherwise arm timer form later report.
      if (pirOverTime == 0) {
        signalPIRZWave();
      } else {
        pirOverTimeCD = pirOverTime;  // Arm countdown timer and don't signal motion off
      }
      #ifdef DEBUG
        Serial.println("Motion ended");
      #endif
    }
  }
}

// Function that reports Motion Detection over Z-Wave.
// No parameter, lastPIRState is used to know what to report
void signalPIRZWave() {
  // If state to be reported is ON, must always report
  zunoSendReport(3); // Report unconditional motion over Z-Wave
  // Trigger Group cmd in case of an association made
  zunoSendToGroupSetValueCommand(CTRL_GROUP_1, (lastPIRState == 0) ? 0 : 0xff);
  if (lumState == LOW) {  // Action limited to "when night only"
    zunoSendReport(4);  // Motion if night
    // Trigger Group cmd if night
    zunoSendToGroupSetValueCommand(CTRL_GROUP_2, (lastPIRState == 0) ? 0 : 0xff);
  }
}

// Call backs
// ----------

// Callback for Lamp Set Value. The Relay on REL pin drives the lamp
void setterLamp(byte value) {
  #ifdef DEBUG
    Serial.print("setterLamp called with "); Serial.println(value, DEC);
  #endif
  if (value > 0) {  // Relay ON
    lumReadState = LUM_DONT_MEASURE;  // Disable Luminosity reading while Relay is activated
    digitalWrite (REL_PIN, HIGH);
  } else {  // Relay OFF
    // Enabling Luminosity reading after LUM_MEASURE_WAIT seconds after Relay switched OFF
    //   (only if PIR is off)
    if (pirState == LOW)
      lumReadState = LUM_MEASURE_WAIT;
    digitalWrite(REL_PIN, LOW);
  }
  // Save the value thas was set to be able to send to controller when asked in getter()
  lampState = value;
}

// Callback for Lamp Get Value
byte getterLamp() {
  #ifdef DEBUG
    Serial.print("getterLamp called, returned "); Serial.println(lampState, DEC);
  #endif
  return lampState;
}

// Dummy Callback for solving channel duplication
byte getterDummy() {
  #ifdef DEBUG
    Serial.print("getterDummy called, returned 0");
  #endif
  return 0;
}

// Callback for PIR Get Value
byte getterPir() {
  #ifdef DEBUG
    Serial.print("getterPir called, returned ");Serial.println((lastPIRState == 0) ? 0 : 0xff, HEX);
  #endif
  return ((lastPIRState == 0) ? 0 : 0xff);
}

// Callback for PIR Get Value when night only
// Could have pointed to getterPir, there is no difference yet. But ready in case timer will be added later.
byte getterPirNight() {
  #ifdef DEBUG
    Serial.print("getterPirNight called, returned ");Serial.println((lastPIRState == 0) ? 0 : 0xff, HEX);
  #endif
  return ((lastPIRState == 0) ? 0 : 0xff);
}

// Callback for Lum Get Value
byte getterLum() {
  #ifdef DEBUG
    Serial.print("getterLum called, returned ");Serial.println((lumState == 0) ? 0 : 0xff, HEX);
  #endif
  return ((lumState == 0) ? 0 : 0xff);
}

Cet article Concours Z-UNO – Projet de Gérard C. est apparu en premier sur ..:: Planète-Domotique : Le Blog ::...

Concours Z-UNO – Projet de Lilian

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Concours ZUNO : les réalisations

Planète Domotique a lancé en septembre dernier un concours autour de la carte de développement Z-UNO. Suite à un appel de candidatures, trois projets ont été retenus et les lauréats ont gagné leur propre carte de développement. Il est désormais temps de découvrir chaque jour sur ce blog un des projets concrétisés avec le Z-UNO. À la fin de la semaine, vous pourrez voter pour le projet qui vous aura le plus plu, et permettre ainsi au gagnant de remporter un bon d’achat de 100 € !

Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir le projet de Lilian.

N.B. : Lilian, membre de l’équipe Planète Domotique, propose ce projet en « hors concours ». Si son projet remporte le maximum de votes, les gains seront partagés entre les deux autres participants.

Premier projet domotique : Desk by Gameinfotech

Mon premier projet domotique fut le projet Desk by Gameinfotech, un bureau informatique complètement domotisé intégrant aussi un système audio ainsi que beaucoup d’autres choses que je vous laisse découvrir grâce au lien ci dessous :

13731655_1124123360967582_3114288126361000826_n
Liens de présentation du projet :

https://www.facebook.com/GameInfoTech.Info/posts/1126066794106572

https://www.bitfenix.com/mod/product/desk-by-gameinfotech/

Vidéo :

Workblog :

http://forum.hardware.fr/hfr/OverclockingCoolingModding/Modding/workblog-desk-gameinfotech-sujet_283463_1.htm

Articles sur la partie domotique :

SMS Desk :

Envoi de sms avec le plugin Free Mobile SMS de JEEDOM

Allumage à distance d’un ordinateur :

Utilisation d’un module Qubino contact sec

Allumage de l’un ordinateur grâce à un digicode :

Digicode avec lecteur de puces RFID avec retour d’état

Contrôle des lumières de l’ordinateur à distance :

Le projet : Gestion complète du refroidissement d’un ordinateur avec Z-UNO

Dans mon nouveau projet, j’ai voulu arriver à domotiser le refroidissement d’un ordinateur et voir l’impact réel que cela avait pour voir si une gestion précise et complète pouvait apporter un réel impact sur les températures et donc sur les performances d’overcloking des composants.
Le but de l’orvercloking étant de pousser les composants au maximum pour avoir des performances beaucoup plus importantes avec les mêmes composants.

Gestion complète du refroidissement d'un ordinateur avec Z-UNO

Présentation du système de refroidissement

Pour ce système de refroidissement, il me faudra respecter plusieurs points importants :

  • avoir un contrôle de la vitesse des ventilateurs de l’ordinateur
  • avoir le contrôle de la pompe et du débit de la pompe
  • avoir un contrôle des bandes de LEDS pour pouvoir les allumer de la bonne couleur et prévenir l’utilisateur sur l’état de son ordinateur
  • avoir le contrôle des portes de l’ordinateur pour pouvoir les ouvrir ou les fermer automatiquement en fonction de la température de l’ordinateur
  • contrôle de 3 sondes de température
  • ajouter un écran pour avoir les informations importes en un coup d’œil

Pourquoi le projet sur Z-Uno

En tout premier lieu, pour la suite de mes projets, j’ai voulu encore domotiser l’informatique.
Je me suis donc lancer dans un nouveau projet que vous pouvez suivre sur le Facebook de Gameinfotech, ainsi que sur le blog de Planète domotique.

La seule différence avec le premier projet le Desk, j’ai voulu créer mon système et me concentrer cette fois ci sur la partie refroidissement de l’ordinateur de façon autonome.
Même si je rajouterai un module indépendant de consommation et prise à distance de l’extension et de l’allumage de l’ordinateur comme sur l’exemple évoqué dans l’article vu plus haut.

Pour plusieurs raisons :
– Me lancer un défi personnel comme sur tous mes projets Gameinfotech
– Créer enfin un système de refroidissement autonome mais aussi contrôlable de n’importe où et à partir de n’importe quel périphérique ayant  un navigateur web
– Le concours Z-Uno était le bien venu pour pouvoir réaliser ce projet
– Les possibilités multiples de la carte Z-UNO

Présentation de la carte Z-Uno

zuno

La carte de développement Z-Uno est un mélange entre la puissance du protocole de communication sans fil Z-Wave pour la domotique, et la simplicité d’un Arduino. Inspiré des projets Arduino, le Z-Uno hérite de toutes les caractéristiques des solutions matérielles et logicielles simples à utiliser, gardant ainsi un maximum de flexibilité.

Z-Uno est un produit entièrement DIY (Do It Yourself / à faire soi-même). Il est pensé pour tous ceux qui se sentent limités par le choix existant de produits Z-Wave et veulent augmenter les possibilités de leur maison connectée avec plus de sondes et d’actionneurs. Connectez des LEDs, des boutons, des interrupteurs, des moteurs, ou tout autre capteur basse tension y compris la plupart des capteurs compatibles Arduino.

Les sondes de température

Je me suis directement tourné vers les sondes DS18B20 1-wire, inspiré de l’exemple sur le site de la Z-UNO.

Il me fallait donc 3 sondes de températures :
– Une vers le processeur
– Une vers la carte graphique
– Une pour la température ambiante de l’ordinateur

En fonction de la température de chaque sonde cela activera le système de refroidissement approprié.
Sonde numéro 1 et 2 seront lié ensemble pour contrôler le watercooling de l’ordinateur.
Sonde numéro 3 pour le contrôle des ventilateurs et le contrôle des portes de l’ordinateur.

J’ai donc commencé avec une seule sonde de température pour commencer mon développement.

Je l’ai câblé et programmé comme dans l’exemple fourni par le site Z-Uno.

// demo sketch for connecting OneWire temperature sensor DS18B20 to Z-Uno

// add library ds18b20
#include "ZUNO_DS18B20.h"

// pin connection ds18b20
#define PIN_DS18B20 11

OneWire ow(PIN_DS18B20);

// onewire connection temperature sensors
DS18B20Sensor ds1820(&ow); 

byte addr1[8];
int temp; // here we will store the temperature

// set up channel
ZUNO_SETUP_CHANNELS(
   ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL(ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL_TYPE_TEMPERATURE, 
                          SENSOR_MULTILEVEL_SCALE_CELSIUS, 
                          SENSOR_MULTILEVEL_SIZE_TWO_BYTES, 
                          SENSOR_MULTILEVEL_PRECISION_TWO_DECIMALS,
                          getterTemp)
);

void setup() {
    Serial.begin();
    Serial.println("start"); 
}

void loop() {
    ds1820.scanAloneSensor(addr1);
    // obtaining readings from the sensor ds18b20
    float temerature = ds1820.getTemperature(addr1);
    // make scaled word value for report
    temp=int(temerature*100);
    Serial.print("Your sensor address is: ");
    for(int i = 0; i < 8; i++) {
            // print OneWire code
            Serial.print(addr1[i], HEX);
            Serial.print(" ");
    }
    Serial.println();
    
    Serial.print("Temperature: ");
    Serial.println(temerature);
    
    // send data to channel
    zunoSendReport(1);     
    // send every 30 second
    delay(30000);
}

word getterTemp() {
    return temp;
}

J’ai bien évidement repris tous le code ainsi que les commentaires pour avoir un codage vraiment propre.
J’ai créé des fonctions pour alléger le codage. Ainsi j’aurais juste à appeler les fonctions dans la boucle « void loop ».
Pour le moment le code n’était pas bien long mais au fur et à mesure pour s’y retrouver cela me paressait indispensable.

Vidéo

_7710543

J’ai ensuite modifié ce code exemple ainsi que le schéma électrique pour avoir la lecture de 3 sondes de température.

_7710603

 

Une fois la programmation effectuée et la câblage fini pour ces 3 sondes, il m’a fallut tester le projet en réel et pour vérifier que je n’étais pas « rouillé » en programmation.

J’ai donc pris Domoticz pour tester en premier lieu ces trois sondes de température, en les disposant dans un ordinateur à l’endroit où je voulais prendre les différentes températures.

Ce n’est pas l’ordinateur définitif, j’ai juste pris celui-là car le montage de l’autre n’est pas encore. Un ordinateur haut de gamme moddé demande énormément de temps et d’investissement.

J’ai donc mis une sonde vers le processeur, une sonde vers la carte graphique et une sonde dans le boitier.

_7710568

Voici le résultat des tests de ces trois sondes.

domotcis

J’ai ensuite lancé un jeu pour voir si les sondes réagissaient bien et voici le résultat :

d2

Carte graphique :

d3

La sonde processeur qui sera à la fin intégrée au waterblock car là la température n’est pas bien représentative de la valeur réelle mais au moins la sonde fonctionne.

d4

Là aussi le test, ayant été fait boitier ouvert, n’est pas représentatif de la valeur réelle, mais la sonde fonctionne également :

d5

 

Voici d’ailleurs pour ceux qui sont intéressés, le code propre pour 3 sondes de température. Il vous suffira de modifier les PINs en fonction de votre branchement.
Vous pourrez de plus facilement ajouter ou enlever dans la programmation des sondes de températures.
De plus, il faudra modifier le délai dans la Void Loop car la pour mes tests, j’avais mis le rafraichissement à 30 secondes.

delay(30000);

Voici donc le code complet pour 3 sondes DS18B20. Il sera encore amélioré à la fin du projet mais il est déjà très propre.

// #----------------------------------------------------------------#
// # Librairies #
// #----------------------------------------------------------------#

// ajouter la librairie ds18b20
#include <ZUNO_DS18B20.h>

// #----------------------------------------------------------------#
// # Déclaration des pins #
// #----------------------------------------------------------------#

#define PIN_DS18B20_1 11 //Sonde numéro 1
#define PIN_DS18B20_2 12 //Sonde numéro 2
#define PIN_DS18B20_3 10 //Sonde numéro 3

// #----------------------------------------------------------------#
// # Connexion aux sondes #
// #----------------------------------------------------------------#

OneWire ow(PIN_DS18B20_1);
OneWire ol(PIN_DS18B20_2);
OneWire om(PIN_DS18B20_3);

// Connexion aux sondes OneWire DS18B20
DS18B20Sensor ds1820_1(&ow); //Sonde Numéro 1
DS18B20Sensor ds1820_2(&ol); //Sonde Numéro 2
DS18B20Sensor ds1820_3(&om); //Sonde Numéro 3

// Définition des adresses des sondes 
byte addr1[8]; //Sonde Numéro 1
byte addr2[9]; //Sonde Numéro 2
byte addr3[10]; //Sonde Numéro 3

// #----------------------------------------------------------------#
// # Déclaration des variable #
// #----------------------------------------------------------------#

int temp; // variable température 1
int temp2; // variable température 2
int temp3; // variable température 3

// #----------------------------------------------------------------#
// # Set up channel #
// #----------------------------------------------------------------#

ZUNO_SETUP_CHANNELS(
 ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL(ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL_TYPE_TEMPERATURE,
 SENSOR_MULTILEVEL_SCALE_CELSIUS,
 SENSOR_MULTILEVEL_SIZE_TWO_BYTES,
 SENSOR_MULTILEVEL_PRECISION_TWO_DECIMALS,
 getterTemp),
 ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL(ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL_TYPE_TEMPERATURE,
 SENSOR_MULTILEVEL_SCALE_CELSIUS,
 SENSOR_MULTILEVEL_SIZE_TWO_BYTES,
 SENSOR_MULTILEVEL_PRECISION_TWO_DECIMALS,
 getterTemp2),
 ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL(ZUNO_SENSOR_MULTILEVEL_TYPE_TEMPERATURE,
 SENSOR_MULTILEVEL_SCALE_CELSIUS,
 SENSOR_MULTILEVEL_SIZE_TWO_BYTES,
 SENSOR_MULTILEVEL_PRECISION_TWO_DECIMALS,
 getterTemp3)
);


// #----------------------------------------------------------------#
// # Void setup #
// #----------------------------------------------------------------#
 
 
void setup() {
 Serial.begin();
 Serial.println("start");
 delay(2000); // Délai pour éviter le -327° sur la sonde 
}

// #----------------------------------------------------------------#
// # Void Loop #
// #----------------------------------------------------------------#
 
void loop() {
 //Lecture des sondes
 ReadDS18B20_1(); //Lecture de la Sonde N°1 DS18B20
 ReadDS18B20_2(); //Lecture de la Sonde N°2 DS18B20
 ReadDS18B20_3(); //Lecture de la Sonde N°3 DS18B20
 
 // Envoyer les données à la Z-Uno
 zunoSendReport(1); // Envoi la température Sonde 1 DS18B20
 zunoSendReport(2); // Envoi la température Sonde 2 DS18B20
 zunoSendReport(3); // Envoi la température Sonde 3 DS18B20
 // L'envoyer toutes les 30 secondes
 delay(30000);
}

// #----------------------------------------------------------------#
// # Fonctions #
// #----------------------------------------------------------------#

// Fonction pour lecture Sonde 1 DS18B20
void ReadDS18B20_1() { 
 ds1820_1.scanAloneSensor(addr1);
 float temerature_1 = ds1820_1.getTemperature(addr1);
 temp = int(temerature_1 * 100);
 Serial.print("Your sensor address is: ");
 for (int i = 0; i < 8; i++) {
 // print OneWire code
 Serial.print(addr1[i], HEX);
 Serial.print(" ");
 }
 Serial.println();

Serial.print("Temperature_1: ");
 Serial.println(temerature_1);
}

// Fonction pour lecture Sonde 2 DS18B20
void ReadDS18B20_2() { 
 ds1820_2.scanAloneSensor(addr2);
 float temerature_2 = ds1820_2.getTemperature(addr2);
 temp2 = int(temerature_2 * 100);
 Serial.print("Your sensor address is: ");
 for (int i = 0; i < 9; i++) {
 // print OneWire code
 Serial.print(addr2[i], HEX);
 Serial.print(" ");
 }
 Serial.println();

Serial.print("Temperature_2: ");
 Serial.println(temerature_2);
}

// Fonction pour lecture Sonde 3 DS18B20
void ReadDS18B20_3() { 
ds1820_3.scanAloneSensor(addr3);
 float temerature_3 = ds1820_3.getTemperature(addr3);
 temp3 = int(temerature_3 * 100);
 Serial.print("Your sensor address is: ");
 for (int i = 0; i < 10; i++) {
 // print OneWire code
 Serial.print(addr3[i], HEX);
 Serial.print(" ");
 }
 Serial.println();

Serial.print("Temperature_3: ");
 Serial.println(temerature_3);
}

// #----------------------------------------------------------------#
// # écriture des variables #
// #----------------------------------------------------------------#
// ecriture de la variable sonde 1
word getterTemp() {
 return temp;
}

// ecriture de la variable sonde 2
word getterTemp2() {
 return temp2;
}

// ecriture de la variable sonde 3
word getterTemp3() {
 return temp3;
}

La Z-Uno enfin sous Eedomus

zz

J’avais à cœur de faire ce projet sous une box domotique que j’aime tout particulièrement : la Box Eedomus.

J’ai donc contacté Eedomus, et en particulier Baptiste du support technique de Eedomus, pour lui demander l’intégration de la carte Z-UNO sur la Eedomus.
Il m’a tout de suite répondu positivement à cette demande et nous avons d’ailleurs travaillé ensemble à l’intégration de la carte Z-UNO sur la box Eedomus.

Je tiens d’ailleurs à remercier l’équipe du support technique de Eedomus pour leur fiabilité, leur rapidité, ainsi que leur sérieux.

Mon projet avançant pendant l’intégration sur la Eedomus, vous verrez sur la copie d’écran suivante la partie suivante du projet, la gestion des LEDs RGB.

J’ai donc démarré l’ordinateur et inclus la carte Z-UNO sur la Eedomus.

Voici les résultats obtenus avec la box Eedomus. J’ai mis dans la capture le moment où j’ai intégré la nouvelle version de mon sketch avec la modification du fichier .cpp. Vous verrez pourquoi un peu plus bas (passage de -327° à une température normale).

2 3 4 5 6

Astuce sur Eedomus voir sur d’autre box domotiques :

Pour ne pas avoir vos sondes de température qui affichent une valeur de – 327°, il faut :

  • rajouter cette ligne de code dans la « Void setup » :
    delay(2000); // Délai pour éviter le -327° sur la sonde
  • il faut modifier un fichier du Firmware 2.0.6 de la Z-UNO.
    Chemin du fichier sous linux ou mac :
    /"NomUtilisateur"/Library/Arduino15/packages/Z-UNO/hardware/zw8051/2.0.6/librairies/ZUNO_OneWire/ZUNO_OneWire.cpp

    Sous Windows :

    Ligne 155 il faut modifier le délai :

    delayMicroseconds(480);

    et mettre à la place :

    delayMicroseconds(1500);

Suite et fin du projet

 

Pour la suite et fin du projet, afin de ne pas tout dévoiler tout de suite (ce projet étant lié aussi à un projet plus important de modding informatique), je vous dévoilerai la suite dans un futur article. Une fois que l’ordinateur haut de gamme sera modifié par mes soins, avec l’intégration de la Eedomus moddée (modification hardware + modification design), ainsi que l’intégration du projet Z-UNO, je pourrais écrire ce fameux article complet sur mon projet. Voici un petit aperçu de l’ordinateur pour ce projet :

pc

pc2

Le code du projet ainsi que le schéma électrique du projet est complet et fini.

Je suis sur la conception de la carte électronique sur ordinateur pour sa réalisation, car je la ferai réaliser intégralement pour avoir un résultat vraiment professionnel et pas une carte bidouillée.

Une fois le circuit imprimé réalisé, je viendrais souder mes composants dessus afin d’obtenir la carte finie et fonctionnelle.

capture-decran-2016-11-07-a-22-24-52

En ce qui concerne le boitier, je le réaliserai à l’imprimante 3d pour avoir un résultat vraiment propre.

imprimante-3d-windows-8-7-xp-mac-os-impression

 

Conclusion sur la carte Z-UNO

À l’heure actuelle car cela pourrait évoluer avec mon projet et avec des futurs mise à jour de la carte, mais je trouve déjà un produit très plaisant à manipuler et l’aide sur les forums et sur le site Z-UNO permet déjà de combler beaucoup de personnes néophytes mais aussi expert en programmation arduino.

Les possibilités multiples ainsi que la programmation tout de même assez simple sont des atouts énormes pour cette carte Z-Wave.

La carte Z-Uno montre quelques limites, cependant je pense qu’elle a tout de même un bel avenir devant elle.

Ce que j’ai vraiment adoré dans ce projet c’est pouvoir lier l’informatique, la domotique ainsi que la programmation et pouvoir me dire que j’allais ensuite pouvoir laisser cours à mon imagination.

Il y a encore des fonctions que je garde secrètes et dont je n’ai pas parlé sur cet article pour garder un peu de surprise 😉 .

Donc à très vite sur le blog Planète Domotique ainsi que sur le site Gameinfotech !

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Concours Z-UNO : votez pour votre projet favori

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Au cours de cette semaine, vous avez pu découvrir les 3 projets des lauréats du concours Z-UNO.

En tout premier lieu, nous souhaitons remercier les trois lauréats pour leur investitssement dans ce concours, ils ont tous mené leur projet avec passion et persévérance, et ont tous trois proposé des articles extrêmement complets permettant d’avoir une vue d’ensemble.

Quelle que soit l’issue de la dernière étape, ils ont contribué à montrer les possibilités de la carte Z-UNO, et nous espérons que ces articles constitueront une bonne source de départ pour ceux voulant eux-même développer leurs projets en partant de cette carte.

Il est maintenant temps de voter pour votre projet favori !

Voici la fin du planning avec les dates mises à jour suite aux quelques décalages que vous avez pu remarquer 😉

Dates du concours Z-UNO

Les votes commencent ce jeudi 10 novembre à 13h. Vous pouvez voter pendant une semaine, jusqu’au jeudi 17 novembre à 13h.

Le lendemain, vendredi 18 novembre, nous annoncerons sur ce blog qui est l’heureux gagnant d’un bon d’achat de 100 € suite aux votes !

N’hésitez pas à partager partout autour de vous ce vote, cela permettra d’une part d’avoir un effectif de votants le plus représentatif possible, mais également de faire connaître un maximum la carte Z-UNO et les projets qui peuvent être réalisés avec celle-ci !

Et pour voter, rendez-vous tout simplement sur le formulaire de vote en cliquant sur le lien ci-dessous !

Je participe au vote pour le concours Z-UNO !

Votez pour votre projet favori au concours Z-UNO !

Les trois projets réalisés avec la carte Z-Uno pour le concours

Retrouvez ci-dessous un rappel des trois projets en lice pour cette étape de vote, dans l’ordre de leur publication. Bonne lecture  et bon vote !

Concours Z-UNO – Projet de totoff974

Concours Z-UNO – Projet de Gérard C.

Concours Z-UNO – Projet de Lilian

 

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Avec l’Amazon Dash, Amazon s’invite chez vous

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Amazon, le géant incontournable du commerce en ligne, vient de lancer le bouton Amazon Dash en France.

Il y a encore une quinzaine d’années, dans l’imaginaire collectif, nous ne pouvions pas parler de maison connectée sans évoquer le réfrigérateur qui indique ce qu’il contient et permet de commander ce qu’il manque en un seul clic. C’est un peu cette philosophie qui est à la base du Amazon Dash. Le principe : un bouton connecté au Wi-Fi, que vous placez à un endroit stratégique, et qui vous permet d’acheter un produit (prédéterminé) en un seul clic.

Amazon Dash pour faire une commande immédiate

Concrètement, Amazon Dash est un petit bouton connecté qui arbore le nom d’une marque de grande consommation. Vous y trouverez des marques pour l’entretien de la maison comme Ariel, Skip, Sun, Finish, des produits d’hygiène comme Kleenex, Veet, Gilette, Signal, Fa, en passant par des marques de nourriture pour animaux comme Whiskas ou Friskies ou encore des marques de jouet et loisirs comme Play-Doh ou Nerf.

Amazon Dash : exemples d'utilisation

Après l’achat de ce bouton (via Amazon exclusivement), l’utilisateur doit le placer à un endroit stratégique. Par exemple le bouton pour la lessive est à placer juste devant la machine à laver. Après une petite configuration via un smartphone Android ou iOs (où vous allez renseigner votre compte Amazon et surtout le produit de votre choix dans la marque concernée), il vous suffira d’appuyer sur le bouton à chaque fois que vous voyez que vous allez manquer de détergent / mouchoir / savon liquide / couches… Une commande est alors placée sur Amazon. Ainsi, vous n’êtes jamais à court pour le produit en question.

Amazon Dash : mise en contexte

Le bouton dispose de quelques garde-fous pour éviter les commandes intempestives (si plusieurs personnes appuient successivement, aucune nouvelle commande n’est enregistrée tant que celle en cours n’est pas reçue, et si un enfant trouve amusant d’appuyer sur ce bouton attrayant, le propriétaire du compte Amazon reçoit une notification de la commande sur son smartphone et peut donc l’annuler directement).

Amazon Dash : fonctionnement

Là où la stratégie d’Amazon est très maligne avec ce bouton, c’est que son coût de 4,99 € est remboursé sous forme de bon d’achat dès le premier achat effectué avec le bouton, ce qui fait finalement que ce bouton est gratuit. Cependant, l’achat de ce bouton est réservé aux personnes inscrites au programme Amazon Premium uniquement (abonnement payant à Amazon qui garantit la livraison en 1 jour pour toutes les commandes et un accès prioritaires aux ventes flash). Ce qui va potentiellement faire des inscrits de plus.

Amazon Dash est sorti aux États-Unis en 2015 et a été un franc succès. Le bouton Amazon s’est imposé dans les ménages outre-Atlantique, à tel point qu’en juin dernier, il y avait un moyenne de deux commandes par minutes passées avec les boutons (source : TechCrunch).

Marques Amazon Dash aux USA

De 29 marques à l’origine, le programme est désormais passé à 150 marques aux États-Unis, y compris des marques d’alimentation telles que Red Bull, Quaker, Starbucks… Avec l’arrivée d’Amazon Dash en France, il n’y a pour l’instant que Lipton qui dispose de sa version du Amazon Dash, mais gageons que d’autres marques alimentaires le rejoindrons si le succès est au rendez-vous auprès du public français. D’un pays à l’autre, les habitudes de consommation sont assez différentes, le succès qu’aura l’Amazon Dash en France et dans le reste de l’Europe reste encore inconnu.

Amazon Dash… sans Amazon

En parallèle du bouton Amazon Dash, le géant du e-commerce a également proposé un bouton Dash IoT : exactement le même format que l’Amazon Dash, mais pouvant être programmé selon le besoin de l’utilisateur : télécommande Netflix, interrupteur Philips Hue, indicateur de présence pour les locataires Airbnb…

Un bouton également destiné uniquement aux membres de Amazon Premium et uniquement disponible aux États-Unis pour le moment.

Amazon Dash : bouton AWS

Mais penser que les utilisateurs allaient attendre un Amazon Dash spécifique pour se l’approprier, c’était mal connaître le caractère têtu de certains bidouilleurs ! En effet, le Amazon Dash a déjà été bien détourné : des internautes ont commandé leur Dash, mais ne l’ont associé à aucun produit, et ont plutôt cherché de quelle manière ils pouvaient utiliser ce bouton connecté Wi-Fi low-cost dans leur quotidien en récupérant les trames envoyées en Wi-Fi par le bouton.

Pour voir comment c’est possible, je vous invite à lire cet article de Edward Benson (tout en anglais) sur la manière dont le bouton Amazon a été détourné de sa fonction initiale.

Avec une simple sonde ARP codée en Python (le code est donné dans l’article), il est facile de recevoir une information à chaque fois qu’un bouton est pressée. L’information en question est l’adresse mac, individuelle à chaque bouton, et permet donc de coder une fonction différente pour chacun d’entre eux.

Amazon Dash : adresse mac détectée

Dans l’exemple proposé par Edward Benson, les boutons Amazon sont utilisés pour noter les différents évènements de la vie du bébé (ceux qui ont été parents savent ce que représente la tâche de noter les heures de sommeil, les selles, les biberons…). À chaque appui sur un bouton, une ligne est ajoutée au tableau, indiquant l’évènement et l’horodatage correspondant.

Bien sûr, sur le principe de déclencher une action à partir du bouton Amazon Dash, il est possible d’aller encore plus loin, notamment avec IFTTT : saisir les éléments à acheter dans un tableur plutôt que directement placer une commande Amazon (et sans être limité par les marques associées à Amazon Dash !), faire un interrupteur on/off pour de l’éclairage connecté, un bouton d’urgence…

Nous noterons cependant que l’utilisation d’un Amazon Dash de cette manière a un coût : le bouton doit être acheté et l’achat reste réservé aux utilisateur d’Amazon Premium.

Conclusion : Amazon Dash, un futur objet de notre quotidien ?

Comme toute décision d’Amazon, le bouton Amazon Dash est une idée mûrement réfléchie de la part d’Amazon : le fait de proposer un bouton low-cost ayant une fonction bien délimitée, extrêmement simple à mettre en place et à utiliser, explique le succès rencontré par l’Amazon Dash aux États-Unis. Le bouton ne coûte au final rien à l’utilisateur (outre son abonnement Amazon Premium, bien sûr), et il est probablement très rentable sur Amazon (le prix de construction du bouton doit être minime étant donnée les quantités créées, et le nombre de commandes et d’abonnements Premium généré doit largement compenser ce coût).

C’est un objet finalement bien pensé pour le grand public qui attend juste de son objet connecté un service immédiat. Cependant, nous nous devons de constater que l’objet est somme toute assez fermé : en achetant un bouton Amazon Dash, à moins de le détourner de sa fonction prévue avec la méthode expliquée ci-dessus, sa fonction est verrouillée à faire des commandes sur Amazon, et en plus de cela, uniquement pour certains produits de certaines marques prédéterminées. Quelque part, cela limite un peu le consommateur dans son choix. La stratégie d’Amazon est compréhensible, mais cela peut frustrer l’utilisateur.

Amazon Dash promo

L’Amazon Dash rendra probablement un grand service à ceux qui voudront en faire l’acquisition et qui ont déjà déplacé leur habitudes de consommation sur Amazon pour les produits de la vie quotidienne (donc probablement déjà possesseurs d’Amazon Prime). Cependant, nous espérons que les prochains objets connectés proposés par des grandes marques iront plutôt vers un esprit d’ouverture. Il est très important pour les systèmes de ce genre d’être ouverts, ne serait-ce que pour ceux qui créent leur Maison Connectée petit à petit et veulent des objets connectés totalement intégrés à leur système domotique.

Et d’un point de vue purement technique sur le produit, il est dommage que chaque bouton ne permette finalement qu’une seule action. Cela incite à multiplier l’achat et la présence des boutons, alors qu’il aurait été simple d’imaginer, par exemple, dans la salle de bains, un simple clic pour racheter du dentifrice, un double clic pour du savon liquide et un clic prolongé pour de la mousse à raser. Pour ça, les boutons connectés classiques ont encore de beaux jours devant eux !

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Mise à jour de Domoticz 3.5877 : méthode manuelle

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La mise à jour de Domoticz 3.5877 a fait son apparition il y a un peu moins d’une semaine. C’est l’occasion d’évoquer la méthode de mise à jour de secours, en ligne de commande, qui permet de faire la mise à jour manuellement si le système automatique échoue.

Pour ceux qui seraient nouveaux sur ce blog (car c’est un sujet que nous évoquons régulièrement ;)), Domoticz fait partie des systèmes de domotique gratuits et open-source, il peut être très facilement déployé sur un PC, et plus idéalement, sur un Raspberry Pi voire même sur un NAS, afin d’être fonctionnel en permanence. En tant que système de domotique, Domoticz peut piloter différent éléments que vous y ajouterez, en contrôle direct, selon une planification ou selon des scénarios d’automatisation.

Et bien sûr, les possibilités augmentent encore plus si vous lui ajoutez des interfaces de communication, tel qu’un RFXCom, un dongle Z-Wave ou enOcean, etc. De très nombreux systèmes d’entrée/sortie sont gérés par Domoticz, et leur nombre ne fait qu’augmenter. Bref, c’est une solution qui est assez avantageuse pour ceux qui n’ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis de temps en temps : Domoticz est une solution gratuite, personnalisable, qui dispose d’une base solide et qui est régulièrement mise à jour. Et justement, aujourd’hui c’est une mise à jour que nous allons évoquer.

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Mise à jour de Domoticz en ligne de commande

Attention : avant toute mise à jour, il est vivement conseillé de faire une sauvegarde de vos données de Domoticz et du contenu de la carte SD. L’opération se passe sans encombre 99,99 % du temps, mais nous ne pourrons être tenus responsable si vous tombez dans le 0,01 % où il y a un souci suite à la mise à jour.

Si vous vous êtes connecté à Domoticz ces derniers jours, vous avez probablement vu le message suivant vous indiquant qu’une nouvelle version stable était prête à être déployée, la version 3.5877 (nous évoquerons son contenu ci-dessous).

Mise à jour de Domoticz, info dans l'interface

Domoticz : message de mise à jour

En cliquant sur le bouton « Mettre à jour » (ou en cliquant sur le lien de mise à jour présent dans le menu « Réglages »), la mise à jour de lance automatiquement. Cependant, si jusqu’à maintenant, de mon expérience, cette mise à jour automatique fonctionnait directement, cette fois le message est le suivant :

Domoticz : echec de mise à jour

Il est possible que la mise à jour ait fonctionné directement pour vous à cette étape, et dans ce cas tant mieux ! Cependant, nous avons eu quelques échos comme quoi cette mise à jour automatique ne fonctionnait pas, et notre propre expérience a confirmé ceci. Aussi, voici la méthode pour mettre à jour Domoticz en ligne de commande sur un Raspberry Pi.

Se connecter au Raspberry Pi en ligne de commande

La première étape consiste à accéder au contrôle du Raspberry Pi (et donc de Domoticz) directement en ligne de commande. La solution la plus simple et directe consiste à brancher un moniteur (en HDMI) et un clavier. Vous aurez alors un accès en ligne de commande et pourrez directement saisir vos instructions. Attention cependant, si vous n’avez pas modifié la configuration par défaut, il est fort possible que le clavier soit en mode Qwerty, ce qui est à prendre en compte pour la saisie des commandes et particulièrement pour la saisie du mot de passe. Si vous êtes branché directement au Raspberry Pi, vous pouvez passer à l’étape suivante en gardant en tête que vous êtes probablement en mode Qwerty.

Mais la solution la plus élégante, notamment si le Raspberry Pi est bien installée au cœur de l’habitation et que vous ne souhaitez pas la débrancher ni la déplacer (c’est mon cas !), c’est de se connecter à distance au Raspberry Pi depuis un ordinateur. Nous allons le faire avec un logiciel de SSH, protocole de communications sécurisées entre machines.

Les linuxiens pourront se tourner vers un logiciel tel que OpenSSH. Pour les utilisateurs de Windows, le must est d’utiliser l’utilitaire Putty. Il est disponible sur www.putty.org. Cliquez sur le lien dans la phrase « You can download Putty Here », puis dans la page de téléchargement qui s’affiche, vous pouvez directement récupérer le fichier Putty.exe dans la section « For Windows on Intel x86« . Pas d’installation, vous avez juste à enregistrer le programme en local et à l’exécuter (après avoir effectué un scan anti-virus si cela vous sécurise ;)).

Une fois Putty ouvert, s’ouvre l’interface de connexion. Comme pour la connexion en SCP (voir article « Mode plan de Domoticz »), il faut saisir le nom d’hôte et le port pour le Raspberry Pi. Cela peut être directement raspberrypi, sinon ça sera l’adresse IP que vous utilisez pour afficher l’interface de Domoticz dans votre navigateur (ci-dessous, 192.168.0.19). Après vous être assuré que « SSH » est coché dans « Connection type », vous pouvez directement cliquer sur « Open ».

Connexion sur Domoticz à Putty

Si tout s’est bien passé, vous êtes d’une manière ou d’une autre connecté en ligne de commande sur le Raspberry Pi et un mot de passe vous est demandé.

Lancer la mise à jour de Domoticz en ligne de commande

La première étape demandée par le Raspberry Pi est de vous identifier. Si vous avez personnalisé vos identifiants, saisissez-les. Sinon, le log-in par défaut est « pi » et le mot de passe est « raspberry » (donc si vous êtes en Qwerty, ça sera « rqsberry »). Une fois les bons identifiants saisis, un logo en ASCII Art de Domoticz s’affiche ainsi que plusieurs lignes d’information.

Connexion au Raspberry et mise à jour de Domoticz

Vous pouvez alors saisir la commande de mise à jour :

cd domoticz
./updaterelease

Cela vous permet de mettre à jour Domoticz à la dernière version stable connue.

Pour les utilisateurs les plus aguerris et qui n’ont pas peur de devoir faire des manipulations avancées, il est possible de déployer la mise à jour en version beta :

cd domoticz
./updatebeta

Vous allez alors voir la version mise à jour de Domoticz se télécharger puis s’installer sur le Raspberry :

Mise à jour de Domoticz en cours

La mise à jour est complètement installée lorsque vous voyez le texte « Restating Domoticz (please standby…) » et que l’invite de commandes vous est ensuite à nouveau présenté (pi@domoticz:~$ ou pi@domoticz:~/domoticz$).

À ce stade, je vous conseille de vérifier que Domoticz est bien en fonctionnement après la mise à jour. Je ne l’ai jamais vu planter à ce stade, mais mieux vaut prévenir que guérir. Et autant faire le test à ce moment, tant qu’il est possible d’envoyer une commande si le processus est HS.

Vous pouvez saisir cette commande :

sudo service domoticz.sh status

Elle consiste à demander le statut actuel du service Domoticz sur le Raspberry. Vous allez voir s’afficher de nombreuses lignes, la plus importante est celle en vert qui indique « Active (running) » et confirme donc que Domoticz est en cours d’exécution.

Statut de Domoticz après interrogation en ligne de commande

Au cas où vous avez un message indiquant que Domoticz est inactif (inactive » ou « domoticz is not running ») – ce qui se traduit sur un navigateur par le message « Domoticz is Offline ! » – la commande pour activer manuellement Domoticz est celle-ci :

sudo service domoticz.sh start

En vous connectant sur Domoticz après la mise à jour, vous aurez l’écran suivant :

Domoticz : nouvelle version (novembre 2016)

Outre le numéro de version qui apparaît en haut à gauche à côté du logo, vous pouvez constater que Domoticz s’est offert une petite cure de jouvence de l’interface par rapport à la version 3.4834 vue plus haut dans cet article (il me semble que c’est une version intermédiaire qui est responsable de ce changement, mais je n’ai pas trouvé l’information). Domoticz est désormais en « flat design », plus épuré, et à mon goût, plus agréable à utiliser !

Vous savez désormais comment mettre à jour Domoticz, même quand la mise à jour automatique intégrée à l’interface ne fonctionne pas. Il ne reste plus qu’à conclure par le contenu de cette dernière mise à jour.

Mise à jour manuelle de Domoticz

Contenu de la mise à jour 3.5877 de Domoticz

Le contenu de la mise à jour de Domoticz 3.5877 a été publié le 10 novembre sur le forum officiel de Domoticz. Voici le détail des ajouts. Bien sûr cela est très technique, mais ça vous donne une idée de tout ce que contient cette mise à jour !

Ajouts / implémentations :

  • Support du capteur de luminosité I2C TSL2561 (ldrolez)
  • Support de AccuWeather
  • Graphique qualité de l’air, moyenne et mois/année précédents
  • Support du thermostat Atag One
  • Dispositif Camera dans Blockly/Lua, permettant l’envoi de prises de vue avec un sujet au bout de xx secondes.
  • Blockly mis à jour à sa toute dernière version, ce qui résout les problèmes avec les longues listes de sondes.
  • Blockly peut exécuter un script dans une déclaration de type « DO »
  • Sonde personnalisée
  • Smartden de Denkovi avec interface LAN
  • Onglet « Devices », icône historique pour la pression
  • Sonde de poussière (ug/m3)
  • Journaux d’erreur : possibilité d’envoyer les journaux d’erreur par e-mail
  • Taux de précipitation par heure pour tous les pluviomètres
  • MySensors : implémentation de l’acquittement du délai d’expiration pour chaque Capteur enfant.
  • Fonctions sur MySensors :
    • S_WATER_QUALITY, PH de l’eau
    • S_WATER_QUALITY, potentiel redox de l’eau en mV
    • S_WATER_QUALITY, conductivité électrique de l’eau en S/cm (microSiemens/cm)
    • S_POWER : puissance réactive en voltampères réactifs (var)
    • S_POWER : puissance apparente en voltampère (VA)
    • S_POWER : rapport de la puissance réactive à la puissance apparente : valeur en virgule flottante dans la plage [-1,..,1]
  • Nefit Easy, mode utilisateur (vu comme un interrupteur On=programmation, Off=manuel), Température de l’eau en écoulement, mode d’eau chaude
  • Notifications : aide-mémoires de notifications personnalisés $name et $value
  • OpenZWave :
    • Contrôleur USB Aeotec Z-Wave+, activation/désactivation du clignotement (Merci à @Schmart pour le code magique !)
    • La table des nœuds affiche désormais le constructeur, l’ID du produit et le type de produit.
    • En incluant les consignes du thermostat, l’étiquette Z-wave sera utilisée comme nom par défaut.
  • RFXMeter, option pour choisir un décalage de la mesure
  • Les Rapports P1 Electra affichent désormais les compteurs de ce qui est retourné.
  • RFLink : affiche la version du firmware dans la configuration du matériel
  • RFXCom : les volets de type T12 (Confexx) sont implémentés
  • Le S0 Meter en TCP est implémenté.

Changements / améliorations :

  • Groupage des sondes I2C locales (ldrolez)
  • Pour ETH-8020 : les messages de retour sont ignorés comme il y a un retour à chaque fois (plus de message « Success »)
  • Système d’évènements, la valeur « météo/pluie » (weather/rain) est désormais la valeur « précipitations » (rain-rate)
  • Forecast.io changé en DarkSky
  • Sur OpenZWave, les modes de Thermostat sont désormais mieux supportés
  • Génération d’ID stables pour les scènes Philips Hue (il vous faudra effacer toutes les scènes et redémarrer le matériel Hue ou domoticz.
  • Sur le TE923, le compteur de précipitations a sa valeur divisée par 2
  • Capteur de débit d’eau utilise désormais nœud+enfant comme ID (par exemple 0x0801)
  • Graphique de la direction du vent (ne montre désormais plus de direction si la vitesse du vent est de 0)

Corrections :

  • Meilleur gestion des commandes et URL en liste blanche
  • Dans Blockly, correction de la « quote » en trop présente lors du stockage d’une valeur sous forme de chaîne dans une variable utilisateur
  • Dans Blockly et Lua, FOR et RANDOM sont désormais à nouveau en minutes
  • La sauvegarde de la base de données est désormais uniquement accessible aux utilisateurs admin.
  • Double vérification des niveaux de droits de chaque commande
  • Dummy (capteurs virtuels) : la création d’un nouveau capteur n’utilise plus systématiquement le même ID.
  • Dummy (capteurs virtuels) : quand une nouvelle sonde est créée, ajoutée au système d’évènements (EventSystem)
  • Correction du délai de « Off » non pris en compte pour un interrupteur de type sélecteur (bug #538)
  • Correction des délais On/Off non sauvegardé sur le formulaire d’édition d’un interrupteur de type sélecteur (bug #532).
  • Pour la Logitech Harmony, les requêtes de Ping fonctionnent désormais également pour le firmware 4.10.30 (Herman)
  • Correction du KMTronic, qui ne fonctionnait pas pour les timers, groupes et scènes
  • Lorsqu’un éclairage / interrupteur manuel est créé, il est ajouté au système d’évènements (EventSystem)
  • Graphiques et lignes de tracé pour la vitesse du vent et rafales
  • Ajout de lignes de grille pour les graphiques en pourcentage, en LUX et généraux

Mises à jour de composants internes :

  • AngularJS 1.5.8
  • Highcharts 4.2.6
  • SQLite3 v3.13.0

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